COM (2009) 448 final
du 28/08/2009
Date d'adoption du texte par les instances européennes : 20/10/2009
Examen dans le cadre de l'article 88-4 de la Constitution
Texte déposé au Sénat le 04/09/2009Examen : 05/10/2009 (commission des affaires européennes)
Budget communautaire
Avant-projet de budget rectificatif n° 9 au budget
2009 et mobilisation du Fonds de solidarité de l'Union
européenne
Textes E 4243-9 et E 4712
COM (2009) 448 final
et COM (2009) 445 final
(Procédure écrite du 5 octobre 2009)
L'avant-projet de budget rectificatif n°9 est destiné à prendre en compte au sein du Budget 2009 des modifications liées à la mobilisation du Fonds de solidarité de l'Union européenne suite aux dégâts engendrés par un séisme dans les Abruzzes (Italie) en avril dernier. Le montant de l'aide s'élève à 493,8 millions d'euros.
Les modalités de cette intervention sont détaillées dans le texte E 4712. Créé en novembre 2002, le Fonds de solidarité de l'Union européenne intervient en cas de catastrophe naturelle majeure ayant eu des répercussions graves sur les conditions de vie, le milieu naturel ou l'économie d'une ou plusieurs régions d'un État membre ou d'un pays candidat. Le financement accordé par le Fonds de solidarité est destiné à réparer les dommages en principe non assurables. Une catastrophe naturelle est jugée majeure dans deux cas :
- lorsque les dégâts qui lui sont imputables représentent au moins 0,6 % du Revenu National Brut (RNB) du pays concerné ;
- si, dans le cadre régional, des répercussions graves et durables sur les conditions de vie et de stabilité économique sont constatées.
Les pays concernés perçoivent alors une subvention égale à 2,5 % du montant total des dommages. Dans le premier cas, les États bénéficient, en outre, d'une subvention égale à 6 % de la différence entre le montant des dégâts constatés et 0,6 % du RNB.
Les dégâts provoqués par le séisme sont estimés à 10,2 milliards d'euros, soit au-delà du seuil de 0,6 % du RNB. L'aide accordée s'établit en conséquence à 493 771 159 euros.
La commission a décidé de ne pas intervenir plus avant sur ces textes.