QUESTIONS ORALES REMISES À LA PRÉSIDENCE DU SÉNAT (Application des articles 76 à 78 du réglement)
Enseignement de l'informatique
dans les établissements de second degré et à l'université
31.
- 18 septembre 1997. -
M. Jacques Valade
rappelle à
M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie
que l'évocation de la société de l'information est devenue systématique.
L'informatique et ses applications les plus sophistiquées en constituent la
base essentielle. Les étudiants, les enseignants, les chercheurs, maintenant
les chefs d'entreprise et tous nos concitoyens, en deviennent les utilisateurs.
Il convient, de ce fait, de mettre les enseignants, l'université et les
universitaires en situation d'affronter cette mutation inéluctable et rapide
des sciences et des techniques de l'information. Actuellement, l'enseignement
de l'informatique au lycée - même s'il est assuré d'une façon satisfaisante -
ne l'est qu'à partir d'un volontariat et de la bonne volonté de professeurs
d'autres matières. Il en va de même, trop souvent, à l'université. Il importe,
par conséquent, de mettre en place rapidement une réelle formation initiale
pour l'enseignement de l'informatique au sens large du terme, et de la
sanctionner par un CAPES et une agrégation en informatique, à l'image de ce qui
a été fait pour d'autres disciplines, pour certaines de moindre rayonnement. Le
développement de l'informatique n'est pas seulement lié à des investissements
et à des équipements. Il dépend de la bonne maîtrise de la discipline et de la
qualité des chercheurs et des formateurs dans ce domaine. Ces nouveaux diplômes
seraient une bonne voie pour assurer la qualité des enseignements dispensés et
permettraient un meilleur développement des innovations pédagogiques et des
animations interdisciplinaires. Ils seraient un soutien considérable pour ces
nouvelles technologies permettant à notre pays de répondre au défi des
nouvelles techniques de l'information et de la communication. En conséquence,
il lui demande de bien vouloir lui faire part de son sentiment sur
l'opportunité de la création rapide de ces diplômes : CAPES et agrégation en
informatique.
Situation à l'hôpital de Pithiviers
32. - 18 septembre 1997. - M. Paul Masson attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur la situation de l'hôpital de Pithiviers. L'hôpital de Pithiviers est frappé depuis le 4 juillet 1997 par une décision du directeur de l'agence régionale de l'hospitalisation du Centre. Les activités des services de chirurgie et de gynéco-obstétrique sont suspendus. Les chirurgiens opèrent à Etampes. Les personnels sont transférés. La maternité est arrêtée. Le secrétaire d'Etat à la santé s'est rendu à Pithiviers le 8 septembre. Devant le conseil d'administration de l'établissement, il a confirmé cette décision. Il a cependant laissé beaucoup d'espoir pour la maternité « symbole pour une ville », ainsi qu'il le déclara par la suite. Il serait heureux d'obtenir de M. le secrétaire d'Etat à la santé quelques précisions sur les mesures nouvelles envisagées en faveur de l'hôpital de proximité de Pithiviers et de sa maternité.