COM (2008) 778 final
du 15/11/2008
Date d'adoption du texte par les instances européennes : 19/05/2010
Examen dans le cadre de l'article 88-4 de la Constitution
Texte déposé au Sénat le 24/11/2008Examen : 06/02/2009 (commission des affaires européennes)
Environnement
Étiquetage énergétique
Texte
E 4107 - COM (2008) 778 final
(Procédure écrite du 6 février 2009)
Cette proposition de directive consiste à étendre l'étiquetage énergétique, qui ne couvre actuellement que les appareils domestiques, à tous les produits liés à l'énergie ou ayant une incidence sur la consommation d'énergie.
L'étiquetage énergétique, qui consiste à indiquer au consommateur la performance d'un appareil à l'aide d'un visuel simple (associant différentes couleurs et des lettres représentant des indicateurs de performance - de « A » pour le plus efficace, à « G » pour le moins efficace -) a été institué par la directive 92/75/CEE du Conseil du 22 septembre 1992.
La directive actuelle ne porte que sur les appareils domestiques. Il s'agit d'une « directive mère » formant un cadre réglementaire communautaire dont les mesures d'exécution, applicables aux produits concernés, sont fixés par des « directives filles » adoptées conformément à la procédure de comitologie. Cet étiquetage est aujourd'hui prévu pour huit appareils domestiques (réfrigérateurs, congélateurs, lave-linge, lave-vaisselle, sèche-linge, lampes, climatiseurs et fours électriques). L'étiquetage fournit une information simple sur la consommation d'énergie et permet surtout de comparer les performances des produits comparables.
Cette information a été jugée prioritaire par le plan d'action pour l'efficacité énergétique et le plan d'action pour le consommateur et la production durable et par la politique industrielle durable (PCD/PID).
Il apparaît en effet que l'étiquetage énergétique pourrait assez facilement être étendu à tous les produits liés à l'énergie et à certains produits non liés directement à l'énergie mais qui ont un potentiel d'économies importantes, comme c'est le cas des fenêtres par exemple.
Plusieurs options étaient envisageables : définir un label, se reposer sur un engagement volontaire des industriels, refondre la directive... La solution retenue est une simple extension de la directive à tous les produits entraînant une consommation d'énergie.
La proposition, simple et utile, n'appelle pas d'observation.