Colloque Sénat-Essec-Afrique SA sur l'Afrique - 27 janvier 2005
Ouverture des travaux
Didier DESERT,
Président d'honneur d'Afrique SA et de l'Association des Diplômés Essec
Chers amis, si le Président du Sénat n'a pu être présent parmi nous aujourd'hui, je voudrais néanmoins débuter cette allocution d'accueil en le remerciant très chaleureusement de nous accueillir dans cette enceinte. Je souhaite également, tous ici présents, vous remercier pour votre confiance et votre fidélité renouvelée.
Si nous avons pu nous féliciter l'an dernier du succès de la première édition d'Afrique SA, le nombre d'inscrits de cette deuxième édition constitue sans doute le signe que ce type de rencontre a son public et son utilité. Il s'agit d'abord d'une conviction forte : l'Afrique a besoin, avant tout, de l'initiative privée, en tant que vecteur du transfert de richesses et de savoir-faire. Il existe aussi une croyance inébranlable dans la capacité de l'homme à apprendre, grandir et progresser, étant entendu que seules les compétences locales permettront de gérer dans le temps les investissements en Afrique. Le premier critère qui permettra de drainer ces investissements vers l'Afrique sera certainement la compétence des cadres africains d'aujourd'hui et de demain.
Je suis extrêmement heureux et fier de vous accueillir ici ce matin. Mais parce que je ne peux imaginer que nous puissions faire le tour de ces sujets complexes en une journée, je vous donne d'ores et déjà rendez-vous l'an prochain pour la troisième édition d'Afrique SA. Merci à tous.
Pierre MARQUE,
Président de BDO Marque & Gendrot
Bonjour à tous. Je voudrais vous dire tout le plaisir que BDO Marque & Gendrot éprouve à se tenir à vos côtés pour ce colloque dont le sujet nous paraît capital et rassembleur. Nous suivons en effet avec intérêt l'implication toujours croissante du Sénat pour la promotion de l'initiative privée. L'une des actions qui retient tout particulièrement notre attention est le Tremplin Entreprises, organisé avec l'ESSEC, devenu avec le temps un des événements majeurs du capital-développement en France. Le colloque Afrique SA est en passe de jouer le même rôle concernant l'initiative privée en Afrique.
L'une des forces de notre cabinet réside dans la formation de ses cadres et l'ESSEC, par la qualité de ses parcours, en particulier du point de vue de la professionnalisation des cursus académiques, est devenue notre partenaire de façon naturelle. C'est donc logiquement que BDO Marque & Gendrot, qui se place au 6 ème rang français des cabinets d'audit et de conseil, a répondu à la sollicitation des organisateurs de ce colloque pour en devenir le principal sponsor privé.
En France, notre cabinet est présent dans les principales métropoles régionales et les clients qui nous font confiance sont issus de tous les secteurs d'activité. Signalons que BDO Marque & Gendrot a développé une expertise toute particulière dans les secteurs du tourisme et de l'hôtellerie. En Afrique, nos interventions, de plus en plus nombreuses, touchent à des missions d'audit et de conseil, tant pour le secteur privé que pour le secteur public. Nous sommes convaincus que le développement durable de l'Afrique passe par l'initiative privée, dès lors, évidemment, que les pouvoirs publics assurent correctement leurs fonctions régaliennes.
Les thèmes abordés au cours de ce colloque nous semblent importants, à commencer par les relations entre secteur privé et secteur public : le financement des infrastructures requiert un partenariat intelligent entre eux. Il est nécessaire que le cadre juridique et réglementaire de l'action économique en Afrique soit sécurisé, afin de favoriser une bonne gouvernance dans le cadre d'États de droit. La formation des élites africaines dans nos écoles doit également être fortement encouragée par les entreprises françaises présentes en Afrique. Le continent africain connaît des insuffisances notoires en personnel scientifique et en gestionnaires de haut niveau. L'Afrique noire est mal partie dans le domaine de l'éducation. Il conviendrait cependant de s'interroger sur la politique de formation des différents États : sans compétences pour administrer, produire et innover, rien ou presque n'est possible en termes de développement durable. Former, voici l'ardente obligation des dirigeants d'aujourd'hui et de demain en Afrique !
J'ai la conviction que ce colloque sera riche en propositions concrètes pour faire face aux deux défis majeurs suivants : favoriser et sécuriser l'investissement privé en Afrique, d'une part ; promouvoir la formation en France des cadres africains de haut niveau, d'autre part. Je vous souhaite à tous une excellente année 2005.