Le Président du Sénat a exprimé sa solidarité envers les Français contraints de quitter le Niger pour assurer leur sécurité, à la suite du coup d’État contre le Président nigérien.
"Les intimidations, les menaces et le discours de haine à l’encontre des Français et de la France proférés lors de manifestations organisées, instrumentalisées par des pays étrangers, en particulier la Russie, ne sont pas acceptables", a déclaré Gérard Larcher.

"Je tiens à rendre hommage au sang-froid de nos militaires présents au Niger et confrontés à cette situation si délicate, alors qu’ils continuent leurs actions de lutte contre les terroristes au profit de tous les Nigériens", a ajouté le Président du Sénat.

Le Président Larcher a également exprimé son soutien au Président démocratiquement élu, le Président Bazoum, dont la libération immédiate et inconditionnelle est une nécessité. Il n’y a pas d’alternative à la restauration dans les meilleurs délais de l’ordre constitutionnel et démocratique au Niger, comme l’ont rappelé plusieurs États africains ainsi que la France.

Lors du débat sur la politique de la France en Afrique organisé le 6 juin à sa demande, le Sénat avait souligné les fragilités de certaines orientations prises depuis 2017, dans un contexte qui a déjà vu notre repli forcé du Mali et du Burkina Faso, et la nécessité de soutenir nos alliés pour renforcer notre crédibilité.

Au-delà de l’héritage de l’histoire, dont la France n’a pas à rougir, les intérêts du Niger ainsi que d’autres pays de la région, et de la France, demeurent entrecroisés. Victime d’un coup d’État militaire, le Niger n’a pas vocation à devenir un nouveau Mali ou Burkina Faso.

CONTACT PRESSE :

Présidence du Sénat - Élise Morisset
Tél. : +33 1 42 34 35 76 - e.morisset@senat.fr