M. le président. La parole est à M. Philippe Marini, pour explication de vote.
M. Philippe Marini. J’avoue ne pas comprendre à quelle logique répond l’article 3 bis : prévoir 50 millions d’euros pour commencer à couvrir un risque qu’on peut probablement évaluer à plusieurs milliards d’euros – encore est-ce une estimation relativement optimiste –, c’est réellement incompréhensible !
Entériner une dépense future de l’État en commençant par un montant aussi disproportionné à l’ampleur du problème, c’est véritablement indéfendable, d’autant que le projet de loi de finances rectificative, dans sa rédaction issue des travaux de l’Assemblée nationale, prévoit de faire payer les collectivités territoriales non atteintes, c’est-à-dire celles qui ont repoussé les offres de produits structurés, afin de renflouer les collectivités, qui, malheureusement pour leurs contribuables, ont été victimes d’un démarchage souvent fallacieux.
Nous n’avons pas, cet après-midi, la possibilité de discuter du fond de ce problème. Aussi la décision la plus sage consiste-t-elle, selon moi, à rejeter l’article 3 bis. Au cas où les amendements identiques de suppression ne seraient pas votés, l’adoption de l’amendement déposé par la commission des finances constituerait un pis-aller.
Monsieur le ministre, l’acceptation de cet article vaut-elle engagement de votre part d’augmenter, au cours de chacune des prochaines années, la dotation du fonds, dont la capacité passerait ainsi de 50 millions d’euros à 100, 200, 500 millions d’euros, puis à 1 milliard, 2, 3, 5 ou 5 milliards d’euros, voire, qui sait, à davantage encore ?
Sur le plan des finances publiques, cette question se pose avec force, car si l’État se porte garant des risques pris par certaines collectivités débitrices, par-delà toutes les procédures susceptibles d’être mises en œuvre, des sommes considérables seront engagées dans leur principe, ce qui est très imprudent !
M. le président. La parole est à Mme Marie-France Beaufils, pour explication de vote.
Mme Marie-France Beaufils. La question des emprunts structurés et de leurs conséquences sur la vie des collectivités territoriales ne peut pas être envisagée de façon globale. En effet, il faut aussi considérer que certaines communes n’ont pas été accompagnées. Étant de très petite taille, elles ne disposent pas des services qui leur auraient permis d’analyser les propositions des prêteurs ; elles n’ont pas toujours les personnels qui pourraient assurer ces tâches. Le problème est donc bien réel.
Aujourd’hui, un certain nombre de collectivités territoriales sont en train de renégocier leurs prêts. Les réponses qui leur sont adressées sont parfois complexes et ces opérations présentent de sérieuses difficultés. Nous sommes aujourd’hui dans une période intermédiaire, raison pour laquelle je ne partage pas le point de vue de M. Marini : le dispositif proposé ne va pas obligatoirement durer aussi longtemps qu’il l’imagine !
Il s’agit de garantir, durant une période intermédiaire, l’accompagnement des collectivités territoriales les plus fragiles. Selon moi, une telle mesure est bonne dans son principe, même s’il est vrai que les critères restent à définir.
Si donc nous ne voterons pas les amendements nos 59 et 212 rectifié, nous aurions fortement soutenu l’amendement n° 128 rectifié, qui, malheureusement, a été victime de l’article 40 de la Constitution.
Pour ce qui concerne l’amendement de M. le rapporteur général, qui sera présenté dans quelques instants, nous y sommes favorables parce que nous considérons qu’on ne peut pas demander aux collectivités territoriales d’être solidaires de difficultés nées d’une pratique bancaire injuste !
M. le président. La parole est à M. Maurice Vincent, pour explication de vote.
M. Maurice Vincent. Je suis heureux que cette question soit enfin abordée de manière franche et claire. C’est en effet la première fois qu’un gouvernement propose ici ce que, personnellement, je considère comme une esquisse de solution – mais au moins est-ce le témoignage d’une prise en compte de la gravité du problème –, car les sommes en jeu vont très au-delà de 50 millions d’euros.
Je suis donc certain que nous aurons à revenir sur ce dossier dans les mois qui viennent, et ce pour la raison que j’exposais ce matin à la tribune : l’un des principaux acteurs concernés sera, dans quelques semaines, l’État, puisque celui-ci aura de nouveau le contrôle total de Dexia et de ses filiales. Il détiendra une partie des emprunts souscrits par les collectivités territoriales. En poussant les choses jusqu’à l’absurde, on peut imaginer, dans tous les prétoires, des procès opposant l’État aux collectivités... Je forme le vœu que nous évitions une telle évolution.
Le texte que j’avais proposé, plus ambitieux, pointait clairement la nécessité de revaloriser une des taxes sur les banques pour mieux assurer l’abondement du fonds de soutien. Mais, au stade où nous en sommes, j’estime qu’il convient néanmoins de franchir un premier pas, d’autant que le rapporteur général va nous proposer dans son amendement suivant de faire un sort à la participation des collectivités territoriales.
C’est la raison pour laquelle je voterai l’article 3 bis, modifié par l’amendement n°1 du rapporteur général.
Monsieur le ministre, mes chers collègues, j’attire votre attention sur le fait que, s’agissant des modalités de gestion et de fonctionnement du fonds, le texte actuel est encore extrêmement restrictif. À mon sens, peu de collectivités seront prêtes à accepter une véritable mise sous tutelle. Je crois qu’il nous faudra donc, lors des débats futurs, assouplir ces modalités.
M. Yvon Collin. Monsieur le président, je retire l’amendement n° 212 rectifié !
M. le président. L'amendement n° 212 rectifié est retiré.
Je mets aux voix l'amendement n° 59.
J'ai été saisi d'une demande de scrutin public émanant du groupe UMP.
Je rappelle que l'avis de la commission et celui du Gouvernement sont défavorables.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l'article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
(Le scrutin a lieu.)
M. le président. Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J'invite Mmes et MM. les secrétaires à procéder au dépouillement du scrutin.
(Il est procédé au dépouillement du scrutin.)
M. le président. Voici le résultat du scrutin n° 62 :
Nombre de votants | 346 |
Nombre de suffrages exprimés | 346 |
Majorité absolue des suffrages exprimés | 174 |
Pour l’adoption | 170 |
Contre | 176 |
Le Sénat n'a pas adopté.
L'amendement n° 1, présenté par M. Marc, au nom de la commission, est ainsi libellé :
I. – Alinéa 1
Remplacer le nombre :
50
par le nombre :
25
II. – Alinéas 8 à 11
Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :
II. – Ce fonds est financé par l’État.
La parole est à M. le rapporteur général.
M. François Marc, rapporteur général de la commission des finances. Le fonds de soutien s’adressera aux collectivités qui ont souscrit des prêts toxiques et risquent de se trouver en difficulté.
Presque toutes les collectivités dans cette situation essaieront, bien entendu, de renégocier leurs prêts. La plupart d’entre elles, on peut l’espérer, obtiendront gain de cause.
Celles qui n’y parviendront pas et qui seront en difficulté financière solliciteront la chambre régionale des comptes, laquelle fera un diagnostic et considérera peut-être, dans un certain nombre de cas, qu’il y a lieu de faire intervenir le fonds de soutien. C’est l’État qui mettra ensuite en œuvre les aides qui seront apportées à ces collectivités.
Ces éventuelles aides, dont on ignore le montant – on prévoit 50 millions d’euros, mais ce sera peut-être beaucoup moins –,…
M. Francis Delattre. Ce sera plus !
M. François Marc, rapporteur général de la commission des finances. … seront financées, nous dit-on, pour moitié par l’État et pour moitié par les collectivités.
Pour les collectivités, la dépense est certaine, puisqu’il s’agit d’une imputation de 25 millions d’euros sur le produit des amendes de police. La part du financement revenant aux collectivités, prélevée sur leurs ressources, sera donc immédiatement mise à la disposition du fonds.
En revanche, la dépense de l’État sera peut-être nulle. En effet, si leur montant ne dépasse pas 25 millions d’euros, les aides seront financées par ce qui aura été « mis de côté », c'est-à-dire par la part du produit des amendes de police prélevée aux collectivités et mis dans la cagnotte appropriée.
La commission des finances a donc considéré que, si un tel soutien aux collectivités était opportun, il devait reposer sur la mise en œuvre d’une solidarité nationale s’exerçant, à hauteur de 25 millions d’euros, par le biais de l’État, ce qui permettra de dégager dans l’immédiat les collectivités de l’effort souhaité.
Cet amendement a donc pour objet de prévoir que seulement 25 millions d’euros, provenant du budget de l’État, seront affectés au fonds de soutien.
M. le président. Quel est l’avis du Gouvernement ?
M. Philippe Marini. Ah bon ?
M. Jérôme Cahuzac, ministre délégué. Je le dis en espérant lever une ambiguïté, il ne s’agit pas de demander aux unes, les collectivités, de payer en attendant que l’autre, l’État, fasse ce qu’il doit faire : le fonds sera alimenté par deux sources, les collectivités et l’État.
Je vois bien la difficulté qu’il y a à demander à la Haute Assemblée d’imposer cet effort aux collectivités, et je devinais sans peine qu’à l’occasion de l’examen de cet article j’aurais à assumer un tel débat avec vous, mesdames, messieurs les sénateurs. Je le fais avec calme, car je trouve absolument normal qu’il y ait cette solidarité, entre collectivités, d’une part, et avec l’État, d’autre part, d’autant que les sommes en cause me semblent tout à fait raisonnables.
Les modalités de financement retenues ne préjugent d’ailleurs en rien de ce qu’il pourrait advenir si d’aventure il fallait dégager des fonds beaucoup plus importants pour venir à l’aide de collectivités qui doivent assumer, je veux le dire encore, ce qui fut fait – même lorsque d’anciens élus en portent la responsabilité –, au nom de la continuité d’administration et de gestion au sein d’une collectivité indépendante.
M. le président. La parole est à M. Vincent Delahaye, pour explication de vote.
M. Vincent Delahaye. J’avais moi-même déposé, avec Jean Arthuis, un amendement de suppression de l’article 3 bis que je n’ai pu défendre, mais un amendement identique a été repoussé. Dès lors, je suis tout à fait favorable à l’amendement n° 1 et je fais miens les arguments de M. le rapporteur général.
D’abord, le montant affecté au fonds est tout de même assez faible par rapport à l’encours total des prêts concernés.
Ensuite, chaque collectivité est responsable de ses actes. Comme d’autres, ma ville a été sollicitée par Dexia, et je puis vous dire qu’elle n’a pas souscrit de prêt de ce type. Je ne vois donc pas pourquoi l’ensemble des collectivités devraient mettre la main à la poche, alors qu’il s’agit de décisions de gestion qui ne regardent que certaines d’entre elles. À chacune d’assumer les risques qui découlent de ses choix !
Enfin, si les collectivités devaient en plus s’exécuter avant l’État et qu’éventuellement celui-ci n’ait même rien à payer, je ne comprendrais plus rien à ce mécanisme de solidarité.
Avec les membres de l'UDI-UC, je voterai donc pour l’amendement n°1.
M. le président. La parole est à M. Philippe Marini, pour explication de vote.
M. Philippe Marini. Je n’ai pas entendu M. le ministre répondre à la question que je posais. Inscrire des ressources de 50 millions d’euros pour ce fonds signifie-t-il que l’État se considère comme responsable de la totalité du risque ? Je voudrais le savoir, car la sincérité des finances publiques est en cause !
S’agit-il d’un petit artifice pour contenter en passant un parlementaire, alors que, entre le Gouvernement et sa majorité, la discussion du projet de loi de finances rectificative s’avère difficile ? (Protestations sur les travées du groupe socialiste.) Je pensais à la discussion qui s’est déroulée à l’Assemblée nationale ! (Ah ! sur plusieurs travées du groupe socialiste.)
M. Didier Guillaume. Ici, la majorité est parfaite…
M. Philippe Marini. Est-ce au contraire une disposition traduisant l’engagement du Gouvernement de cautionner la totalité du risque ?
S’il ne s’agit pas de cautionner la totalité, pourquoi alors prévoir seulement 50 millions d’euros, en faveur de qui et selon quel processus d’examen ?
Monsieur le ministre, sincèrement, et toute question d’opinion et d’appartenance à tel ou tel groupe mise à part, ce que vous nous proposez est de très mauvaise méthode, en même temps que de très mauvais augure pour la gestion des finances de l’État.
Par conséquent, je voterai bien entendu l’amendement de la commission, que je considère comme un amendement de repli très raisonnable par rapport à la bonne solution qu’aurait été la suppression de l’article.
M. le président. L'amendement n° 283, présenté par M. Marc, au nom de la commission, est ainsi libellé :
Alinéa 1
Remplacer les mots :
l’entrée en vigueur
par les mots :
la promulgation
La parole est à M. le rapporteur général.
M. François Marc, rapporteur général de la commission des finances. C’est un amendement rédactionnel.
M. le président. Quel est l’avis du Gouvernement ?
M. le président. Je mets aux voix l'article 3 bis, modifié.
(L'article 3 bis est adopté.)
TITRE II
DISPOSITIONS RELATIVES À L’ÉQUILIBRE DES RESSOURCES ET DES CHARGES
Article 4 et état A
I. – Pour 2012, l’ajustement des ressources tel qu’il résulte des évaluations révisées figurant à l’état A annexé à la présente loi et la variation des charges du budget de l’État sont fixés aux montants suivants :
(En millions d’euros) |
|||
Ressources |
Charges |
Solde |
|
Budget général |
|
|
|
Recettes fiscales brutes / dépenses brutes |
3 691 |
7 531 |
|
À déduire : Remboursements et dégrèvements |
6 033 |
6 033 |
|
Recettes fiscales nettes / dépenses nettes |
-2 342 |
1 498 |
|
Recettes non fiscales |
-1 371 |
|
|
Recettes totales nettes / dépenses nettes |
-3 713 |
1 498 |
|
À déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l’Union européenne |
184 |
|
|
Montants nets pour le budget général |
-3 897 |
1 498 |
-5 395 |
Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants |
0 |
0 |
|
Montants nets pour le budget général, y compris fonds de concours |
-3 897 |
1 498 |
|
Budgets annexes |
|||
Contrôle et exploitation aériens |
0 |
0 |
0 |
Publications officielles et information administrative |
0 |
0 |
|
Totaux pour les budgets annexes |
0 |
0 |
0 |
Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants : |
|||
Contrôle et exploitation aériens |
0 |
||
Publications officielles et information administrative |
0 |
||
Totaux pour les budgets annexes, y compris fonds de concours |
0 |
0 |
0 |
Comptes spéciaux |
|||
Comptes d’affectation spéciale |
2 560 |
2 560 |
0 |
Comptes de concours financiers |
400 |
0 |
400 |
Comptes de commerce (solde) |
|
0 |
|
Comptes d’opérations monétaires (solde) |
|
||
Solde pour les comptes spéciaux |
|
400 |
|
Solde général |
|
-4 995 |
II. – Pour 2012 :
1° Les ressources et les charges de trésorerie qui concourent à la réalisation de l’équilibre financier sont évaluées comme suit :
(En milliards d’euros) |
||
Besoin de financement |
||
Amortissement de la dette à long terme |
55,5 |
|
Amortissement de la dette à moyen terme |
42,4 |
|
Amortissement de dettes reprises par l’État |
1,3 |
|
Déficit budgétaire |
86,1 |
|
Total |
185,3 |
|
Ressources de financement |
||
Émissions à moyen et long terme (obligations assimilables du Trésor et bons du Trésor à taux fixe et intérêt annuel), nettes des rachats effectués par l’État et par la Caisse de la dette publique |
178,0 |
|
Annulation de titres de l’État par la Caisse de la dette publique |
- |
|
Variation des bons du Trésor à taux fixe et intérêts précomptés |
-10 |
|
Variation des dépôts des correspondants |
3,2 |
|
Variation du compte de Trésor |
2,4 |
|
Autres ressources de trésorerie |
11,7 |
|
Total |
185,3 |
; |
2° Le plafond de la variation nette, appréciée en fin d’année, de la dette négociable de l’État d’une durée supérieure à un an demeure inchangé.
III. – Le plafond d’autorisation des emplois rémunérés par l’État fixé pour 2012 par le III de l’article 23 de la loi n° 2012-958 du 16 août 2012 de finances rectificative pour 2012 demeure inchangé.
État A
VOIES ET MOYENS POUR 2012 RÉVISÉS
I. – BUDGET GÉNÉRAL
(En milliers d’euros) |
||
Numéro de ligne |
Intitulé de la recette |
Révision des évaluations pour 2012 |
1. Recettes fiscales |
||
11. Impôt sur le revenu |
-925 618 |
|
1101 |
Impôt sur le revenu |
-925 618 |
12. Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles |
1 073 642 |
|
1201 |
Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles |
1 073 642 |
14. Autres impôts directs et taxes assimilées |
-41 956 |
|
1401 |
Retenues à la source sur certains bénéfices non commerciaux et de l’impôt sur le revenu |
-89 602 |
1402 |
Retenues à la source et prélèvements sur les revenus de capitaux mobiliers et le prélèvement sur les bons anonymes |
398 019 |
1405 |
Prélèvement exceptionnel de 25% sur les distributions de bénéfices |
14 000 |
1406 |
Impôt de solidarité sur la fortune |
-462 000 |
1408 |
Prélèvements sur les entreprises d’assurance |
27 280 |
1410 |
Cotisation minimale de taxe professionnelle |
50 000 |
1411 |
Cotisations perçues au titre de la participation des employeurs à l’effort de construction |
-1 802 |
1412 |
Taxe de participation des employeurs au financement de la formation professionnelle continue |
753 |
1413 |
Taxe forfaitaire sur les métaux précieux, les bijoux, les objets d’art, de collection et d’antiquité |
17 396 |
1416 |
Taxe sur les surfaces commerciales |
4 000 |
15. Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques |
-689 749 |
|
1501 |
Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques |
-689 749 |
16. Taxe sur la valeur ajoutée |
3 772 061 |
|
1601 |
Taxe sur la valeur ajoutée |
3 772 061 |
17. Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes |
502 963 |
|
1705 |
Mutations à titre gratuit entre vifs (donations) |
192 000 |
1706 |
Mutations à titre gratuit par décès |
70 000 |
1711 |
Autres conventions et actes civils |
9 075 |
1713 |
Taxe de publicité foncière |
-36 472 |
1714 |
Taxe spéciale sur les conventions d’assurance |
15 708 |
1716 |
Recettes diverses et pénalités |
-2 382 |
1754 |
Autres droits et recettes accessoires |
1 000 |
1755 |
Amendes et confiscations |
-1 725 |
1756 |
Taxe générale sur les activités polluantes |
-20 000 |
1758 |
Droit de licence sur la rémunération des débitants de tabacs |
1 730 |
1768 |
Taxe spéciale sur certains véhicules routiers |
-6 541 |
1773 |
Taxe sur les achats de viande |
250 000 |
1774 |
Taxe spéciale sur la publicité télévisée |
-3 187 |
1776 |
Redevances sanitaires d’abattage et de découpage |
-232 |
1777 |
Taxe sur certaines dépenses de publicité |
-1 313 |
1780 |
Taxe de l’aviation civile |
580 |
1781 |
Taxe sur les installations nucléaires de base |
-37 158 |
1782 |
Taxes sur les stations et liaisons radioélectriques privées |
-602 |
1785 |
Produits des jeux exploités par La Française des jeux (hors paris sportifs) |
482 |
1786 |
Prélèvements sur le produit des jeux dans les casinos |
10 000 |
1787 |
Prélèvement sur les paris hippiques |
4 000 |
1788 |
Prélèvement sur les paris sportifs |
-2 000 |
1789 |
Prélèvement sur les jeux de cercle en ligne |
-9 000 |
1790 |
Redevance sur les paris hippiques en ligne |
8 000 |
1798 |
Impositions forfaitaires sur les entreprises de réseaux (affectation temporaire à l’État en 2010) |
20 000 |
1799 |
Autres taxes |
41 000 |
2. Recettes non fiscales |
||
21. Dividendes et recettes assimilées |
-1 327 543 |
|
2110 |
Produits des participations de l’État dans des entreprises financières |
61 118 |
2111 |
Contribution de la Caisse des dépôts et consignations représentative de l’impôt sur les sociétés |
-7 000 |
2116 |
Produits des participations de l’État dans des entreprises non financières et bénéfices des établissements publics non financiers |
-1 381 661 |
22. Produits du domaine de l’État |
75 000 |
|
2204 |
Redevances d’usage des fréquences radioélectriques |
75 000 |
23. Produits de la vente de biens et services |
-64 702 |
|
2301 |
Remboursement par l’Union européenne des frais d’assiette et de perception des impôts et taxes perçus au profit de son budget |
-67 000 |
2304 |
Rémunération des prestations assurées par les services du Trésor public au titre de la collecte de l’épargne |
-1 702 |
2305 |
Produits de la vente de divers biens |
-1 000 |
2306 |
Produits de la vente de divers services |
5 000 |
24. Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières |
-307 313 |
|
2401 |
Intérêts des prêts à des banques et à des États étrangers |
-330 960 |
2402 |
Intérêts des prêts du fonds de développement économique et social |
190 |
2403 |
Intérêts des avances à divers services de l’État ou organismes gérant des services publics |
5 723 |
2409 |
Intérêts des autres prêts et avances |
9 734 |
2411 |
Avances remboursables sous conditions consenties à l’aviation civile |
2 000 |
2413 |
Reversement au titre des créances garanties par l’État |
6 000 |
25. Amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites |
56 665 |
|
2501 |
Produits des amendes de la police de la circulation et du stationnement routiers |
-25 335 |
2502 |
Produits des amendes prononcées par les autorités de la concurrence |
95 000 |
2503 |
Produits des amendes prononcées par les autres autorités administratives indépendantes |
-18 000 |
2504 |
Recouvrements poursuivis à l’initiative de l’agence judiciaire du Trésor |
6 000 |
2513 |
Pénalités |
-1 000 |
26. Divers |
196 705 |
|
2601 |
Reversements de Natixis |
100 000 |
2604 |
Divers produits de la rémunération de la garantie de l’État |
107 400 |
2611 |
Produits des chancelleries diplomatiques et consulaires |
5 000 |
2613 |
Prélèvement effectué sur les salaires des conservateurs des hypothèques |
-43 112 |
2614 |
Prélèvements effectués dans le cadre de la directive épargne |
11 000 |
2615 |
Commissions et frais de trésorerie perçus par l’État dans le cadre de son activité régalienne |
-19 475 |
2617 |
Recouvrement des indemnisations versées par l’État au titre des expulsions locatives |
892 |
2618 |
Remboursement des frais de scolarité et accessoires |
1 000 |
2620 |
Récupération d’indus |
18 000 |
2621 |
Recouvrements après admission en non-valeur |
-30 000 |
2622 |
Divers versements de l’Union européenne |
24 000 |
2623 |
Reversements de fonds sur les dépenses des ministères ne donnant pas lieu à rétablissement de crédits |
10 000 |
2624 |
Intérêts divers (hors immobilisations financières) |
-7 000 |
2625 |
Recettes diverses en provenance de l’étranger |
-1 000 |
2697 |
Recettes accidentelles |
20 000 |
3. Prélèvements sur les recettes de l’État |
||
31. Prélèvements sur les recettes de l’État au profit des collectivités territoriales |
10 712 |
|
3104 |
Dotation de compensation des pertes de bases de la taxe professionnelle et de redevance des mines des communes et de leurs groupements |
-29 797 |
3106 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au profit du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée |
-126 000 |
3107 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale |
53 539 |
3120 |
Compensation relais de la réforme de la taxe professionnelle |
78 600 |
3122 |
Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle |
60 376 |
3123 |
Dotation pour transferts de compensations d’exonérations de fiscalité directe locale |
3 533 |
3124 |
Dotation de garantie des reversements des fonds départementaux de taxe professionnelle |
4 883 |
3126 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la Dotation unique des compensations spécifiques à la taxe professionnelle |
-4 126 |
3128 |
Dotation de compensation des produits syndicaux fiscalisés (ligne nouvelle) |
-35 838 |
3129 |
Versement complémentaire aux fonds départementaux de taxe professionnelle au titre de 2011 |
5 542 |
32. Prélèvements sur les recettes de l’État au profit de l’Union européenne |
173 305 |
|
3201 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au profit du budget de l’Union européenne |
173 305 |
II. – RÉCAPITULATION DES RECETTES DU BUDGET GÉNÉRAL
(En milliers d’euros) |
||
Numéro de ligne |
Intitulé de la recette |
Révision des évaluations pour 2012 |
1. Recettes fiscales |
3 691 343 |
|
11 |
Impôt sur le revenu |
-925 618 |
12 |
Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles |
1 073 642 |
14 |
Autres impôts directs et taxes assimilées |
-41 956 |
15 |
Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques |
-689 749 |
16 |
Taxe sur la valeur ajoutée |
3 772 061 |
17 |
Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes |
502 963 |
2. Recettes non fiscales |
-1 371 188 |
|
21 |
Dividendes et recettes assimilées |
-1 327 543 |
22 |
Produits du domaine de l’État |
75 000 |
23 |
Produits de la vente de biens et services |
-64 702 |
24 |
Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières |
-307 313 |
25 |
Amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites |
56 665 |
26 |
Divers |
196 705 |
3. Prélèvements sur les recettes de l’État |
184 017 |
|
31 |
Prélèvements sur les recettes de l’État au profit des collectivités territoriales |
10 712 |
32 |
Prélèvements sur les recettes de l’État au profit de l’Union européenne |
173 305 |
Total des recettes, nettes des prélèvements |
2 136 138 |
III. – COMPTES D’AFFECTATION SPÉCIALE
(En euros) |
||
Numéro de ligne |
Désignation des recettes |
Révision des évaluationspour 2012 |
Contrôle de la circulation et du stationnement routiers (ligne nouvelle) |
-25 000 000 |
|
Section : Circulation et stationnement routiers(ligne nouvelle) |
-25 000 000 |
|
04 |
Amendes forfaitaires de la police de la circulation et amendes forfaitaires majorées issues des infractions constatées par la voie du système de contrôle-sanction automatisé et des infractions aux règles de la police de circulation (ligne nouvelle) |
-25 000 000 |
Participations financières de l’État |
2 585 000 000 |
|
06 |
Versement du budget général |
2 585 000 000 |
Total |
2 560 000 000 |
IV. – COMPTES DE CONCOURS FINANCIERS
(En euros) |
||
Numéro de ligne |
Désignation des recettes |
Révision des évaluationspour 2012 |
Avances aux collectivités territoriales |
400 000 000 |
|
Section : Avances sur le montant des impositions revenant aux régions, départements, communes, établissements et divers organismes |
400 000 000 |
|
05 |
Recettes |
400 000 000 |
Total |
400 000 000 |