L'objectif du présent rapport est, avant tout, d'alerter le Gouvernement et l'opinion publique sur les violences perpétrées et véhiculées par et dans l'industrie pornographique, ainsi que sur les représentations sexistes, racistes, homophobes et inégalitaires qu'elle promeut. Il établit un constat clair des pratiques et normes aujourd'hui générées par cette industrie.
Pourquoi ce contrôle ?
La pornographie est devenue une industrie mondialisée, qui draine plusieurs milliards d'euros de profit chaque année, dans des conditions souvent opaques, qui a fait de l'exploitation et de la marchandisation du corps et de la sexualité des femmes, un business à l'échelle internationale.
Quels constats et recommandations ?
La délégation formule 23 recommandations qui s'articulent autour de quatre grands axes :
- faire de la lutte contre les violences pornographiques et la marchandisation des corps une priorité de politique publique ;
- faciliter les suppressions de contenus illicites et le droit à l'oubli ;
- appliquer enfin la loi sur l'interdiction d'accès des mineurs et protéger la jeunesse ;
- mettre en œuvre les séances d'éducation à la vie sexuelle et affective et sensibiliser les parents, professionnels de santé et professionnels de l'éducation aux enjeux liés à la pornographie.