- État civil :
- Né le 6 juillet 1900
Décédé le 12 novembre 1961
Ancien sénateur de la Communauté
Elu le 8 juillet 1959
Fin de mandat le 16 mars 1961
Sénat de la République francaise
Groupe de l'Alliance pour l'unité de la Communauté et Gauche démocratique
Membre de la commission des affaires financières et plan
Ve République
BENACER (Salah)
Né le 6 juillet 1900 à Djema-Saharidj (Algérie).
Mort le 12 novembre 1961 à Alger (Algérie)
Sénateur de Tizi-Ouzou (Algérie) de 1959 à 1961.
Originaire de Kabylie, Salah Benacer appartient à une vieille et influente famille maraboutique. Le 10 avril 1945, il est élu adjoint au maire de Mekla, où il s'est établi comme commerçant. Il occupe cette fonction jusqu'au 10 octobre 1954, date à laquelle le Gouvernement dissout les municipalités. Appelé à présider la délégation spéciale alors instituée, il est enlevé le 28 septembre 1958 par les troupes d'Amirouche, alors chef de la willaya 3. Libéré par des chasseurs alpins, il est élu maire aux élections municipales d'avril 1959, puis sénateur de Tizi-Ouzou le 31 mai suivant, avant d'être choisi comme sénateur de la Communauté le 8 juillet de la même année.
Membre de la commission des lois, il n'est affilié à aucun parti politique. Le 27 octobre 1959, il est entendu sur les questions orales de Gaston Deferre, Jacques Duclos et Jacques de Maupeou concernant la politique du Gouvernement pour l'Algérie : il prône une réforme totale de la politique française, seule solution pour mettre durablement un terme à une « guerre fratricide ». Le 3 février 1960, il se prononce en faveur du projet de loi autorisant le gouvernement à prendre certaines mesures relatives au maintien de l'ordre, à la sauvegarde de l'Etat, à la pacification et à l'administration de l'Algérie. Intervenant le 29 novembre 1960 sur le projet de loi relatif aux crédits des services civils en Algérie, il manifeste sa désapprobation vis-à-vis du budget proposé. Son intervention du 5 juillet 1961, suivant la déclaration du Gouvernement relative aux problèmes algériens, est un nouvel appel à la paix et au respect de l'autodétermination du peuple algérien.
Il est abattu le 12 novembre 1961 alors qu'il rejoignait sa mairie de Mekla. Son éloge funèbre est prononcé par Gaston Monnerville le 16 novembre 1961.
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