AFP - 25 septembre 18:30 - Echos des sénatoriales
PARIS : Dans les couloirs du Sénat, sur twitter, les déclarations se multipliaient dimanche sur les sénatoriales, au moment où la gauche enregistrait une forte poussée selon des résultats partiels.
- Claude Estier, ancien chef de file des sénateurs PS: "Il y a un grand mécontentement chez les maires des petites communes. Certains maires qui ne votaient jamais à gauche ont voté à gauche, comme en Lozère". Le scrutin de dimanche va "de toute façon changer la vie du Sénat". "S'il y a une majorité de gauche et si Larcher reste président, le Sénat sera ingouvernable".
- Jean-Vincent Placé, élu sénateur de l'Essonne: "J'ai déjà une satisfaction très forte dans la mesure où dans l'ensemble du territoire national, la gauche et les écologistes progressent très fortement. Les écologistes progressent beaucoup, nous sommes dix ce soir à aller au Sénat.
Au niveau local, l'ensemble des listes de gauche fait plus pour la première fois de l'histoire de notre département (ndlr: l'Essonne) que les forces de droite, qui pourtant sont très installées historiquement dans notre département, donc c'est une grande satisfaction. J'espère que nous confirmerons dans le cadre de la grande dynamique que nous sommes en train de mettre en place" avec la prise "du plateau (ndlr: la présidence du Sénat)". (sur Public Sénat).
- Lionel Tardy, député UMP: "Le Sénat va paser à gauche! Quid de la présidence? (sur twitter).
- Denis Baupin, conseiller EELV de Paris: "A Paris, EELV a autant de sénateurs que l'UMP" (sur twitter).
- Anne Hidalgo, première adjointe PS du maire de Paris: "Plus que 2 sénateurs UMP à Paris, une défaite historique et politique" (sur twitter).
- François Rebsamen, sénateur PS: "Nous serions plus près des 22 sièges gagnés que des 18. Rien n'est joué pour la présidence" (sur twitter).