Au nom du groupe d’amitié France-Arménie du Sénat, Gilbert-Luc Devinaz (SER – Rhône), président, condamne l’attaque des forces armées azerbaïdjanaises dans la région du village de Tegh de la province de Syunik. Cette nouvelle agression de l’Azerbaïdjan sur le territoire souverain de la République d’Arménie ne peut rester sans réponse de la communauté internationale.
Alors que la mission civile de l’Union européenne est en train de se mettre en place dans cette région sous haute tension, le président du groupe d’amitié s’est dit particulièrement préoccupé par les conséquences d’une nouvelle escalade. "La mission civile de l’Union européenne doit accélérer son déploiement, afin de pouvoir veiller au respect des engagements pris en faveur du cessez-le-feu par les deux parties", a-t-il fait valoir.
Une délégation sénatoriale, conduite par Bruno Retailleau (Les Républicains – Vendée), Président du groupe d’information internationale sur le Haut-Karabagh, et composée de Gilbert-Luc Devinaz, président du groupe d’amitié France-Arménie, Christine Lavarde (Les Républicains – Hauts-de-Seine) et Catherine Morin-Desailly (Union centriste – Seine-Maritime), doit se rendre en Arménie, dans quelques jours, du 22 au 25 avril. La délégation devrait se rendre à Goris, pour rencontrer le Gouverneur de la province de Syunik et le chef de la mission de l’Union européenne, Markus Ritter.
Les sénateurs pourront ainsi évaluer la nécessité de renforcer les effectifs de cette mission européenne, qui s’inscrit dans le cadre de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) et dont le principal objectif est de contribuer à la stabilité dans les zones frontalières et d’œuvrer, par le dialogue, à l’établissement d’une paix durable dans la région.
"Alors que 120 000 Arméniens – dont 30 000 enfants – sont toujours bloqués dans la région du Haut-Karabagh, il y a urgence à agir", a conclu Gilbert-Luc Devinaz.
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Anne-Laure Saint-Dizier
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