INTERVENTION DE M. LE PRESIDENT DU SENAT
A L’OCCASION DU DÎNER-DÉBAT
RECHERCHE SUR LE CANCER DES ENFANTS
Mardi 28 juin - 19h30
Chère Patricia Blanc, Madame la Présidente de l’Association,
Mesdames les Présidentes des groupes d’études (Martine Faure, députée, et Catherine Deroche, sénatrice),
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Sénateur, cher Alain,
Chers collègues,
Monsieur le Professeur (Gilles Vassal),
Monsieur le Président et les équipes médicales
Mesdames et Messieurs les Présidents,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Je suis très heureux d’accueillir ici, dans les salons Boffrand de la Présidence du Sénat, cette rencontre sur la recherche sur le cancer des enfants, initiée par l’Association « Imagine for Margo », association que vous avez créée et que vous présidez.
C’est mon collègue Alain Gournac, qui, le premier, m’a sensibilisé à votre action.
Il m’a décrit les origines de votre association et ses objectifs.
C’est ainsi que, depuis 3 ans, les portes du Sénat vous sont ouvertes pour l’organisation de votre colloque à l’occasion de la Journée mondiale du cancer en février.
A l’occasion d’une visite à Gustave Roussy en septembre dernier, j’ai rencontré, avec Alain Milon, les médecins, les chercheurs et leurs équipes, qui m’ont fait part d’un certain nombre d’obstacles bien spécifiques qu’ils rencontrent dans les cancers pédiatriques, notamment en matière de recherche thérapeutique.
Enfin, c’est Catherine Deroche, sénatrice du Maine-et-Loire, qui nous a sollicités pour qu’un groupe d’études sur le cancer soit créé au Sénat. Elle a été si convaincante que le Bureau du Sénat d’avril dernier a décidé, avec l’accord d’Alain Milon, Président de la commission des affaires sociales, la création de ce groupe d’études qui traitera des questions thérapeutiques, de recherche, d’accompagnement et de prise en charge des patients, avec une attention particulière accordée aux cancers des enfants et au Sénat on est assez « avare » en création de groupes d’études.
Le Sénat le fera en lien avec l’Assemblée nationale et le groupe d’études que vous présidez, Mme Martine Faure et le Parlement européen où vous menez la bataille de la réglementation, chère Françoise Grossetête.
Ce soir, j’ai le plaisir de voir réunis tous les acteurs qui mettent ensemble leurs énergies pour faire avancer la recherche thérapeutique sur les cancers des enfants, première cause de décès par maladie chez l’enfant.
Associations de malades et de parents, médecins, chercheurs, représentants de l’Etat et parlementaires, chacun d’entre vous avez un rôle dans cette recherche pour que chaque enfant malade ait accès à la thérapie qui le sauvera.
Patricia Blanc, vous avez un don, celui de soulever des montagnes !
Avec votre équipe, vous savez mobiliser les énergies pour récolter les moyens financiers que vous reversez à 90 % à la recherche. Votre association est devenue un acteur majeur dans le financement de la recherche en pédiatrie, puisque vous avez reversé, avec vos actions, 3 millions d’euros en 4 ans aux équipes de recherche.
Mais ce n’est pas tout ! Vous œuvrez aussi pour faire bouger les réglementations nationales et européennes et les adapter aux besoins de la recherche et de l’innovation.
Grâce à de multiples opérations tout au long de l’année, vous avez ainsi participé au financement de l’essai européen AcSé-ESMART, un essai unique au monde dans les cancers pédiatriques. Il permet d’accélérer l’accès à l’innovation thérapeutique pour les enfants et adolescents en rechute. C’est un projet formidablement porteur d’espoir pour toutes les familles.
Votre engagement vise aussi à faire modifier le règlement pédiatrique européen afin de faciliter le développement rapide de nouveaux traitements et protocoles pour les cancers des enfants. Inlassablement, vous expliquez, vous témoignez.
Aux parlementaires européens et français, aux ministres, aux commissaires européens, vous demandez d’adapter la réglementation, ce qui permettrait d’accélérer le développement de nouveaux médicaments contre le cancer des enfants et adolescents.
Vous avez, dans cette croisade, une alliée de qualité : la députée européenne, Françoise Grossetête, et depuis peu, le groupe d’études sur le cancer du Sénat, présidé par Catherine Deroche.
Je connais leur pugnacité à l’une et à l’autre.
Je leur fais confiance et leur assure mon soutien et celui du Sénat dans toutes les actions qu’elles entendraient mener.
Je vous souhaite une excellente soirée.