- Appartenance politique :
- Groupe Communiste
- État civil :
- Né le 25 juillet 1889
Décédé le 17 février 1956 - Profession :
- Avocat
- Département :
- élu(e) par l'Assemblée Nationale
-
Ancien sénateur de la IVe République
Elu le 19 décembre 1946
Fin de mandat le 7 novembre 1948
1940-1958
WILLARD (Marcel)
Né le 25 juillet 1889 à Paris 9ème
Décédé le 17 février 1956 à Paris 6ème
Conseiller de la République élu par l'Assemblée nationale de 1946 à 1948
Né le 25 juillet 1889 à Paris, Marcel Willard choisit de participer, malgré son jeune âge, au premier conflit mondial qu'il termine avec la croix de guerre 1914-1918. Fils d'avoué, c'est tout naturellement qu'il choisit, à l'issue du conflit, de faire des études de droit jusqu'à la licence avant d'entamer une carrière d'avocat au barreau de Paris qui le conduira à la présidence de l'association juridique internationale.
De nouveau mobilisé en août 1939, il prend ensuite une part active à la Résistance. Le 19 août 1944, Marcel Willard reçoit l'ordre du Conseil national de la Résistance de s'emparer du ministère de la Justice, où il assure l'intérim jusqu'au retour d'Alger, le 10 septembre 1944, du Gouvernement provisoire de la République française. Au lendemain du conflit, il se voit attribuer la croix de guerre 1939-1945, la rosette de la Résistance et le grade d'officier dans l'ordre de la Légion d'Honneur.
L'Assemblée nationale le désigne, le 19 décembre 1946, pour siéger au Conseil de la République. Inscrit au groupe communiste à la Haute Assemblée, Marcel Willard est membre des commissions des affaires étrangères et de la justice.
Après l'insurrection armée qui vient de secouer la Grande Ile, il dépose, le 29 avril 1947, une proposition de résolution afin que les conseillers de la République malgaches soient d'abord entendus par leurs collègues avant de se prononcer sur la demande de levée de leur immunité parlementaire dont ils sont saisis. La même année, il présente un rapport oral sur le projet de loi portant fixation de la date légale de cessation des hostilités. Au lendemain de la démission du gouvernement Robert Schuman, le 20 juillet 1948, il rédige une motion demandant à l'Assemblée nationale l'accord d'un délai supplémentaire, d'une durée égale au temps qui s'écoulera jusqu'à la constitution du nouveau cabinet, pour formuler l'avis du Conseil de la République sur les textes adoptés par l'Assemblée nationale dont il est saisi actuellement.
En séance publique, il multiplie les interventions comme président et rapporteur de la commission de la justice. C'est ainsi qu'il se prononce sur plusieurs textes d'ordre économique et financier, l'amnistie et les crimes de guerre, la répression de la remise irrégulière aux détenus d'argent, de correspondances et d'objets, l'expulsion des clients d'hôtels garnis et la législation sur les loyers, l'exploitation des oeuvres littéraires ainsi que les associations syndicales de remembrement et de reconstruction. Malgré cette activité parlementaire soutenue, il décide ne pas représenter sa candidature aux élections de novembre 1948 pour le renouvellement total du Conseil de la République.
Marcel Willard meurt à Paris en 1956 dans sa cinquante-huitième année. Parmi ses écrits, il convient de citer Ce que j'ai vu en Bulgarie, édité en 1925, et ses deux essais : Le procès de Moscou et La Défense accuse, tous deux publiés en 1938.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Marcel WILLARD
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