Madagascar:
une délégation sénatoriale encourage les efforts déployés pour une sortie de crise rapide
Conduite par Jean FAURE (Isère, UMP), président fondateur du groupe interparlementaire France-Madagascar et pays de l’Océan Indien, membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, une délégation de sénateurs comprenant Jacqueline PANIS (Meurthe-et-Moselle, UMP), Jean-Pierre PLANCADE (Haute-Garonne, RDSE) et André VANTOMME (Oise, Soc), s’est rendue à Madagascar du 19 au 24 juillet.
Elle y a rencontré de très nombreuses personnalités : le président de la Haute Autorité de la Transition, Andry RAJOELINA, le Premier ministre, Camille VITAL, le ministre des affaires étrangères, Hippolyte RAMAROSON, les représentants des trois mouvances de l’opposition, les représentants des différents groupements de la société civile, le président et les membres de la commission électorale nationale indépendante (CENI).
Elle s’est également longuement entretenue avec les principaux opérateurs économiques français ainsi qu’avec un certain nombre d’intervenants dans le domaine du développement et de la coopération.
A Tuléar, région particulièrement déshéritée, la délégation a pu mesurer les conséquences dramatiques de la crise sur la population et observer l’état d’avancement de plusieurs projets de coopération décentralisée menés notamment par la région Rhône-Alpes et les départements de l’Isère et de l’Oise. Au nom de ce dernier, André VANTOMME a signé une convention avec le chef de la région de Tuléar.
A Tananarive, la délégation a passé une matinée avec le Père Pedro dont l’association AKAMASOA prend en charge près de 20 000 personnes dont une grande majorité d’enfants. Elle s’est félicitée de l’accord signé quelques jours plus tôt avec l’AFD sur le traitement de la décharge où, comme elle a pu le voir, des centaines de personnes vivent encore dans des conditions de pauvreté insupportables.
L’ensemble de ces entretiens et visites a renforcé les sénateurs dans leur conviction de la nécessité impérieuse d’une sortie de crise rapide. Si certains peuvent en effet avoir intérêt à une prolongation de la période de la transition, il n’en est pas ainsi pour l’immense majorité du peuple malgache. Il importe donc que des élections impartiales et transparentes soient rapidement organisées, en tout état de cause avant la fin de l’année 2010. A cet égard, la décision courageuse et responsable du président de la Haute Autorité de la Transition de ne pas se présenter aux élections présidentielles, le dialogue entamé avec la société civile et ses différentes composantes, de même que le travail actuellement réalisé par la CENI pour, notamment, actualiser les listes électorales sont d’incontestables atouts. Les sénateurs se sont dits prêts à venir observer sur place le déroulement des prochaines consultations.
Contacts Mme Bénédicte Rougé 01.42.34.22.51