Mme Mathilde Ollivier. Cet amendement, dont ma collègue Monique de Marco est la première signataire, a pour objet les recherches polaires. Celles-ci sont nécessaires afin de documenter le changement climatique et l’évolution des courants océaniques qui est à l’œuvre. C’est la raison d’être de l’Institut polaire français Paul-Émile Victor, nommé ainsi en référence aux expéditions polaires françaises organisées par le scientifique du même nom en 1947.

Plusieurs projets sont actuellement soutenus par l’Institut, dont les équipes opèrent depuis Brest, au moyen des navires Astrolabe 1 et 2 : le déploiement de réseaux de capteurs environnementaux connectés dans les Terres australes et antarctiques françaises, l’étude des éruptions sous-glaciaires ou encore la datation des glissements paraglaciaires en Islande.

Les recherches polaires permettent également des avancées dans d’autres domaines, notamment le secteur médical. Ainsi, le norvégien Tim Brennen a fait avancer la science sur le sujet des hivers cognitifs, qui ont trait au rythme de notre cerveau – celui-ci pourrait être ralenti en hiver.

Ces travaux de recherche sont nécessaires à notre adaptation aux bouleversements climatiques, ainsi que pour prévenir ces derniers. C’est pourquoi le groupe écologiste propose une augmentation de 7,1 millions d’euros des crédits dédiés à cet institut.

En outre, il importe de rappeler le statut particulier de l’Antarctique, protégé par le traité de Washington de 1959, qui consacre son sol aux recherches scientifiques, ce qui en fait un espace de paix. Tel n’est pas le cas, hélas ! de l’Arctique, qui est uniquement régi par la convention de Montego Bay et qui est désormais très convoité, en tant que nouvelle route maritime, en raison de la fonte des glaces.

Par conséquent, nous pensons qu’il faut y renforcer la présence des scientifiques et des chercheurs, comme ceux de l’Institut polaire français Paul-Émile Victor, afin de contribuer à le pacifier. C’est pour nous un enjeu prioritaire.

Mme la présidente. Quel est l’avis de la commission ?

M. Jean-François Rapin, rapporteur spécial. Ma chère collègue, vous ne le savez peut-être pas encore – c’est votre premier examen d’un projet de loi de finances ! –, mais vous constaterez que ces dispositions reviennent très souvent dans nos débats.

Dans notre rapport de l’année dernière, nous avons appelé l’attention du Gouvernement sur ce sujet. Nos travaux ont ainsi permis l’adoption d’une nouvelle convention constitutive de l’institut polaire français Paul-Émile-Victor (Ipev). Publié en juin dernier, ce document assure la traduction d’une réforme de gouvernance – nous avions en effet relevé une difficulté à cet égard.

Enfin, pour ce qui concerne l’aspect budgétaire, votre amendement est déjà en partie satisfait par la dotation en fonds propres de 7 millions d’euros décidée par le ministère en 2021. Bien sûr, on peut toujours faire mieux, mais le problème a été traité comme il se doit.

Aussi, je vous demande de bien vouloir retirer votre amendement, étant entendu que nous restons très attentifs à la situation de la recherche en Arctique et en Antarctique.

Mme la présidente. Quel est l’avis du Gouvernement ?

Mme Sylvie Retailleau, ministre. Madame la sénatrice, lors du récent sommet sur les pôles, le Président de la République a annoncé la mobilisation de 1 milliard d’euros à l’horizon 2030. Cette somme est notamment destinée à la préservation des glaciers.

Pour ce qui concerne l’Ipev, je ne puis que vous confirmer les propos de M. le rapporteur spécial. J’ajoute que, en 2021, nous avons restitué 11 ETP à cet institut. De même, cette année, nous avons débloqué une aide exceptionnelle de 3 millions d’euros pour aider l’Ipev à combler les surcoûts supplémentaires auxquels il doit faire face.

Mme la présidente. Madame Ollivier, l’amendement n° II-453 rectifié est-il maintenu ?

Mme Mathilde Ollivier. Oui, je le maintiens, madame la présidente.

Mme la présidente. Je mets aux voix l’amendement n° II-453 rectifié.

(Lamendement nest pas adopté.)

Mme la présidente. L’amendement n° II-475, présenté par Mmes Ollivier et de Marco, MM. Benarroche, G. Blanc, Dossus, Fernique et Gontard, Mme Guhl, MM. Jadot, Mellouli et Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Senée, Souyris et M. Vogel, est ainsi libellé :

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(En euros)

Programmes

Autorisations dengagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire dont titre 2

Vie étudiante

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Recherche spatiale

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

3 776 597

3 776 597

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

Recherche duale (civile et militaire)

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

3 776 597

3 776 597

TOTAL

3 776 597

3 776 597

3 776 597

3 776 597

SOLDE

0

0

La parole est à Mme Mathilde Ollivier.

Mme Mathilde Ollivier. Nous proposons d’accorder au centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) un budget de 20 millions d’euros, afin d’accélérer la recherche dédiée à la rénovation énergétique.

Comme je l’ai indiqué lors de la discussion générale, nous souhaitons accompagner et sécuriser les projets de construction dans nos collectivités territoriales, en adéquation avec nos objectifs climatiques. Ce faisant, nous ne pourrons qu’améliorer la vie de nos concitoyennes et concitoyens.

C’est la raison pour laquelle nous voulons soutenir les travaux de ce centre.

Mme la présidente. Quel est l’avis de la commission ?

M. Jean-François Rapin, rapporteur spécial. Un certain nombre d’organismes assurent le lien entre la recherche publique et la recherche privée, mais la première n’a pas à financer la seconde, qui plus est dans de telles proportions.

Aussi, j’émets un avis défavorable sur cet amendement.

Mme la présidente. Quel est l’avis du Gouvernement ?

Mme Sylvie Retailleau, ministre. Madame la sénatrice, je vous réponds au nom de ma collègue Agnès Pannier-Runacher, qui est responsable du programme 190.

La dotation actuelle de 16,2 millions d’euros permet au CSTB de mener à bien ses projets de recherche. Par ailleurs, au titre de la loi de finances de fin de gestion pour 2023, ce centre a déjà obtenu les crédits que vous sollicitez. Cet abondement, qui reste conjoncturel, témoigne du pragmatisme dont fait preuve le Gouvernement en privilégiant des mesures au plus près des besoins.

J’émets donc à mon tour un avis défavorable.

Mme la présidente. Je mets aux voix l’amendement n° II-475.

(Lamendement nest pas adopté.)

Mme la présidente. L’amendement n° II-242 rectifié, présenté par MM. Chantrel et Ros, Mmes Monier et Blatrix Contat, M. Kanner, Mmes Brossel et Daniel, M. Lozach, Mme S. Robert, M. Ziane et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, est ainsi libellé :

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(En euros)

Programmes

Autorisations dengagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire

dont titre 2

2 000 000 

 

2 000 000 

 

Vie étudiante

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

2 000 000 

 

2 000 000 

Recherche spatiale

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 000 000 

2 000 000 

2 000 000 

2 000 000 

SOLDE

0

0

La parole est à M. Yan Chantrel.

M. Yan Chantrel. Cet amendement vise à augmenter les crédits consacrés à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur pour 2024.

L’observatoire des violences sexistes et sexuelles (VSS) dans l’enseignement supérieur relève, dans son baromètre pour 2023, qu’un étudiant sur dix déclare avoir été victime de violences sexuelles. Cette proportion alarmante témoigne du long travail qu’il nous reste à mener dans l’enseignement supérieur, afin d’offrir à toutes et tous un environnement sécurisé.

Par ailleurs, l’ensemble des organisations étudiantes ont souligné la nécessité d’accroître les moyens financiers et humains dédiés à la politique de lutte contre les violences sexistes et sexuelles ; c’est le seul moyen de disposer d’un plan d’action à la hauteur.

Si ce projet de loi de finances prévoit le recrutement de référents VSS et vie étudiante dans les rectorats de région académique, il reste indispensable d’augmenter les crédits dédiés à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

En l’occurrence, nous proposons une hausse de 2 millions d’euros.

Mme la présidente. Quel est l’avis de la commission ?

Mme Vanina Paoli-Gagin, rapporteur spécial. Mon cher collègue, vous soulevez un sujet de première importance. Mais, pour répondre à cet enjeu, les universités doivent mobiliser leurs ressources et leurs subventions pour charges de service public : ces financements sont à l’évidence mieux adaptés.

De plus, le projet de loi de finances pour 2024 réserve déjà 2,5 millions d’euros au recrutement de référents VSS et vie étudiante dans les rectorats de région académique. Cet effort mérite d’être salué.

Je vous prie donc de bien vouloir retirer votre amendement.

Mme la présidente. Quel est l’avis du Gouvernement ?

Mme Sylvie Retailleau, ministre. Monsieur le sénateur, il s’agit évidemment d’un sujet essentiel : c’est pourquoi j’ai d’ores et déjà engagé un plan national de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. C’est également pourquoi, l’année dernière, nous avons doublé le budget dédié à cette politique, à laquelle nous consacrons encore de nouveaux moyens cette année.

Dans les rectorats, nous créons ainsi les postes de référents qui viennent d’être évoqués, afin de professionnaliser nos établissements.

De surcroît, une enveloppe de plus de 1,8 million d’euros est actuellement déployée pour soutenir, sur tout le territoire français, les projets de 60 associations qui accompagnent les victimes. J’ai récemment rencontré les responsables de ces associations, qui sensibilisent les étudiants, agissent pour prévenir les VSS et lutter contre ces dernières, de concert avec les établissements.

Enfin, nous venons de renouveler pour un an la campagne de sensibilisation au consentement intitulée Sans oui, cest interdit. Cette campagne sera, à coup sûr, de nouveau prolongée par la suite.

Le Gouvernement sollicite donc lui aussi le retrait de cet amendement.

Mme la présidente. Monsieur Chantrel, l’amendement n° II-242 rectifié est-il maintenu ?

M. Yan Chantrel. Oui, je le maintiens, madame la présidente !

Mme la présidente. Je mets aux voix l’amendement n° II-242 rectifié.

(Lamendement nest pas adopté.)

Mme la présidente. L’amendement n° II-477, présenté par Mmes Ollivier et de Marco, MM. Benarroche, G. Blanc, Dantec, Dossus, Fernique et Gontard, Mme Guhl, MM. Jadot, Mellouli et Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon et Mmes Senée, Souyris et M. Vogel, est ainsi libellé :

I. – Créer le programme :

Fonds pour promouvoir la science participative et citoyenne

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(En euros)

Programmes

Autorisations dengagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

2 000 000

 

2 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds pour promouvoir la science participative et citoyenne

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

La parole est à Mme Mathilde Ollivier.

Mme Mathilde Ollivier. Par cet amendement, nous proposons de créer un fonds chargé de promouvoir la science participative et citoyenne.

Face au développement des fake news, face à la remise en cause des constats des recherches scientifiques, la science participative représente une véritable solution.

Faire participer les citoyens à la création de connaissances, c’est améliorer leur compréhension du travail scientifique. Certains organismes de recherche et organisations non gouvernementales (ONG) s’engagent déjà dans cette voie ; mais, aujourd’hui, leurs démarches doivent être renforcées et étendues au plus grand nombre de domaines.

Mme la présidente. Quel est l’avis de la commission ?

M. Jean-François Rapin, rapporteur spécial. Ma chère collègue, votre demande est satisfaite par le label Science avec et pour la société, financé notamment par le programme 150.

De plus, un article spécifique de la LPR accorde 3 millions d’euros à ces initiatives.

Dès lors, je vous demande de bien vouloir retirer votre amendement.

Mme la présidente. Quel est l’avis du Gouvernement ?

Mme Sylvie Retailleau, ministre. Même avis, madame la présidente.

Mme la présidente. Madame Ollivier, l’amendement n° II-477 est-il maintenu ?

Mme Mathilde Ollivier. Non, je le retire, madame la présidente.

Mme la présidente. L’amendement n° II-477 est retiré.

L’amendement n° II-314 rectifié bis, présenté par Mme Blatrix Contat, MM. Chantrel et Ros, Mme Monier, M. Kanner, Mmes Brossel et Daniel, M. Lozach, Mme S. Robert, M. Ziane et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, est ainsi libellé :

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(En euros)

Programmes

Autorisations dengagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire dont titre 2

 

1

 

1

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

Encadrement de l’enseignement privé (ligne nouvelle)

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

La parole est à Mme Florence Blatrix Contat.

Mme Florence Blatrix Contat. Par cet amendement d’appel, nous invitons le Gouvernement à contrôler plus strictement l’enseignement supérieur privé lucratif.

Dans ce domaine, nous assistons aujourd’hui à la montée inquiétante de grands groupes et de petites sociétés commerciales. Les chiffres sont éloquents : en 2022, les établissements dont il s’agit regroupaient 767 000 étudiants. J’ajoute que cet effectif affichait une forte progression – il était en hausse de 26 %.

La participation de la Banque publique d’investissement (BPI) au financement de l’enseignement privé pose par ailleurs un certain nombre de questions. En effet, ces établissements pratiquent souvent des frais d’inscription exorbitants et la politique de soutien à l’apprentissage devient, pour eux, un moyen de capter les fonds publics : leur subventionnement par le biais du financement de l’alternance incite les étudiants à opter pour ces formations à la fois très coûteuses et peu exigeantes.

Madame la ministre, nous vous invitons donc à renforcer la transparence quant à la qualité des enseignements, à mieux contrôler la publicité dont bénéficient ces formations et à encadrer les fonds privés.

Il s’agit de défendre l’intérêt des étudiants et de préserver la qualité de l’enseignement supérieur. Les instituts d’administration des entreprises (IAE) entrent, par exemple, en concurrence directe avec les bachelors : le président du réseau IAE France a insisté sur ce point, en signalant qu’un nombre croissant d’étudiants partaient vers le privé.

Dans les IAE, un quota de places est réservé aux élèves titulaires d’un baccalauréat professionnel ou technologique. On comprend tout à fait pourquoi, mais il faut reconnaître que, pour les titulaires d’un baccalauréat général, ces filières deviennent extrêmement sélectives. De plus, certaines formations publiques, offrant pourtant de réels débouchés, ne disposent pas du nombre de places suffisant.

Nous souhaitons donc connaître votre position sur ces sujets et susciter, de la part du Gouvernement, une véritable réflexion.

Mme la présidente. Quel est l’avis de la commission ?

Mme Vanina Paoli-Gagin, rapporteur spécial. Ma chère collègue, il est en effet indispensable de veiller au contenu global des formations bénéficiant de l’agrément du ministère.

L’enseignement privé est de qualité très variable, mais il peut se révéler excellent et, dans certains cas, il comble les manques de l’offre publique.

Vous le soulignez avec raison : le développement très rapide de certaines filières appelle la vigilance de notre enseignement public, dont il faut naturellement prévenir la perte d’attractivité.

La commission émet donc un avis défavorable sur cet amendement, mais j’espère que Mme la ministre va vous apporter les réponses que vous attendez.

Mme la présidente. Quel est l’avis du Gouvernement ?

Mme Sylvie Retailleau, ministre. Madame la sénatrice, ce sujet mérite bel et bien un travail à part entière, que j’ai d’ailleurs annoncé lors de ma conférence de presse du début de cette année. Nous l’avons engagé avec l’ensemble des acteurs, afin d’éclairer les élèves, les étudiants et leurs familles au sujet des formations de l’enseignement privé à but lucratif. Dans certains cas, elles sont non seulement de bonne qualité, mais tout à fait adaptées aux projets de nos jeunes.

Dans son rapport, la médiatrice de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur a mis au jour divers problèmes. Nous nous y attelons en ce moment même. Avec le ministère du travail et l’ensemble des acteurs concernés, je vais proposer différents critères d’évaluation, ainsi qu’un label, pour garantir la transparence et, ce faisant, éclairer chacune et chacun.

Le Gouvernement sollicite donc le retrait de cet amendement.

Mme la présidente. Madame Blatrix Contat, l’amendement n° II-314 rectifié bis est-il maintenu ?

Mme Florence Blatrix Contat. Non, je le retire, madame la présidente.

Mme la présidente. L’amendement n° II-314 rectifié bis est retiré.

Nous allons procéder au vote des crédits de la mission « Recherche et enseignement supérieur », figurant à l’état B.

Je n’ai été saisie d’aucune demande d’explication de vote avant l’expiration du délai limite.

Je mets aux voix ces crédits, modifiés.

(Les crédits sont adoptés.)

État B
Dossier législatif : projet de loi de finances pour 2024
Article 55 quinquies (nouveau)

Mme la présidente. Nous allons procéder à l’examen de l’amendement portant sur les objectifs et indicateurs de performance de la mission « Recherche et enseignement supérieur », figurant à l’état G.

ÉTAT G

1222

Recherche et enseignement supérieur

1223

Accroître la production scientifique des opérateurs de recherche et leur dynamisme autour des priorités nationales de recherche

1224

Performance de la production scientifique française mesurée par la part dans le décile des publications les plus citées au monde (Top 10 %) des corpus thématiques définis par les clusters du pilier 2 du programme-cadre européen Horizon Europe

1225

Production scientifique des opérateurs de la mission

1226

Améliorer la part de la R&D des entreprises françaises dans leffort national de recherche

1227

Effort de la recherche de la France

1228

Participer activement à la construction de lEurope de la recherche

1229

Présence des opérateurs de la mission dans les projets financés par le PCRI de l’Union européenne

1230

Répondre aux besoins de qualification supérieure par la formation tout au long de la vie (150)

1231

Pourcentage d’insertion professionnelle des jeunes diplômés

1232

Pourcentage d’une classe d’âge obtenant un diplôme de l’enseignement supérieur en formation initiale (150)

1233

142 - Enseignement supérieur et recherche agricoles

1234

Développer la valorisation de la recherche vers les secteurs professionnels et lappui aux politiques publiques

1235

Nombre d’opérations collectives portées par INRAE mobilisant une expertise scientifique en appui aux politiques publiques par an

1236

Former des ingénieurs, des vétérinaires et des paysagistes répondant aux besoins des milieux économiques, formés aux pratiques de la recherche et ouverts sur linternational

1237

Taux d’insertion des diplômés

1238

Organiser les formations dans des conditions optimales de coût et de qualité de service

1239

Dépense de l’État pour la formation d’un étudiant de l’enseignement supérieur agricole

1240

150 - Formations supérieures et recherche universitaire

1241

Améliorer lefficience des opérateurs

1242

Accès aux services et ressources documentaires de l’ESR

1243

Efficience environnementale

1244

Part des mentions à faibles effectifs (L et M)

1245

Qualité de la gestion immobilière

1246

Améliorer la réussite des étudiants

1247

Admission dans l’enseignement supérieur

1248

Assiduité

1249

Mesures de la réussite étudiante

1250

Améliorer le transfert et la valorisation des résultats de la recherche

1251

Montant des contrats de recherche passés avec les entreprises dans les ressources des opérateurs

1252

Montant des redevances sur titre de propriété intellectuelle dans les ressources des opérateurs

1253

Produire des connaissances scientifiques au meilleur niveau international

1254

Production scientifique des opérateurs du programme

1255

Renforcer louverture européenne et internationale des établissements

1256

Coopération internationale

1257

Part des étudiants étrangers en mobilité internationale inscrits en licence, en master et en doctorat sur l’ensemble des inscrits de ces mêmes formations

1258

Présence des opérateurs du programme dans les projets financés par le PCRD de l’Union européenne

1259

Proportion d’étrangers dans les recrutements d’enseignants-chercheurs

1260

Répondre aux besoins de qualification supérieure par la formation tout au long de la vie [Stratégique]

1261

Formation continue

1262

Insertion professionnelle des diplômés en formation initiale

1263

Pourcentage d’une classe d’âge obtenant un diplôme de l’enseignement supérieur en formation initiale [Stratégique]

1264

172 - Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

1265

Développer le rayonnement international de la recherche française

1266

Chercheurs étrangers recrutés ou accueillis temporairement dans les laboratoires

1267

Part des co-publications réalisées avec des partenaires de pays du Sud parmi les publications des opérateurs du programme

1268

Participer activement à la construction de lEurope de la recherche

1269

Part des articles co-publiés avec un pays membre de l’Union européenne (UE 27) dans les articles des opérateurs du programme

1270

Part du PCRI attribuée à des équipes françaises

1271

Présence des opérateurs dans le programme ERC du PCRI Horizon Europe

1272

Présence des opérateurs du programme dans les projets financés par le PCRI de l’Union européenne

1273

Produire des connaissances scientifiques au meilleur niveau international

1274

Production scientifique des opérateurs du programme

1275

Promouvoir le transfert et linnovation

1276

Mesure de l’impact du dispositif CIFRE

1277

Mesures de l’impact du crédit d’impôt recherche (CIR)

1278

Part des redevances et des contrats de recherche dans les ressources des opérateurs

1279

190 - Recherche dans les domaines de lénergie, du développement et de la mobilité durables

1280

Accroître, par la recherche, la compétitivité et la sécurité nucléaire sur lensemble du cycle

1281

Maîtrise du déroulement de certains grands projets du CEA

1282

Développer lexcellence des instituts de recherche au niveau européen et international

1283

Production scientifique des instituts de recherche du programme

1284

Développer les recherches partenariales entre acteurs publics et entre acteurs publics et privés et valoriser les résultats de la recherche

1285

Part des contrats passés avec les industriels et les partenaires dans les ressources des instituts de recherche

1286

Part des ressources apportées aux opérateurs par les redevances sur titre de propriété intellectuelle

1287

Produire les connaissances scientifiques et lexpertise nécessaires au maintien dun très haut niveau de protection contre les risques nucléaires et radiologiques

1288

Taux de satisfaction des bénéficiaires de l’expertise de l’IRSN (services de l’État et autorités de sûreté)

1289

Soutenir leffort de R&D de la filière aéronautique civile et orienter prioritairement cet effort vers la transition écologique de laviation

1290

Montant d’autofinancement des dépenses de R&T de la filière aéronautique civile

1291

Nombre de brevets déposés dans le cadre des projets de R&D soutenus

1292

Part des crédits dédiés à la préparation technologique et au développement des avions de transport zéro émission ou ultra sobres

1293

Soutenir par la recherche, le développement des nouvelles technologies de lénergie (NTE) et de lefficacité énergétique

1294

Mesure des transferts des technologies NTE auprès des industriels à partir des travaux du CEA et de l’IFP EN

1295

191 - Recherche duale (civile et militaire)

1296

Améliorer la qualité et lorientation des programmes de recherche civile répondant à des besoins de la défense

1297

Proportion du montant de projets dont des retombées potentielles pour la défense ont été précisément identifiées

1298

192 - Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

1299

Favoriser linnovation par les entreprises

1300

Impact des exonérations sociales octroyées aux JEI sur leur développement : écart entre la dynamique d’emploi des JEI sur les 4 premières années d’existence et celle d’entreprises similaires

1301

Optimiser la valorisation de la recherche et développer lefficience des formations des écoles du programme

1302

Bibliométrie des écoles

1303

Coût unitaire de formation par étudiant

1304

Nombre d’élèves en formation d’ingénieurs au GENES et au GMT

1305

Part du montant des contrats de recherche et des partenariats rapporté à l’ensemble des ressources consacrées à la recherche

1306

Taux d’insertion des diplômés dans les 6 mois suivant l’obtention du diplôme

1307

193 - Recherche spatiale

1308

Garantir à la France la maîtrise des technologies spatiales et un accès à lespace autonome, compétitif et fiable

1309

Adéquation de l’offre de lancement européenne avec les besoins européens

1310

Chiffre d’affaires à l’export de l’industrie spatiale française rapporté aux investissements des cinq dernières années

1311

Tenue des coûts, des délais et des performances pour les 10 projets phares du CNES

1312

Intensifier le rayonnement international et parfaire lintégration européenne de la recherche spatiale française

1313

Production scientifique des opérateurs du programme

1314

Taux de présence des projets européens dans les projets avec une participation financière française

1315

Intensifier les efforts de valorisation de la recherche spatiale dans le but de répondre aux attentes de la société

1316

Accompagnement des start-up

1317

Financement de la préparation du futur

1318

231 - Vie étudiante

1319

Améliorer les conditions de vie et de travail des étudiants en optimisant les coûts

1320

Bilan des enquêtes de satisfaction sur le logement et la restauration relevant du réseau des œuvres

1321

Couverture des besoins en logements pour les étudiants boursiers

1322

Taux de couverture des dépenses d’hébergement et de restauration par des ressources propres

1323

Contribuer à promouvoir légalité des chances pour laccès aux formations de lenseignement supérieur des différentes classes sociales

1324

Accès à l’enseignement supérieur des jeunes de 20/21 ans selon leur origine sociale

1325

Évolution de la représentation des origines socio-professionnelles des étudiants selon le niveau de formation

1326

Pourcentage d’étudiants boursiers en classes préparatoires aux grandes écoles

1327

Ratio de réussite comparé des étudiants boursiers par rapport aux étudiants non boursiers

1328

Développer le suivi de la santé des étudiants

1329

Nombre moyen de consultation en SUMPPS par étudiant inscrit à l’université