- Appartenance politique :
- Membre du Groupe socialiste
- État civil :
- Né le 5 avril 1930
Décédé le 27 octobre 2011 - Profession :
- Principal honoraire de collège
- Département :
- Tarn
-
Ancien sénateur de la Ve République
Travaux parlementaires
Ve République
LAGORSSE (Roger)
Né le 5 avril 1930 au Bourget (Seine)
Décédé le 27 octobre 2011 à Albi (Tarn)
Sénateur du Tarn de 1998 à 2004
S'il voit le jour en banlieue parisienne, au Bourget, le 5 avril 1930, c'est dans le Tarn que Roger Lagorsse, fils de comptable, accomplit presque toute sa carrière professionnelle et politique. Après des études à Paris, au lycée Chaptal et à l'École normale d'Auteuil, il devient instituteur. Ayant ensuite obtenu le certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré de mathématiques, il s'établit en 1955 dans le Tarn, à Cordes. Il crée ainsi dans cette petite commune médiévale un cours complémentaire qui devient peu après un collège d'enseignement général. Il dirige cet établissement de 1955 à 1966. Puis il exerce les fonctions de principal adjoint du collège Honoré de Balzac à Albi jusqu'en 1982.
Parallèlement à son parcours dans l'enseignement, Roger Lagorsse s'engage en politique. Fervent défenseur de la laïcité à l'école et membre du Syndicat national des instituteurs, il milite au sein du Parti socialiste. En 1982, il devient directeur de cabinet du nouveau président socialiste du Conseil général du Tarn, Jacques Durand. Il est ensuite élu conseiller général du canton de Pampelonne en 1988. Reconduit en 1994 et en 2001, il siège à l'assemblée départementale jusqu'en 2008. Il exerce les fonctions de premier vice-président du Conseil général du Tarn de 1998 à 2001. Il est conseiller municipal du petit village d'Almayrac.
Membre du Conseil économique et social de 1993 à 1995 au sein de la section de l'agriculture et de l'alimentation, Roger Lagorsse est également suppléant du sénateur socialiste du Tarn Georges Mazars, ancien principal de collège comme lui, élu en septembre 1995 avec 505 des 989 suffrages exprimés. Roger Lagorsse le remplace au Sénat le 3 novembre 1998 au lendemain de son décès à la suite d'une longue maladie.
Au Palais du Luxembourg, il s'inscrit au groupe socialiste et siège au sein de la commission des affaires sociales. Il se montre discret pendant son séjour à la Haute assemblée. Le sénateur tarnais ne prend en effet qu'une seule fois la parole à la tribune, en janvier 1999, lors de la discussion de la proposition de loi déposée par le sénateur de l'Oise Alain Vasselle sur l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de démence sénile et en particulier de la maladie d'Alzheimer. Si Roger Lagorsse se déclare alors favorable à des mesures en leur faveur, il dit regretter le « caractère prématuré » et le « manque d'ambition » de la proposition de loi. Préconisant l'adoption d'un plan d'action global, il fait part de l'abstention du groupe socialiste lors du vote sur ce texte.
Il cosigne par ailleurs plusieurs propositions de loi déposées par le groupe sénatorial socialiste sur les sujets les plus variés. En 2003, il prend ainsi part aux dépôts de textes relatifs à la présence de médecins généralistes dans les zones médicalement dépeuplées, la durée du mandat de sénateur, les opérations funéraires, les déclarations de naissance, les crimes de guerre, les dysfonctionnements du système de santé face à la canicule de l'été 2003, la politique de la montagne, la laïcité à l'école ou les nuisances sonores provoquées par les aérodromes militaires. De même, en 2004, il cosigne des propositions de loi sur le Conseil supérieur des Français de l'étranger, le calcul de la participation pour voirie et réseaux, l'attribution de la nationalité française aux pupilles de la nation, le statut des collaborateurs de cabinet des collectivités territoriales ou la prévention et la lutte contre l'obésité.
Il vote la loi constitutionnelle relative à l'égalité entre les femmes et les hommes en 1999. Il se prononce en revanche contre la loi relative au pacte civil de solidarité en 1999 et la loi constitutionnelle relative à l'organisation décentralisée de la République en 2002.
Il représente en outre la Haute assemblée dans des organismes extérieurs : il est membre titulaire du Conseil supérieur de la coopération de 1998 à 2004 et de la Commission d'étude sur la retraite anticipée pour les anciens combattants d'Afrique du Nord de 1999 à 2004. Le sénateur du département rural du Tarn est par ailleurs membre suppléant du Conseil supérieur des prestations sociales agricoles de 1998 à 2002 et de la Section de l'assurance des salariés agricoles contre les accidents du travail et les maladies professionnelles de 1998 à 2002.
Après six années passées au Palais du Luxembourg, il décide de ne pas solliciter le renouvellement de son mandat aux élections du 26 septembre 2004. Lors de ce scrutin, le Parti socialiste parvient à conserver les deux sièges de sénateurs du Tarn : le maire du Ségur, Jean-Marc Pastor, est reconduit dès le premier tour et l'ancienne députée Jacqueline Alquier, est élue au second.
Roger Lagorsse ne se représente ensuite pas aux élections cantonales de mars 2008 dans le canton de Pampelonne. Chevalier de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite ainsi que des Palmes académiques, il se retire définitivement de la vie politique.
Il s'éteint le 27 octobre 2011 à l'âge de quatre-vingt-un ans à Albi.
Sénateur le 3 novembre 1998 (en remplacement de M. Georges Mazars, décédé)
Fin de mandat le 30 septembre 2004 (ne se représente pas)
Membre du Groupe socialiste
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaires
de Roger LAGORSSE
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