D - DES RELATIONS ECONOMIQUES ET COMMERCIALES TOUJOURS SOUTENUES
La France est aujourd'hui le premier partenaire économique du Liban : 3 ème fournisseur, 1 er investisseur, 1 er partenaire financier bilatéral.
1. Un triplement des échanges commerciaux en dix ans
Depuis
la fin du conflit, le total des échanges franco-libanais a plus que
triplé, atteignant 619 millions d'euros pour les exportations
françaises vers le Liban et 33 millions d'euros d'importations
françaises de produits libanais en 2001, ce qui fait de la France le
3
ème
fournisseur et le 6
ème
client du
Liban. Après une diminution sensible en 1998 et 1999, les
échanges commerciaux franco-libanais ont retrouvé de la vigueur
et les exportations françaises ont augmenté de 7,8 %,
dopées par la baisse des droits de douane et l'effet d'anticipation sur
l'introduction de la TVA.
Le Liban représentait en 2001 notre
14
ème
excédent commercial
et notre 3
ème
excédent
au proche et au Moyen-Orient, après les Émirats Arabes Unis et
l'Égypte. La France détient au Liban la
troisième part
de marché (8,4 % du PIB)
derrière l'Italie - premier
partenaire commercial traditionnel du Liban - et l'Allemagne, qui est
passée devant la France grâce à une politique commerciale
assez agressive menée depuis 1998.
Représentant 42 % des importations et 20 % des exportations libanaises,
l'Union européenne est le premier ensemble partenaire commercial du
Liban.
2. La France, premier investisseur étranger au Liban
Avec
près d'une centaine d'implantations, principalement concentrées
dans le domaine des services
, la France est aujourd'hui le premier
investisseur étranger au Liban (200 millions d'euros entre 1990 et
1998). Les établissements bancaires, financiers et d'assurance
constituent le noyau dur de notre présence. France
Télécom, à travers son réseau de
téléphonie mobile (250 000 abonnés), est le principal
investisseur français (270 millions d'euros), même si ses
positions sont actuellement menacées dans le cadre du programme de
privatisation de la téléphonie mobile (une procédure
d'arbitrage international a été lancée). Il est suivi par
TotalFinaElf (15,24 millions d'euros), premier distributeur de carburant dans
le pays. D'autres grands groupes sont bien implantés, soit
industriellement (Air Liquide, Alcatel Câbles, Lafarge, Colas), soit
commercialement (L'Oréal, AXA, AGF).
Cette présence est doublée par de nombreuses PMI/PME, actives
dans les secteurs en développement. Le nombre de franchisés
libanais d'entreprises françaises progresse rapidement dans le domaine
des biens et services mais aussi dans la distribution (BHV, Monoprix).
La France est le pays qui a remporté le plus grand nombre de grands
contrats liés à la reconstruction (1,07 milliard d'euros depuis
1992)
, que ce soit dans le domaine du BTP avec la façade maritime du
centre ville de Beyrouth (Bouygues), dans le domaine de la remise en
état du système électrique (EDF), dans celui des
télécommunications ou de l'eau (Vivendi, Suez-Lyonnaise des eaux,
Bouygues). Les entreprises françaises s'intéressent à des
projets à caractère privé concernant de grandes
infrastructures, mais aussi au programme de privatisation.
Les difficultés budgétaires du gouvernement et la crise
économique et financière, évoquées
précédemment, ont cependant induit un
ralentissement
des
projets de reconstruction et donc une raréfaction des grands contrats
qui lui sont liés. Globalement, les investissements internationaux au
Liban tendent à régresser.
Gageons que le récent regain de confiance en faveur de l'économie
libanaise stimulera à nouveau les échanges et les investissements
internationaux.
ANNEXE
I :
Le Liban en quelques chiffres et repères
INTITULÉ OFFICIEL: |
République libanaise
. Indépendance en
1944.
Constitution du 23 mai 1926 et révision en 1990 (accords de Taëf).
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PRÉSIDENCE: |
Toujours confiée à un Maronite. Election par le Parlement. Président actuel : M. Emile LAHOUD, élu en novembre 1998 pour 6 ans. |
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EXÉCUTIF: |
Pouvoir exécutif détenu collégialement
par
le Conseil des Ministres
(16 ministres).
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LÉGISLATIF: |
Pouvoir législatif monocaméral.
Loi
électorale du 13 août 1996. Conformément à la
constitution, le Président est toujours chiite.
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PRINCIPALES FORCES
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Le système politique repose plus sur un système néo-patrimonial et clientéliste que sur les partis politiques: Parti Kataëb (principal parti maronite), Bloc national (Chrétiens), Parti National Libéral (maronite - Dory Chamoun), Parti socialiste progressiste (druze, M. Walid Joumblatt), Amal et Hezbollah (partis chiites). |
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SUPERFICIE: |
- 10 452 Km2 |
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POPULATION: |
- 4,5 M
d'hab. dont 3,7 M de Libanais, 250.000 Palestiniens et 450.000 travailleurs
syriens. - Capitale: Beyrouth (1,5 M d'hab) - 382 hab. au km2 - Croissance :
1,8%
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ARMÉE: |
11
brigades opérationnelles (60 000 hommes)
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ECONOMIE: |
Monnaie
: 1 Euro=1508 Livres Libanaises (3 en 1980, 2.700 en 1992)
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RELATIONS BILATERALES |
Relations historiques privilégiées
(
proclamation de l'Etat du Grand Liban le 1er sept 1920
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