- Appartenance politique :
- Groupe du Centre Républicain d'Action Rurale et Sociale
- État civil :
- Né le 28 mars 1912
Décédé le 12 janvier 1999 - Profession :
- Ingénieur
- Département :
- Haute-Loire
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Ancien sénateur de la IVe République
Accéder à la notice de Jean de LACHOMETTE sous la Ve République
Elu le 7 novembre 1948
Elu le 19 juin 1955
Fin de mandat le 26 avril 1959 (Elu(e) sénateur de la cinquième République)
Ve République (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)
1940-1958
LACHOMETTE (Jean de)
Né le 28 mars 1912 à Lyon (Rhône)
Décédé le 12 janvier 1999 à Paris
Sénateur de la Haute-Loire de 1948 à 1958
Jean de Lachomette est originaire de Lyon mais c'est à Paris, au lycée Louis-le-Grand, qu'il passe son baccalauréat ès sciences et ès lettres. Puis il part à Grenoble où il prépare le diplôme d'ingénieur de l'Institut électrotechnique. Cette formation le conduira à diriger des établissements de matériel électrique puis de métallurgie en région parisienne.
Comme les jeunes gens de sa génération, il connaît le combat sur le front pendant la seconde guerre mondiale, combat pour lequel il reçoit la croix de guerre.
Jean de Lachomette choisit la Haute-Loire pour commencer son activité politique. En juillet 1946, il est élu dans le canton de Bas-en-Basset et entre au Conseil général de la Haute-Loire. Il devient maire de Bas-en-Basset en octobre 1947. Puis le 7 novembre 1948, il est élu au Conseil de la République sur une liste indépendante d'Union républicaine et démocratique.
Au Palais du Luxembourg, Jean de Lachomette participe successivement aux travaux de plusieurs commissions. Ainsi, en 1948, il est membre de la commission de la presse, de la radio et du cinéma, ainsi que de la commission de la production industrielle. En 1950, il est nommé membre de la commission de l'intérieur, d'administration générale, départementale et communale et de l'Algérie. En 1953, il fait partie, en tant que membre titulaire, de la commission chargée de l'éducation nationale et, en tant que membre suppléant, des commissions de l'éducation nationale, de la marine et des pêches. En 1955, après sa réélection le 19 juin, il est nommé membre titulaire de la commission de la France d'outre-mer et de la commission des affaires étrangères. Enfin, en 1956, il fait partie de la commission de la coordination permanente de la recherche scientifique et du progrès technique.
Ces nominations révèlent la grande poly valence de Jean de Lachomette ainsi que l'intérêt qu'il peut porter à des questions aussi variées que celles de l'industrie ou de l'éducation nationale. C'est par exemple à ce propos qu'il intervient en 1952 sur le projet de loi relatif aux dépenses de fonctionnement des services de l'éducation nationale, avec une observation sur les ramassages scolaires.
Il vote en faveur de l'octroi des pleins pouvoirs au Gouvernement du général de Gaulle et de la révision constitutionnelle les 2 et 3 juin 1958.
Jean de Lachomette restera sénateur durant vingt six ans, jusqu'aux élections sénatoriales de septembre 1974 auxquelles il ne se représente pas.
Il meurt à Paris le 12 janvier 1999 à l'âge de 86 ans.
Ve République
LACHOMETTE (Jean de)
Né le 28 mars 1912 à Lyon (Rhône)
Décédé le 12 janvier 1999 à Paris
Sénateur de la Haute-Loire de 1948 à 1974
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français, 1940-1958, tome V, p. 21-22).
Maire de Bas-en-Basset et conseiller général de la Haute-Loire, Jean de Lachomette siège au Palais du Luxembourg depuis 1948. Les 2 et 3 juin 1958, il vote les pleins pouvoirs et la révision constitutionnelle. Personnalité influente et très respectée dans son département de la Haute-Loire, il est réélu aux élections sénatoriales d'avril 1959, au second tour, sur une liste d'Union présentée par le Centre national des indépendants et paysans (CNIP), obtenant 315 voix sur les 670 suffrages exprimés. Au renouvellement de septembre 1965, les grands électeurs du département lui accordent à nouveau leur confiance dès le premier tour.
Sénateur giscardien, Jean de Lachomette est inscrit à partir d'avril 1959 au groupe du Centre républicain d'action rurale et sociale (CRARS). De 1959 à 1971, il siège à la commission des affaires étrangères, de la défense nationale et des forces armées, dont il est nommé secrétaire en 1970.
Défenseur des paysages ruraux et des agriculteurs, il intervient en octobre 1960 lors de la discussion du projet de loi relatif aux assurances sociales des exploitants agricoles. Il participe également aux travaux du groupe d'études sénatorial pour l'aménagement rural (GESAR), présidé par le sénateur de la Gironde, Jacques Boyer-Andrivet. Lui-même amateur de chasse, il intervient à plusieurs reprises dans les débats concernant cette question. C'est le cas, en juillet 1963, lors de la discussion du projet de loi relatif à l'organisation des associations communales et intercommunales de chasse agréées, mais aussi, en 1964, à propos de la fixation du prix du permis de chasse ou encore, en 1971, à propos de l'adaptation du corps des lieutenants de louveterie à l'économie moderne.
Le sénateur de la Haute-Loire vote la loi autorisant le Gouvernement à prendre certaines mesures relatives au maintien de l'ordre, à la sauvegarde de l'Etat, à la pacification et à l'administration de l'Algérie (1960), celle portant réforme des régimes matrimoniaux (1965), la loi relative à la régulation des naissances (1967), la loi portant création et organisation des régions (1972), la loi Royer d'orientation du commerce et de l'artisanat (1973), et la loi fixant à dix-huit ans l'âge de la majorité (1974).
En parallèle de son activité parlementaire, Jean de Lachomette exerce des mandats politiques locaux et des activités importantes dans le secteur privé. Réélu conseiller général du canton de Bas-en-Basset jusqu'en 1976 et maire de cette commune jusqu'en 1971, il siège, à partir de 1973, au Conseil régional d'Auvergne. A l'image de son père qui était parvenu à conjuguer son engagement politique et son métier d'industriel, le sénateur de la Haute-Loire conserve tout au long de sa carrière politique des fonctions stratégiques dans de grandes sociétés. Il est notamment vice-président-directeur général des établissements Hotchkiss-Brandt jusqu'en 1966, puis de Thomson-Brandt. En 1974, le sénateur de Lachomette est inculpé d'infraction aux lois sur les sociétés dans l'affaire des Ateliers plastiques d'Yssingeaux, dont il a été l'administrateur.
Très affecté par cette procédure, il décide, après vingt-six années passées au Palais du Luxembourg, de ne pas solliciter le renouvellement de son mandat lors des élections sénatoriales de septembre 1974.
Décédé à l'âge de 86 ans, Jean de Lachomette était titulaire de la Croix de guerre 39-45.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean de LACHOMETTE
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