QUESTIONS ORALES REMISES À LA PRÉSIDENCE DU SÉNAT (Application des articles 76 à 78 du réglement)


Situation des caisses primaires d'assurance maladie
en cas de fermeture d'établissements sanitaires
déficitaires et financés par le système du prix de journée

15. - 27 juin 1997. - M. Jean-Pierre Fourcade attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur la situation des caisses primaires d'assurance maladie en cas de fermeture d'établissements sanitaires déficitaires et financés par le système du prix de journée. La réglementation prévoit, en effet, que sont inclus dans le prix de journée l'ensemble des charges d'exploitation y compris les déficits antérieurs et le coût des plans sociaux (indemnités de licenciement, de préavis, de congés payés). Or ces dispositions peuvent aboutir à la prise en charge par les caisses de sommes exorbitantes. Ainsi, a-t-on pu voir, pour un établissement des Hauts-de-Seine, la détermination d'un prix de journée de plus de 410 000 F, afin de résorber un déficit de près de 4,5 millions de francs. Il lui demande en conséquence si la participation des caisses primaires d'assurance maladie à la commission exécutive de l'agence régionale de l'hospitalisation ne pourrait pas permettre à celle-ci d'intervenir au-delà du simple rôle de « payeur » dans lequel elles risquent d'être cantonnées. Par ailleurs, il lui demande comment la prise en charge des plans sociaux par les caisses primaires d'assurance maladie en cas de fermeture d'établissements peut être conciliée avec le respect des objectifs assignés en matière de dépenses hospitalières.

Difficultés de préparation
des budgets des hôpitaux franciliens

16. - 30 juin 1997. - Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur les difficultés rencontrées par les conseils d'administration des hôpitaux franciliens pour préparer les budgets hospitaliers de 1998 et l'établissement des orientations budgétaires. L'absence de directives nouvelles sur la présentation du rapport d'orientation budgétaire prévu par la loi hospitalière (article L. 71.466 du code de la santé publique) - et obligatoire depuis 1992 - conduit les conseils d'administration à travailler en s'appuyant sur la circulaire ministérielle du 10 mai 1994 fondée sur la définition des objectifs suivants : application du projet d'établissement, prévisions d'activités, présentation des objectifs 1998. Elle lui rappelle que les conseils d'administration rencontrent des difficultés importantes pour établir ce rapport compte tenu du taux négatif de dotation, attribué en 1997, ayant nécessité des mesures drastiques et immédiates afin d'éviter tout dérapage financier important. Elle lui demande quelles directives et quels moyens financiers il envisage pour permettre aux conseils d'administration des hôpitaux franciliens de préparer les orientations budgétaires - le budget 1998. Elle lui demande enfin de lui préciser les mesures de rétablissement à un taux positif des dotations pour les hôpitaux franciliens.

Création de l'établissement public d'aménagement
de l'étang de Berre

17. - 30 juin 1997. - M. Pierre Hérisson appelle l'attention de Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement sur la situation écologique très préoccupante de l'étang de Berre et sur la nécessité d'y apporter des améliorations. Les élus et les associations ont exprimé à plusieurs reprises le désir de voir rétablir l'équilibre écologique de l'étang, grâce à la limitation des pollutions industrielles et domestiques. Les 210 000 habitants des communes riveraines, les 500 000 habitants qui résident dans le bassin versant de l'étang attendent aussi des mesures de la part des pouvoirs publics, dans ce site qui fut longtemps la frayère de la Méditerranée. L'Assemblée nationale a, d'ores et déjà, adopté une proposition de loi relative à la création d'un établissement public à vocation écologique. La commission des affaires économiques et du plan du Sénat a adopté, moyennant quelques amendements, le texte de l'Assemblée nationale. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui préciser quelles mesures le Gouvernement envisage et dans quels délais pour la poursuite des actions entreprises en la matière depuis 1944.

Conditions d'attribution des pensions de réversion

18. - 1er juillet 1997. - Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur l'insuffisance et l'injustice des conditions d'attribution des pensions de réversion (cumul, plafond, âge). Elle lui fait remarquer que les bénéficiaires de ce droit, généralement des femmes, doivent vivre avec la seule pension de réversion de leur conjoint(e) décédé(e) et que si, pour le régime général, le taux de réversion est de 54 %, il demeure toujours fixé à 50 % dans la fonction publique et dans la plupart des régimes spéciaux. Elle lui fait remarquer également que le passage à 55 ans de l'ouverture des droits de réversion de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) et de l'Association des régimes de retraite complémentaire (ARRCO) crée une situation financière de plus en plus difficile pour les bénéficiaires entre 50 et 55 ans. Elle lui demande quelles mesures elle envisage pour fixer à 50 ans le bénéfice de la pension de réversion avec, dans l'immédiat, un passage du taux à 60 % et à plus long terme à 75 % de la retraite du conjoint(e) décédé(e). Elle lui demande enfin quelles mesures elle envisage pour réparer l'injustice due au non-cumul de la pension de réversion et d'une retraite professionnelle, en permettant désormais le cumul des deux.

Gestion des déchets ménagers

19. - 1er juillet 1997. - M. Marcel Vidal rappelle à Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement que le 25 février dernier, la commission de la procédure et des échanges de l'Assemblée nationale adoptait un rapport d'information sur l'application de la loi n° 92-646 du 13 juillet 1992 relative à l'élimination des déchets ainsi qu'aux installations classées pour la protection de l'environnement. Cette loi constitue, comme le souligne le rapporteur, une « révolution culturelle » en matière de gestion des déchets ménagers. Pour la première fois étaient posés les principes de la nécessité du traitement des déchets et de leur élimination dans le but de prévenir et de réduire leur production et leur nocivité, de limiter et d'organiser leur transport et de les valoriser, soit par le recyclage, soit par le compostage, soit encore par l'incinération avec récupération d'énergie. Pour la première fois, était affirmée la nécessité de supprimer les décharges brutes d'ici le 1er juillet 2002. Les attentes légitimes de nos concitoyens pour un meilleur cadre de vie étaient enfin prises en compte. Cinq ans après d'adoption de cette loi, le rapport d'information de l'Assemblée nationale en dresse un premier bilan. Il souhaite connaître son avis sur les propositions énoncées dans ce rapport, et notamment sur l'opportunité d'un report de l'échéance du 1er juillet 2002 pour l'interdiction de la mise en décharge ainsi que sur les moyens techniques et financiers qu'elle compte mettre en oeuvre pour revenir à l'esprit de la loi de 1992 qui prône non pas le tout-incinération, comme il est pratiqué aujourd'hui, mais une gestion mmultifilière des déchets ménagers.

Traitement des ordures ménagères
par les collectivités territoriales

20. - 8 juillet 1997. - M. Germain Authié appelle l'attention de M. le ministre de la fonction publique, de la réforme de l'Etat et de la décentralisation sur la nature et l'étendue des difficultés d'ordre juridique rencontrées par des communes soucieuses de confier au département la compétence du traitement des ordures ménagères ; l'article L. 2224-13 du code général des collectivités territoriales dispose pourtant que « les communes (ou les établissements publics de coopération intercommunale) assurent, éventuellement en liaison avec les départements et les régions, l'élimination des déchets des ménages » ; il lui demande donc pour quelles raisons une telle opération serait irrégulière ; en effet, dans biens des domaines (universités, voirie nationale), des collectivités interviennent déjà dans une compétence qui ne leur est pas propre ; en conséquence, il l'interroge sur le point de savoir s'il ne juge pas nécessaire de faire prévaloir, vis-à-vis du traitement des ordures ménagères, la solution la plus conforme à l'intérêt général, les communes se limitant à assurer la collecte, le département le traitement, dans des conditions fixées par conventions de prestations de services ; le coût des investissements à réaliser, pour le traitement, excédant les capacités financières des communes.

Financement de l'archéologie préventive

21. - 10 juillet 1997. - M. Jean-Paul Delevoye appelle l'attention de Mme le ministre de la culture et de la communication, porte-parole du Gouvernement, sur la question du financement de l'archéologie préventive, destinée à sauver le patrimoine archéologique découvert à l'occasion d'opérations de démolition, de construction de biens immobiliers, de réalisations de routes... A l'occasion d'une récente déclaration, elle a annoncé sans ambiguïté une réforme de la législation relative à cette question dans le cadre de la convention européenne de Malte du 1er janvier 1992, ratifiée par la France en 1994. Cela est effectivement nécessaire. Il souhaite en conséquence connaître les principales orientations qui résultent des assises nationales de l'archéologie récemment organisées, ainsi que les principaux choix politiques qu'elle souhaite proposer au Parlement s'agissant du cadre juridique et financier de l'archéologie préventive.

Mise en place d'une cour d'appel à Nice

22. - 24 juillet 1997. - M. José Balarello attire l'attention de Mme le garde des sceaux, ministre de la justice, sur l'importance que revêt la mise en place d'une cour d'appel à Nice. En effet, le délai de traitement d'un dossier devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence, dont relèvent pour l'appel les juridictions de Nice et de Grasse, est de 19,8 mois alors que la durée moyenne de traitement d'un dossier devant une cour d'appel est de 13,1 mois. Ainsi, à titre d'exemple, en matière sociale, où les conflits doivent être réglés au plus vite, un salarié licencié doit attendre pendant quatre ou cinq ans après le premier jugement du conseil des prud'hommes ; dans le domaine des travaux publics, la durée des traitements est tellement longue qu'elle entraîne souvent la disparition des entreprises avant que le jugement soit rendu. Cette situation anormale résulte en grande partie du fait que la cour d'appel d'Aix-en-Provence, la deuxième de France, est assise sur un ressort territorial tellement vaste que la population qui en dépend représente le double de la moyenne nationale : 3 700 000 au lieu de 1 850 000, et ce alors que la plupart des débats sur la justice en France sont centrés sur la nécessité d'un rapprochement de celle-ci avec le citoyen. Plus concrètement, il faut faire 360 kilomètres aller-retour pour aller plaider en appel ! Situation d'autant plus impensable lorsqu'on sait que 40 % des dossiers examinés par la cour d'appel d'Aix-en-Provence proviennent du seul département des Alpes-Maritimes et que Nice est la seule grande ville de France à ne pas avoir de cour d'appel soit en son sein, soit à proximité. Cette proposition de création est d'ailleurs contenue dans le rapport Carrez de février 1994 consacré à la réorganisation judiciaire, qui suggère de scinder la cour d'appel d'Aix-en-Provence en deux, avec création d'une cour à Nice. Aussi, il lui demande s'il ne lui semble pas qu'il y a là, à la lumière de sa réflexion, une anomalie à lever pour favoriser une justice plus rapide, humainement plus proche et enfin moins coûteuse.

Difficultés d'indemnisation rencontrées
par certaines victimes d'attentat

23. - 28 juillet 1997. - M. Gilbert Chabroux attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les difficultés d'indemnisation rencontrées par certaines victimes d'attentat. La loi n° 86-1020 du 9 septembre 1986 relative à la lutte contre le terrorisme est venue améliorer le dispositif d'indemnisation des victimes en reconnaissant le principe d'un droit à réparation intégrale des préjudices corporels subis. Ainsi, la loi prévoit qu'en cas d'infractions « en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur », les victimes seront indemnisées par le fonds de garantie suivant le principe de la réparation intégrale pour l'ensemble de leurs préjudices corporels, que ceux-ci soient patrimoniaux ou personnels. Cependant, la loi se tait sur un point qui peut être essentiel pour une catégorie de victimes. En effet, si une personne peut subir, lors d'un tel acte, un préjudice corporel souvent dramatique, il peut également y avoir un préjudice matériel qui, dans certains cas, est conséquent. Ce peut être le cas notamment de propriétaires d'un véhicule assuré au tiers, soufflé par l'explosion, ou le cas de personnes qui doivent abandonner leur logement et ont à assumer les frais d'hôtel. Le législateur, considérant que les contrats d'assurance civile couvrent normalement ces dommages, a évacué cette question. Or on a pu relever un certain nombre de situations où les assurances ne prenaient pas en charge la totalité du préjudice matériel subi. C'est le cas pour sept personnes, sur les soixante-seize victimes de l'attentat de Villeurbanne perpétré le 7 septembre 1995. Le montant du préjudice non indemnisé s'élève à 214 181 francs. La multiplication des démarches auprès de l'Etat et des compagnies d'assurances n'a pas permis d'avancer sur ce point, à l'exception de la solidarité manifestée par la municipalité de Villeurbanne et certaines assurances allant au-delà des limites des contrats initiaux. Le traumatisme subi par ces victimes d'attentats terroristes est lourd et réel. Les personnes ont le sentiment d'avoir tout perdu. L'Etat peut-il les laisser se considérer comme les payeurs innocents d'une nouvelle forme de guerre, alors que c'est indéniablement au fondement de la République que les terroristes s'attaquent ? Pouvons-nous accepter que certains de nos concitoyens soient abandonnés de la solidarité nationale ? Une modification de la loi de 1986 semble tant opportune qu'urgente, afin de venir en aide à ceux qui se sentent les laissés-pour-compte du fonds de garantie, et permettre de prévenir d'éventuelles situations similaires dans l'avenir. En attendant cette modification, il souhaite que le Gouvernement réexamine la situation de ces sept victimes de l'attentat terroriste du 7 septembre 1995 et que des solutions soient trouvées pour permettre une indemnisation intégrale des préjudices qu'elles ont subis.

Réforme du droit des sociétés commerciales

24. - 1er août 1997. - Aujourd'hui, les impératifs de l'ouverture internationale et la nécessité pour nos entreprises d'évoluer dans un cadre juridique compétitif appellent une remise en cause du modèle français, afin de laisser plus de place à la liberté contractuelle, à l'exemple de plusieurs de nos partenaires européens. La loi n° 66-537 du 24 juillet 1966 sur les sociétés commerciales a plus de trente ans. Elle privilégie une approche institutionnelle dans laquelle la société est porteuse d'un intérêt social distinct de celui des associés. Elle comporte de ce fait une forte proportion de règles d'ordre public sanctionnée par un arsenal répressif très développé. Le dispositif qui en résulte est certes garant de la sécurité juridique mais souvent inadapté et rigide, par défaut d'actualisation. Dans quelques mois, notre pays entrera dans une nouvelle phase de l'Union européenne, marquée par la création prochaine de l'euro. Dans le passé, chaque étape importante de la législation sur les sociétés a correspondu à des changements internationaux majeurs. Si la loi de 1867 était de faire le libre-échange franco-anglais, celle de 1966 doit être mise en relation avec la création du Marché commun. Il faut à présent envisager d'assurer la compétitivité juridique de la France par rapport aux systèmes d'inspiration anglo-saxonne d'un côté et germanique de l'autre, dans le contexte de marchés financiers totalement interconnectés et d'une liberté de plus en plus large de localisation des activités économiques. De nombreuses propositions de réforme ont vu le jour ces dernières années et témoignent d'une insatisfaction croissante. Ces propositions émanent aussi bien des professionnels, des pouvoirs publics, groupes de travail de la Chancellerie, rapports de la Commission des opérations de bourse, du Conseil économique et social, des magistrats, notaires, avocats, experts-comptables, commissaires aux comptes et parlementaires. En conséquence, M. Philippe Marini demande à Mme le garde des sceaux, ministre de la justice, quel est le devenir de la réflexion initiée par son prédécesseur sur la modernisation du droit des sociétés. Il lui rappelle qu'un avant-projet de loi inspiré du rapport qu'il avait remis au Premier ministre, le 13 juillet 1996, résultant de sa mission parlementaire, a été établi. Il lui demande aussi le devenir de ce texte.

Contributions des collectivités locales
aux créations d'emplois pour les jeunes

25. - 29 août 1997. - Au moment où Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité prépare les textes d'application du projet de loi destiné à créer 350 000 emplois pour combattre le chômage des jeunes - dont l'Etat financera 80 %, le reste des rémunérations devant être assuré principalement par les collectivités locales, et notamment les communes -, M. André Diligent attire son attention sur la nécessité d'établir une certaine équité dans l'appel à ces contributions. Il lui rappelle à ce sujet les dispositions prises pour la loi concernant la dotation de solidarité urbaine (article L. 234-12), loi qui a « pour objet de contribuer à l'amélioration des conditions de vie dans les communes urbaines confrontées à une insuffisance de leurs ressources et supportant des charges élevées ». Dès lors se pose la question : où se trouvent principalement les jeunes chômeurs, sinon justement dans « les communes urbaines confrontées à une insuffisance de leurs ressources et supportant des charges élevées » ? Il est clair dès lors que la cohérence des dispositifs DSU et de la prochaine loi s'impose et qu'il sera logique et équitable de moduler la part restant à la charge des collectivités territoriales dans le financement des emplois-jeunes sur le modèle de l'indice synthétique de la DSU, soit : 50 % selon l'importance relative du potentiel fiscal par habitant ; 20 % selon l'importance du logement social ; 20 % selon l'importance des prestations d'aide au logement ; 10 % selon le revenu moyen par habitant. Il lui signale par ailleurs que cette proposition présente un double intérêt : le premier est qu'elle n'entraîne pas de coût supplémentaire pour l'Etat, en raison de la péréquation entre les collectivités territoriales ; le deuxième est qu'elle développe l'efficacité du dispositif emploi-jeunes, en donnant aux communes où le besoin est le plus fort de plus grands moyens d'y répondre.

Retard en matière d'équipement hospitalier
dans le département du Pas-de-Calais

26. - 3 septembre 1997. - M. Léon Fatous souhaite interpeller oralement M. le secrétaire d'Etat à la santé sur le retard en matière d'équipement hospitalier dont souffre le département du Pas-de-Calais. En effet, il lui demande que le dossier de l'imagerie par résonance magnétique (IRM) mobile pour les hôpitaux de Calais, Montreuil et Arras soit réexaminé.

Difficultés des producteurs de fruits et légumes

27. - 15 septembre 1997. - M. Louis Minetti attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les nombreuses difficultés rencontrées par les producteurs français de fruits et légumes en général, par ceux des Bouches-du-Rhône en particulier. Courant juillet, lors d'une visite au ministre de l'agriculture, avec d'autres parlementaires communistes, il avait suggéré de prendre des mesures d'aide immédiates et à court terme pour les producteurs en difficulté. L'accord sur ces propositions avait été obtenu. Quelles suites ont été données à ces propositions ? Pour l'hiver 1997 et le printemps-été 1998, quelles sont les mesures envisagées pour moraliser le commerce des fruits et légumes intra-communautaire, de la zone de l'hémisphère Nord et surtout de l'hémisphère Sud ? Dans ce domaine aussi, il a fait des propositions concrètes. D'une réponse précise à ces questions dépend une bonne tenue du marché au printemps et à l'été 1998.

Liaisons routières en Dordogne

28. - 16 septembre 1997. - M. Gérard Fayolle appelle l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur la catastrophe de Port-Sainte-Foy et sur l'aménagement de la liaison routière et ferroviaire Libourne-Bergerac.