Le rucher est lui aussi un héritage des Chartreux. Mis en place en 1818, l'enseignement d'apiculture, sanctionné par un diplôme, est assuré à partir de 1856 par la société centrale d'apiculture, fondée par Henri Hamet. Interrompu dix ans plus tard par la disparition du rucher lors des travaux d'urbanisme haussmanniens, il reprend en 1872, date à laquelle le ministère des finances autorise l'établissement d'un nouveau rucher expérimental dans le jardin, sur un emplacement d'environ 40 m² , et la délivrance de cours publics, en échange d'une redevance annuelle de 10 francs. Lorsque le Sénat réintègre le Luxembourg en 1879, il maintient cette activité, l'emplacement étant alloué par bail aux présidents successifs de la société centrale d'apiculture. Le cours, à la renommée internationale, connaît un franc succès, avec une quarantaine de diplômes délivrés chaque année, pour un nombre d'auditeurs bien supérieur. Comme la récolte du fruitier, le produit des abeilles fait l'objet d'une vente annuelle, sous l'appellation de « miel du rucher du Luxembourg », lors de l'exposition d'automne. | |
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- Le fruitier |
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