WALDECK-ROUSSEAU (1846-1904)
Après trois années de combats politiques et d’incessantes batailles parlementaires, Waldeck-Rousseau démissionne, tout en désignant Combes comme successeur. Revenu au Sénat, il intervient pour s’opposer à la politique de séparation de l’Eglise et de l’Etat. Il meurt deux ans plus tard d’un cancer du pancréas dans sa propriété de Casteljoli à Corbeil.
Waldeck-Rousseau est l’auteur de plusieurs ouvrages : Discours parlementaires (1889), Questions sociales (1900), Associations et congrégations (1901), Action républicaine et sociale (1902), La défense républicaine (1902), Politique française et étrangère (1903), Pour la République (1904), L’Etat et la liberté (1905-1906).
Waldeck-Rousseau reste, pour bien des historiens, une énigme.
Il fascine en effet par son talent mais aussi par le degré de détachement à l’égard des hommes et des choses.