Colloque Sénat-Essec-Afrique SA sur l'Afrique - 27 janvier 2005



Tribune des intervenants

Deuxième table ronde : Ressources humaines et formation

Participaient à la table ronde :

- Marie BA, Associée BDO Sénégal;
- Henri EPECE, Secrétaire exécutif d'Africa 2005 ;
- Jean-Louis CASTELNAU, Président délégué du CIAN ;
- Daniel CHENAIN, Directeur général de la Maison des Essec ;
- Anne-Marie KLEIN, Société financière internationale (Groupe Banque mondiale) ;
- Alain LEMPEREUR, Professeur associé à l'Essec.

La table ronde était animée par Didier ACOUETEY, Fondateur du cabinet Afric Search.

Didier ACOUETEY

Les talents africains sont de plus en plus prisés au sein des entreprises et nous allons traiter cet après-midi des problématiques de Ressources Humaines et de formation. Il s'agit en particulier de se pencher sur l'adéquation de la relation formation-emploi, à partir de l'analyse de la réalité économique des entreprises.

Anne-Marie KLEIN

La Société financière internationale est également connue sous le nom d'International Finance Corporation. La SFI fait partie du Groupe Banque Mondiale et accorde des financements dans les pays en développement. La spécificité des activités de la SFI réside dans les critères qui guident l'allocation de ses fonds : les projets auxquels sont octroyés nos prêts doivent avoir un impact sur le développement et s'avérer irréprochables sur le plan de l'environnement et sur le plan social. En termes sectoriels, nos financements se dirigent vers les projets d'infrastructures, les secteurs de pointe et de haute technologie, ou encore le secteur pétrolier.

La SFI n'opère pas seulement à travers des investissements directs mais aussi au travers de participations et d'actions de soutien aux petites et moyennes entreprises. Nous avons à ce jour huit bureaux sur le continent africain, pour environ 200 collaborateurs. SFI devrait recruter une centaine de nouveaux collaborateurs en 2005.

Marie BA

BDO est le cinquième groupe mondial d'audit et de conseil, présent en Afrique francophone à travers son implantation au Sénégal. En expansion, notre cabinet recrutera en 2005 une dizaine de jeunes diplômés.

Jean-Louis CASTELNAU

La mise en place d'un dispositif de managers africains en Afrique francophone et anglophone peut être illustrée à travers l'exemple de l'Air Liquide, dont j'ai été le Directeur Afrique et Moyen-Orient avant d'exercer mes fonctions actuelles au sein du CIAN. Il s'agit d'une démarche qui s'est étalée sur une dizaine d'années, avec pour objectif l'africanisation de notre encadrement en Afrique. Cet objectif a été atteint et nous en sommes fiers.

Henri EPECE

Africa 2005 est partenaire de ce colloque et le thème de cet après-midi recoupe particulièrement les valeurs et les défis auxquels nous sommes confrontés. Africa 2005, créée en 2002, est une association internationale présente dans une quinzaine de pays dans le monde, majoritairement en Afrique. L'association a pour vocation de valoriser les initiatives privées qui voient le jour et qui rencontrent le succès sur le continent africain. Nous venons de lancer une campagne médiatique qui cherche à mettre l'accent sur les atouts d'un certain nombre de pays, à travers les exemples de réalisations spécifiques. Le colloque auquel nous assistons aujourd'hui est une parfaite illustration de ce que nous souhaitons mettre en avant pour susciter de nouvelles initiatives et donner un véritable retentissement aux actions d'Afrique SA.

Même si nous sommes une association animée principalement par des bénévoles et que nous constituons un réseau, nous sommes en fait confrontés à des problématiques tout à fait similaires à celles d'une entreprise. Nous devons ainsi recruter, et bien souvent sur des critères proches de ceux qui ont la faveur des managers, par souci de rigueur et de sérieux, le tout dans un contexte interculturel.

Daniel CHENAIN

Je suis Directeur général de la Maison des Essec, association regroupant aujourd'hui vingt-cinq mille étudiants et huit mille adhérents depuis cinq ans. La Maison des Essec a pour vocation de travailler à la promotion du label Essec en France et à l'international. L'association joue également un rôle dans la gestion de carrière de nos diplômés, pas seulement lors de ruptures mais aussi dans une logique de continuité. Le campus de l'Essec compte 3 400 étudiants dont 800 étrangers et 50 étudiants africains. Le groupe Essec est donc lui aussi multiculturel. Pour ma part, j'ai travaillé en Afrique de 1968 à 1989 dans l'industrie cotonnière (de 1968 à 1976), puis en tant que responsable des Ressources Humaines du groupe Optor (de 1976 à 1986) et enfin en tant que directeur de PERISSAC Côte d'Ivoire, de 1986 à 1989.

Didier ACOUETEY

Qu'est-ce qui différencie l'Essec d'autres grandes écoles du point de vue du contexte interculturel ?

Alain LEMPEREUR

Je crois en tout cas, depuis dix ans, avoir eu le soutien des Directeurs généraux de l'Essec pour développer des programmes de formation en Afrique. J'évoquerai plus particulièrement ici un programme de formation au leadership que nous avons lancé il y a deux ans au Burundi, en insistant sur la phase amont consistant à préparer le « terrain » nécessaire au développement économique dans de bonnes conditions. On peut par exemple constater que le total des morts lors des derniers conflits dans une quinzaine de pays d'africains représente près de 6 millions de personnes. Ce chiffre est effrayant, mais éclaire, certes de manière tragique, les difficultés d'un contexte encore trop souvent marqué par les conflits et les guerres.

Didier ACOUETEY

Nous avons assisté à une explosion des écoles privées en Afrique, venant compenser les défaillances du système universitaire. Ce système privé forme-t-il des cadres qui répondent aux besoins des entreprises sur le terrain ?

Marie BA

Il existe en Afrique, et au Sénégal en particulier, à la fois un grand nombre de demandeurs d'emploi et un grand nombre d'offres d'emploi non pourvues : tout se passe comme si cette offre et cette demande évoluaient de façon parallèle sans jamais se rencontrer. On dit parfois que l'université forme des chômeurs en Afrique. Il est clair en tout cas qu'elle a peu cherché à se rapprocher des besoins des entreprises dans la réalité économique. Les écoles privées tentent de combler ce fossé pour se rapprocher davantage de la demande, notamment en proposant des stages et en faisant appel à des professeurs issus du monde économique. Le taux de placement de ces écoles est certainement supérieur à celui des universités.

L'université semble s'ouvrir un peu plus aujourd'hui, notamment par la création de filières en alternance. Je crois néanmoins que ce décalage entre les formations proposées et les besoins des entreprises continue, dans une large mesure, d'exister. Il faut donc plaider pour de plus amples efforts de la part du système universitaire afin que celui-ci tienne mieux compte de la réalité économique. Cette évolution permettrait aussi de réduire le nombre de chômeurs dans notre pays.

Didier ACOUETEY

On peut se demander si le problème réside dans un manque de technicité ou s'il s'agit plutôt d'une question d'état d'esprit.

Marie BA

Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une question de technicité. Peut-être existe-t-il en revanche, dans le système universitaire, un état d'esprit tourné vers l'administration et la fonction publique plutôt que vers l'entreprise privée. Il faut en outre avoir conscience que la fin de la formation marque le début d'un nouvel apprentissage, car on n'acquiert pas un métier à l'école.

Didier ACOUETEY

La SFI a lancé une large campagne de recrutement en 2004 et vous avez reçu de très nombreuses candidatures. Quel bilan faites-vous de cette pléthore de dossiers et quels constats pouvez-vous faire quant à l'adéquation des jeunes diplômés africains aux besoins de l'économie internationale ?

Anne-Marie KLEIN

Nous n'avons pas recruté de collaborateur n'ayant suivi au moins une partie de sa formation en Europe ou aux États-unis. Nous avons rencontré des candidats ayant suivi l'intégralité de leur cursus en Afrique, mais nous sommes arrivés à la conclusion qu'ils ne correspondaient pas tout à fait au profil que nous recherchions. Une capacité d'adaptation nous paraît indispensable dans un contexte international. S'agissant des candidats africains, le fait d'avoir effectué une partie de son parcours en dehors d'Afrique nous semble important.

Didier ACOUETEY

Quel est le coût d'un Executive MBA à l'Essec ?

Daniel CHENAIN

Il existe deux sortes de MBA à l'Essec :

- l'Essec MBA, nouveau diplôme que nous développons depuis trois ans, plus performant et beaucoup plus proche des besoins des entreprises, est basé sur la reconnaissance des acquis de l'expérience professionnelle, celle-ci étant d'une durée de dix-huit mois au cours du cursus (sous le contrôle de la Conférence des Grandes Écoles) ; le coût de cette formation est de l'ordre de 5 700 euros.

- l'Executive MBA, s'adressant à des personnes travaillant en entreprise, âgées de 30 à 40 ans, et suivant généralement les sessions de formation dans le cadre du temps partiel ; le coût de cette formation est d'environ 30 000 euros, mais donne lieu à un mode de financement différent, du fait que le stagiaire est parallèlement salarié.

Didier ACOUETEY

On le comprend bien, les étudiants africains doivent pouvoir bénéficier de bourses ou de subventions afin de pouvoir suivre une partie de leur cursus de formation à l'étranger. Existe-t-il des systèmes de sponsoring pour mettre en oeuvre ce type de dispositif ?

Jean-Louis CASTELNAU

Il n'existe pas de modèle unique dans les entreprises opérant en Afrique, à commencer par le ratio entre les expatriés et les collaborateurs locaux. Le système de sponsoring existe, bien sûr. Mais force est de constater que chacun a suivi son propre chemin. Au sein de l'Air Liquide, nous avons pratiqué la formation complémentaire en France, étant entendu que l'Air Liquide opère dans des métiers à haut contenu technologique, et soumis à des exigences très élevées du point de vue de la sécurité.

D'une façon générale, nous avons défini un certain nombre de critères techniques de compétence auxquels étaient soumises les promotions et les évolutions. On peut en tout cas souligner que tous nos postes de management en Afrique ont été pourvus par la mutation interne, quitte à favoriser une approche transnationale dans certains cas. La culture d'entreprise et la culture d'équipe ont toujours constitué des critères déterminants de nomination à de tels postes au sein de l'Air Liquide, et ce principe a pu conduire à préférer un candidat qui nous semblait adapté à un poste même s'il venait d'un pays étranger. Un collaborateur nigérian dirige par exemple, actuellement, la filiale de l'Air Liquide en Côte d'Ivoire, qui constitue l'une des entreprises « star » du Groupe sur le continent. Un collaborateur congolais a aussi dirigé notre filiale au Togo, malgré l'éloignement des cultures d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale. Dans le cas où un candidat ne nous semble pas disposer de la culture d'entreprise suffisante à nos yeux, il arrive fréquemment que nous le nommions n° 2 d'une filiale afin de s'assurer de sa capacité à diriger une structure de ce type après une étape intermédiaire.

Il convient bien sûr de faire preuve de modestie : nous avons évidemment procédé par approximations successives en progressant peu à peu dans cette démarche. Nous avons agi sans fil directeur mais en misant sur des opportunités. Finalement, il nous est surtout apparu que les principaux freins à une telle logique étaient d'ordre administratif : souvent, nous avons rencontré plus de difficultés à obtenir un contrat de travail pour un collaborateur africain d'un autre pays que pour un expatrié français. Ceci était souvent d'autant plus mal vécu par les personnes concernées qu'elles ont pu en ressentir une blessure narcissique liée au fait de se sentir rejetées sur son propre continent. Une difficulté a existé aussi pour le passage du monde de l'Afrique francophone à celui de l'Afrique anglophone, ou inversement.

Alain LEMPEREUR

Il existe à mon avis un certain nombre de dilemmes : faut-il former les Africains en Europe ou aux Etats-Unis ou plutôt en Afrique ? Si l'on procède à une analyse coûts-bénéfices, je crois qu'il coûte moins cher d'envoyer sept membres de l'Essec enseigner au Burundi, plutôt que de faire venir des dizaines de Burundais en France. Il existe une pauvreté réelle des universités africaines et l'on peut se demander si les appuis financiers éventuels ne doivent pas plutôt être consacrés à l'enrichissement de leurs bibliothèques.

On peut aussi se demander si nous, enseignants, devons former les jeunes en Afrique ou former les formateurs ? Une autre question consiste à se demander si la formation-action, immédiatement applicable et professionnalisante, n'a pas, dans certains cas, plus d'intérêt qu'une formation stricto sensu . Je crois que, à terme en tout cas, il s'agit bien de permettre aux centres universitaires africains de démultiplier la formation. A cet égard, on peut regretter que les grandes entreprises et les organismes internationaux continuent encore à chercher des candidats formés en Europe ou aux États-Unis.

Didier ACOUETEY

Doit-on former un manager africain en Afrique ou un manager africain susceptible d'opérer n'importe où dans le monde ?

Henri EPECE

Je ne suis pas convaincu que la question prioritaire consiste à se demander si la formation doit être délivrée en Afrique ou hors d'Afrique. Il existe des gens bien formés ou mal formés en Afrique comme hors du continent. La question qui se pose est celle de l'adéquation à des postes existants. L'Afrique n'est pas isolée du reste du monde, et cela peut avoir du sens de recruter au Sénégal un juriste formé en France, compte tenu de l'existence d'un tronc commun dans la structure du droit de ces deux pays. Lorsqu'il s'agit de recruter un avocat pour un cabinet international, la question ne se pose pas de savoir de quelle nationalité doit être le candidat : elle consiste plutôt à s'assurer de sa capacité à opérer face à des problématiques internationales. On peut d'ailleurs se demander si les Africains ne sont pas « condamnés » d'emblée à l'internationalisation.

Juvenal NDAYISABA, Ambassade du Rwanda

Les débats ont fortement porté sur l'Afrique de l'Ouest et en tant que Rwandais, j'ai pu me demander si j'avais ma place aujourd'hui au cours de ce colloque. Je crois aussi que l'on ne peut parler de l'Afrique de façon globale comme cela a pu prévaloir : les réalités sont diverses et, souvent, ne peuvent être englobées dans un même diagnostic.

Jean-Louis CASTELNAU

Certaines entreprises du CIAN sont implantées en République démocratique du Congo et le problème posé par ce pays en fait une situation fortement spécifique, qui constitue un défi important à relever en elle-même.

Juvenal NDAYISABA, Ambassade du Rwanda

Je crois aussi que les exigences exprimées par Madame Klein, en termes de recrutement, sont très loin des réalités d'un pays tel que le Rwanda. Aussi, prévoyez-vous des mesures d'accompagnement afin de permettre une « remise à niveau » ou un complément de formation des candidats de ces pays souhaitant rejoindre des institutions telles que la vôtre ?

Anne-Marie KLEIN

Nous avons de nombreux programmes d'assistance technique et de renforcement des compétences, à travers lesquels nous aidons les petites et moyennes entreprises à construire un plan d'affaires. Nous avons également mis sur pied des SMI Solutions Centers qui permettent de dispenser aux entrepreneurs un conseil ou un appui, par exemple en matière de marketing ou pour la recherche de financements.

S'agissant du recrutement, j'évoquais la nécessité de pouvoir justifier de séquences de formation dans des pays différents. Nous faisons des efforts pour recruter davantage en Afrique, et il y a là un mouvement réel, là où il y a quelques années tous nos cadres sortaient presque exclusivement des universités ou des écoles américaines.

Gilles PELTIER, Président-directeur général de DAGRIS

Aujourd'hui, 70 % de la population africaine vit en zone rurale. Il n'y a rien de plus dynamique et de plus privé que les coopératives. Tel est l'enjeu, même s'il est loin de celui des avocats internationaux et des activités de la SFI. DAGRIS SA compte 2 000 salariés mais est lié aussi aux 2 millions de cotonculteurs d'Afrique en appui desquels nous intervenons. C'est là que se jouera le décollage économique de certaines régions d'Afrique.

Chérifa CHAOUR, Chercheur, CNRS

Je partage la problématique soulevée par M. Lempereur, même s'il faut bien voir là une question plus large, qui se pose à tous les pays en développement où n'existe pas un système de formation permettant de former l'ensemble des cadres dirigeants dont le pays a besoin. Les élites de ces pays formées à l'étranger se trouvent ensuite face au choix entre poursuivre une carrière à l'étranger et revenir dans leur pays d'origine, mais cette seconde perspective n'est généralement choisie que par une minorité d'entre eux. L'aide au développement ne doit-elle pas porter en priorité sur le financement de la consolidation du système scolaire et universitaire et des lieux d'enrichissement des connaissances, avant d'envisager la formation des managers et la formation dans les entreprises ?

Je suis également intriguée par le retour à la notion « d'africanisation » dans le recrutement. Ne masquerait-elle pas la volonté de traitements différenciés, par exemple sur le plan des salaires ?

Didier ACOUETEY

J'ai été pour ma part favorablement impressionné par le système ivoirien, qui a permis notamment l'émergence de grandes écoles dont les étudiants ont ensuite fait la preuve, notamment dans les écoles européennes et américaines, d'un niveau tout à fait excellent sur la scène internationale.

Jean-Louis CASTELNAU

Nous cherchons, sur tous les continents où nous sommes présents, à recourir aux ressources qui y sont disponibles. Il ne faut donc pas voir de stratégie de traitement différencié dans la politique de l'Air Liquide : c'est plutôt, à mes yeux, le sens de l'histoire, dans l'intérêt bien compris d'un groupe international tel que le nôtre.

Marie BA

Je souligne pour ma part que nous ne restons pas les bras croisés, face aux difficultés que nous rencontrons : nous avons constitué un réseau de huit cabinets d'audit et de conseil sur le territoire africain, afin de mutualiser l'effort de formation (notamment pour la formation de formateurs, en vue de la démultiplication des apprentissages dans l'ensemble du réseau) et de mutualiser nos efforts en matière de recrutement.

Daniel CHENAIN

Lorsqu'on parle de managers, on parle nécessairement d'internationalisation : des allers et venues sont indispensables, entre pays mais aussi entre continents. L'africanisation doit par ailleurs constituer à mes yeux une démarche offensive, et non défensive.

Henri EPECE

L'africanisation constitue une excellente chose pour les Africains, car cela multiplie les opportunités professionnelles. Quant au retour des élites africaines, je crois que les discours que l'on entend souvent sont parfois exagérés : demandez aux cadres vivant en Europe ou en Amérique du Nord s'ils ont oublié leur pays d'origine, et vous serez surpris de constater le montant des transferts financiers réalisés par ces personnes, faute d'avoir pu trouver un emploi convenant à leur profil en Afrique.

De la salle

Les grands groupes mènent-ils des actions concrètes pour inciter leurs cadres expatriés à revenir en Afrique ?

Anne-Marie KLEIN

Il existe d'abord le forum « Afrique Talents », qui se tiendra à Washington dans quelques jours.

Alain LEMPEREUR

Il existe aussi des exemples de bourses ou de soutien que l'on peut citer en modèle. Il me semble que l'on pourrait imaginer la constitution d'une filière de double diplôme entre une université africaine et l'Esssec afin de mieux servir les intérêts économiques africains.

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