La rareté des études sur la politique du handicap dans les outre-mer est révélatrice d’un retard et d’une prise de conscience assez récente de cette problématique dans les territoires ultramarins.

Les rares données disponibles proviennent des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) ou des observatoires régionaux de la santé, essentiellement en Guadeloupe, Martinique et à La Réunion.

Pourquoi ce contrôle ?

Lancée le 21 novembre à l'occasion du DuoDay2024 organisé au Sénat, l'étude de la délégation s'interrogera sur le regard porté sur le handicap dans les outre-mer et s'attachera à évaluer les modalités de prise en charge des personnes en situation de handicap dans différents domaines : éducation, formation, offre médico-sociale, accès au sport... Elle couvrira différentes tranches d'âge, allant de la petite enfance jusqu'aux jeunes adultes. Les rapporteurs en sont Audrey Bélim (La Réunion - SER), Akli Mellouli (Val-de-Marne - GEST) et Annick Petrus (Saint-Martin - LR).

Ses travaux s'articuleront notamment avec ceux de la mission, initiée par le groupe d'études Handicap du Sénat présidée par Marie-Pierre Richer (Cher - LR), sur le bilan de la loi du 11 février 2005, vingt ans après son adoption.