MONICHON (M. MAX) [Gironde].
Est nommé membre : de la commission de l'éducation nationale, des beaux-arts, des sports, de la jeunesse et des loisirs [8 janvier 1952] (p. 202) ; de la commission du suffrage universel, du contrôle constitutionnel, du règlement et des pétitions ( ibid .) ; de la commission de l'éducation nationale, des beaux-arts, des sports, de la jeunesse et des loisirs [5 juin 1952] (p. 1185) ; de la commission du suffrage universel, du contrôle constitutionnel, du règlement et des pétitions ( ibid .).
Dépôts législatifs :
Proposition de résolution tendant à inviter le Gouvernement à apporter une aide immédiate aux victimes de l'orage qui a ravagé les 16 et 17 juin 1952 les récoltes de plusieurs cantons du département de la Gironde [3 juillet 1952] (I., n° 343). - Proposition de résolution tendant à inviter le Gouvernement à prendre toutes dispositions en vue d'éviter la crise économique et sociale très sévère qui menace la région des Landes de Gascogne [8 juillet 1952] (I., n° 382). - Proposition de résolution tendant à inviter le Gouvernement à apporter une aide immédiate aux victimes des inondations qui ravagent Bordeaux, les villes de banlieue et certains secteurs du département de la Gironde, et à prendre toutes dispositions pour éviter le retour de pareilles catastrophes [30 décembre 1952] (I., n° 608).
Question orale avec débat :
M. Max Monichon expose à M. le ministre des finances et des affaires économiques que par suite de l'arrêt des exportations de bois résineux en provenance du Massif de Gascogne et des produits industriels en provenance de ces bois, comme conséquence du refus de délivrer des licences à destination des pays acheteurs, une grave crise économique et sociale menace le plateau gascon, et d'importantes entreprises industrielles risquent d'être amenées à envisager l'arrêt de leur activité, ce qui aurait la double désastreuse conséquence suivante :
a) De réduire au chômage des centaines d'ouvriers ;
b) De priver l'Etat des taxes qu'il prélève sur cette matière imposable qu'est le bois et des devises si utiles que les exportations ne manquent pas de lui procurer.
Il lui demande, en conséquence, quelles sont les mesures urgentes qu'il compte prendre pour permettre, après avoir réservé les quantités de bois résineux nécessaires à l'usage intérieur :
1° De reprendre les exportations avec les pays qui sont nos traditionnels acheteurs pour les produits industriels de ces bois ;
2° De maintenir dans le secteur des poteaux de mines un courant d'affaires indispensables avec l'Angleterre afin de conserver une clientèle dont nous aurons, dans un proche avenir, un urgent besoin [29 mai 1952]. - Réponse [30 octobre 1952] (p. 1774 et suivantes).
Obtient un congé [8 janvier 1952] (p. 198).
Interventions :
Prend la parole au cours du débat sur sa question orale relative à l'exportation des bois résineux de Gascogne [30 octobre 1952] (p. 1774 et suivantes).