La délégation du Sénat aux collectivités territoriales, présidée par Françoise GATEL, a adopté le rapport d’information de Catherine DI FOLCO, Cédric VIAL et Jérôme DURAIN sur l’"Attractivité du métier de secrétaire de mairie – Faire de la fonction de secrétaire de mairie un véritable métier !". Ce rapport s’inscrit dans le cadre des travaux des trois rapporteurs sur la situation des secrétaires de mairie et la stratégie dite de la « marque employeur » au service de l’attractivité de l’emploi en collectivité territoriale.
Considérés comme de véritables "couteaux suisses", les secrétaires de mairie incarnent le cœur battant des communes rurales. Cependant, en septembre 2022, le panorama de l’emploi territorial a rangé ce métier au premier rang des professions les plus en tension au sein de la fonction publique territoriale. Les craintes trouvent leur justification dans de fortes difficultés de recrutement et une pyramide des âges très défavorable (départs massifs en retraite lors de la décennie à venir).
Face à cette situation, le Sénat a adopté, le 6 avril 2023, à l’unanimité, une proposition de loi visant à revaloriser le métier de secrétaire de mairie. Initié par Céline BRULIN, le texte vise à faciliter la prise de poste, encourager la promotion interne et élargir le vivier de candidats.
Catherine DI FOLCO et Cédric VIAL et Jérôme DURAIN formulent 17 propositions afin de poursuivre la modernisation de ce métier et en faire un métier d’avenir. Ils jugent nécessaire de mieux le reconnaître (création d’un titre de "secrétaire général de mairie" et d’une prime de responsabilité, notamment), de faire monter en compétences ces agents (en structurant une filière universitaire, en aidant à la prise de poste et en renforçant la formation continue) et d’offrir des perspectives de carrière (en particulier, en ouvrant aux agents de catégorie B et C une faculté de promotion interne sans qu’une proportion de postes ouverts à la promotion soit préalablement déterminée). Ils estiment aussi indispensable de mieux accompagner ces agents dans leur métier (par exemple, en créant dans chaque préfecture un poste de référent dédié) et de soutenir les communes dans leur effort de repyramidage en faveur de la catégorie B, au travers d’un fonds d’amorçage limité dans le temps et ciblé sous condition de ressources.
Documents liés
Contact presse
Clothilde Labatie
Direction de la communication du Sénat
01 42 34 25 38 - presse@senat.fr