Appartenance politique :
Membre du Groupe de la Gauche Démocratique
État civil :
Né le 12 avril 1893
Décédé le 23 décembre 1981
Profession :
Commandant en retraite
Département :
Alger
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Travaux parlementaires

Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

NEDDAF (Labidi)

Né le 12 avril 1893 à Lamy (Algérie)

Décédé le 23 décembre 1981 à Alger (Algérie)

Sénateur d'Alger de 1959 à 1962

Titulaire du baccalauréat, Labidi Neddaf s'engage dans l'armée, où il sert pendant 34 ans, avant d'être admis à la retraite avec le grade de commandant. Il entre en politique en 1954, et devient premier adjoint au maire d'Hussein-Dey, puis conseiller municipal d'Alger le 19 avril 1959. Le 31 mai suivant, il est élu sénateur d'Alger sur la liste d'Union et de promotion économique et sociale, conduite par le sénateur sortant Laurent Schiaffino, qui obtient au second tour 520 voix sur 1 072 votants.

Apparenté au groupe sénatorial de la Gauche démocratique, Labidi Neddaf est nommé membre de la commission des affaires étrangères. Officier à la retraite, il trouve tout naturellement sa place dans la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi portant dérogation transitoire à certaines dispositions sur le recrutement et l'avancement des officiers des armées. Il intervient également, à deux reprises, dans la discussion des projets de loi concernant l'accès des Français musulmans aux différents grades d'officiers (1959) et à certains grades de la hiérarchie militaire (1961). A cette occasion, il remercie le Gouvernement du « geste d'équité » qu'il fait pour reconnaître les services des Français musulmans d'Algérie, et conclut : « Grâce à cette loi nouvelle, nous allons pouvoir nous considérer comme Français à part entière ».

En dehors des questions militaires, Labidi Neddaf s'intéresse particulièrement à sa terre natale. Membre de la commission chargée d'étudier l'organisation régionale et départementale de l'Algérie, il vote pour le projet de loi autorisant le Gouvernement à prendre certaines mesures relatives au maintien de l'ordre, à la sauvegarde de l'Etat, à la pacification et à l'administration de l'Algérie, en 1960. L'année suivante, il intervient sur le budget des services civils en Algérie, lors de la discussion du projet de loi de finances rectificative pour 1961. Après les événements du 17 octobre 1961, il annonce qu'il s'abstiendra volontairement de voter la création d'une commission d'enquête, estimant que cette dernière, « du fait d'une désignation volontairement tardive et du fait de l'évacuation de ceux qui pouvaient se plaindre et témoigner, ne peut plus maintenant qu'aboutir à une solution politique, contraire à la justice et au respect de l'homme ».

En 1962, Labidi Neddaf est l'auteur d'un rapport, fait au nom de la commission des affaires étrangères, sur le projet de loi relatif aux réparations à accorder aux jeunes gens ou aux militaires de la disponibilité ou des réserves victimes d'accident lors de leur participation à des séances d'instruction militaire. Mais il n'a pas le temps d'évoquer ce texte en séance publique, car son mandat prend fin le 4 juillet 1962, en application de l'ordonnance n° 62-737 du 3 juillet 1962 consécutive à l'indépendance de l'Algérie.

Retiré de la vie publique, Labidi Neddaf s'éteint à Alger en 1981. Il était commandeur de la Légion d'honneur, chevalier des Palmes académiques, titulaire de la Médaille militaire et de la Croix de guerre 1939-1945. Décoré de l'ordre du Nicham Iftikhar, il était également président d'honneur de l'association des anciens Enfants de troupes de Nice.

Elu le 31 mai 1959
Fin de mandat le 4 juillet 1962 (cessation de mandat (en application de l'ordonnance n°62-737 du 03-07-1962 consécutive à l'indépendance de l'Algérie))

Membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées
Membre du Groupe de la Gauche Démocratique

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Labidi NEDDAF

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