AUBIN (M. JEAN) [Hautes-Alpes].
Est nommé membre de la commission des affaires culturelles [7 octobre 1970].
Questions orales :
- M. Jean Aubin attire l'attention de M. le ministre de la santé publique et de la sécurité sociale sur l'émotion ressentie dans les régions de haute montagne à la suite de la catastrophe du plateau d'Assy, survenue deux mois après celle de Val-d'Isère. De telles tragédies au sujet desquelles - pour en éviter dans la mesure du possible, le renouvellement - il était déjà intervenu auprès de M. le ministre de l'économie et des finances, démontrent à l'évidence l'insuffisance en personnel et en moyens de protection et la nécessité de reconsidérer, de toute urgence, l'implantation hôtelière, sanitaire et touristique dans les régions de haute montagne. Alors qu'on procède à une coûteuse mobilisation à l'échelle mondiale des secours pour recueillir les naufragés d'une expédition dont l'aspect spectaculaire égale au moins l'intérêt scientifique, on persiste à lésiner sur le financement de la simple sauvegarde de ceux qui nourrissent la légitime ambition de vivre, sur terre, dans des conditions raisonnables. de sécurité. Il lui demande, en conséquence, si d'aussi fâcheux exemples ne l'incitent pas, ainsi que ses collègues du Gouvernement : 1° à étudier les responsabilités encourues, afin de diminuer au maximum la part du hasard ; 2° réviser certaines -options civiles ou militaires, afin que la protection de l'homme et de ses entreprises reçoive la priorité sur les dépenses de prestige ; 3° traduire cette orientation par des dispositions adéquates du VI° Plan [28 avril 1970] (n° 1010). - Réponse [5 mai 1970] (p. 332, 333).
M. Jean Aubin expose à M. le Premier ministre que le dimanche 4 septembre 1870 naissait « la République acclamée ». - Après cent ans d'existence, d'épreuves ou de gloire, la République n'a pas cessé d'être vénérée par la grande majorité de nos compatriotes. C'est pourquoi il lui demande : 1° quels crédits seront mis à la disposition des organisateurs. du centenaire de la République pour célébrer comme il convient cet important événement; 2° si le 4 septembre 1970 sera jour chômé et payé ; 3° si le temps n'est pas venu de supprimer le numérotage des républiques afin de faciliter l'union des Français de toutes tendances, car si certains régimes constituent des faits individuels, la République, par définition, appartient à tous et-sa réalité supporte mal de fractionnement [26 mai 1970] (n" 1028). - Réponse [16 juin 1970] (p. 812, 813).
Interventions :
Est entendu lors de la réponse de Mlle Marie-Madeleine Dienesch, secrétaire d'Etat à l'action sociale et à la réadaptation, à sa question orale n° 1010 (cf. supra) [5 mai 1970] (p. 333). - Est entendu lors de la réponse de M. Edmond Michelet, ministre d'Etat chargé des affaires culturelles, à sa question orale n° 1028 ( cf. supra ) [16 juin 1970] (p. 813).- Prend part à la discussion du projet de loi portant approbation d'un rapport sur les options qui commandent la préparation du VI e Plan [26 juin 1970]. - Discussion générale (p. 1176, 1177). - Intervient daris la discussion du projet de loi de finances pour 1971 [26 novembre 1970]. - INTÉRIEUR. - Discussion générale : observations ayant porté notamment sur la situation des magistrats municipaux (p. 2265, 2266).