Appartenance politique :
Membre du Groupe de l'Union Centriste des Démocrates de Progrès
État civil :
Né le 6 mars 1921
Décédé le 7 mars 1998
Profession :
Cultivateur exploitant
Département :
Finistère
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Travaux parlementaires

Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

GUILLOU (Louis)

Né le 6 mars 1921 à Cléder (Finistère)

Décédé le 7 mars 1998 à Morlaix (Finistère)

Député du Finistère de 1946 à 1951

Sénateur du Finistère de 1962 à 1971

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome IV, p. 278-279)

Ancien député du Finistère, Louis Guillou se représente aux élections législatives des 23 et 30 novembre 1958. Candidat du Mouvement républicain populaire (MRP) dans la cinquième circonscription du Finistère, il obtient 10 724 voix sur 50 166 suffrages exprimés au premier tour. Avec 16 769 des 46 584 suffrages exprimés, il est toutefois battu au second tour par le député indépendant et paysan sortant, Joseph Pinvidic, qui est réélu avec 19 318 voix.

Après cet échec, Louis Guillou se porte candidat aux élections sénatoriales du 23 septembre 1962 sur la liste d'Action familiale, sociale et rurale présentée par le MRP et conduite par l'ancien ministre André Colin. Au premier tour, il obtient 677 voix sur 1 731 suffrages exprimés et devient sénateur du Finistère à l'issue du second tour de scrutin : 762 grands électeurs sur les 1 705 qui se sont exprimés lui apportent leur voix. Pourtant en recul au niveau national, le MRP confirme alors sa domination écrasante dans le Finistère puisqu'il enlève les quatre sièges à pourvoir : outre Louis Guillou, André Colin, André Monteil et Yves Hamon sont également élus, avec respectivement 834, 815 et 812 voix.

Au Palais du Luxembourg, Louis Guillou rejoint naturellement le groupe des Républicains populaires. Après la disparition du MRP, il siège de 1968 à 1971 au groupe de l'Union centriste des démocrates de progrès.

Nommé membre de la commission des affaires sociales dès octobre 1962, il y siège durant tout son mandat. En décembre 1967, il rapporte une proposition de loi sur les obligations des employeurs envers les concierges à l'occasion des congés annuels, proposition dont il demande ensuite le rejet lors de sa discussion générale en avril 1968. Il est également rapporteur du projet de loi relatif à l'agrément des entreprises de transports sanitaires en juin 1970.

Cet agriculteur exploitant, syndicaliste agricole et ancien militant de la Jeunesse agricole catholique, consacre l'essentiel de ses interventions au Palais du Luxembourg à l'agriculture, comme il l'avait précédemment fait au Palais Bourbon. Louis Guillou, qui a suivi dans sa jeunesse des cours agricoles par correspondance, se fait notamment l'avocat de l'enseignement agricole public et privé en novembre 1963. Il déplore ainsi en novembre 1964 l'insuffisance des crédits accordés à la vulgarisation agricole. Il prend la parole en décembre 1969 sur l'indemnité viagère de départ et il interroge le ministre de l'agriculture, Michel Cointat, en juin 1971, sur les difficultés rencontrées par les exploitants pour obtenir des prêts des caisses de crédit agricole afin de financer leurs investissements : il y voit une menace pour la modernisation de l'agriculture française et l'amélioration de ses structures.

Louis Guillou se soucie plus particulièrement de l'agriculture bretonne. Il s'exprime ainsi sur l'équipement de sa région en magasins de conservation pour plants de pommes de terre en novembre 1963. Président du syndicat d'électrification de la région de Saint-Thégonnec et du syndicat des eaux de la Penzé, il regrette en novembre 1964 la diminution des crédits accordés à l'agriculture bretonne, qui concerne aussi l'hydraulique agricole, l'électrification ou la voirie rurale.

L'élu finistérien se préoccupe également des questions intéressant son département, qu'il s'agisse de la circulation routière sur la route nationale n° 12 (novembre 1965), de l'enseignement du breton (décembre 1969) ou de la baisse des subventions d'État pour les transports scolaires qui affecte les enfants du milieu rural (octobre 1970).

Il se prononce par ailleurs en faveur de la loi portant réforme des régimes matrimoniaux en mai 1965 et s'abstient sur la loi Neuwirth relative à la régulation des naissances en décembre 1967.

Au terme de son mandat, il se représente aux élections sénatoriales du 26 septembre 1971. Deuxième sur la liste d'Entente pour le progrès social et l'expansion économique du Finistère, conduite par l'ancien sénateur Jean Fichoux, il ne parvient toutefois pas à conserver son fauteuil : il n'obtient que 495 voix sur 1 750 suffrages exprimés au second tour, après avoir recueilli 512 des 1 770 suffrages exprimés au premier tour. Les quatre sièges de sénateur du Finistère sont alors remportés par André Colin, Georges Lombard, Louis Orvoën et Édouard Le Jeune.

Malgré cette défaite, Louis Guillou ne quitte pas la vie politique. Maire de Saint-Thégonnec depuis 1965, dont il a été élu conseiller municipal pour la première fois en 1959, il continue d'administrer cette petite commune du Léon peuplée de quelque 2 000 âmes. Également conseiller général de Saint-Thégonnec depuis 1964, il siège à l'assemblée départementale jusqu'en 1979.

C'est lorsqu'il se voit contraint de renoncer à la mairie de Saint-Thégonnec pour raisons de santé en 1983 qu'il se retire de la scène publique.

Il s'éteint à Morlaix le 7 mars 1998, au lendemain de son soixante-dix-septième anniversaire.

Elu le 23 septembre 1962
Fin de mandat le 1er octobre 1971 (non réélu)

Député

Membre de la commission des affaires sociales
Membre du Groupe de l'Union Centriste des Démocrates de Progrès

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Louis GUILLOU

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