CHERRIER (M. LIONEL) [Nouvelle-Calédonie].
Est nommé membre titulaire du conseil de surveillance de la caisse centrale de coopération économique (séances concernant les départements et territoires d'outre-mer conformément à l'article 1 er du décret n° 60-69 du 2 janvier 1960) [3 avril 1975].
Interventions :
Prend part à la discussion du projet de loi de finances pour 1976, adopté par l'Assemblée nationale. Suite de la discussion [7 décembre 1975]. - DEUXIÈME PARTIE. - TERRITOIRES D'OUTRE-MER. - Constate que la crise que traverse la Nouvelle-Calédonie depuis 1973 ne fait que s'aggraver (p. 4240) ; le nombre de chômeurs augmente tandis que les exportations sont en baisse ( ibid. ) ; note que les dépenses de fonctionnement ont été réduites à un minimum incompressible dans le projet de budget territorial pour 1976 (p. 4241) ; le déficit du budget doit être comblé par une aggravation de la pression fiscale qui frappera une économie en plein récession (ibid.) ; estime que la situation présente est la conséquence directe du retard de la mise à exécution des projets d'industrialisation du territoire ( ibid. ) ; évoque la concurrence menaçante qu'affronte le nickel néo-calédonien ( ibid. ) ; souligne les retards apportés à la mise en exploitation de certains gisements (garniérites du Nord, chrome de la Tiébaghi, latérites du Sud) ( ibid. ) ; rappelle qu'une nouvelle majorité s'est néanmoins rassemblée pour la défense de la présence française dans cette partie du Pacifique à l'occasion du vote du nouveau statut institutionnel et de la réforme de la fiscalité du nickel ( ibid. ) ; regrette que le Gouvernement ait écarté plusieurs amendements de l'assemblée territoriale au texte du projet de loi modifiant l'organisation de la Nouvelle-Calédonie ( ibid. ). - Intervient dans la discussion du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif aux conséquences de l'autodétermination des îles des Comores [13 décembre 1975]. - Explique le vote de son groupe en faveur de ce texte (p. 4551) ; déclare que le respect du choix des Mahorais est pour la France une question d'honneur ( ibid. ).