Rapport sur l'application des lois - Année parlementaire 2000-2001
Rapport au format Acrobat ( 617 Ko )Table des matières
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RÉSUMÉ DES CONCLUSIONS -
PREMIÈRE PARTIE :
PRINCIPALES DONNÉES STATISTIQUES
- I. LOIS VOTÉES EN 2000-2001 : SEULEMENT DEUX LOIS DEVENUES TOTALEMENT APPLICABLES
- II. MESURES PRÉVUES : RETOUR AU MÉDIOCRE RÉSULTAT DES DEUX PREMIÈRES ANNÉES DE LA LÉGISLATURE
- III. APPLICATION DES LOIS VOTÉES ANTÉRIEUREMENT À L'ANNÉE PARLEMENTAIRE : ENCORE 169 LOIS EN ATTENTE
- IV. ORIGINE DES MESURES RÉGLEMENTAIRES PRÉVUES : RÉÉQUILIBRAGE ENCORE INSUFFISANT FACE AUX INITIATIVES DES SÉNATEURS
- V. DÉCLARATION D'URGENCE, POUR VOTER LES LOIS : UNE INCIDENCE ENCORE PLUS INCERTAINE SUR LES CONDITIONS D'APPLICATION
- VI. APPLICATION DES LOIS PAR DÉCRET : DÉGRADATION D'UNE ANNÉE À L'AUTRE
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DEUXIÈME PARTIE :
OBSERVATIONS DES COMMISSIONS PERMANENTES
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I. LA CONFIRMATION DE QUELQUES TENDANCES
DÉJÀ MISES EN ÉVIDENCE
- A. LES DONNÉES STATISTIQUES ÉTABLIES PAR LA COMMISSION DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES CONFIRMENT LA RELATIVE STAGNATION DU TRAVAIL RÉGLEMENTAIRE DURANT L'ANNÉE PARLEMENTAIRE
- B. LA PUBLICATION DES TEXTES D'APPLICATION CONNAÎT UNE AMÉLIORATION SENSIBLE, DÈS LORS QU'UNE VOLONTÉ POLITIQUE S'EXPRIME CLAIREMENT
- C. LA DÉCLARATION D'URGENCE NE GARANTIT NULLEMENT UNE MISE EN oeUVRE RAPIDE DES LOIS VOTÉES SELON CETTE PROCÉDURE
- D. LES RETARDS CONSTATÉS RÉSULTENT DE CAUSES RÉCURRENTES
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II. L'APPLICATION DES LOIS VOTÉES AU COURS DE LA
SESSION 2000-2001
-
A. COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES : DES LOIS
NÉCESSITANT UN SUIVI RÉGLEMENTAIRE ABONDANT, MAIS UN BILAN ENCORE
MAIGRE
- 1. Cinq lois examinées par la commission des affaires sociales n'ont été suivies d'aucune mesure d'application, et une loi n'a reçu qu'un seul décret
- 2. La loi de financement de la sécurité sociale reste largement inappliquée alors que débute au parlement l'examen du prochain projet de loi de financement
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B. COMMISSION DES FINANCES : DES RÉSULTATS
CONTRASTÉS
- 1. Célérité de la mise en oeuvre de la loi sur l'épargne salariale, inertie pour la loi relative aux nouvelles régulations économiques
- 2. La loi de finances pour 2001 n'a été appliquée que partiellement
- 3. En revanche, le bilan est satisfaisant pour la deuxième loi de finances rectificative pour 2000
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C. COMMISSION DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES : PEU
DE TEXTES RÉGLEMENTAIRES PARUS, HORMIS SUR LA LOI
« SRU »
- 1. Quatre loi examinées par la commission des affaires économiques n'ont été suivies d'aucune des mesures d'application prévues
- 2. Loi « SRU » : les décrets relatifs à l'urbanisme sont parus très rapidement
- 3. Loi relative à la santé des animaux et à la qualité des denrées animales : rien ne semble presser
- D. COMMISSION DES AFFAIRES CULTURELLES : AUCUNE MESURE D'APPLICATION POUR LA LOI RELATIVE À L'ARCHÉOLOGIE PRÉVENTIVE
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E. COMMISSION DES LOIS : DES APPRÉCIATIONS
MITIGÉES
- 1. Cinq lois examinées par la commission des lois n'ont reçu aucune mesure d'application
- 2. Outre les 8 lois d'application directe, une seule loi nécessitant des décrets d'application est devenue applicable au cours de sa session d'adoption
- 3. Loi relative à la résorption de l'emploi précaire et à la modernisation du recrutement dans la fonction publique ainsi qu'au temps de travail dans la fonction publique territoriale : un des décrets pris par le gouvernement est contraire à la volonté du législateur
- 4. La loi d'orientation pour l'outre-mer mérite aussi une mention particulière
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A. COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES : DES LOIS
NÉCESSITANT UN SUIVI RÉGLEMENTAIRE ABONDANT, MAIS UN BILAN ENCORE
MAIGRE
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III. L'APPLICATION DES LOIS VOTÉES
ANTÉRIEUREMENT À LA SESSION 2000-2001
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A. COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DE
LA DÉFENSE
- 1. La loi n° 99-894 du 22 octobre 1999 portant organisation de la réserve militaire et du service de défense a fait l'objet de deux décrets d'application sur trois de prévus
- 2. La loi n° 2000-242 du 14 mars 2000 relative aux volontariats civils est devenue entièrement applicable depuis le début de l'année 2001
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B. COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES
- 1. Deux décrets restent encore en attente sur la loi n° 91-32 du 10 janvier 1991 relative à la lutte contre le tabagisme et l'alcoolisme, votée depuis plus de 10 ans
- 2. Des textes réglementaires sont encore attendus sur 5 lois votées sous les législatures précédentes
- 3. Parmi les lois plus récentes, pour lesquelles la publication des textes d'application s'est poursuivie en 2000-2001, des retards persistants sont signalés
-
C. COMMISSION DES FINANCES
- 1. Près du tiers des mesures qui restaient en souffrance lors du dernier contrôle n'ont toujours pas reçu de textes d'application1313 En faisant exception du cas particulier de la loi n° 97-277 du 25 mars 1997 créant les plans d'épargne retraite, toujours en attente de ses 16 textes d'application, mais qui est toutefois en instance d'abrogation.
- 2. En revanche, cinq lois sont devenues totalement applicables durant l'année parlementaire
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D. COMMISSION DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES
- 1. Deux lois, votées l'une en 1996, l'autre en 1998, sont devenues applicables
- 2. 26 lois, dont 16 votées au cours des législatures précédentes, demeurent partiellement inapplicables
- 3. Loi de 1996 sur les télécommunications : bientôt l'annuaire universel
- 4. Loi du 10 février 2000 sur la modernisation du service de l'électricité : des retards préjudiciables au marché de l'électricité
- 5. L'application de la loi du 9 juillet 1999 d'orientation agricole, largement amorcée au cours de l'année suivant son adoption, a relativement peu avancé depuis septembre 2000
- 6. Une loi votée depuis mars 1999 n'a reçu aucun texte d'application
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E. COMMISSION DES AFFAIRES CULTURELLES
- 1. Les difficultés rencontrées pour appliquer les lois relevant des domaines de la jeunesse et des sports persistent
- 2. La commission des affaires culturelles relève d'autres cas de carence, dans les domaines de la recherche, de l'éducation et de la communication
- 3. Deux lois sont entrées totalement en application
-
F. COMMISSION DES LOIS
- 1. Six lois adoptées antérieurement à la session 2000-2001 sont devenues totalement applicables
- 2. Des mesures d'application sont venues compléter des lois adoptées antérieurement à la présente session qui demeurent cependant partiellement applicables
- 3. Deux exemples de textes plus anciens, dont l'application n'a guère avancé durant la session
-
A. COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DE
LA DÉFENSE
- IV. LES RAPPORTS DEMANDÉS PAR LE LÉGISLATEUR
- V. LA VEILLE SÉNATORIALE SUR L'APPLICATION DES LOIS
-
I. LA CONFIRMATION DE QUELQUES TENDANCES
DÉJÀ MISES EN ÉVIDENCE
-
ANNEXES
-
ANNEXE N° 1 :
Observations des commissions
sur l'application des lois en 2000-2001
(Extraits du « bulletin des commissions ») -
ANNEXE N° 2 : STATISTIQUES
1) Lois votées, depuis 1986-1987, par année parlementaire
(hors lois portant approbation de traités et conventions) - 2) Application des lois votées (hors lois portant approbation de traités et conventions) depuis l'instauration de la session unique
-
ANNEXE N° 3 :
Commission des lois
Liste des lois promulguées au cours de la session
Liste des lois directement applicables
Liste des lois partiellement applicables
Liste des lois non applicables -
ANNEXE N° 4 :
Commentaires de la commission des lois
sur le cas particulier des lois d'habilitation -
ANNEXE N° 5 :
État de parution des rapports demandés
à l'exécutif
(IXe, Xe, XIe législatures)
RÉSUMÉ DES CONCLUSIONS
Le
bilan, au 30 septembre 2001, de l'application des lois votées
définitivement par le Parlement pendant la session unique 2000-2001
traduit une dégradation par rapport à la session
précédente.
Notons d'abord que seulement 2 lois, exigeant chacune une seule mesure d'ordre
réglementaire, ont été rendues totalement
applicables
1(
*
)
, soit moins de 5 % du nombre
total des lois votées en 2000-2001 (42 hors traités et accords
internationaux). Au fil de la législature, ce pourcentage tend à
se réduire : 15 % en 1997-1998, puis 11 %, 7 % et
enfin 4,8 % en 2000-2001. En ajoutant à ces lois les quinze lois
n'appelant aucune mesure d'ordre réglementaire, dites d'application
directe,
on compte 17 lois totalement applicables, représentant
à peine plus de 40 % du total précité de 42
,
en recul par rapport aux données correspondantes constatées lors
des trois dernières sessions.
Cette situation a une double origine.
Elle est d'abord dictée par
le caractère inhabituel de
l'importance des dispositions d'ordre réglementaire à
prendre
: alors que depuis le début de la législature,
jamais le nombre de lois votées (à l'exclusion des lois
d'application directe) n'a été aussi faible (27, contre, les
précédentes sessions, respectivement, 32, 32 et 33), jamais le
nombre cumulé de mesures réglementaires prévues pour
assurer l'entrée en vigueur de ces lois n'a été aussi
élevé (
425
, contre, les précédentes
sessions, respectivement 331, 392 et 358) ; à elle seule, la loi
n° 2000-1208 du 13 décembre 2000
, relative à la
solidarité et au renouvellement urbains, exige 69 mesures d'application,
et seulement 15 ont été prises.
Le bilan est ensuite influencé par de
nombreuses promulgations, en
fin de session, de textes eux aussi riches en suivi
réglementaire
: par exemple les lois
n° 2001-624
du 17 juillet 2001
, portant diverses dispositions d'ordre social,
éducatif et culturel (27 mesures prévues, aucun texte paru au
30 septembre 2001) et
n° 2001-647 du 20 juillet 2001
,
relative à la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes
âgées et à l'allocation personnalisée d'autonomie
(25 mesures prévues, aucun texte paru au 30 septembre 2001).
De même, aucun texte n'était encore paru à la fin de
l'année parlementaire pour la
loi n° 2001-420 du 15 mai
2001
relative aux nouvelles régulations économiques (30
mesures prévues).
Dans ces conditions, il n'est pas étonnant de constater, d'une session
à l'autre, une réduction de plus de 10 points du taux
d'application, revenu, avec 22 %, aux pourcentages correspondants des
avant-dernière et antépénultième années,
alors qu'il était de 35 % en 1999-2000 : 95 mesures ont
été prises pour, comme on l'a vu, 425 de prévues ; et
si plus des quatre cinquièmes d'entre elles ont été
publiées dans un délai maximum de 6 mois, ce qui
représente un progrès par rapport à 1999-2000, seulement
30 % l'ont été en moins de 3 mois, ce qui traduit une
régression.
Si l'on considère
, non plus la session 2000-2001, mais
toute
la législature, depuis la session 1997-1998
, on constate que, sur
188 lois votées
(hors traités et accords internationaux),
40 sont devenues totalement applicables, 29 n'ont encore reçu aucune des
mesures prévues ; 67 sont d'application directe, 50 sont encore
partiellement applicables, et 2 sont devenues sans objet.
Si l'on prend en considération toutes les lois votées
depuis
juin 1981
, on note que même pas 3 textes sur 4 appelant des mesures
réglementaires sont applicables en totalité.
Dernière ombre au tableau, et non la moindre : la multiplication
des
déclarations d'urgence
, à l'initiative du
gouvernement, qui a porté cette session sur 15 lois (soit 36 % des
lois votées hors traités et accords internationaux, contre
rétrospectivement et successivement, pour les deux sessions
précédentes, 17 % et 26 %) aboutit à banaliser
la préparation du suivi réglementaire du trop grand nombre de
textes concernés. Le taux d'application des 249 mesures prévues
n'est que de
18 %
, en très net recul par rapport à la
session précédente.
En définitive, le seul motif de satisfaction paraît bien
être une meilleure prise en considération de l'application des
dispositions législatives issues des
amendements votés par le
Sénat
: 20 % des mesures prévues ont
été prises, contre 6 % en 1999-2000 et 2 % en
1998-1999 ; en valeur absolue, toutefois, cela ne représente que 10
textes d'ordre réglementaire...
Les observations, d'ordre essentiellement qualitatif, formulées par les
différentes commissions, confirment que le stock de mesures
réglementaires en instance, depuis le mois de juin 1981, demeure
toujours très important ; les résultats de l'année
2000-2001, peu probants, en augmentent encore le volume.
Par ailleurs, les commissions, notamment celle des affaires économiques,
regrettent l'accumulation des défauts de publication des rapports
demandés au gouvernement.
Ces constats, réitérés d'une année à
l'autre, confirment tout l'intérêt de l'attention vigilante que le
Sénat, ses commissions et ses membres portent à l'application des
lois. Le Sénat doit poursuivre son activité de contrôle, en
multipliant les initiatives pour rappeler le Premier ministre à
respecter son obligation constitutionnelle d'assurer l'exécution des
lois.
PREMIÈRE PARTIE :
PRINCIPALES
DONNÉES STATISTIQUES
Cette
première partie brosse le bilan quantitatif de l'application des lois,
en termes de flux (lois votées en 2000-2001), mais aussi en termes de
stock (lois votées depuis le mois de juin 1981).
Elle décrit l'évolution des mesures prises, selon leur origine,
en s'intéressant, plus particulièrement, aux suites
données aux amendements sénatoriaux. Elle examine les effets des
déclarations d'urgence, censées accélérer la
procédure d'adoption par les deux assemblées de textes
particulièrement attendus, sur le suivi réglementaire.
I. LOIS VOTÉES EN 2000-2001 : SEULEMENT DEUX LOIS DEVENUES TOTALEMENT APPLICABLES
A. OBSERVATIONS SUR LES LOIS VOTÉES
On
assiste, en 2000-2001, à une sensible diminution du nombre de lois
votées (hors lois portant approbation de traités et conventions),
la suspension des travaux parlementaires pour les élections municipales
et cantonales n'étant sans doute par étrangère à ce
constat : - 21 % par rapport à 1999-2000.
42 lois (hors traités ou accords internationaux) ont donc
été adoptées définitivement par le Parlement, et
promulguées, au cours de l'année parlementaire 2000-2001.
Nombre
de lois promulguées
(hors traités ou accords
internationaux)
1995-1996 |
1996-1997 |
1997-1998 |
1998-1999 |
1999-2000 |
2000-2001 |
68 |
34 |
46 |
47 |
53 |
42 |
Se trouve ainsi accentuée l'évolution, amorcée depuis le début de la XI e législature, favorable à une certaine modération de la production législative (une soixantaine de lois avaient été votées, en moyenne annuelle, durant la décennie 1985-1995).
B. TAUX D'APPLICATION
15 de ces 42 lois n'appellent aucune mesure d'application (soit 36 % du total, contre 39 % en 1999-2000, 32 % en 1998-1999 et 28 % en 1997-1998) : elles sont dites d'application directe . Huit, soit plus de la moitié (contre les deux tiers en 1999-2000) relèvent de la commission des lois (en particulier dans les domaines du droit électoral (5 lois) et des habilitations à légiférer par ordonnances (2 lois) ; quatre, soit plus du quart, relèvent de la commission des finances (2 lois de règlement, la loi organique relative aux lois de finances et la prime pour l'emploi).
Statistiques globales sur l'application des lois
votées au
cours de l'année parlementaire
(hors lois portant approbation de
traités et conventions)
et répartition entre
commissions
(du 1
er
octobre 2000 au 30 septembre
2001)
Nombre de lois votées |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
% |
Application directe |
- |
1 |
1 |
1 |
4 |
8 |
- |
15 |
36 % |
Applicables |
- |
- |
- |
- |
1 |
1 |
- |
2 |
5 % |
Partiellement applicables |
- |
2 |
- |
3 |
2 |
2 |
- |
9 |
21 % |
Non applicables |
1 |
4 |
- |
4 |
2 |
5 |
- |
16 |
38 % |
Devenues sans objet |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
TOTAL |
1 |
7 |
1 |
8 |
9 |
16 |
- |
42 |
100 % |
Il reste
donc
27
lois
(42 - 15), qui peuvent être :
- soit
non applicables
(aucun texte réglementaire
n'étant paru)
2(
*
)
: ce qui est le cas
de
16
lois, représentant 38 % du total de 42, et surtout,
59 % du total de 27 ; ces deux proportions étant
équivalentes à celles de 1999-2000 (près de 36 % pour
la première ; près de 60 % pour la seconde) ;
- soit
partiellement applicables
(une partie seulement des textes
réglementaires étant parue)
1
: ce qui est le cas
de
9
lois, représentant quelque 21 % du total de 42, et
plus de 30 % (33,3 %) du total de 27 (pourcentages correspondants en
1999-2000 : près de 17 % et près de 30 %) ;
- soit
applicables
(tous les textes réglementaires
étant parus)
1
: ce qui est le cas de
2
lois
seulement, représentant près de
5 %
(4,8 %) du
total de 42, et
plus de 7 %
(7,4 %) du total de 27
(pourcentages correspondants en 1999-2000 : plus de 7 % et plus de
12 %).
Une certaine évolution doit être notée par rapport aux
années précédentes :
-
•
la proportion de lois d'application directe
diminue
sensiblement, à 36 %, contre 39 % en 1999-2000 ; mais
elle demeure supérieure à celle de l'avant-dernière
année parlementaire (32 % en 1998-1999) ;
• la proportion de lois votées et devenues applicables au cours de l'année parlementaire régresse à nouveau, et surtout, revient à un niveau quasiment symbolique , soit... 5 % du total, 2 en valeur absolue ; on en dénombrait 4 en 1999-2000 (8 %), 5 en 1998-1999 (11 %), 7 en 1997-1998 (15 %) et 6 (18 %) en 1996-1997. Ces deux lois, issues d'initiatives parlementaires, méritent d'être citées : loi du 30 décembre 2000 tendant à faciliter l'indemnisation des condamnés reconnus innocents et portant diverses dispositions de coordination en matière de procédure pénale et loi du 4 janvier 2001 relative au contrôle des fonds publics accordés aux entreprises (dans les deux cas, une seule mesure d'ordre réglementaire était prévue) ;
• la contrepartie est essentiellement assurée par la catégorie des lois partiellement applicables : sa part relative passe de 17 % en 1999-2000 à 21 % en 2000-2001 ; la catégorie des lois non applicables progresse, certes, elle aussi, mais dans une moindre proportion, de quelque 36 % à 38 %.
Lois
totalement applicables : évolution des lois d'application directe
et des lois applicables
(en % du total des lois votées)
C. DÉLAIS D'APPLICATION DES LOIS VOTÉES ET DEVENUES TOTALEMENT APPLICABLES AU COURS DE L'ANNÉE PARLEMENTAIRE
Sur les
2 lois applicables en 2000-2001, l'une a été suivie, dès
sa promulgation, de la publication du seul texte requis (indemnisation des
condamnés reconnus innocents) ; pour l'autre, le délai a
été de 5 mois (contrôle des fonds publics accordés
aux entreprises).
(Délai moyen : 2 mois et 16 jours)
3(
*
)
.
II. MESURES PRÉVUES : RETOUR AU MÉDIOCRE RÉSULTAT DES DEUX PREMIÈRES ANNÉES DE LA LÉGISLATURE
L'application des lois peut être
réalisée :
- soit en réponse à une invitation expressément
formulée dans le dispositif de la loi («
Un décret
fixera les conditions
»...) ;
- soit à l'initiative du gouvernement, en l'absence de toute
disposition explicite.
On parle, dans le premier cas, de « mesures
prévues », dans le second, de « mesures non
prévues ».
A. TAUX D'APPLICATION
En 2000-2001, 27 lois 4( * ) votées appelaient 425 textes d'application ; 95 d'entre eux, soit quelque 22 % , ont été publiés.
Application des dispositions pour lesquelles
un texte
réglementaire est prévu par la loi
|
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
Nombre de dispositions pour lesquelles un texte réglementaire est prévu par la loi |
|
|
|
|
|
|
|
|
dont : |
|
|
|
|
|
|
|
|
- entrées en application |
- |
16 |
- |
32 |
16 |
31 |
- |
95 |
- restant à appliquer |
11 |
116 |
- |
91 |
49 |
63 |
- |
330 |
Taux d'application (arrondi) |
0 % |
12 % |
- |
26 % |
25 % |
33 % |
- |
22 % |
A l'amélioration de la situation, constatée en 1999-2000 (35 %) par rapport à 1998-1999 (19 %), a succédé une dégradation, ici aussi prononcée, de l'ordre de plus de 10 points. L'on revient, en effet, aux pourcentages correspondants des avant-dernière et antépénultième années.
Evolution, depuis le début de la législature,
du
taux d'application des dispositions réglementaires prévues
(au 30 septembre de chaque année parlementaire)
|
Nombre de
lois votées
|
Nombre de
dispositions réglementaires prévues
|
Nombre de
dispositions réglementaires prises
|
(3)/(2) |
1997-1998 |
33 |
358 |
76 |
21,2 % |
1998-1999 |
32 |
392 |
74 |
18,9 % |
1999-2000 |
32 |
331 |
115 |
34,7 % |
2000-2001 |
27 |
425 |
95 |
22,3 % |
On
notera toutefois la particularité de l'année 2000-2001 qui peut
contribuer à rendre compte de cette dégradation : depuis
quatre exercices, le nombre total de dispositions réglementaires
prévues est le plus élevé, alors que le nombre de lois
votées (à l'exclusion des lois d'application directe) est, lui,
le moins élevé. A elle seule, la loi du 13 décembre 2000,
relative à la solidarité et au renouvellement urbains, imposait
la publication de 69 mesures d'ordre réglementaire (soit 16,2 % du
total des mesures réglementaires prévues).
Par ailleurs, 27 dispositions d'ordre réglementaire, non explicitement
prévues par les lois, ont été prises.
Nombre total de dispositions ayant fait l'objet d'un texte d'application
|
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
- Texte réglementaire prévu par la loi |
|
|
|
|
|
|
|
|
- Texte réglementaire non prévu par la loi |
- |
7 |
- |
10 |
1 |
9 |
- |
27 |
TOTAL |
0 |
23 |
0 |
42 |
17 |
40 |
0 |
122 |
B. DÉLAIS D'APPLICATION
Plus des
quatre cinquièmes des 95 mesures réglementaires prévues
qui ont été prises ont été publiées dans un
délai maximum de 6 mois, proportion supérieure à celle de
l'an dernier (les deux tiers).
Mais seulement 30 % ont été prises en moins de 3 mois,
ce qui traduit une dégradation par rapport aux années
précédentes (43 % en 1999-2000, 45 % en 1998-1999, et
50 % en 1997-1998).
Statistiques sur les délais de publication des mesures
d'application
prises au cours de l'année parlementaire sur les lois
votées
au cours de l'année parlementaire (à l'exclusion
des rapports)
(du 1
er
octobre 2000 au 30 septembre
2001)
Mesures prévues prises dans un délai |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
% |
Inférieur ou égal à 1 mois |
- |
- |
- |
3 |
4 |
1 |
- |
8 |
8 % |
De plus d'1 mois à 3 mois |
- |
- |
- |
15 |
5 |
- |
- |
20 |
21 % |
De plus de 3 mois à 6 mois |
- |
13 |
- |
6 |
6 |
24 |
- |
49 |
52 % |
De plus de 6 mois à 1 an |
- |
3 |
- |
8 |
1 |
6 |
- |
18 |
19 % |
TOTAL |
0 |
16 |
0 |
32 |
16 |
31 |
- |
95 |
100 % |
La
part relative des textes publiés entre 3 mois et 6 mois
redevient
donc majoritaire.
Le délai moyen est ici de 4 mois (délai minimal : 0
jour ; délai maximal : 8 mois et 26 jours).
On rappellera que l'unique décret prévu par la loi du 30
décembre 2000, tendant à faciliter l'indemnisation des
condamnés reconnus innocents et portant diverses mesures de coordination
en matière pénale a été pris ce même 30
décembre 2000.
Sur les 27 textes d'application non explicitement prévus, seulement 30
% (soit 8) ont été pris en moins de 3 mois, quasiment
comme en 1998-1999 et en 1997-1998 ; le pourcentage était de plus
de 65 % en 1999-2000.
III. APPLICATION DES LOIS VOTÉES ANTÉRIEUREMENT À L'ANNÉE PARLEMENTAIRE : ENCORE 169 LOIS EN ATTENTE
On
examinera successivement :
- les mesures réglementaires prises en 2000-2001 pour l'application des
lois votées antérieurement à la session ;
- les mesures réglementaires prises depuis le début de la
XI
e
législature pour mettre en oeuvre les lois
votées par les majorités précédentes ;
- le bilan de l'application de lois votées depuis le début de la
XI
e
législature.
A. LE SUIVI RÉGLEMENTAIRE, OPÉRÉ EN 2000-2001, SUR LES LOIS ANTÉRIEURES À LA SESSION
Les statistiques présentées ci-après donnent une idée du « rattrapage » de l'arriéré d'application des lois votées antérieurement à l'année parlementaire, dont certaines dispositions sont devenues applicables au cours de l'année parlementaire 2000-2001.
Statistiques sur les délais de publication des mesures
d'application
prises au cours de l'année parlementaire (à
l'exclusion des rapports)
sur les lois votées antérieurement
à l'année parlementaire
(du 1
er
octobre
2000 au 30 septembre 2001)
Nombre de mesures prises dans un délai |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
% |
Inférieur ou égal à 6 mois |
3 |
2 |
- |
- |
- |
8 |
- |
13 |
4 % |
De plus de 6 mois à 1 an |
13 |
17 |
- |
22 |
5 |
13 |
- |
70 |
24 % |
De plus d'1 an à 2 ans |
21 |
22 |
1 |
32 |
4 |
41 |
4 |
125 |
43 % |
De plus de 2 ans |
12 |
31 |
- |
28 |
3 |
8 |
2 |
84 |
29 % |
TOTAL |
49 |
72 |
1 |
82 |
12 |
70 |
6 |
292 |
100 % |
Délai moyen : 1 an, 11 mois et 11
jours
Délai
minimal : 3 mois et 4 jours
Délai maximal : 18 ans, 1 mois
et 18 jours
292
mesures réglementaires ont été prises en 2000-2001, pour
appliquer des lois précédemment votées.
En termes de stock, depuis juin 1981, on peut encore dénombrer :
- 31 lois non applicables, surtout soumises à la commission des
lois (12) ; la plus ancienne remonte à 1997 (loi du 25 mars 1997
créant les plans d'épargne-retraite, dite « loi
Thomas », relevant de la commission des finances) ;
- 138 lois partiellement applicables, surtout soumises à la
commission des lois (37) et à la commission des finances (31) ; la
plus ancienne remontant toujours à 1982 (loi du 30 décembre 1982
d'orientation des transports intérieurs).
Ces 169 lois représentent 14,4 % du nombre total de lois
adoptées depuis juin 1981 (en 1999-2000, le chiffre correspondant, soit
180 lois, en représentait 15,9 %). La situation a donc un peu
évolué d'une année à l'autre.
En définitive,
depuis 20 ans
, et compte non tenu des lois
d'application directe, même pas 3 textes sur 4 sont applicables en
totalité (4 sur 5 si l'on tient compte des lois d'application
directe)
5(
*
)
.
B. LE SUIVI RÉGLEMENTAIRE OPÉRÉ DEPUIS LE DÉBUT DE LA XIE LÉGISLATURE SUR LES LOIS VOTÉES AU COURS DES LÉGISLATURES PRÉCÉDENTES
Le
tableau suivant fait apparaître le
suivi réglementaire
opéré par le gouvernement actuel pour mettre en oeuvre, depuis
trois ans, les lois votées avant la XI
e
législature.
On constate que ce suivi n'a pas été négligeable, puisque
618 dispositions législatives votées avant la XI
e
législature (41 de plus par rapport à 1999-2000) ont
trouvé une application depuis le début de celle-ci, dans des
délais particulièrement longs cependant : 74 % de ces
mesures ont été prises plus de deux ans après la
promulgation des lois concernées.
Statistiques sur les délais de parution des mesures
d'application
prises au cours de la XI
e
législature
(à l'exclusion des rapports)
sur les lois votées
antérieurement à la XI
e
législature
(du 2 juin 1997 au 30 septembre 2001)
Nombre de mesures prises dans un délai |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commissions spéciales |
Total |
% |
Inférieur ou égal à 6 mois |
- |
- |
- |
- |
- |
3 |
- |
3 |
0 % |
De plus de 6 mois à 1 an |
1 |
4 |
- |
8 |
11 |
13 |
- |
37 |
6 % |
De plus d'1 an à 2 ans |
7 |
44 |
- |
19 |
18 |
30 |
4 |
122 |
20 % |
De plus de 2 ans |
22 |
119 |
- |
155 |
80 |
75 |
5 |
456 |
74 % |
TOTAL |
30 |
167 |
- |
182 |
109 |
121 |
9 |
618 |
100 % |
Délai moyen : 4 ans 9 mois et 26 jours
(Délai minimal : 5 mois et 18 jours ;
Délai
maximal : 18 ans 1 mois et 18 jours)
C. LE BILAN DE L'APPLICATION DES LOIS VOTÉES DEPUIS LE DÉBUT DE LA XIE LÉGISLATURE
Le
moment paraît venu de présenter un bilan particulier de
l'application des lois votées depuis le début de la
XI
e
législature quatre ans après le début de
celle-ci.
Sur 188 lois votées (hors traités et accords internationaux), 67
sont d'application directe (36 %), 40 sont devenues totalement applicables
(21 %), 50 sont encore partiellement applicables (27 %). Enfin, 29
lois n'ont encore reçu aucune des mesures d'application prévues
(15 %). Deux lois sont devenues sans objet.
Ces données incluent bien entendu les lois votées en 2000-2001,
dont on rappellera que 16 sont non applicables et 9 partiellement applicables.
Statistiques globales sur l'application des lois
votées au
cours de la XI
e
législature
(hors lois portant approbation
de conventions, traités et accords internationaux)
et
répartition entre commissions
(du 2 juin 1997 au 30 septembre 2001)
|
Affaires culturelles |
Affaires
|
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commis-sions spéciales |
Total |
% |
Application directe |
2 |
8 |
4 |
6 |
9 |
38 |
- |
67 |
36 % |
Applicables |
2 |
4 |
1 |
6 |
7 |
20 |
- |
40 |
21 % |
Partiellement applicables |
6 |
11 |
2 |
11 |
7 |
12 |
1 |
50 |
27 % |
Non applicables |
3 |
5 |
- |
6 |
4 |
11 |
- |
29 |
15 % |
Devenues sans objet |
1 |
1 |
- |
- |
- |
- |
- |
2 |
1 % |
Total |
14 |
29 |
7 |
29 |
27 |
81 |
1 |
188 |
100 % |
Si l'on
prend maintenant en considération non plus les lois mais les
dispositions qu'elles contiennent et qui prévoyaient des mesures
d'application, on constate :
- que sur 1 650 mesures réglementaires prévues, 983 ont
été prises, soit un taux d'application de 60 % ;
- que sur ces 983 mesures prises, 38 % seulement ont été
publiées dans un délai inférieur ou égal à 6
mois, et en revanche 28 % dans un délai supérieur à
un an ;
- qu'en outre le gouvernement a pris l'initiative de publier des textes
d'application non prévus pour 298 dispositions législatives, dont
36 % dans un délai inférieur ou égal à 6 mois.
Statistiques sur les délais de parution des mesures
d'application
prises au cours de la XI
e
législature sur
les lois votées au cours de la XI
e
législature
(à l'exclusion des rapports)
(du 2 juin 1997 au 30 septembre
2001)
Mesures prévues prises dans un délai |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
% |
Inférieur ou égal à 6 mois |
11 |
41 |
4 |
155 |
75 |
85 |
- |
371 |
38 % |
De plus de 6 mois à 1 an |
15 |
46 |
10 |
175 |
43 |
50 |
- |
339 |
34 % |
De plus d'1 an à 2 ans |
25 |
35 |
2 |
83 |
23 |
39 |
5 |
212 |
22 % |
De plus de 2 ans |
10 |
19 |
1 |
21 |
2 |
7 |
1 |
61 |
6 % |
TOTAL |
61 |
141 |
17 |
434 |
143 |
181 |
6 |
983 |
100 % |
Délai moyen : 9 mois 16 jours
(Délai
minimal : 0 jour ;
Délai maximal : 3 ans 11
mois 2 jours)
Mesures non prévues prises dans un délai |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
% |
Inférieur ou égal à 6 mois |
1 |
15 |
- |
49 |
14 |
29 |
- |
108 |
36 % |
De plus de 6 mois à 1 an |
3 |
18 |
1 |
34 |
13 |
18 |
- |
87 |
29 % |
De plus d'1 an à 2 ans |
9 |
16 |
- |
32 |
4 |
23 |
6 |
90 |
30 % |
De plus de 2 ans |
- |
8 |
- |
4 |
- |
1 |
- |
13 |
4 % |
TOTAL |
13 |
57 |
1 |
119 |
31 |
71 |
6 |
298 |
100 % |
Délai moyen : 9 mois 19 jours (Délai minimal : 0 jour ; Délai maximal : 2 ans 10 mois 22 jours)
Total des mesures prises dans un délai |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
% |
Inférieur ou égal à 6 mois |
12 |
56 |
4 |
204 |
89 |
114 |
- |
479 |
37 % |
De plus de 6 mois à 1 an |
18 |
64 |
11 |
209 |
56 |
68 |
- |
426 |
33 % |
De plus d'1 an à 2 ans |
34 |
51 |
2 |
115 |
27 |
62 |
11 |
302 |
24 % |
De plus de 2 ans |
10 |
27 |
1 |
25 |
2 |
8 |
1 |
74 |
6 % |
TOTAL |
74 |
198 |
18 |
553 |
174 |
252 |
12 |
1 281 |
100 % |
Délai moyen : 9 mois 16 jours
(Délai
minimal : 0 jour ;
Délai maximal : 3 ans 11 mois 2
jours)
L'application, par décret, a gagné 4 poins : 58 % des décrets prévus ont été pris (contre 66 % pour les autres mesures), dans des délais conformes à la moyenne de l'ensemble des textes réglementaires publiés (38 % dans un délai inférieur ou égal à six mois).
IV. ORIGINE DES MESURES RÉGLEMENTAIRES PRÉVUES : RÉÉQUILIBRAGE ENCORE INSUFFISANT FACE AUX INITIATIVES DES SÉNATEURS
Depuis
1993, les dispositions législatives prévoyant des mesures
réglementaires sont comptabilisées selon leur origine (projet ou
proposition de loi, amendement du gouvernement, amendement de
l'Assemblée nationale, amendement du Sénat, introduction en
commission mixte paritaire). Ces distinctions permettent d'apprécier, au
moins partiellement, la propension du pouvoir réglementaire à
respecter l'intervention du législateur.
A cet égard, on assiste à un certain rééquilibrage,
certes encore insuffisant, au profit des amendements du Sénat : le
taux d'application atteint 20 % en 2000-2001, contre 6 % seulement en
1999-2000 et 2 % en 1998-1999. En revanche, le résultat
correspondant, pour les amendements de l'Assemblée nationale, revient de
29 % en 1999-2000 à 9 % en 2000-2001 : il retrouve
quasiment son niveau de 1998-1999 (11 %).
Origine des mesures réglementaires d'application
prévues par les lois votées
au cours de l'année
parlementaire
(à l'exclusion des rapports)
(du 1
er
octobre 2000 au 30 septembre 2001)
Nombre de mesures prévues selon leur origine |
Texte initial |
Amendement du Gouvernement |
AMENDEMENT DU SÉNAT |
AMENDEMENT DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE |
Introduction en commission mixte paritaire |
Total |
dont : |
|
|
|
|
|
|
prises |
66 |
10 |
10 |
9 |
- |
95 |
restant à prendre |
178 |
22 |
40 |
90 |
- |
330 |
Total |
244 |
32 |
50 |
99 |
- |
425 |
Taux d'application |
27 % |
31 % |
20 % |
9 % |
- |
22 % |
Les amendements issus de sénateurs ou de députés, qui représentent plus du tiers (exactement 35 % : 12 % pour les sénateurs et 23 % pour les députés) de tous les textes prescripteurs de suivi réglementaire, continuent ainsi à être relativement négligés.
Taux
d'application, selon leur origine, des mesures réglementaires
prévues
|
|||
Origine |
Taux
d'application
|
Pour mémoire : part relative dans les dispositions législatives prescrivant un suivi réglementaire |
|
Texte initial |
27 % |
57 % |
|
Amendement du gouvernement |
31 % |
8 % |
|
Amendement du Sénat |
20 % |
12 % |
|
Amendement de l'Assemblée nationale |
9 % |
23 % |
Si l'on
regarde maintenant
l'ensemble des lois votées au cours de la
XI
e
législature, les différences tendent à
s'estomper avec le temps
: 60 % des mesures prévues par le
texte originel ont été prises. Le bilan de l'application, sur
quatre ans, des amendements d'origine sénatoriale, s'avère
nettement moins défavorable que sur une seule année
parlementaire, même s'il reste inférieur à la moyenne. En
effet, sur 192 mesures réglementaires prévues par des
dispositions introduites dans la loi par le Sénat, (12 % du total),
99 ont été prises, soit un taux d'application de 52 %. Ce
pourcentage n'était que de 44 % au 30 septembre 2000 ; il se
rapproche du pourcentage correspondant, en recul, pour les amendements de
l'Assemblée nationale, à savoir 57 % en 2000-2001, contre
60 % en 1999-2000.
On constate, en outre, que 3 des 4 mesures réglementaires prévues
par des dispositions introduites en commission mixte paritaire sont toujours en
attente d'application.
Origine des mesures réglementaires d'application
prévues par les lois votées
au cours de la XI
e
législature
(à l'exclusion des rapports)
(du 2 juin 1997 au 30 septembre 2001)
Nombre de mesures prévues selon leur origine |
Texte initial |
Amendement du Gouvernement |
AMENDEMENT DU SÉNAT |
AMENDEMENT DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE |
Introduction en commission mixte paritaire |
Total |
dont : |
|
|
|
|
|
|
prises |
573 |
77 |
99 |
233 |
1 |
983 |
restant à prendre |
345 |
52 |
93 |
174 |
3 |
667 |
Total |
918 |
129 |
192 |
407 |
4 |
1 650 |
% du total général |
56 % |
8 % |
12 % |
25 % |
0 % |
100 % |
Taux d'application des mesures prévues selon leur origine |
|
|
|
|
|
|
V. DÉCLARATION D'URGENCE, POUR VOTER LES LOIS : UNE INCIDENCE ENCORE PLUS INCERTAINE SUR LES CONDITIONS D'APPLICATION
A. L'APPLICATION DES LOIS VOTÉES APRÈS DÉCLARATION D'URGENCE AU COURS DE LA SESSION
Quinze
lois ont été votées, en
2000-2001, après déclaration d'urgence
6(
*
)
(soit 36 %, contre 15 % du total en
1999-2000, 17 % en 1998-1999 et 26 % en 1997-1998).
Ce pourcentage de 36 % est très élevé, et le
Président Christian Poncelet a pu dénoncer, dans son allocution
du 20 juin 2001, cette « dérive », qui « a
frappé les textes les plus importants de la session, par leur
portée politique », mais aussi des projets « de
caractère plus technique ».
Application des lois votées en 2000-2001
(situation au 30 septembre 2001)
Nombre de lois votées |
Lois votées après déclaration d'urgence |
Autres lois |
Application directe |
5 |
10 |
Applicables |
- |
2 |
Partiellement applicables |
4 |
5 |
Non applicables |
6 |
10 |
Total |
15 |
27 |
On
pourrait présumer que le choix du recours à cette
procédure emporte une rapide entrée en vigueur de leurs
dispositions.
La réalité est plus complexe.
Cinq de ces 15 lois en urgence sont d'application directe
7(
*
)
. Pour les 10 autres lois, 46 mesures, sur 249
prévues, ont été publiées au 30 septembre 2001
(
taux d'application : 18 %
). S'y ajoutent onze mesures non
prévues.
Application des dispositions des lois votées
après déclaration d'urgence au cours de l'année
parlementaire
pour lesquelles un texte réglementaire est prévu
par la loi
(du 1
er
octobre 2000 au 30 septembre
2001)
|
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
Nombre de dispositions pour lesquelles un texte réglementaire est prévu par la loi |
|
|
|
|
|
|
|
|
dont : |
|
|
|
|
|
|
|
|
- entrées en application |
- |
15 |
- |
1 |
- |
30 |
- |
46 |
- restant à appliquer |
- |
55 |
- |
56 |
37 |
55 |
- |
203 |
Taux d'application |
- |
21 % |
- |
2 % |
0 % |
35 % |
- |
18 % |
Ce taux
de 18 % est en très net recul par rapport à 1999-2000 (alors
28 %). Il résulte, en partie, de la concentration, sur le mois de
juillet 2001, de la promulgation de 4 lois votées après
déclaration d'urgence (ce qui représente près de la
moitié de l'effectif total des 10 lois). Il provient surtout de
l'importance très évidente du nombre de dispositions à
prendre (249 en 2000-2001, contre seulement 111 en 1999-2000), en particulier
pour l'application de la loi SRU, mais aussi de la loi NRE.
En effet, reflet significatif de la banalisation du recours à la
procédure d'urgence, la proportion relative des mesures prévues
pour l'application d'une part des lois votées après
déclaration d'urgence, d'autre part des autres lois, s'est pratiquement
inversée, comme cela apparaît dans le tableau
ci-après :
|
1999-2000 |
2000-2001 |
Nombre de mesures réglementaires prévues |
331 |
425 |
- dont lois votées après déclaration d'urgence |
111 (33 %) |
249 (59 %) |
- dont autres lois |
220 (66 %) |
176 (41 %) |
Comme l'an dernier, le taux d'application des mesures prévues pour les lois votées après déclaration d'urgence est moins favorable que pour les autres lois. L'écart reste le même qu'en 1999-2000 (10 points) mais à un niveau plus bas :
|
1999-2000 |
2000-2001 |
Taux d'application, au 30 septembre de l'année parlementaire, des mesures prévues |
|
|
- par les lois votées après déclaration d'urgence |
28 % |
18 % |
- par les autres lois |
38 % |
28 % |
Plus surprenant encore, on constate que tous les textes réglementaires publiés pour appliquer les lois votées après déclaration d'urgence ont été pris au-delà d'un délai de 3 mois (82 % toutefois entre 3 mois et 6 mois), alors que, pour les autres lois, la célérité est plus grande : le pourcentage des mesures édictées en moins de 3 mois est de 55 % (36 % en 1999-2000).
Délais comparés de publication des textes,
prévus et non prévus,
sur les lois votées en 2000-2001
(avec ou sans déclaration d'urgence)
Textes d'application, prévus et non prévus, |
Dispositions figurant dans les lois votées
|
|
publiés |
Après déclaration d'urgence (1) |
Autres
lois
|
Dans un délai inférieur ou égal à 1 mois |
- |
15 % |
Dans un délai compris entre plus d'1 mois à 3 mois |
- |
40 % |
Dans un délai compris entre plus de 3 mois à un an |
100 % |
45 % |
(1) 57
textes (46 prévus, 11 non prévus)
|
B. L'APPLICATION DES LOIS VOTÉES APRÈS DÉCLARATION D'URGENCE DEPUIS LE DÉBUT DE LA XIE LÉGISLATURE
Le bilan
de l'application des lois votées après déclaration
d'urgence depuis le début de la XI
e
législature
appelle des observations nuancées.
Sur les quatre premières années de la XI
e
législature, au cours de laquelle 42 lois ont été
votées après déclaration d'urgence :
- 10 sont devenues totalement applicables, dont 4 seulement dans un
délai de moins de 6 mois ;
- 55 % des mesures d'application prévues ont été
prises. Ce taux d'application est inférieur à celui
constaté pour les autres lois (64 %).
Si les délais de publication à moins de 6 mois sont plus rapides
sur les lois votées en urgence, la proportion de mesures publiées
dans un délai supérieur à un an n'est cependant
guère moindre, comme cela apparaît dans le tableau
ci-après, qui concerne aussi bien les mesures prévues que non
prévues.
Délai de publication des textes d'application des lois
votées au cours de
la XI
e
législature
(mesures prévues et non prévues)
Pourcentage de textes d'application publiés |
Lois votées après déclaration d'urgence |
Autres lois |
dans un délai de moins de 6 mois |
43 % |
33 % |
dans un délai de 6 mois à 1 an |
30 % |
36 % |
dans un délai supérieur à un an |
27 % |
31 % |
VI. APPLICATION DES LOIS PAR DÉCRET : DÉGRADATION D'UNE ANNÉE À L'AUTRE
Depuis
le mois de mai 1995, le Sénat a précisé, dans ses
statistiques, la part des seuls décrets parmi l'ensemble des mesures
d'application des lois. Les autres mesures recensées sont
essentiellement des arrêtés, parfois des circulaires si elles
paraissent avoir une valeur d'application d'une disposition législative,
et non de simple commentaire. Le décompte des décrets avait pour
objet, en particulier, de soumettre des comparaisons avec les statistiques
fournies par le Secrétariat général du gouvernement (SGG).
On rappellera :
- que les décalages de résultats statistiques concernant le suivi
de l'application des lois entre le Sénat et le SGG proviennent
principalement du fait que le Sénat prend en compte, non seulement les
décrets, mais encore toutes les mesures d'application mentionnées
ci-dessus ;
- qu'en outre, et sans écarter des erreurs de saisie, toujours
possibles, le nombre de décrets attendus peut différer du nombre
de décrets effectivement publiés pour l'application d'une loi. En
effet, d'une part, le Secrétariat général du gouvernement
prend en compte, en plus des décrets que le Sénat recense comme
« prévus », tous ceux que le gouvernement estime
nécessaires en vertu de l'exercice du pouvoir réglementaire
(décrets « non prévus »). D'autre part, il
peut arriver qu'un seul décret applique plusieurs dispositions d'une
même loi, qui prévoyaient chacune un ou plusieurs décrets
d'application ou, à l'inverse, qu'une même disposition soit
appliquée par plusieurs décrets différents ;
- que par ailleurs, l'absence de visas suffisamment explicites dans un nombre
non négligeable de textes d'application complique le recensement
effectuée par les commissions du Sénat, à partir de la
parution des décrets au Journal officiel. Cette difficulté a
été soulignée à plusieurs reprises par les services
du SGG.
Le tableau ci-après fait apparaître, comme à
l'accoutumée, que les décrets constituent la grande
majorité (88,5 %) des mesures d'application (425) prévues
pour l'application des lois votées en 2000-2001.
L'application, par décrets prévus, régresse : le taux
est de
22 %
, contre
27 %
en 1999-2000. Celle des autres
mesures prévues, s'effondre, revenant de 63 % à... 16 %.
Le tableau suivant porte sur les mesures prises pour l'application des lois
votées au cours de l'année parlementaire 2000-2001. Il distingue
les textes réglementaires prévus par la loi, et les textes non
prévus, ainsi que les décrets et les autres mesures.
Application des dispositions législatives
votées en
2000-2001 pour lesquelles un texte réglementaire est prévu par la
loi :
décrets et autres mesures
(du 1
er
octobre 2000 au 30 septembre 2001)
Nombre total de dispositions législatives votées en 1999-2000 pour lesquelles un texte réglementaire est prévu par la loi
(décrets)
|
|
dont :
(décrets)
|
95
|
- restant à appliquer
(décrets)
|
330
|
Taux d'application
(décrets)
|
22
%
|
Nombre
total de dispositions législatives votées en 2000-2001 ayant fait
l'objet d'une mesure d'application
- Texte réglementaire prévu par la loi
(décrets)
|
95
|
- Texte réglementaire non prévu par la loi
(décrets)
|
27
|
Total
(décrets)
|
122
|
*
*
*
Comme on
l'a rappelé ci-dessus, les statistiques du Sénat et celles du
Secrétariat général du gouvernement obéissent
à des logiques différentes, ce qui rend difficiles les
comparaisons.
Cette année, toute tentative de comparaison est rendue impossible, car
le Secrétariat général du gouvernement n'est pas en
mesure, pour des raisons d'ordre technique, de communiquer le moindre
chiffre.
DEUXIÈME PARTIE :
OBSERVATIONS DES
COMMISSIONS PERMANENTES
Comme
chaque année, les six commissions permanentes du Sénat ont
établi un bilan de l'application, en fin d'année parlementaire
(30 septembre), des lois relevant de leurs champs de compétences
respectifs. Ces bilans, fort complets, donnent lieu à une communication
du président de chaque commission, dont on trouvera le compte rendu en
annexe au présent rapport.
Cette seconde partie rend compte des principales observations des commissions
permanentes et reprend en large part leurs analyses.
On mettra tout d'abord en évidence quelques considérations des
commissions, assorties d'éléments statistiques ou d'exemples, qui
illustrent la relative stagnation du travail réglementaire
constatée dans la première partie du rapport, ou qui confirment
ce qu'on peut appeler des « tendances lourdes » :
prééminence de la volonté politique gouvernementale comme
facteur d'accélération de la mise en oeuvre des lois,
neutralité relative de la déclaration d'urgence,
récurrence des causes de retard.
On abordera ensuite, successivement, les principales observations des
commissions concernant :
- l'application des lois votées pendant la session 2000-2001 ;
- la résorption du stock des mesures réglementaires
d'application des lois antérieures à la session 2000-2001 ;
- les demandes de rapports en attente ;
- les initiatives prises, par les sénateurs, pour assurer
l'application des lois.
I. LA CONFIRMATION DE QUELQUES TENDANCES DÉJÀ MISES EN ÉVIDENCE
A. LES DONNÉES STATISTIQUES ÉTABLIES PAR LA COMMISSION DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES CONFIRMENT LA RELATIVE STAGNATION DU TRAVAIL RÉGLEMENTAIRE DURANT L'ANNÉE PARLEMENTAIRE
A partir de données statistiques, la commission des affaires économiques constate que -mises à part les années faisant suite à un changement de gouvernement, qui occasionnent toujours une redéfinition des priorités et, par conséquent, des remises en question ou des retards dans la publication des décrets- le travail réglementaire est depuis quatre ans à son niveau le plus bas depuis 1990 .
ÉVOLUTION DEPUIS 1990
DU NOMBRE DE TEXTES
D'APPLICATION PUBLIÉS
Ce
travail d'application des lois est en outre concentré sur 15 lois
-pour la plupart récentes- et laisse de côté un certain
nombre de lois plus anciennes, adoptées sous les
précédents gouvernements : ainsi, le nombre de lois
concernées par la publication des textes d'application est cette
année le plus faible depuis 1990.
234 textes d'application doivent encore être pris pour appliquer
totalement les lois suivies par la Commission des Affaires économiques
depuis 1981. Sur ces 234 textes d'application, 186 (soit 79,5 %)
concernent des lois adoptées après l'installation du gouvernement
de M. Jospin.
Enfin, les statistiques font apparaître que le taux d'application des
lois votées par la commission des Affaires économiques au cours
de la XI
e
législature est plus faible que celui des
autres commissions :
|
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Nombre de dispositions appliquées |
61 |
141 |
17 |
434 |
143 |
181 |
Nombre de dispositions non appliquées |
77 |
192 |
9 |
206 |
71 |
109 |
Taux d'application |
44% |
42% |
65% |
68% |
67% |
62% |
Au
total, sur l'ensemble des 126 lois examinées par la commission des
affaires économiques depuis 1981
8(
*
)
, 93
sont entièrement applicables, 28 ne le sont que partiellement et 5 n'ont
reçu aucun des décrets attendus.
Ainsi, 74% des lois qui appelaient des mesures d'application sont aujourd'hui
entièrement applicables.
Erreur ! Liaison incorrecte.
La
commission des affaires économiques conclut :
« Même si ce taux est en progression
9(
*
)
, on a une fois de plus l'impression que le travail
réglementaire effectué par les ministères peine à
suivre le rythme du travail législatif réalisé -souvent au
prix de lourdes séances nocturnes- par les deux chambres. Comment
justifier en effet que depuis près de vingt ans, des lois votées
par le Parlement ne puissent être pleinement mises en oeuvre, dans
l'attente de décrets toujours reportés ? »
B. LA PUBLICATION DES TEXTES D'APPLICATION CONNAÎT UNE AMÉLIORATION SENSIBLE, DÈS LORS QU'UNE VOLONTÉ POLITIQUE S'EXPRIME CLAIREMENT
A
l'appui de ce constat, la
commission des finances
cite, à titre
d'exemple, le cas caractéristique de la
loi n° 2001-512 du 19
février 2001 sur l'épargne salariale
, pour laquelle le
ministre des Finances avait promis, lors du débat devant le Parlement,
la parution, dans les deux mois, des textes réglementaires
nécessaires à son application. A quelques semaines près,
cette promesse a bien été tenue.
A contrario
, la loi n° 97-277 du 25 mars 1997 créant
les plans d'épargne retraite, promulguée avant le changement de
majorité à l'Assemblée nationale, n'a jamais pu être
mise en oeuvre -ce qui permettait à M. Philippe Marini, rapporteur
général, de déclarer lors de la séance du 14
octobre 1999 : «
Avec la loi Thomas, on a inventé la
loi virtuelle
»
10(
*
)
.
Hormis le cas de la loi sur l'épargne salariale déjà
évoquée, la
deuxième loi de finances rectificative pour
2000 (n° 2000-1353 du 30 décembre 2000)
n'attend plus
qu'un décret pour être considérée comme
entièrement applicable.
La
commission des affaires économiques
, pour sa part, souligne la
célérité avec laquelle sont parus les premiers
décrets d'application de la loi n° 2000-1208 du
13 décembre 2000 relative à la solidarité et au
renouvellement urbains.
La
commission des lois
note également la rapidité
exceptionnelle de la mise en oeuvre du volet économique et social de la
loi n° 2000-1207 du 13 décembre 2000 d'orientation pour
l'outre-mer.
C. LA DÉCLARATION D'URGENCE NE GARANTIT NULLEMENT UNE MISE EN oeUVRE RAPIDE DES LOIS VOTÉES SELON CETTE PROCÉDURE
Trois
des lois signalées ci-dessus, mises en oeuvre rapidement (bien qu'encore
partiellement) avaient été votées après
déclaration d'urgence.
Toutes les lois adoptées selon cette procédure n'ont pas le
même sort, et la preuve manifeste en est encore apportée cette
année, comme cela a été souligné dans la partie
statistique du présent rapport.
La loi n° 2001-420 du 15 mai 2001 relative aux nouvelles
régulations économiques
est exemplaire sur ce point.
La
commission des finances
rappelle que le projet de loi,
déposé le 15 mars 2000 à l'Assemblée
nationale, avec déclaration d'urgence le 16 mars, a été
transmis au Sénat le 2 mai avec un calendrier extrêmement
serré qui contraignait la commission des finances à se prononcer
en moins de quinze jours sur plus de cent vingt articles. La veille de son
examen en séance publique, le Gouvernement a demandé son
ajournement à une date ultérieure. Le Président Christian
Poncelet fustigeait cette attitude lors de son allocution de fin de session
1999-2000 en dénonçant : «
ce processus de
banalisation de l'urgence
[qui]
s'est enrichi, si j'ose dire, d'un
élément nouveau, les déclarations d'urgence à
l'aveugle, sans aucune certitude ni visibilité sur le calendrier
d'adoption définitive des textes
». Dans ce contexte, la
discussion a fini par être menée à son terme et la loi a
été promulguée plus d'un an après le
dépôt initial. Or cinq mois supplémentaires se sont
écoulés et aucun des textes réglementaires
nécessaires à l'application de nombreuses mesures votées
n'a été publié.
La
commission des affaires économiques
observe de son
côté que sur
les 17 lois de son ressort adoptées
après déclaration d'urgence depuis 1988
11(
*
)
, 7 sont aujourd'hui entièrement applicables, 9
le sont partiellement, et une ne l'est pas du tout.
Elle
conclut :
« Cette année encore
, l'applicabilité des lois
votées après déclaration d'urgence n'est pas meilleure que
la moyenne des autres lois.
C'est ainsi que la procédure d'urgence,
qui, au prix d'une discussion parlementaire tronquée, permet de
raccourcir de quelques semaines la navette entre les deux chambres, ne conduit
à aucune accélération significative de la mise en oeuvre
de la loi, comme si l'«urgence » n'était qu'une
parenthèse refermée au lendemain de la publication de la
loi. »
D. LES RETARDS CONSTATÉS RÉSULTENT DE CAUSES RÉCURRENTES
La
commission des affaires culturelles
insiste, en particulier, sur
l'ampleur des difficultés rencontrées pour appliquer les lois
relevant des domaines de la
jeunesse et des sports,
votées depuis
mars 1998.
Elle note que les mesures d'application de cet important appareil
législatif ne se mettent en place que lentement, et se heurtent,
semble-t-il, à une série d'obstacles qui illustrent de
manière assez complète -et parfois cumulative- les principales
causes de retard dans la parution des textes réglementaires :
- les lenteurs de la concertation, qu'il s'agisse de la consultation, quand
elle est jugée nécessaire, des parties intéressées
ou de la concertation interministérielle ;
- la consultation d'organes consultatifs (d'autant plus dirimante lorsque
ces organes, prévus par la loi qu'il s'agit d'appliquer, tardent
à se mettre en place) ;
- la consultation de la Commission européenne, dont la
nécessité n'apparaît parfois que tardivement aux
administrations nationales.
Enfin, ajoute la commission, la rédaction imprécise ou
hâtive de la loi donne parfois des allures de « mission
impossible » à l'élaboration des textes
réglementaires : ainsi, par exemple, il peut paraître simple
de renvoyer à un décret la définition du suivi
médical des sportifs appartenant aux filières d'accès au
sport de haut niveau -jusqu'au moment où l'on s'aperçoit qu'il
faut au préalable rédiger un autre décret pour
définir ces filières...
La
commission des affaires économiques
relève, parmi les
raisons invoquées pour expliquer les retards, outre les
difficultés rencontrées dans le cadre d'une concertation
préalable, des problèmes de financement, ou encore l'alibi d'une
réforme annoncée : tel décret n'est plus à
l'ordre du jour dans l'attente d'une prochaine réforme... qui n'est
toujours pas amorcée.
La commission note qu'aucune justification sérieuse ne peut excuser
certains retards, qui résultent d'un pur et simple enlisement
administratif. Elle donne en exemple le projet de décret
nécessaire à l'habilitation des agents du ministère de la
défense à constater les infractions à la loi
n° 98-467 du 17 juin 1998 relative à l'application de la
convention du 13 janvier 1993 sur les armes chimiques, qui serait à la
signature des ministres concernés depuis près d'une année.
*
* *
On trouvera, au fil des développements qui suivent, d'autres exemples de retards persistants, en particulier sur des lois votées après déclaration d'urgence depuis le début de la législature, mais aussi des motifs de satisfaction, lorsque des décrets longtemps attendus sont enfin parus, permettant l'entrée en vigueur complète d'une loi.
II. L'APPLICATION DES LOIS VOTÉES AU COURS DE LA SESSION 2000-2001
Durant
l'année parlementaire 2000-2001, la
commission des affaires
étrangères, de la défense et des forces armées n'a
pas procédé à l'examen de projets de loi distincts des
projets autorisant la ratification de traités ou l'approbation d'accords
internationaux, qui n'appellent pas de textes d'application.
On passera successivement en revue l'application des principales lois
promulguées en 2000-2001 examinées au fond par la commission des
affaires sociales, la commission des finances, la commission des affaires
économiques, la commission des affaires culturelles, puis la commission
des lois.
A. COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES : DES LOIS NÉCESSITANT UN SUIVI RÉGLEMENTAIRE ABONDANT, MAIS UN BILAN ENCORE MAIGRE
1. Cinq lois examinées par la commission des affaires sociales n'ont été suivies d'aucune mesure d'application, et une loi n'a reçu qu'un seul décret
Il est
vrai que deux de ces textes, votés définitivement en fin de
session et promulgués en juillet 2001, exigeaient, à eux seuls,
près de la moitié (46 %) du suivi global requis en
2000-2001 : loi n° 2001-627 du 17 juillet 2001
portant
diverses dispositions d'ordre social, éducatif et culturel
et loi
n° 2001-647 du 20 juillet 2001 relative à la prise en
charge de la
perte d'autonomie des personnes âgées
et
allocation personnalisée d'autonomie
.
La
commission des affaires sociales
rappelle que la
loi
n° 2001-647 du 20 juillet 2001
vise à répondre
aux critiques formulées contre une loi précédente,
n° 97-60 du 24 janvier 1997 instituant la prestation
spécifique dépendance (PSD). La commission des affaires sociales
observe que les principaux décrets PSD lui avaient été
communiqués une semaine seulement après la promulgation de la loi
PSD.
Pour la
loi n° 2001-624 du 17 juillet 2001
, tendant
notamment à conférer une base légale à la nouvelle
convention d'assurance-chômage
du 1
er
janvier
2001, l'absence de publication, sur ce point précis, des décrets
n'est pas surprenante : cette convention stipule, en effet, que les
modalités d'application des nouvelles dispositions seront
déterminées par les partenaires sociaux, et non par
décret. La commission des affaires sociales remarque :
« Il semble alors que le Gouvernement, dans une curieuse
conception de l'habilitation législative, n'ait souhaité
mentionner des décrets d'application qu'à titre conservatoire
afin de pouvoir en contrôler si nécessaire les modalités
d'application, signe évident d'une certaine défiance envers les
partenaires sociaux. »
Cette même commission souligne, par ailleurs, que cette loi institue une
allocation de fin de formation
qui, faute de pouvoir être servie
à la suite de la carence de pouvoir réglementaire, interdit
l'indemnisation des chômeurs suivant une formation d'une durée
supérieure à leurs droits à allocation pour perte d'emploi.
La même loi donne un statut au
Fonds de réserve pour les
retraites
: elle exige, ici, quatre décrets en Conseil d'Etat,
deux décrets et plusieurs arrêtés : aucun texte n'a
été publié.
Les
autres cas de carence les plus significatifs
relèvent de la
loi n° 2001-398 du 9 mai 2001 (ni l'Agence française de
sécurité sanitaire environnementale
(AFSSE), ni l'Institut
de radioprotection et de sûreté nucléaires (IRSN) ne sont
opérationnels) et de la loi n° 2001-558 du 4 juillet 2001
relative à
l'interruption volontaire de grossesse et à la
contraception
12(
*
)
.
La commission note qu'
un
seul décret
(sur 11 mesures
d'ordre réglementaire prévues)
est sorti
pour la loi
n° 2001-397 du 9 mai 2001
relative à
l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
.
Ce texte d'application a été publié rapidement, ce qui ne
saurait étonner dans la mesure où un avant-projet était
déjà disponible lors des débats parlementaires.
La principale carence, sur ce texte, consiste en l'absence de publication des
mesures réglementaires relatives à l'interdiction du
travail
de nuit
des femmes dans l'industrie.
2. La loi de financement de la sécurité sociale reste largement inappliquée alors que débute au parlement l'examen du prochain projet de loi de financement
Comme
à l'accoutumée, le moment fort de la session, pour la commission
des affaires sociales, a été
la loi de financement de la
sécurité sociale pour 2001
(loi n° 2000-1257 du 23
décembre 2000).
Sur
42
mesures d'ordre réglementaire
prévues
, 24
ont été publiées (27 au total, plus une circulaire).
La commission des affaires sociales souligne tout d'abord que le volet
« Equilibres » de la loi de financement de la
sécurité sociale pour 2001 visait essentiellement à
procurer de nouvelles ressources au «
Fonds de financement de la
réforme des cotisations patronales de sécurité
sociale
» (
FOREC
), prévu par l'article 5 de la loi
de financement de l'année précédente. Or, le FOREC
n'était toujours pas en place au moment du vote de la loi.
Parmi les textes attendus, la commission des affaires sociales note en
particulier que les trois décrets, dont l'un devait être pris en
Conseil d'Etat,
pour la création du répertoire national des
retraites et des pensions
, prévus pour l'article 27 de cette loi
n'ont pas été publiés.
Les textes réglementaires, sur le
volet « Assurance
maladie »
, n'ont pas été pris ; il en va ainsi
de l'article 36, relatif aux réseaux de soins, de l'article 44, relatif
aux conditions de transmission des prélèvements aux laboratoires
d'analyses de biologie médicale, de l'article 51 donnant à
l'assurance maladie la possibilité de conclure des conventions avec les
distributeurs ou fournisseurs de dispositifs médicaux. De
même :
- le décret d'application de l'article 40 créant le fonds
pour la modernisation sociale des établissements de santé (FMES),
qui se substitue au fonds d'accompagnement social pour la modernisation des
établissements de santé (FASMO), n'est toujours pas paru alors
que le Gouvernement avait annoncé en mai 2001 : « le
passage du FASMO au FMES se fera incessamment dans le cadre d'un décret
actuellement en cours de préparation et transposant au second les
règles de fonctionnement élaborées pour le
premier ».
- le fonds de promotion de l'information médicale et
médico-économique, créé par l'article 47 et
chargé, selon le Gouvernement, de « l'information à
destination des professionnels de santé indépendante de
l'industrie pharmaceutique sur l'utilisation des médicaments »
ne fonctionne toujours pas.
La commission des affaires sociales regrette de constater, comme les
années précédentes, que la plupart des dispositions
relatives à l'assurance maladie figurant dans la loi de financement de
l'année en cours ne sont toujours pas appliquées alors que
débute au Parlement l'examen du projet de loi de financement de
l'année suivante.
B. COMMISSION DES FINANCES : DES RÉSULTATS CONTRASTÉS
1. Célérité de la mise en oeuvre de la loi sur l'épargne salariale, inertie pour la loi relative aux nouvelles régulations économiques
La commission des finances relève que la loi n° 2001-152 du 19 février 2001 sur l'épargne salariale est d'ores et déjà presque complètement applicable, contrairement à la loi n° 2001-420 du 15 mai 2001 relative aux nouvelles régulations économiques qui n'a reçu aucun des 29 textes requis, comme cela a déjà été indiqué.
-
•
à l'article 1
er
(transmission des pactes
d'actionnaires au Conseil des marchés financiers), le décret
prévu a été transmis pour examen au Conseil
d'Etat ;
• à l'article 19 (transmission des pactes d'actionnaires au Conseil des marchés financiers), un groupe de travail a été constitué. Un projet de décret devrait être soumis avant la fin de l'année au Conseil d'Etat ;
• à l'article 22 (règlement intérieur du Comité des établissements de crédits et des entreprises d'investissement -CECEI), le décret prévu est en phase de négociation entre la direction du Trésor et le CECEI ;
• à l'article 26 (délégation de signature au sein de la Commission des opérations de bourse), le décret prévu a été transmis pour examen au Conseil d'Etat ;
• l'article 34 (extension du champ de la déclaration de soupçon) autorise le Gouvernement à prendre un décret visant à rendre automatiques certaines déclarations de soupçon. Toutefois, il s'agit d'une faculté que le Gouvernement n'a pas encore utilisée ;
• à l'article 35 (création d'un comité de liaison), le décret prévu a fait l'objet d'un projet élaboré par la direction du Trésor. Toutefois, le service chargé de réfléchir sur des mesures de lutte contre le terrorisme, suite aux événements du 11 septembre 2001, n'a pas eu matériellement le temps de faire la coordination entre les administrations concernées par ce décret ;
• à l'article 36 (sanctions à l'encontre des centres financiers extra-territoriaux), comme pour l'article 34, il s'agit d'une faculté pour le gouvernement, qui ne deviendrait obligation que dans le cadre où celui-ci déciderait de restreindre certaines opérations réalisées par des organismes financiers établis en France avec des personnes physiques ou morales sur des territoires qui ne luttent pas contre le blanchiment d'argent. Concrètement le Gouvernement ne prendra un tel décret que si le Groupe d'action financière internationale sur le blanchiment des capitaux (GAFI) prononce des sanctions à l'encontre d'un territoire précité ;
• à l'article 50 (fixation du prix minimum d'achat aux producteurs de fruits et légumes), les conditions météorologiques rencontrées durant l'été 2001 n'ont pas rendu nécessaire la fixation de prix minimum d'achat de fruits et légumes au bénéfice des producteurs. Il n'y a pas eu de surproduction ;
• à l'article 51 (création d'une Commission des pratiques commerciales et des relations contractuelles), le décret qui doit déterminer l'organisation, les moyens et les modalités de fonctionnement de la Commission des pratiques commerciales et des relations contractuelles est prêt et a même été soumis à la signature du ministre des finances. Sa publication est imminente ;
• aux article 54 (délai de paiement des marchés publics) et 55 (intérêts moratoires dus à raison du dépassement du délai global de paiement des marchés publics), les décrets, qui concernent a priori tous les ministères dépensiers ont été rédigés par la direction de la Comptabilité publique et ont fait l'objet d'un arbitrage interministériel du Premier ministre. Ils seront examinés le 30 octobre par le Comité des finances locales puis transmis au Conseil d'Etat. Leur publication est prévue pour 15 novembre prochain ;
• à l'article 58 (modes de production de l'agriculture raisonnée), le décret prévu est en cours d'élaboration. Un groupe de travail a été créé au sein du Conseil supérieur de l'agriculture et de l'organisation alimentaire. Celui-ci doit présenter ses orientations avant la fin de l'année ;
• à l'article 93 (conciliation du secret des affaires avec l'audition de tiers et la publicité des décisions), cet article doit être intégré au Titre IV du nouveau code de commerce qui fera l'objet d'un décret d'ensemble en cours de préparation, modifiant le décret du 29 décembre 1986 relatif aux questions de droit de la concurrence et des concentrations et, accessoirement, des pratiques commerciales ;
• à l'article 96 (procédure d'autorisation des multiplexes) et à l'article 97 (agrément des cartes à accès multiples), les quatre décrets prévus font l'objet d'une consultation entre les ministères (finances et culture) et les organismes (Conseil national du Cinéma, Conseil de la concurrence) concernés. Le dossier le plus avancé concerne la Commission chargée de prononcer des sanctions en cas d'infraction au code de l'industrie cinématographique mais la publication des décrets ne devrait pas intervenir avant la fin de l'année ;
• à l'article 106 (rôles du conseil d'administration et de son président), à l'article 112 (création d'une procédure de contrôle a posteriori des conventions contractées par les associations et les personnes morales de droit privé non commerçantes ayant une activité économique), à l'article 115 (participation aux assemblées générales), à l'article 116 (information des actionnaires sur les rémunérations, avantages, mandats et fonctions des mandataires sociaux), à l'article 119 (représentation et identification des actionnaires non-résidents), les sept décrets en Conseil d'Etat prévus devraient être fusionnés en un seul décret. Un projet a été élaboré et sera bientôt présenté au cabinet de la ministre de la Justice et ensuite examiné par le Conseil d'Etat. La parution est prévue avant la fin de l'année ;
• à l'article 113 (unification du statut des commissaires aux comptes), un projet de décret visant à approuver le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes a été élaboré, mais il fait actuellement l'objet d'une consultation auprès de la profession ;
• à l'article 132 (renforcement des règles de transparence visant les plans de souscription et d'achat d'actions par les salariés), un projet de décret s'inspirant du code du travail sur les augmentations en capital a été envoyé aux organisations professionnelles (AFEP, Croissance+ et MEDEF) et à la direction du Trésor pour consultation. Il devrait être publié avant la fin de l'année ;
• à l'article 136 (contrôle des entreprises de réassurance), le décret en Conseil d'Etat fixant les modalités d'application de l'article et l'arrêté dressant la liste des documents à fournir à l'appui d'une demande d'autorisation de réassurance n'ont pas encore été pris. Une première réunion de concertation avec la profession est prévue le 23 octobre 2001 pour fixer les orientations. Toutefois, la direction du Trésor souhaiterait faire publier ce décret avant la fin de l'année mais compte tenu des évènements du 11 septembre 2001 qui affectent directement le secteur des assurances, il se peut qu'il ne paraisse qu'au premier trimestre 2002 ;
• à l'article 144 (création d'une agence française pour les investissements internationaux), le décret prévu sera examiné en section financière du Conseil d'Etat le 23 octobre 2001. Sa parution est annoncée avant la fin de l'année.
Ont été publiés les textes réglementaires nécessaires à la mise en oeuvre des articles suivants de la loi de fiances pour 2001 (n° 2000-1352 du 30 décembre 2000) :
-
• l'article 6 (suppression de la taxe différentielle sur les
véhicules à moteur -vignette- due par les personnes physiques
pour leurs voitures particulières) ;
• l'article 9 (réduction de la contribution additionnelle et aménagements de l'impôt sur les sociétés) ;
• l'article 12 (modification du tarif de la taxe intérieure de consommation sur le fioul domestique, amélioration du remboursement pour le transport routier de marchandises, mise en oeuvre d'un remboursement aux exploitants de transport public routier en commun de voyageurs et mise en place d'un mécanisme de régulation des taux) ;
• l'article 14 (mesures d'adaptation de la fiscalité agricole) ;
• l'article 68 (exonération de la taxe professionnelle des équipements et outillages des entreprises de manutention portuaire) ;
• l'article 99 (mise en oeuvre de la quatrième étape du plan pluriannuel de revalorisation des petites retraites agricoles) ;
• l'article 116 (développement des ressources propres de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé - AFSSAPS- et l'Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé -ANAES).
-
•
à l'article 8 (modification du statut des
sociétés de capital-risque), un décret en Conseil d'Etat
et un arrêté sont attendus, mais les contacts pris avec les
services concernés ne permettent pas d'avancer une date prochaine de
publication de ces textes ;
• à l'article 11 (aménagement de la fiscalité des entreprises pétrolières), aucun décret autonome n'est envisagé. Cependant les dispositions modifiant la réglementation existante pour tenir compte de l'évolution de la législation sont attendues dans le décret général de codification du PLF pour 2001 annoncé pour cet automne. Par ailleurs, une instruction fiscale sur ce sujet a été publiée le 20 juin 2001 (BOI 4L-2-01, n° 117 du 29 juin 2001) ;
• à l'article 19 (création d'un nouveau dispositif d'aide à l'investissement outre-mer), les modalités d'application de ce dispositif sont actuellement en cours d'examen par la Commission européenne dans le cadre de la procédure de notification des aides d'Etat. La publication du décret en Conseil d'Etat sur les modalités et du décret relatif au plafond de ressources est liée à l'issue de cet examen ;
• à l'article 71 (taxe communale sur les activités commerciales non salariées à durée saisonnière), le décret attendu a reçu un avis favorable du Comité des finances locales le 25 septembre 2001. Il est maintenant soumis à l'avis du Conseil d'Etat. Sa parution peut-être envisagée pour la fin de l'année;
• à l'article 100 (extension de l'allocation temporaire de cessation anticipée d'activité aux enseignants de l'enseignement agricole privé sous contrat), le décret prévu fait l'objet d'une négociation entre les divers ministères concernés. Il devra ensuite être soumis à l'avis du Conseil d'Etat. Sa parution peut être envisagée avant la fin de l'année.
La plupart des dispositions de cette loi (n° 2000-1353 du 30 décembre 2000) sont en effet entrées en vigueur :
-
•
l'article 30 (suppression de la caution pour diverses
opérations liées à la détention d'alcools et
à la circulation des alambics) ;
• l'article 32 (modernisation des formalités déclaratives et de paiement des grandes entreprises) ;
• l'article 37 (allègement de la taxe générale sur les activités polluantes) ;
• l'article 47 (fixation des plafonds des redevances cynégétiques) ;
• l'article 61 (création d'une rente viagère en faveur des veuves des harkis).
C. COMMISSION DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES : PEU DE TEXTES RÉGLEMENTAIRES PARUS, HORMIS SUR LA LOI « SRU »
1. Quatre loi examinées par la commission des affaires économiques n'ont été suivies d'aucune des mesures d'application prévues
Il
s'agit des lois suivantes :
- loi n° 2001-43 du 16 janvier 2001 portant diverses
dispositions
d'adaptation au droit communautaire dans le domaine des
transports
;
- loi n° 2001-153 du 19 février 2001 tendant
à conférer à la lutte contre
l'effet de serre
et
à la prévention des risques liés au réchauffement
climatique la qualité de priorité nationale et portant
création d'un observatoire national sur les effets du
réchauffement climatique en France métropolitaine et dans les
départements et territoires d'outre-mer ;
- loi n° 2001-454 du 29 mai 2001 relative à la
réalisation d'un
itinéraire à très grand gabarit
entre le port de Bordeaux et Toulouse
;
cette loi avait cependant
été adoptée après déclaration
d'urgence
;
- loi n° 2001-602 du 9 juillet 2001 d'orientation sur
la
forêt
.
2. Loi « SRU » : les décrets relatifs à l'urbanisme sont parus très rapidement
S'agissant de la loi
n° 2000-1208 du
13 décembre 2000 relative à
la solidarité et
au renouvellement urbains
(SRU), partiellement applicable, la commission
des affaires économiques relève que l'entrée en vigueur
des dispositions relatives à l'urbanisme s'est effectuée avec une
remarquable rapidité
déjà signalée.
Il a fallu en effet à peine plus de trois mois pour que paraissent, le
27 mars 2001, trois décrets volumineux, quant à la forme, et
importants, quant au fond, relatifs aux
documents d'urbanisme
, aux
zones d'aménagement concerté
et
aux certificats
d'urbanisme
.
Il s'avère au surplus que le décret d'application de
l'article 42 de la loi (article L. 146-6 du code de l'urbanisme)
relatif aux schémas d'aménagement des plages est en
préparation, de même que le décret d'application de
l'article 26 (article L. 313-1 du code de l'urbanisme) relatif
à la procédure d'approbation des plans de sauvegarde et de mise
en valeur.
Il semble enfin que les services compétents envisagent de
procéder à une concertation avec les services
déconcentrés, les professionnels et les collectivités
locales pour préparer le décret prévu par
l'article 27 pour la détermination des dispositions relatives aux
projets de lotissements.
S'agissant de la
partie « logement »
de la loi
relative à la solidarité et au renouvellement urbains, cinq
textes ont d'ores et déjà été adoptés qui
concernent des volets importants du projet de loi.
En ce qui concerne l'obligation de construction de logements sociaux
prévue par l'article 55 de la loi, les règles fixant les
modalités et le contenu de l'inventaire des logements sociaux
décomptés, résultant d'un amendement du Sénat, ont
été précisées par le décret en Conseil
d'Etat n° 2001-316 du 12 avril 2001, complété par un
arrêté du même jour. Pour permettre l'application du nouveau
dispositif, à compter du 1
er
janvier 2002, un
décret doit être pris pour préciser les dépenses que
les communes peuvent déduire du prélèvement et les
modalités de déclaration de ces dépenses. Le Conseil
d'Etat a été saisi du projet de texte, mi-juillet, et la parution
de ce décret est prévue pour le dernier trimestre 2001.
En ce qui concerne les dispositions relatives aux règles de
fonctionnement des copropriétés, le décret
n° 2001-477 du 30 juin 2001 fixe le contenu du carnet d'entretien de
l'immeuble en application de l'article 18 modifié de la loi du
10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des
immeubles bâtis.
De plus, le décret en Conseil d'Etat n° 2001-655 du
20 juillet 2001 pris en application des article L. 431-1 et
L. 452-1 à L . 452-7 du code de la construction et de
l'habitation fixe les règles d'organisation et de fonctionnement de la
Caisse de garantie du logement locatif social.
En outre, le décret en Conseil d'Etat n° 2000-351 du
20 avril 2001 relatif à l'Agence nationale pour
l'amélioration de l'habitat précise les missions de cet
organisme. Il permet de mettre en oeuvre le principe de la
« grande » ANAH chargée de gérer les
subventions finançant les travaux réalisés tant par les
propriétaires, que, désormais, les propriétaires-occupants
à travers la prime à l'amélioration de l'habitat.
L'attribution de celle-ci reste soumise à condition de ressources.
Enfin, le décret n° 2001-653 du 19 juillet 2001 pris en
application de l'article 20 de la loi du 6 juillet 1989, modifié
par l'article 188 de la loi SRU fixe les règles de composition et de
fonctionnement de la commission départementale de conciliation,
compétente pour certains litiges survenant entre bailleurs et
locataires.
3. Loi relative à la santé des animaux et à la qualité des denrées animales : rien ne semble presser
La mise
en oeuvre de la
loi
n° 2001-6 du 4 janvier 2001 portant
diverses dispositions d'adaptation au droit communautaire en matière de
santé des animaux et de qualité sanitaire des denrées
d'origine animale
n'est
pas rapide
.
Seul
l'article 17 a, pour l'instant, fait l'objet d'une mesure
réglementaire d'application, avec la publication de deux
arrêtés du 26 avril 2001 habilitant les agents
assermentés de l'Office national interprofessionnel du lait et des
produits laitiers (ONILAIT) et de l'Agence centrale des organismes
d'intervention dans le secteur agricole à procéder aux
contrôles de transport du lait.
Neuf textes réglementaires
sont encore
attendus
.
Il s'agit en particulier
d'importants décrets prévus :
- à l'article 4, relatif aux modalités d'agrément des
laboratoires chargés de la surveillance des maladies contagieuses ;
- à l'article 5, relatif aux mesures particulières de
contrôle pouvant être imposées aux élevages en cas de
risque sanitaire ;
- à l'article 11, qui doit réglementer les conditions
d'utilisation des références au mode d'élevage des
volailles, en particulier le recours à la dénomination
« fermière ».
D. COMMISSION DES AFFAIRES CULTURELLES : AUCUNE MESURE D'APPLICATION POUR LA LOI RELATIVE À L'ARCHÉOLOGIE PRÉVENTIVE
La
commission des affaires culturelles a examiné la loi
n° 2001-44 du 17 janvier 2001 relative à l'archéologie
préventive ; ce texte n'a encore reçu aucune mesure
d'application.
Il est donc inapplicable, à l'exception de son article 12, relatif
à la propriété des vestiges archéologiques
mobiliers, qui est d'application directe.
D'après les informations communiquées par le ministère
de la culture, les mesures d'application de la loi devaient être
regroupées en trois décrets relatifs respectivement :
- au statut de l'établissement public chargé de la recherche en
archéologique ;
- au statut de ses personnels ;
- aux procédures de prescription des fouilles archéologiques et
aux modalités de recouvrement des redevances d'archéologie
préventive
.
Ces décrets devraient, toujours selon le ministère de la
culture, être publiés d'ici à la fin de l'année.
E. COMMISSION DES LOIS : DES APPRÉCIATIONS MITIGÉES
1. Cinq lois examinées par la commission des lois n'ont reçu aucune mesure d'application
Il
s'agit :
- de la loi n° 2001-380 du 3 mai 2001 relative à la
répression des rejets polluants des navires ;
- de la loi n° 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la
reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre
l'humanité ;
- de la loi n° 2001-539 du 25 juin 2001 relative au statut des
magistrats et au Conseil supérieur de la magistrature ;
- de la loi n° 2001-616 du 11 juillet 2001 relative à
Mayotte.
Pourtant, une seule d'entre elles a été promulguée au
cours du mois de juillet 2001, et deux ont été votées
après déclaration d'urgence.
2. Outre les 8 lois d'application directe, une seule loi nécessitant des décrets d'application est devenue applicable au cours de sa session d'adoption
La loi n° 2000-1354 du 30 décembre 2000 tendant à faciliter l' indemnisation des condamnés reconnus innocents a reçu son décret d'application le jour même de sa parution au JO , mettant en place un système transitoire qui a fonctionné jusqu'au 16 juin 2001, date à laquelle l'ensemble des dispositions de la loi du 15 juin 2000 sur l'application des peines ont commencé à être appliquées.
3. Loi relative à la résorption de l'emploi précaire et à la modernisation du recrutement dans la fonction publique ainsi qu'au temps de travail dans la fonction publique territoriale : un des décrets pris par le gouvernement est contraire à la volonté du législateur
Bien que
cette loi, n° 2001-2 du 3 janvier 2001,
ait
été votée après déclaration d'urgence, le
délai de parution des décrets attendus est supérieur
à 6 mois. Elle n'est que partiellement applicable.
Six décrets d'application prévus par la loi ont été
publiés. Ils concernent l'article premier (concours
réservés aux agents non titulaires de l'Etat) ; l'article 2
(modalités d'intégration de certains enseignants non titulaires
par voie d'examen professionnel) ; l'article 4 (conditions requises pour
bénéficier des concours réservés et de
l'intégration directe dans un cadre d'emploi de la fonction publique
territoriale) ; l'article 8 (durée du stage des lauréats des
concours réservés dans la fonction publique territoriale) ;
l'article 31 (congé spécial des fonctionnaires territoriaux
occupant certains emplois fonctionnels).
Neuf mois après la promulgation de la loi, 9 dispositions sur 17
restent cependant inapplicables faute de mesures d'application.
La commission des lois rappelle que le Gouvernement a justifié le
recours à la
procédure d'urgence
par la
nécessité d'une application rapide de la loi, afin qu'il n'y ait
pas de coupure entre le nouveau dispositif et la loi n° 96-1093 du
16 décembre 1996. Or, force est de constater que la parution
des décrets d'application se fait attendre.
Alors que la loi du 3 janvier 2001 a vocation à s'appliquer
dans les trois fonctions publiques, et ne concerne pas uniquement la lutte
contre l'emploi précaire, le Gouvernement fait une lecture restrictive
de la loi. Seuls sont aujourd'hui applicables les concours et examens
professionnels réservés pour l'accès aux corps de
l'enseignement de la fonction publique de l'Etat.
La commission regrette qu'une seule des dispositions concernant les concours et
examens professionnels réservés dans les fonctions publiques
territoriale et hospitalière, et toujours aucune des dispositions
concernant la modernisation du recrutement dans les trois fonctions publiques,
n'ait fait l'objet de mesures réglementaires d'application.
La commission souligne par ailleurs que le Gouvernement a décidé
d'utiliser la loi du 3 janvier 2001 pour la «
pérennisation
des emplois-jeunes
», dans un décret sur la mise en place
des troisièmes concours dans certains cadres d'emplois de la fonction
publique territoriale, soumis au Conseil supérieur de la FPT le
5 juillet 2001.
Enfin, la commission s'étonne que le
Gouvernement ait choisi
d'encadrer par décret le « passage aux 35 heures »
dans la fonction publique territoriale
, ce que le législateur avait
voulu éviter.
L'article 21 de la loi du 3 janvier 2001 énonce que les
règles relatives à la définition, à la durée
et à l'aménagement du temps de travail des agents des
collectivités territoriales et des établissements publics sont
fixées par la collectivité ou l'établissement, dans les
limites applicables aux agents de l'Etat, en tenant compte de la
spécificité des missions exercées par ces
collectivités ou établissements.
Cette rédaction résulte d'un accord réalisé en
commission paritaire alors que, dans sa rédaction initiale, le projet de
loi renvoyait à un décret en Conseil d'Etat les conditions
d'application de cet article.
Cet accord avait été inspiré par la position du
Sénat, dont le rapporteur, M. Daniel Hoeffel, avait exprimé le
souci de ne pas porter atteinte au principe constitutionnel de libre
administration des collectivités territoriales.
En séance publique, le ministre de la fonction publique approuvait sans
réserve le texte issu des travaux de la commission mixte paritaire et
reconnaissait, d'une part, que le principe de la libre administration des
collectivités territoriales impliquait de « laisser aux
collectivités locales la capacité de trouver les solutions les
mieux adaptées aux situations des unes et des autres »,
d'autre part, que le texte adopté par la commission mixte paritaire se
situait « dans les limites des pratiques en vigueur au sein de
l'Etat » et « [permettait] donc d'éviter les
dérapages trop importants dans les collectivités
territoriales ».
Le Gouvernement n'a pourtant tenu aucun compte de la volonté du
législateur
en publiant le décret du 12 juillet 2001,
reproduisant, purement et simplement, les termes de l'avant-projet qu'il avait
préparé, et qui limite considérablement la marge
d'appréciation des élus locaux.
4. La loi d'orientation pour l'outre-mer mérite aussi une mention particulière
Les
mesures « phares » du volet économique et social de
cette loi, n° 2000-1207 du 13 décembre 2000, votée en
urgence (alignement du montant du RMI, allègement des charges patronales
et projet initiative jeune), ont pu entrer en application dès avril
2001, moins de quatre mois après sa promulgation. Un deuxième
train de décrets a été publié en juin, concernant
également des mesures économiques et sociales.
L'application du volet institutionnel est également bien avancée,
en particulier pour la création d'une instance de concertation des
politiques de coopération régionale dans la zone Antilles-Guyane,
issue d'une initiative sénatoriale.
La commission des lois note que la plupart des décrets restant à
paraître concernent les mesures techniques ou d'organisation.
La commission observe enfin que la suppression de la prime d'éloignement
pour les fonctionnaires métropolitains en poste outre-mer, ou pour les
fonctionnaires originaires d'outre-mer exerçant en métropole,
n'est toujours pas effective au 30 septembre 2001, alors que l'article 26
de la loi avait fixé un délai maximal de trois mois après
la promulgation pour la parution du décret.
III. L'APPLICATION DES LOIS VOTÉES ANTÉRIEUREMENT À LA SESSION 2000-2001
A. COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DE LA DÉFENSE
La commission des affaires étrangères brosse le bilan de l'état de l'application de deux lois examinées en 1999-2000, suite à la réforme du service national.
1. La loi n° 99-894 du 22 octobre 1999 portant organisation de la réserve militaire et du service de défense a fait l'objet de deux décrets d'application sur trois de prévus
Le plus
important porte sur la réforme des réserves.
En revanche, le décret relatif à l'institution d'une
journée nationale du réserviste n'apparaît pas encore
à l'ordre du jour.
2. La loi n° 2000-242 du 14 mars 2000 relative aux volontariats civils est devenue entièrement applicable depuis le début de l'année 2001
Les
premiers volontaires civils ont été recrutés au cours du
deuxième trimestre de cette année.
Ont ainsi été définies, pour chaque ministre
compétent, les activités agréées pour le
volontariat civil à l'étranger, dans le cadre de l'aide technique
outre-mer, ainsi que dans le domaine de la prévention, de la
sécurité et de la défense civiles.
En revanche, aucune activité relative au domaine de la cohésion
sociale et de la solidarité n'a pour l'instant été
précisée, le volet métropolitain du volontariat civil dans
le secteur social ne faisant donc pour l'instant pas l'objet d'une mise en
oeuvre pratique.
B. COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES
1. Deux décrets restent encore en attente sur la loi n° 91-32 du 10 janvier 1991 relative à la lutte contre le tabagisme et l'alcoolisme, votée depuis plus de 10 ans
Ces deux
décrets autoriseraient la publicité :
- en faveur des fêtes et foires traditionnelles pour les boissons
alcooliques locales (art. L. 3323-2, 6° du code de la santé
publique),
- en faveur des musées, universités, confréries ou stages
d'initiation oenologique (art. L. 3323-2, 7° du même code).
Les services de la Direction générale de la santé estiment
qu'il est inutile de préparer ces deux décrets, car la
priorité est de réfléchir à une refonte du contexte
global de la loi, sans qu'aucune date ne soit envisagée.
2. Des textes réglementaires sont encore attendus sur 5 lois votées sous les législatures précédentes
Il
s'agit des lois suivantes :
- loi n° 94-637 relative à la
sécurité
sociale
;
- loi n° 94-678 relative à la
protection sociale
complémentaire
;
- loi n° 95-116 portant
diverses dispositions d'ordre
social
;
- loi n° 96-452 du 28 mai 1996 portant
diverses mesures
d'ordre sanitaire, social et statutaire
;
- loi n° 97-60 du 24 janvier 1997 tendant, dans l'attente
du vote de la loi instituant une prestation d'autonomie pour les personnes
âgées dépendantes, à mieux répondre aux
besoins des personnes âgées par l'institution d'une
prestation
spécifique dépendance
.
3. Parmi les lois plus récentes, pour lesquelles la publication des textes d'application s'est poursuivie en 2000-2001, des retards persistants sont signalés
La
commission note en particulier :
- loi n° 98-535 du 1
er
juillet 1998 relative au
renforcement de la
veille sanitaire
et du contrôle de la
sécurité sanitaire des produits destinés à
l'homme : plus de trois ans après l'entrée en vigueur de la
loi, certains textes d'application importants n'ont toujours pas
été publiés ;
- loi n° 98-657 du 29 juillet 1998 d'orientation relative
à la
lutte contre les exclusions
: si la mise en oeuvre de
cette loi est globalement satisfaisante, il subsiste des cas de retards
excessifs, notamment lorsque les négociations avec un secteur
institutionnel public peuvent avoir un enjeu financier ;
- loi n° 99-477 du 9 juin 1999 visant à garantir le
droit à l'accès aux
soins palliatifs
: manque
notamment un décret définissant les conditions d'exercice des
professionnels de santé délivrant des soins palliatifs à
domicile ;
- loi n° 99-584 du 12 juillet 1999 modifiant l'ordonnance
n° 82-283 du 26 mars 1982 portant création des
chèques-vacances
: un décret est attendu pour
l'ouverture des chèques-vacances aux pays de l'Union
européenne ;
- loi n° 99-641 du 27 juillet 1999 portant création
d'une
couverture maladie universelle
: 13 décrets sont
encore attendus ;
- loi n° 99-1140 du 29 décembre 1999 de
financement de la sécurité sociale pour 2000
:
manquent notamment les textes réglementaires relatifs à la prise
en charge par l'assurance maladie des cotisations sociales des praticiens et
auxiliaires médicaux. La commission souligne par ailleurs que le
mécanisme des « clefs flottantes » prévu par
l'article 24 de la loi, pour lequel les textes d'application avaient
été pris, s'est grippé en 2001 ;
- loi n° 2000-37 du 19 janvier 2000 relative à la
réduction négociée du temps de travail
:
malgré une mise en oeuvre globalement satisfaisante (à
l'exception des dispositions relatives au FOREC), deux décrets
importants manquent encore (majoration des aides dans la zone franche Corse,
définition des heures d'équivalence dans les hôtels,
cafés et restaurants).
C. COMMISSION DES FINANCES
1. Près du tiers des mesures qui restaient en souffrance lors du dernier contrôle n'ont toujours pas reçu de textes d'application13( * )
Comme
lors du dernier contrôle, deux lois votées en 1994 ne sont
toujours pas complètement applicables : lois n° 94-99 du 5
février 1994 d'orientation pour le développement
économique, social et culturel de la Polynésie française
et n° 94-679 du 8 août 1994 portant DDOEF pour 1994.
Pour l'année 1998, seule la loi de finances rectificative pour 1998
(n° 98-1267 du 30 décembre 1998), attend toujours un texte
d'application.
De même la loi de finances rectificative pour 1999 (n° 99-1173 du
30 décembre 1999) reste partiellement applicable.
2. En revanche, cinq lois sont devenues totalement applicables durant l'année parlementaire
Il
s'agit de :
- la loi n° 99-532 du 25 juin 1999 relative à
l'épargne et à la sécurité
financière
;
- la loi n° 99-1126 du 28 décembre 1999 modifiant le code
général des collectivités territoriales et relatif
à la prise en compte du
recensement général de
population de 1999
pour la répartition des
dotations de l'Etat
aux collectivités locales
;
- la
loi de finances pour 2000
n° 99-1172 du 30
décembre 1999
;
- la loi n° 2000-517 du 15 juin 2000 portant habilitation du
Gouvernement à adapter par ordonnance
la valeur en euros de certains
montants exprimés en francs
dans les textes législatifs
- la
loi de finances rectificative pour 2000
n° 2000-656
du 13 juillet 2000.
D. COMMISSION DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES
1. Deux lois, votées l'une en 1996, l'autre en 1998, sont devenues applicables
La commission des affaires économiques relève que, parmi les lois adoptées depuis 1981 14( * ) , avant la session 2000-2001, deux sont entrées définitivement en application au cours de la session : la loi n° 96-1241 du 30 décembre 1996 (cinquante pas géométriques dans les départements d'outre-mer) et la loi n° 98-297 du 21 mars 1998 (adaptation du code minier aux départements d'outre-mer).
2. 26 lois, dont 16 votées au cours des législatures précédentes, demeurent partiellement inapplicables
Il
s'agit des lois suivantes :
- loi n° 82-1153, du 30 décembre 1982, d'orientation
des transports intérieurs ;
- loi n° 86-1321, du 30 décembre 1986, relative
à l'organisation économique en agriculture ;
- loi n° 88-1202, du 30 décembre 1988, relative à
l'adaptation de l'exploitation agricole et à son environnement
économique et social ;
- loi n° 89-412, du 22 juin 1989, modifiant et complétant
certaines dispositions du livre deuxième du code rural ainsi que
certains articles du code de la santé publique ;
- loi n° 91-639, du 10 juillet 1991, relative à
la lutte contre la fièvre aphteuse et portant modification du code rural
et du code pénal ;
- loi n° 92-496, du 9 juin 1992, modifiant le régime du
travail dans les ports maritimes ;
- loi n° 92-650, du 13 juillet 1992, modifiant le
chapitre III du livre V du code de la santé publique relatif
à la pharmacie vétérinaire ;
- loi n° 94-114 du 10 février 1994 portant
diverses dispositions concernant l'agriculture ;
- loi n° 94-126 du 11 février 1994 relative
à l'initiative et à l'entreprise individuelle ;
- loi n° 95-95 du 1
er
février 1995 de
modernisation de l'agriculture ;
- loi n° 95-101 du 2 février 1995 relative au
renforcement de la protection de l'environnement ;
- loi n° 95-115 du 4 février 1995 d'orientation
pour l'aménagement et de développement du territoire ;
- loi n° 96-151 du 26 février 1996 relative aux
transports ;
- loi n° 96-603 du 5 juillet 1996 relative au
développement et à la promotion du commerce et de
l'artisanat ;
- loi n° 96-659 du 26 juillet 1996 de
réglementation des télécommunications ;
- loi n° 96-1236 du 30 décembre 1996 sur l'air et
l'utilisation rationnelle de l'énergie ;
- loi n° 97-1051 du 18 novembre 1997 d'orientation sur
la pêche maritime et les cultures marines ;
- loi n° 98-467 du 17 juin 1998 relative à
l'application de la convention du 13 janvier 1993 sur l'interdiction
de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l'emploi des armes
chimiques et sur leur destruction ;
- loi n° 99-5 du 6 janvier 1999 relative aux animaux
dangereux et errants et à la protection des animaux ;
- loi n° 99-245 du 30 mars 1999 relative à la
responsabilité en matière de dommages consécutifs à
l'exploitation minière et à la prévention des risques
miniers après la fin de l'exploitation ;
- loi n° 99-471 du 8 juin 1999 tendant à
protéger les acquéreurs et propriétaires d'immeubles
contre les termites et autres insectes xylophages ;
- loi n° 99-533 du 25 juin 1999 d'orientation pour
l'aménagement et le développement durable du territoire et
portant modification de la loi n° 95-115 du
4 février 1995 d'orientation pour l'aménagement et le
développement du territoire ;
- loi n° 99-574 du 9 juillet 1999 d'orientation
agricole ;
- loi n° 99-588 du 12 juillet 1999 portant
création de l'Autorité de contrôle des nuisances sonores
aéroportuaires ;
- loi n° 2000-108 du 10 février 2000 relative
à la modernisation et au développement du service public de
l'électricité ;
- loi n° 2000-698 du 26 juillet 2000 relative à
la chasse.
Sur plusieurs de ces lois, il ne manque plus qu'un ou deux décrets.
3. Loi de 1996 sur les télécommunications : bientôt l'annuaire universel
S'agissant en particulier de la loi n° 96-659 du 26 juillet 1996 de réglementation des télécommunications , presque totalement applicable, la commission rappelle que l'édition d'un annuaire universel rassemblant les coordonnées de tous les abonnés quels que soient le réseau de communication et l'opérateur choisi, se trouvait retardée par une directive européenne parue en 1998. La contradiction entre le droit national et le droit européen étant résolue par une ordonnance n° 2201-670 du 25 juillet 2001, le décret prévu devrait être publié prochainement.
4. Loi du 10 février 2000 sur la modernisation du service de l'électricité : des retards préjudiciables au marché de l'électricité
A propos de la loi n° 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation du service de l'électricité , la commission souligne, parmi les textes réglementaires restant encore à paraître, deux dispositions essentielles pour le bon fonctionnement du marché de l'électricité. Elle se demande, dans le cas d'espèces, « si la multiplication des textes d'application n'a pas pour effet, non pas de permettre une application plus aisée de la loi mais bien de différer son entrée en vigueur » .
5. L'application de la loi du 9 juillet 1999 d'orientation agricole, largement amorcée au cours de l'année suivant son adoption, a relativement peu avancé depuis septembre 2000
Certes,
plusieurs textes réglementaires importants sont parus durant la session,
concernant en particulier les règles d'affiliation des pluriactifs
agricoles, le conseil supérieur d'orientation de la coopération
agricole, ou encore la préservation de l'espace agricole en milieu
périurbain.
Mais de nombreuses dispositions réglementaires sont encore attendues
(une quarantaine au total).
Il s'agit notamment :
- à l'article 9, du décret en Conseil d'Etat relatif
à la définition de l'exploitation agricole et à la
création d'un registre de l'agriculture : un groupe de travail
réfléchit actuellement sur ce sujet délicat, un accord
préalable des professionnels étant nécessaire à la
prise de ce décret ;
- à l'article 67, d'un décret en Conseil d'Etat sur les
conditions de reconnaissance des organisations interprofessionnelles :
d'après les renseignements obtenus auprès du ministère de
l'agriculture, le projet de décret ferait actuellement l'objet d'une
expertise juridique ;
- à l'article 76, de deux décrets, l'un relatif
à l'utilisation du terme « fermier », l'autre
relatif à celle du terme « pays » dans les
départements d'outre-mer : l'élaboration du premier
décret a pris du retard du fait des enjeux économiques de ce
dossier pour le secteur de la volaille.
- à l'article 83 du décret en Conseil d'Etat relatif
à la création d'un logo pour les appellations d'origine
contrôlées (AOC) ;
- à l'article 86, du décret en Conseil d'Etat sur
l'utilisation des indications d'origine ou de provenance.
La commission s'étonne de l'inertie manifestée à
l'égard du volet relatif à la protection des
végétaux
, constitué par les articles 91
(surveillance biologique du territoire), 92 (contrôles et inspections
phytosanitaires) et 93 (contrôle des produits antiparasitaires) de la loi
d'orientation. Aucun des textes d'application requis par ces articles n'a
été publié. Le projet de décret relatif à la
création du comité de biovigilance, prévu à
l'article 91 serait actuellement examiné par le Conseil d'Etat.
Pour le reste, les services concernés du ministère de
l'agriculture font état de « blocages » internes.
Le décret en Conseil d'Etat relatif à l'identification des
équidés, mentionné à l'article 96, devrait
être publié très prochainement.
L'article 101, qui complète le titre III du livre II du code rural,
relatif au contrôle sanitaire des animaux et aliments, n'est quant
à lui que partiellement applicable. Manquent encore deux décrets
en Conseil d'Etat relatifs, l'un à la collecte de données
à visée épidémiologiques, l'autre à la
redevance pour contrôle vétérinaire à l'exportation.
Enfin, il convient encore de souligner le retard du décret, prévu
à l'article 137 de la loi, relatif à la gestion du fonds de
développement agricole. D'après les informations recueillies, il
devrait être prochainement signé.
6. Une loi votée depuis mars 1999 n'a reçu aucun texte d'application
Il s'agit de la loi n° 99-243 du 23 mars 1999 relative aux enquêtes techniques sur les accidents et les incidents dans l'aviation civile ; or le projet de loi relatif à la sécurité des infrastructures et systèmes de transport et aux enquêtes techniques après événement de mer, accident ou incident de transport terrestre, discutée actuellement, après déclaration d'urgence, porte déjà modification de cette loi qui n'est toujours pas applicable.
E. COMMISSION DES AFFAIRES CULTURELLES
1. Les difficultés rencontrées pour appliquer les lois relevant des domaines de la jeunesse et des sports persistent
La
loi n° 99-223 du 23 mars 1999
relative à la protection de
la santé des sportifs et à la
lutte contre le dopage
-désormais intégrée dans le code de la santé
publique- n'est toujours pas entièrement applicable :
L'autorité administrative indépendante créée par
la loi, le Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD) ne
peut toujours pas remplir sa mission de veille scientifique :
l'élaboration du décret en Conseil d'Etat prévoyant les
modalités de transmission au CPLD, sous forme anonyme, de données
individuelles relatives aux cas de dopage semble en effet se
révéler difficile.
Sont encore attendus :
- le décret organisant les échanges d'information entre les
différents services pouvant recueillir, dans l'accomplissement de leur
mission, des renseignements sur l'emploi et le trafic de produits dopants ;
- le décret relatif au suivi médical des sportifs inscrits dans
les filières d'accès au sport de haut niveau.
En ce qui concerne les lois modifiant la loi de 1984 sur le sport, la
commission note que :
- la loi n° 98-146 du 6 mars 1998 relative à la
sécurité et à la promotion d'activités
sportives
attend encore un décret en Conseil d'Etat ;
- le modeste dispositif réglementaire qu'exige l'application de la
loi n° 99-493 du 15 juin 1999
relative aux
arts
martiaux
n'est pas encore complètement mis en place ;
- la
loi n° 2000-627 du 6 juillet 2000
modifiant la loi du 16
juillet 1984 (adoptée en urgence) n'a quant à elle reçu
que deux décrets d'application sur les 25 prévus.
Ce bilan fort modeste contraste avec les annonces du ministère, qui
tablait l'an dernier sur une publication de tous les textes d'application avant
la fin de 2001. Un nouvel échéancier établi en octobre
2001 prévoit désormais leur parution échelonnée
entre janvier et septembre 2002.
La commission souligne que, pour les dispositions (il est vrai assez peu
nombreuses) qui modifient substantiellement et sur des points importants la loi
de 1984, la non-parution des décrets indispensables à leur
application crée un vide juridique qu'il est urgent de combler. Il en va
ainsi notamment des dispositions relatives au contrôle des agents
sportifs ou de celles définissant les conditions d'exercice des
fonctions d'enseignants et d'animateurs sportifs.
Il a du reste fallu prévoir, dans le cadre de la loi du 17 juillet
2001 portant diverses dispositions d'ordre social, éducatif et culturel
(DDOSEC), une mesure de prorogation, jusqu'au 31 décembre 2002, des
décisions d'homologation des diplômes fédéraux
d'éducateurs sportifs prises avant le 10 juillet 2000 en
application des anciennes dispositions de la loi de 1984. A défaut, en
effet, de nombreux moniteurs sportifs n'auraient plus eu le droit d'exercer
leur profession.
De même, en l'absence de parution des décrets d'application des
nouvelles dispositions de la loi relatives aux fédérations
délégataires, il a fallu, par un décret du 28 novembre
2000, prolonger (jusqu'au 31 décembre 2002 également) la
validité des délégations accordées sur le fondement
du décret d'application du texte de 1984.
2. La commission des affaires culturelles relève d'autres cas de carence, dans les domaines de la recherche, de l'éducation et de la communication
Selon
les assurances données en commission, le 20 octobre 1999 par le
gouvernement à M. Pierre Laffitte, rapporteur de la loi
n° 99-587 du 12 juillet 1999 sur
l'innovation et la
recherche
, tous les textes d'application de cette loi devaient être
publiés avant la fin de 1999. Or, au 30 septembre 2001, la loi n'est
toujours pas entièrement applicable.
Les textes relatifs à l'
éducation
encore en attente de
décrets d'application n'ont fait, depuis le 1
er
octobre 2000,
l'objet d'aucune nouvelle mesure d'application. C'est en particulier le cas des
dispositions issues de la loi d'origine sénatoriale
du 15
décembre 1998
relative au
contrôle de l'obligation
scolaire
, qui n'est que partiellement applicable.
La loi n° 2000-719 du 1
er
août 2000 modifiant la loi
n° 86-1067 relative à la
liberté de communication
prévoit la publication d'une quinzaine de textes
réglementaires d'application.
Parmi les textes non encore publiés, la commission cite cinq
décrets relatifs aux nouveaux services de télévision
numérique de terre (TNT) ou pouvant avoir une influence sur les
conditions d'exploitation de ces services.
La parution de ces décrets était annoncée pour le 15
octobre 2001, et c'est en fonction de cette date que le CSA avait fixé
au 30 novembre -soit six semaines plus tard- le terme du délai de
présentation des candidatures des opérateurs à
l'attribution des fréquences numériques de terre.
La publication de ces décrets ayant été repoussée,
et étant désormais prévue aux environs du 15
décembre, le CSA a décidé d'attendre leur parution pour
fixer une nouvelle date limite de dépôt des candidatures.
Ce retard pourrait se répercuter sur la date de lancement du
numérique de terre, envisagé pour la fin 2002, sauf à
réduire en conséquence la durée des phases
ultérieures de la procédure d'attribution des
fréquences.
3. Deux lois sont entrées totalement en application
La loi
n° 99-1124 du 28 décembre 1999 portant diverses mesures
relatives à l'
organisation d'activités physiques et
sportives
qui avait été adoptée en urgence et n'a
reçu aucune mesure d'application avant février 2001, est
désormais applicable, les derniers textes prévus étant
parus en septembre.
La loi n° 2000-643 du 10 juillet 2000 relative à la
protection des trésors nationaux
et modifiant la loi
n° 92-1477 du 31 décembre 1992 est également devenue
applicable.
F. COMMISSION DES LOIS
1. Six lois adoptées antérieurement à la session 2000-2001 sont devenues totalement applicables
Il
s'agit des lois suivantes :
- la
loi n° 98-468 du 17 juin 1998 relative à
la
prévention et à la répression des infractions
sexuelles ainsi qu'à la protection des mineurs ;
- la loi n° 99-505 du 18 juin 1999
portant diverses
mesures relatives à la
sécurité routière
et
aux infractions sur les agents des exploitants de réseau de transport
public de voyageurs ;
- la loi n° 99-957 du 22 novembre 1999
portant
sur
diverses professions relevant du ministère de la justice,
la
procédure civile et le droit comptable ;
- la
loi n° 2000-628 du 7 juillet 2000
relative
à la prolongation du mandat et à la date de renouvellement des
conseils d'administration des
services d'incendie et de secours
ainsi
qu'au reclassement et à la cessation anticipée d'activité
des sapeurs-pompiers professionnels ;
- la
loi n° 2000-642 du 10 juillet 2000
portant
réglementation des
ventes volontaires de meubles aux enchères
publiques
;
- la loi n° 2000-646 du 10 juillet 2000
relative
à la
sécurité du dépôt
et de la
collecte de fonds
par les entreprises privées.
2. Des mesures d'application sont venues compléter des lois adoptées antérieurement à la présente session qui demeurent cependant partiellement applicables
Il
s'agit notamment des textes suivants :
- loi n° 98-1163 du 18 décembre 1998 relative à
l'accès au droit et à la résolution amiable des
conflits
: le dispositif relatif à l'aide juridictionnelle est
entré en vigueur, depuis quelques semaines seulement, mais le
décret sur les maisons de justice et du droit est toujours attendu ;
-
loi n° 99-291 du 15 avril 1999 relative aux
polices
municipales
: sont encore attendus deux décrets qui
nécessitent la consultation de la commission consultative des polices
municipales, laquelle n'est toujours pas installée neuf mois
après la publication du décret fixant sa composition ;
-
n° 2000-230 du 13 mars 2000
portant adaptation du
droit de la preuve aux technologies de l'information et relative à la
signature électronique
: les dispositions relatives à la
possibilité de dresser des actes authentiques sur support
électronique, introduites par le Sénat, ne sont pas encore
applicables ;
-
loi n° 2000-321 du 12 avril 2000
relative aux
droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations
:
manquent en particulier les textes réglementaires concernant
l'administration électronique et la protection des données
personnelles ;
-
loi n° 2000-516 du 15 juin 2000
renforçant la
protection de la
présomption d'innocence
et les droits des
victimes : tous les décrets ont été publiés,
sauf pour les modalités d'indemnisation des personnes
bénéficiant d'un non-lieu, d'une relaxe ou d'un
acquittement ;
-
loi n° 2000-597 du 30 juin 2000
relative au
référé devant les juridictions administratives
:
presque tous les textes d'application sont parus ;
- loi n° 2000-614 du 5 juillet 2000
relative à
l'accueil et à l'habitat des
gens du voyage
: il ne manque
plus qu'un décret.
3. Deux exemples de textes plus anciens, dont l'application n'a guère avancé durant la session
- • Premier exemple : la loi n° 95-73 du 21 janvier 1995 d'orientation et de programmation relative à la sécurité.
Certaines dispositions relatives à la « prévention de l'insécurité » ne sont toutefois toujours pas appliquées, principalement pour des questions de financement qui n'avaient pas été soulevées lors de la discussion de la loi.
Parmi les articles normatifs du corps de la loi, quatre dispositions ne sont toujours pas appliquées :
- l'article 11 (article L. 111-3-1 du code de l'urbanisme) imposant des études de sécurité préalables à la réalisation de certains projets d'aménagement ou de construction. Un projet de décret ferait actuellement l'objet de négociations interministérielles ;
- l'article 12 relatif au gardiennage des locaux professionnels ou d'habitation avait fait l'objet de deux décrets d'application en date du 15 janvier 1997 (locaux professionnels et parkings) : le décret concernant les locaux d'habitation n'est toujours pas intervenu, du fait de l'opposition des sociétés de bailleurs et des organismes d'HLM qui refusent d'assumer l'augmentation des charges induites par l'obligation de gardiennage ;
- l'article 14 relatif à l'inclusion de dispositifs de prévention et de constatation des infractions au code de la route dans les infrastructures routières et autoroutières : cet article s'est heurté à la question du financement de la mise en place de ces infrastructures, notamment s'agissant du domaine public routier relevant des collectivités locales. Il semble que l'idée soit abandonnée et que l'accent soit désormais mis sur le contrôle et l'évaluation de la sécurité des voies routières financées dans le cadre des contrats de plan Etats-régions, ainsi qu'il ressort des conclusions du comité interministériel de la sécurité routière tenu le 25 octobre 2000 ;
- l'article 15 prévoyant la possibilité de rendre obligatoire des dispositifs de marquage électronique des véhicules permettant la télédétection des véhicules volés : l'application de cet article s'est heurté à la législation communautaire.
- • Second exemple : la loi n° 97-1159 du 19 décembre 1997 concernant le placement sous surveillance électronique comme modalité d'exécution des peines privatives de liberté.
La commission des lois rappelle que la loi n° 2000-516 du 15 juin 2000 renforçant la protection de la présomption d'innocence et les droits des victimes a prévu d'utiliser le placement sous surveillance électronique comme modalité d'exécution de la détention provisoire.
IV. LES RAPPORTS DEMANDÉS PAR LE LÉGISLATEUR
Toutes
les commissions déplorent, unanimement, les retards constatés
dans la publication des rapports -il est vrai fort nombreux, mais fort utiles-
que le législateur demande au gouvernement d'établir.
L'état d'avancement de la publication des rapports prévus par la
loi faisant l'objet d'un tableau annexe au présent document, on ne
citera ici que quelques exemples, particulièrement signalés, de
rapports soit déposés, soit encore attendus.
La
commission des affaires économiques
note qu'entre le
1
er
octobre 2000 et le 30 septembre 2001, 3 rapports attendus ont
été déposé, à savoir :
- rapport sur les retraites agricoles, le 3 janvier 2001 (loi
n° 99-574 du 9 juillet 1999 d'orientation agricole) ;
- rapport pour l'accès de tous à la téléphonie
mobile et la couverture du territoire (loi n° 96-659 du
27 juillet 1996 de régulation des
télécommunications) ;
- rapport sur l'application de l'article L.35-3 du code des postes et
télécommunications (également prévu par la loi
n° 96-659 du 27 juillet 1996 de régulation des
télécommunications).
Sur les 98 rapports attendus depuis 1988, 41 seulement ont
été effectivement déposés, soit 42 %.
La commission estime regrettable que ces rapports ne soient ni
élaborés ni transmis au Parlement, alors que celui-ci avait le
plus souvent pris la précaution de fixer un délai à ce
dépôt. En faisant le point sur l'évolution d'un secteur ou
sur l'application d'une loi, ils constitueraient une source d'information
précieuse, tant pour les membres du Gouvernement que pour les
parlementaires.
La commission cite en exemple les rapports demandés par la loi
d'orientation agricole du 9 juillet 1999. Un seul a été transmis
au Parlement au cours de la période considérée. Il s'agit
du rapport sur les retraites agricoles, sus-mentionné.
Prêt depuis plus d'un an, le rapport relatif à
l'assurance-récolte, prévu à l'article 18 de la loi,
n'a toujours pas été remis au Parlement. Les services
compétents du ministère de l'agriculture assurent que la parution
de ce rapport, très attendu par le monde agricole, est maintenant
imminente.
Deux autres rapports sont encore attendus :
- le rapport sur le développement de l'emploi en commun entre
collectivités locales, non salariés et employeurs de
salariés de droit privé, visé à l'article 40
de la loi d'orientation ;
- le rapport annuel sur la surveillance biologique du territoire,
prévu à l'article 91.
La
commission des affaires culturelles
signale que sur les 9 rapports
dont la loi n° 2000-719 du 1
er
août 2000 relative
à la liberté de communication prévoyait la parution
(unique ou périodique), deux devaient être remis au Parlement dans
l'année suivant la publication de loi, et donc avant le début
d'août 2001 :
- un rapport présentant les possibilités de développement
de télévisions citoyennes de proximité, ce rapport devant
faire l'objet d'un débat au Parlement (article 59 de la loi du
1
er
août 2000) ;
- un rapport sur la situation des réalisateurs (article 83 de la loi).
Ce délai n'a pas été respecté. Selon le
ministère de la culture et de la communication, le rapport sur les
télévisions de proximité devrait être
déposé dans les prochaines semaines.
La
commission des lois
note que deux rapports ont été
déposés devant le Parlement pendant la session 2000-2001 :
- Le ministère de l'intérieur a rendu un deuxième
rapport pour se conformer aux dispositions de l'article 45 de la loi n°
98-349 du 11 mai 1998 relative à l'entrée et au séjour des
étrangers en France et au droit d'asile. Cet article prévoit en
effet que « le Gouvernement dépose chaque année un
rapport au Parlement retraçant le nombre de titres
délivrés en distinguant par catégorie de titre et par
nationalité des bénéficiaires ». Un premier
rapport avait été rendu en décembre 1999. Il portait sur
l'année 1998. Le dernier rapport, qui a été
déposé au cours du 4
ème
trimestre 2000,
concerne l'année 1999.
- Le premier rapport du Défenseur des enfants a été
remis au Président de la République et au Parlement le 21
novembre 2000, au lendemain de la journée nationale des droits de
l'enfant, conformément à l'article 5 de la loi
n° 2000-196 du 6 mars 2000 créant cette autorité
administrative indépendante.
Par ailleurs, la commission des lois signale qu'une loi adoptée pendant
cette session requiert 3 rapports : la
loi n° 2000-1207 du
13 décembre 2000 d'orientation pour l'outre-mer.
A l'article 17, il est prévu la remise d'un rapport annuel au
Gouvernement sur le coût des transports outre-mer par l'instance
paritaire de concertation.
A l'article 45, le Gouvernement doit remettre tous les deux ans un rapport
relatif aux transports maritimes et aériens ainsi qu'aux
télécommunications, aux conseils régionaux de Guadeloupe,
de Martinique, de Guyane et de la Réunion.
A l'article 74, la commission des comptes économiques et sociaux des DOM
et de suivi de la loi d'orientation devra remettre annuellement au Gouvernement
et au Parlement un rapport d'évaluation sur la mise en oeuvre de la loi.
Il comportera notamment un bilan détaillé du coût des
mesures et de leur efficacité en matière d'emploi et d'insertion
ainsi qu'une analyse de la situation des femmes et de l'impact des mesures
visant à promouvoir l'égalité entre les femmes et les
hommes.
V. LA VEILLE SÉNATORIALE SUR L'APPLICATION DES LOIS
Le
Sénat a poursuivi, durant la session, son activité de
contrôle du suivi réglementaire de la législation. Comme
à l'accoutumée, les sénateurs, et en particulier les
rapporteurs des commissions, ont été vigilants pour rappeler
à l'ordre le gouvernement, utilisant les moyens divers à leur
disposition : questions écrites, questions orales, questions
d'actualité au gouvernement, développements dans les rapports et
avis budgétaires, voire communiqués de presse des commissions.
Une présentation exhaustive des nombreuses démarches
signalées par les commissions permanentes serait fastidieuse. On ne
donnera donc que quelques exemples.
A. QUESTIONS ÉCRITES
Parmi
les lois examinées par la
commission des affaires
économiques
, les sénateurs ont interrogé le
gouvernement, par le moyen des questions écrites :
- Sur l'application de la loi n° 99-533 du
25 juin 1999 d'orientation pour l'aménagement et le
développement du territoire (question écrite n° 28910
du 9 novembre 2000 de M. Jacques Legendre ; question
écrite n° 28770 du 2 novembre 2000 de M. Serge
Mathieu ; question écrite n° 30247 du
28 décembre 2000 de M. Michel Doublet).
- Sur l'application de la loi n° 2000-648 du
26 juillet 2000 sur la chasse (question écrite
n° 32676 du 19 avril 2001 de M. Philippe Darniche ;
question écrite n° 32011 du 22 mars 2001 de
M. Claude Huriet).
- Sur l'application de la loi n° 99-574 du
9 juillet 1999 d'orientation agricole (question écrite
n° 28368 du 19 octobre 2000 de M. Pierre
Jarlier ; question écrite n° 30259 du
28 décembre 2000 de M. Marcel Bony).
- Sur l'application de la loi n° 96-603 du
5 juillet 1996 relative au développement et à la
promotion du commerce et de l'artisanat (question écrite
n° 28045 du 5 octobre 2000 de M. Michel Souplet).
Toutes ces questions ont reçu leur réponse.
En revanche, si la plupart des réponses sont rédigées avec
sérieux et pertinence, on y décèle quelquefois des
imprécisions surprenantes :
- dans sa réponse à M. Pierre Jarlier, qui l'interroge,
entre autres sujets, sur la date prévisionnelle de signature du
décret « montagne », le Ministre de l'agriculture
omet de répondre sur ce point, alors que le décret avait
été publié 13 jours avant la publication de la
réponse.
- dans ses réponses à MM. Michel Doublet, Serge Mathieu
et Jacques Legendre sur l'application de la loi « Aménagement
et développement du territoire », Mme la ministre de
l'aménagement du territoire et de l'environnement annonçait,
dès le 22 février dernier, que le
«
décret concernant l'application de l'article 52 de
la loi est prêt et sera soumis par le ministère de l'agriculture
à la signature des ministres concernés
». Ce
décret n'a cependant pas été publié à ce
jour.
La
commission des lois
note que cette session, seize questions
écrites de sénateurs portent sur l'application de la loi
n° 96-370 du 3 mai 1996 relative au développement du
volontariat dans les corps de sapeurs-pompiers, modifiée par la loi
n° 99-128 du 23 février 1999 dont quatorze concernent
l'attribution de l'allocation de vétérance
15(
*
)
.
Dans un autre domaine, Mme Marie-Claude Beaudeau
(QE n° 29900 du
14/12/2000 et réponse publiée au JO du 29/03/2001)
s'est
inquiétée de la date de parution des décrets d'application
de la loi n° 2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l'accueil et
à l'habitat des gens du voyage.
L'application de la loi relative à la prestation compensatoire en cas de
divorce a également été un des sujets importants de
l'année (neuf questions)
16(
*
)
.
M. Emmanuel Hamel a attiré l'attention du Gouvernement sur
l'application de la loi relative au placement sous surveillance
électronique et a souhaité connaître un premier bilan de la
mise en place de l'expérimentation
(QE n° 31981 du 15/03/2001 et
réponse publiée au JO du 21/06/2001).
La sécurité des transports de fonds a fait l'objet d'une question
de M. Serge Mathieu
(QE n° 30982 du 08/02/2001 et réponse
publiée au JO du 12/07/2001).
Une question de M. Philippe Marini
(QE n°33712 du 14/06/2001 et
réponse publiée au JO du 26/07/2001)
porte sur
l'interprétation du décret d'application n° 2000-1115 du 22
novembre 2000 pris pour l'application de la loi relative au
référé devant les juridictions administratives.
M. Emmanuel Hamel a abordé le devenir de la loi portant création
d'une commission nationale de déontologie de la sécurité
(QE n° 31267 du 15/02/2001 et réponse publiée au JO du
19/04/2001).
M. Daniel Hoeffel a regretté le retard pris dans la publication des
décrets d'application de la loi du 18 décembre 1998 relative
à l'accès au droit et à la résolution amiable des
conflits et en particulier sur l'indemnisation des avocats au titre de l'aide
juridictionnelle
(QE n° 32729 du 26/04/2001 et réponse
publiée au JO du 05/07/2001)
. En réponse à M. Jacques
Machet sur le même sujet, le ministère a reconnu le retard pris
dans l'application de cette loi et a annoncé la parution de plusieurs
décrets d'ici à l'automne
(QE n° 32441 du 05/04/2001 et
réponse publiée au JO du 05/07/2001).
M. Emmanuel Hamel
a souhaité connaître les raisons pour
lesquelles le décret devant permettre le remboursement à 100 %
des soins prodigués aux mineurs victimes d'infractions sexuelles (art.
31 de la loi n° 98-468 du 17 juin 1998 relative à la
prévention et à la répression des infractions sexuelles
ainsi qu'à la protection des mineurs) n'avait toujours pas
été pris « plus de deux ans après l'adoption de
la loi », selon le bilan annuel de la commission des Lois du
Sénat en date du 18 octobre 2000
(QE n°31285 du 15/02/2001 sans
réponse)
.
B. QUESTIONS ORALES
Parmi les questions orales sans débat, la commissions des lois signale celle de M. Joseph Ostermann sur le financement des SDIS (12/10/2000), celle de M. Jean-Marie Poirier sur le contenu des conventions de coordination policière entre l'Etat et les communes prévues à l'article 2 de la loi du 15 avril 1999 relative aux polices municipales (13/10/2000), celle de M. Christian Demuynck sur les armes de la police municipale (16/11/2000), celle de M. Jean-Jacques Hyest sur le régime fiscal de la prestation compensatoire (30/05/2001), celle de M. Christian Bonnet sur les conditions d'agrément des organismes de formation des sapeurs-pompiers volontaires (30/05/2001) et celle de M. José Balarello sur l'organisation des concours de recrutement dans la fonction publique territoriale (15/06/2001).
C. QUESTIONS D'ACTUALITÉ AU GOUVERNEMENT
Lors des questions d'actualité au Gouvernement , les thèmes de la sécurité des transports en mer et du renforcement des moyens de contrôle des navires, de la sécurité des convoyeurs de fonds et de la mise en oeuvre de la loi relative à la présomption d'innocence, ont été a plusieurs reprises évoqués.
D. RAPPORTS ET AVIS BUDGÉTAIRES
Dans son avis budgétaire sur l'urbanisme (1999-2000), présenté au nom de la commission des affaires économiques , M. Jacques Bellanger a mis l'accent sur l'importance de l'application et dressé un bilan des décrets publiés et en préparation dans ce secteur.
E. DE L'APPLICATION À L'ÉVALUATION DES LOIS
Au-delà du cadre strictement juridique de l'application
réglementaire -quand les décrets attendus vont-ils enfin
être publiés ?-, les interrogations des sénateurs
concernent aussi l'évaluation de la législation : les lois
sont-elles appliquées conformément à la volonté du
législateur, et les objectifs poursuivis ont-ils été
atteints ? Cette préoccupation, largement partagée, est
particulièrement mise en évidence dans les interventions des
membres de la
commission des affaires sociales
, pour la mise en oeuvre
de réformes telles que les emplois jeunes, les
« 35 heures » ou la couverture maladie universelle.
On donnera pour exemple la
question orale
concernant la couverture
maladie universelle posée le 3 octobre 2000 par M. Charles Descours.
« M. Charles Descours attire l'attention de Mme le ministre de
l'emploi et de la solidarité sur les conséquences sociales
inquiétantes de la mise en application de la couverture maladie
universelle dans un grand nombre de départements. L'Isère figure
parmi la dizaine de départements qui avaient un barème AMG (aide
médicale générale) plus favorable que la CMU. C'est aussi
le cas à Paris, où la carte Paris Santé avait un plafond
maximal de ressources supérieur à celui de la CMU. Or, fin
octobre, les affiliations automatiques des anciens bénéficiaires
vont prendre fin, et un grand nombre de personnes déjà
économiquement très fragiles risquent de ne plus être
couvertes. Mais les conseils généraux ne pourront pas pallier ce
manque. Effectivement, la compétence appartient désormais de par
la loi à l'Etat. Les conseils généraux continueront
à financer cette dépense par une ponction sur la dotation
générale et les personnels du service AMG sont
généralement tous redéployés sur d'autres services
de décentralisation. Il lui demande par conséquent de bien
vouloir lui indiquer les mesures concrètes qu'elle compte prendre de
manière urgente pour éviter cet effet pervers de la loi qui va
créer une nouvelle catégorie d'exclus. »
ANNEXES
ANNEXE N° 1 :
Observations des commissions
sur
l'application des lois en 2000-2001
(Extraits du « bulletin
des commissions »)
AFFAIRES CULTURELLES
Mardi 30 octobre 2001
La
commission a tout d'abord entendu une
communication
de
M. Jacques Valade, président
, sur
l'application des
lois
entre le 1
er
octobre 2000 et le
30 septembre 2001.
Rappelant que les commissions permanentes du Sénat établissent
chaque année un bilan de l'application des lois intervenues dans leurs
secteurs de compétence, dont la synthèse fait l'objet d'une
communication du Président du Sénat à la Conférence
des Présidents,
M. Jacques Valade, président
, a
souligné, pour le regretter, que cet exercice démontrait
régulièrement que tous les gouvernements enfreignent avec
constance la règle, qu'ils s'assignent avec la même constance, de
la publication des textes d'application des lois dans les six mois de leur
promulgation. Il a noté que les délais annoncés pour cette
publication, souvent supérieurs à six mois, étaient
rarement tenus et qu'il arrivait que des lois soient modifiées sans
être jamais devenues applicables. Il a relevé que le bilan de
l'année écoulée confirmait ces constatations et en a
donné des exemples dans les différents secteurs d'activité
de la commission :
- dans le domaine de la culture, la parution du décret rendant
applicable le dispositif de la loi n° 2000-643
du 10 juillet 2000 relative à la protection des
trésors nationaux n'est intervenue qu'à la fin de septembre, la
seule disposition de la loi devenue applicable dans les six mois étant
un « cavalier » relatif à l'organisation
administrative du centre national d'art et de culture Georges-Pompidou.
Quant aux dispositions relatives au contrôle des sociétés
de perception et de répartition des droits introduites dans le code de
la propriété intellectuelle par la loi n° 2000-719
du 1
er
août 2000, elles sont également
devenues applicables avec retard : les membres de la commission de
contrôle de ces sociétés, qui devait être mise en
place avant la fin de l'année 2000, ont été
nommés le 14 juin 2001 ;
- dans le secteur de la communication audiovisuelle, parmi les textes
d'application de la loi du 1
er
août 2000 encore
à paraître, figurent notamment ceux qui définiront les
conditions d'exploitation des services de télévision
numérique de terre (TNT) : leur publication, qui constitue un
préalable au dépôt des candidatures à l'attribution
des fréquences, était annoncée pour
le 15 octobre et elle a été reportée
au 15 décembre, retard qui se répercutera sur le
dépôt des candidatures et peut-être sur les phases
ultérieures de la procédure d'attribution des fréquences.
M. Jacques Valade, président
, a également
noté que n'avait pas été déposé dans le
délai prévu le rapport au Parlement relatif aux
télévisions de proximité, qui doit faire l'objet d'un
débat parlementaire : ce dépôt devrait, selon le
ministère, intervenir prochainement, mais il restera à trouver,
dans chaque assemblée, les périodes et les dates
nécessaires pour le débat ;
- dans le domaine de l'éducation, aucune nouvelle mesure
réglementaire n'est intervenue depuis
le 1
er
octobre 2000 : demeure en particulier
partiellement inapplicable la loi d'origine sénatoriale
du 15 décembre 1998 relative à l'obligation
scolaire ;
- la loi n° 99-587 du 12 juillet 1999 sur l'innovation
et la recherche, qui devait être entièrement applicable à
la fin de 1999, ne l'est toujours pas, notamment pour ce qui concerne la
mise en place de services de valorisation de la recherche dans les
établissements publics d'enseignement supérieur et de
recherche ;
- enfin, dans le secteur de la jeunesse et des sports, cinq lois ont
été promulguées entre mars 1998
et juillet 2000, mais l'activité réglementaire suit
difficilement l'activité législative.
Certes, a noté
M. Jacques Valade, président
, la loi
n° 99-1124 du 28 décembre 1999, adoptée
en urgence pour permettre le rétablissement dès
le 1
er
janvier 2000 des aides locales aux clubs
sportifs, est tout récemment devenue applicable. Mais le régime
de ces aides n'a été fixé que par un décret
du 4 septembre 2001, et la loi n'avait reçu aucune autre
mesure d'application avant février 2001. Le retard de la parution
des décrets relatifs aux statuts types des nouvelles formes de
sociétés sportives a d'ailleurs nécessité une
intervention du législateur, dans le cadre de la loi
du 17 juillet 2001 portant diverses dispositions d'ordre social,
éducatif et culturel, afin de prolonger les délais imposés
à certains clubs pour se transformer en société.
La loi n° 99-223 du 23 mars 1999 sur le dopage n'est
pas non plus entièrement applicable. La loi n° 2000-627
du 6 juillet 2000 modifiant la loi de 1984, adoptée en
urgence, n'a reçu que deux décrets d'application, ce qui
crée dans certains secteurs un vide juridique préoccupant et a
déjà contraint à intervenir par voie législative,
pour prolonger les décisions d'homologation de certains diplômes
sportifs, et par voie réglementaire, pour prolonger la validité
des délégations des fédérations
délégataires.
M. Jacques Valade, président
, a souligné que le
cas de la jeunesse et des sports illustrait bien les différentes causes
de retard dans la publication des textes d'application : lenteurs de la
concertation interministérielle et de la consultation, quand elle est
nécessaire, des autorités communautaires, intervention de
nombreux organes consultatifs, renvoi au décret de la définition
de procédures complexes...
Il a estimé cependant que ces explications n'avaient pas valeur d'excuse
ni de justifications à l'inertie à traduire la loi dans la
réalité quotidienne.
Invitant les membres et les rapporteurs de la commission à continuer
à faire usage des différents moyens dont ils disposent pour
améliorer cette situation -questions orales et écrites, questions
posées lors des auditions ministérielles,
« rappel » des mesures d'application attendues dans les
avis budgétaires- il a en conclusion proposé à la
commission d'envisager de mener des missions d'information sur l'application
des lois dans des secteurs où la non-parution des décrets est un
véritable désaveu de l'acte législatif.
AFFAIRES ÉCONOMIQUES
Mardi 23 octobre 2001
Le
président Gérard Larcher
a présenté une
communication
sur
l'application des lois
relevant de la
commission des affaires économiques du 1er octobre 2000 au 30 septembre
2001.
Il a, pour commencer, signalé que les retards dans la parution des
décrets s'accumulaient. Il a rappelé « qu'au prix de
lourdes séances nocturnes, d'amendements examinés à marche
forcée », l'activité législative était
intense.
C'est ainsi qu'au cours des douze derniers mois, la commission des affaires
économiques et du plan a vu la publication de sept lois relevant de sa
compétence :
- loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative
à la solidarité et au renouvellement urbains ;
- loi n° 2001-5 du 4 janvier 2001 relative à
l'élargissement du conseil d'administration de la société
Air France et aux relations de cette société avec l'Etat et
portant modification du code de l'aviation civile ;
- loi n° 2001-6 du 4 janvier 2001 portant diverses
dispositions d'adaptation au droit communautaire en matière de
santé des animaux et de qualité sanitaire des denrées
d'origine animale et modifiant le code rural ;
- loi n° 2001-43 du 16 janvier 2001 portant diverses
dispositions d'adaptation au droit communautaire dans le domaine des
transports ;
- loi n° 2001-153 du 19 février 2001 tendant
à conférer à la lutte contre l'effet de serre et à
la prévention des risques liés au réchauffement climatique
la qualité de priorité nationale et portant création d'un
Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique en
France métropolitaine et dans les départements et territoires
d'outre-mer ;
- loi n° 2001-454 du 29 mai 2001 relative à la
réalisation d'un itinéraire à très grand gabarit
entre le port de Bordeaux et Toulouse ;
- loi n° 2001-602 du 9 juillet 2001 d'orientation sur
la forêt.
M. Gérard Larcher, président
, a cependant observé
que le rythme de travail intense auquel est soumis le Parlement n'était
pas prolongé par une activité réglementaire
d'intensité comparable, et que le nombre de décrets appliquant
les lois examinées par la commission se maintenait à un niveau
relativement faible. Il a ainsi précisé que même si cette
situation n'était pas nouvelle, et que bon nombre des retards
s'étaient accumulés depuis les gouvernements
précédents, 68 textes d'application avaient
été enregistrés cette année (67 l'an dernier),
alors que ce chiffre, depuis 1990, dépassait habituellement la barre des
80 décrets.
Sur l'ensemble des 126 lois examinées par la commission depuis 1981, 93
sont entièrement applicables, 28 ne le sont que partiellement, et 5
n'ont reçu aucun des décrets attendus.
Au total, 234 textes d'application devraient encore être pris pour
appliquer pleinement toutes les lois suivies par la commission depuis 1981.
M. Gérard Larcher, président,
a ensuite estimé
que, qualitativement, la parution des décrets d'application relevait
parfois de l'aléatoire, de l'arbitraire ou de l'absurde.
C'est ainsi que le travail réglementaire accompli au cours des
12 derniers mois a été principalement orienté vers
cinq lois :
- loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative
à la solidarité et au renouvellement urbains
(9 décrets et 2 arrêtés) ;
- loi n° 2000-698 du 26 juillet 2000 relative à
la chasse (5 décrets et 4 arrêtés) ;
- loi n° 2000-108 du 10 février 2000 relative
à la modernisation et au développement du service public de
l'électricité (11 décrets et
2 arrêtés) ;
- loi n° 99-574 du 9 juillet 1999 d'orientation
agricole (8 décrets) ;
- loi n° 98-467 du 17 juin 1998 relative à
l'application de la convention du 13 janvier 1993 sur l'interdiction
de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l'emploi des armes
chimiques et sur leur fabrication (4 décrets et
2 arrêtés).
Au total, a-t-il précisé, 62 des 68 textes d'application
publiés (soit 91 %) concernent des lois publiées
après l'installation du Gouvernement de M. Lionel Jospin.
M. Gérard Larcher, président,
a ensuite
regretté que cette année encore, l'applicabilité des lois
votées après déclaration d'urgence soit inférieure
à celle des autres lois : ainsi, sur les 17 lois examinées
par la commission depuis 1988, 7 sont aujourd'hui applicables, 9 ne le sont que
partiellement, et une ne l'est pas du tout.
Il a estimé que, bien souvent, cette procédure qui, au prix d'une
discussion parlementaire tronquée, permettait de raccourcir de quelques
semaines la navette entre les deux chambres, ne conduisait à aucune
accélération significative de la mise en oeuvre de la loi, comme
si l' « urgence » n'était qu'une
parenthèse refermée au lendemain de la publication de la loi.
S'agissant des mesures adoptées à l'initiative du Sénat,
le
président Gérard Larcher
s'est ému de constater
qu'en dépit du nécessaire vote conforme par les deux
assemblées, le taux d'application des mesures introduites par le
Sénat restait très inférieur à celui des mesures
devant leur origine au Gouvernement ou à l'Assemblée nationale.
Même si ce taux est en nette progression par rapport à
l'année dernière, puisqu'il est passé de 4 % à
24 %, il reste très en deçà de celui des mesures
prévues par le texte initial (46 %), de celui des mesures
introduites par amendement du Gouvernement (85 %) et de celui des mesures
introduites par l'Assemblée nationale (40 %).
Les principales raisons invoquées pour les retards sont les
suivantes :
- des difficultés rencontrées dans le cadre d'une
concertation préalable ;
- des problèmes de financement.
Il a pris à ce sujet l'exemple de la loi n° 91-639 du
10 juillet 1991 relative à la lutte contre la fièvre
aphteuse qui n'est toujours pas entièrement applicable, dans l'attente
d'un décret en Conseil d'Etat concernant la qualification des
vétérinaires officiels ;
- l'annonce d'une réforme
C'est ainsi que le décret d'application de l'article 128 de la loi
n° 99-574 du 9 juillet 1999 d'orientation agricole, relatif aux
établissements publics d'enseignement supérieur agricole, est
reporté, à la suite de l'annonce d'une prochaine réforme
de l'enseignement supérieur agricole... ;
-
un pur et simple enlisement administratif
M. Gérard Larcher, président,
a ensuite constaté
que c'était dans le domaine des rapports devant être
déposés, conformément à la volonté du
législateur, sur le Bureau des Assemblées parlementaires, que
s'accumulent les retards les plus inacceptables.
Sur les 98 rapports attendus par la commission depuis 1988, 41 seulement ont
été effectivement déposés, soit 42 %. Bien
qu'inscrite dans la loi, une demande de rapport est traitée comme une
disposition facultative ou un « voeu pieux », dont la seule
fonction est d'écarter, lors du vote de la loi, des amendements dont le
Gouvernement ne souhaite pas s'embarrasser.
Il a considéré comme regrettable que ces rapports ne soient ni
élaborés, ni transmis au Parlement, alors que celui-ci avait le
plus souvent pris la précaution de fixer un délai à ce
dépôt, estimant en effet qu'en faisant le point sur
l'évolution d'un secteur ou sur l'application d'une loi, ils
constitueraient une source d'information précieuse tant pour les
parlementaires que pour les membres du Gouvernement.
Il a cependant signalé le dépôt de trois rapports transmis
au Parlement entre le 1
er
octobre 2000 et le 30 septembre 2001 :
- rapport sur les retraites agricoles, le 3 janvier 2001
(article 3 de la loi n° 99-574 du 9 juillet 1999
d'orientation agricole) ;
- rapport sur l'application de l'article L.35-3 du code des postes et
télécommunications (article 8-V de la loi
n° 96-659 du 27 juillet 1996 de régulation des
télécommunications) ;
- rapport pour l'accès de tous à la téléphonie
mobile et la couverture du territoire (application de l'article 8-1 de la
loi n° 96-659 du 27 juillet 1996 de régulation des
télécommunications).
M. Gérard Larcher, président
, a attiré l'attention
de ses collègues sur ce dernier rapport, qui devait faire le point sur
la couverture du territoire français en téléphonie mobile
et proposer un élargissement du contenu du service public des
télécommunications. Seul le premier aspect ayant
été traité dans le rapport déposé sur le
Bureau des Assemblées parlementaires en juillet dernier, un rapport
complémentaire a été élaboré sur le second
point, soumis pour avis à différentes instances, mais, a-t-il
regretté, n'est toujours pas déposé, à ce jour,
devant le Parlement, alors qu'il est disponible depuis avril 2001 sur le site
Internet du journal « Les Echos ».
M. Gérard Larcher, président
, a estimé qu'il
appartenait au Parlement d'amener le Gouvernement à réagir.
Il a rappelé que le Parlement restait vigilant et se faisait
fréquemment l'écho des inquiétudes et des impatiences de
secteurs entiers de l'économie qui voyaient leur attente légitime
frustrée pendant si longtemps.
Au travers des avis budgétaires -comme celui de M. Jacques
Bellanger sur l'urbanisme-, de ses rapports -comme celui de M. Henri Revol
sur le projet de loi « électricité »-, de
diverses interventions de ses rapporteurs -comme celles de M. Jean Huchon
sur l'application de la loi « 50 pas géométriques
dans les territoires d'outre-mer »- au travers des questions
écrites (huit questions écrites ont été
déposées cette année sur l'application des seules lois
suivies par la commission des affaires économiques et du plan), le
travail de suivi du Sénat, a-t-il considéré, est
réel.
Mais les réponses apportées par le Gouvernement à ces
interrogations et à ces inquiétudes sont parfois aussi peu
satisfaisantes que le calendrier d'application des lois lui-même.
Il a, en outre, signalé que dans sa question n° 34994 du
6 septembre 2001, M. André Dulait s'inquiétait des
distorsions existantes dans les délais de réponses faites par les
ministres aux questions écrites des députés et des
sénateurs.
En conclusion,
M. Gérard Larcher, président
, a
estimé qu'il était important que le Parlement assume pleinement
son rôle de suivi d'application des lois. Il a considéré
que même si les parlementaires ne disposaient d'aucun pouvoir réel
pour remédier aux retards, ils pouvaient cependant, par le biais de
questions écrites, par des interventions en séance, insister
auprès du Gouvernement sur la nécessité de rendre
applicables les lois existantes, condition sine qua non de la
crédibilité des lois futures.
Le Sénat, a-t-il souligné, doit montrer qu'il se souvient de ce
qu'il a voté hier, et que la volonté du législateur, en
étant appliquée comme il se doit, occupe toute la place qui lui
est dévolue par la Constitution.
Il s'est engagé à maintenir la pression sur les
ministères, et à insister pour que les décrets attendus
paraissent en rappelant au Gouvernement « cette évidence
tautologique que la loi est la loi et doit pouvoir être appliquée
pleinement et rapidement » pour que le travail des parlementaires ait
un sens.
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Jeudi 25 octobre 2001
Enfin,
M. Xavier de Villepin, président,
a présenté
à la commission une
communication sur l'application des lois
entrant dans le domaine de compétence de la commission durant
l'
année parlementaire 2000-2001
.
M. Xavier de Villepin, président
, a rappelé que
l'essentiel de l'activité législative de la commission
était consacré à l'examen de projets de loi autorisant la
ratification ou l'approbation de traités ou accords internationaux qui
n'appellent pas, la plupart du temps, de textes d'application -sauf lorsqu'ils
impliquent une modification, simultanée ou consécutive, de la
législation interne.
Au cours de l'année parlementaire écoulée, le Sénat
a ainsi adopté en séance publique 31 accords internationaux
relevant de la compétence de la commission, dont la
quasi-totalité -30- avaient été déposés en
première lecture sur le Bureau du Sénat.
M. Xavier de Villepin, président
, a alors fait le point sur les
deux projets de loi examinés lors de la précédente
année parlementaire et sur lesquels la commission avait
été saisie au fond.
Tout d'abord, la loi du 22 octobre 1999 portant organisation de la
réserve militaire et du service de défense a fait l'objet de deux
décrets d'application sur les trois prévus. Le dernier texte
publié concerne l'une des dispositions les plus importantes de la
réforme des réserves : la substitution du principe de
volontariat à celui de l'obligation ; ce décret en Conseil
d'Etat a été signé le 1er décembre 2000. Un dernier
décret, relatif à l'institution d'une journée nationale du
réserviste n'apparaît pas encore à l'ordre du jour.
Le texte de loi est donc, a relevé
M. Xavier de Villepin,
président
, juridiquement prêt à être mis en
oeuvre, même si sur le plan pratique, la montée en puissance de la
réserve opérationnelle reste un sujet de préoccupation.
En second lieu, la loi du 14 mars 2000 relative aux volontariats civils est
devenue entièrement applicable depuis le début de l'année
2001. Les premiers volontaires civils ont été recrutés au
cours du deuxième trimestre de cette année.
M. Xavier de
Villepin, président
, s'est félicité de la mise en
oeuvre rapide de cette loi, qui répond à un besoin essentiel du
ministère des affaires étrangères, et qui ouvre des
perspectives professionnelles et humaines intéressantes pour les jeunes
candidats à ce type de volontariat.
AFFAIRES SOCIALES
Mardi 30 octobre 2001
La
commission a tout d'abord entendu une communication de
M. Nicolas
About, président,
sur
l'application des lois au 30 septembre
2001.
Rappelant que, conformément aux instructions du Bureau du Sénat,
les commissions permanentes présentaient, chaque année, dans leur
domaine de compétences, un bilan de l'application des lois et qu'un
document de synthèse sera annexé au présent bulletin des
commissions,
M. Nicolas About, président
, a
considéré que cet exercice était fondamental, même
si son exposé oral pouvait paraître fastidieux. Aussi s'est-il
contenté de formuler cinq observations.
Citant le projet de loi de modernisation sociale, qui comportait
48 articles initialement, et qui en comportera plus de 220 dans son texte
définitif, il a tout d'abord considéré qu'il était
probablement demandé au Parlement de trop légiférer.
Il a observé que les projets portant « diverses
dispositions », qui se gonflent en cours de navette, souvent dans
l'urgence, rencontrent toujours des retards d'application. Tel a
été le cas des 36 articles du volet « DMOS »
de la loi portant création de la couverture maladie universelle (CMU),
adoptée en juillet 1999.
Il s'est, en deuxième lieu, étonné que des lois qui ont
déjà dix ans d'âge n'aient pas encore reçu tous
leurs décrets d'application. Ainsi, en est-il de la loi Evin du
10 janvier 1991. L'administration a d'ailleurs, semble-t-il,
renoncé à y travailler, estimant que la priorité
était de réfléchir à une refonte du contexte global
de la loi elle-même.
Ces retards substantiels visent également l'importante loi du
1
er
juillet 1998 sur la sécurité sanitaire dont la
commission avait pris l'initiative : une quinzaine de dispositions n'ont
pas reçu leurs décrets d'application. Ils visent aussi la loi du
29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions, dont des
mesures aussi sensibles que la garantie de l'accès à
l'électricité ne sont applicables que depuis juin 2001.
En guise de troisième observation, il a noté qu'un certain nombre
de questions soulevées les années précédentes
avaient trouvé une réponse ou un début de réponse.
Ainsi, le projet de loi de révision des lois bioéthiques, qui
aurait dû faire l'objet d'un examen au Parlement avant juillet 1999, a
été déposé le 20 juin 2001 et fera
peut-être l'objet d'une première lecture à
l'Assemblée nationale en janvier 2002, soit tout de même trois ans
au moins de retard sur le processus décidé en 1994.
De même, le fonds de financement des trente-cinq heures (FOREC),
« créé » par la loi de financement de la
sécurité sociale pour 2000 votée en décembre 1999,
a vu enfin le jour le 25 octobre dernier, après avoir laissé
toutefois une « ardoise » considérable à la
sécurité sociale.
M. Nicolas About, président
, a regretté, de façon
générale, que les décrets d'application des lois de
financement de la sécurité sociale soient rarement publiés
au moment où s'engage au Parlement le débat sur le projet de loi
de l'année suivante.
Le rapport de l'Assemblée nationale sur le projet de loi de financement
de la sécurité sociale pour 2002 note ainsi que « le
taux d'application de la loi de financement pour 2001 n'est que de
45 % ».
Enfin, il a déploré l'absence de diligence sur des textes
particulièrement importants et sensibles : ainsi aucun texte
d'application n'a été pris pour la loi du 4 juillet 2001
relatif à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) et à la
contraception. Il ne lui a pas semblé inutile de rappeler que la bonne
application de cette loi supposait en outre que des moyens humains et
matériels soient mobilisés. De même en est-il de la loi du
20 juillet 2001 relatif à l'allocation personnalisée d'autonomie.
M. Nicolas About, président
, a constaté en conclusion que,
sur un certain nombre de textes de loi, le temps apparaissait
inégal : d'un côté, une longue maturation ou des
hésitations avant le dépôt du projet de loi, puis des
délais considérables pour la mise en place des décrets
d'application ; de l'autre, un examen par le Parlement dans des
délais très brefs et selon la procédure d'urgence.
FINANCES
Mercredi 31 octobre 2001
Enfin,
la commission a entendu une
communication
de
M. Alain Lambert
,
président
, sur le
contrôle de l'application des lois
dont elle a été saisie au fond pour la période du
1
er
octobre 2000 au 30 septembre 2001.
Il a tout d'abord rappelé l'importance de ce contrôle dans les
prérogatives du Parlement et souligné que cet exercice
constituait un excellent instrument de mesure des difficultés pratiques
d'application de certains dispositifs législatifs.
Sans entrer dans le détail de chaque loi, le président s'est
limité à quelques observations. Il a tout d'abord remarqué
que les délais d'application des lois les plus récentes avaient
augmenté. En effet, seulement un tiers des textes demandés par
les lois promulguées lors de la précédente session ont
été pris à ce jour contre la moitié pour la session
antérieure. Il a considéré que cette situation
résultait d'une certaine inflation législative, le Gouvernement
ayant beaucoup utilisé la loi comme moyen d'action politique dans la
période récente.
En revanche, il a constaté qu'en ce qui concernait les lois plus
anciennes, la résorption du stock continuait.
M. Alain Lambert, président
, a précisé que le bilan
d'application des lois auquel se livrent, chaque début de session, tous
les présidents de commission était essentiellement formel,
puisqu'il s'agissait de contrôler la prise des actes
réglementaires prévus par les textes.
C'est pourquoi, il a souhaité que soit poursuivi l'effort de
contrôle de la mise en oeuvre des textes sous l'angle qui est celui de la
commission des finances, c'est-à-dire sous l'angle budgétaire.
Il a cité en exemple le contrôle de Joseph Ostermann sur le
ministère de l'emploi, qui a mis en évidence les
difficultés de mise en oeuvre des « 35 heures » ou
celui d'Hubert Haenel sur les juridictions du Haut-Rhin, qui a mis en
évidence celles de la loi sur la présomption d'innocence.
En conclusion,
M. Alain Lambert, président
, a affirmé que
la mission de contrôle et d'évaluation de la politique
budgétaire de la commission rejoignait ainsi celle de contrôle de
l'application des lois.
La commission a alors
donné acte au président de la
communication
.
LOIS
Mercredi 24 octobre 2001
M.
Patrice Gélard, président
, a ensuite procédé
à la
communication du bilan au 30 septembre 2001
de
l'application des lois
, examinées par la commission des lois et
promulguées entre le 1
er
octobre 2000 et le
30 septembre 2001.
M. Patrice Gélard, président,
a indiqué qu'au cours
de la session 2000-2001, 16 lois ont fait l'objet d'un examen au fond par
la commission. Il a noté que ce chiffre pouvait paraître faible
comparé aux 29 lois promulguées au cours de la session
précédente. Mais, tout en faisant remarquer que cette baisse
résultait d'un effet direct du raccourcissement de la session en raison
de la suspension liée aux élections municipales et cantonales
partielles, il a souligné que le travail de la commission avait tout de
même représenté 40 % de l'ensemble des lois
promulguées au cours de la session.
Il a rappelé que sur les 8 lois d'origine parlementaire,
3 résultaient de propositions du Sénat à savoir :
- la loi tendant à renforcer la prévention et la
répression des mouvements sectaires portant atteinte aux droits de
l'Homme et aux libertés fondamentales ;
- la loi tendant à faciliter l'indemnisation des condamnés
reconnus innocents ;
- et la loi tendant à permettre aux conseillers d'arrondissement de
siéger au conseil d'une communauté urbaine.
Il a ensuite déploré la longueur des délais de parution
des décrets d'application qui sont publiés pour 70 % des
mesures prises avec plus d'un an de retard.
Il a notamment cité le cas de la loi du
19 décembre 1997 prévoyant le placement sous
surveillance électronique de certains détenus qui, plus de
4 ans après sa promulgation, n'en est toujours qu'à la mise
en place expérimentale du bracelet électronique.
Enfin, il a conclu la communication sur l'application des lois en soulignant
qu'outre des délais d'application significatifs, certaines lois,
pourtant d'application directe, avaient rencontré de sérieuses
difficultés d'interprétation. Il a qualifié de chaotique
l'application de la loi organique du 5 avril 2000 relative aux
incompatibilités entre mandats électoraux qui a fait l'objet de
deux circulaires du ministre de l'Intérieur dont les dispositions ont
été annulées par le Conseil d'Etat.
ANNEXE N° 2 : STATISTIQUES
1) Lois votées, depuis
1986-1987, par année parlementaire
(hors lois portant approbation de
traités et conventions)
2) Application des lois votées (hors lois portant approbation de
traités et conventions) depuis l'instauration de la session
unique
2000-2001
1999-2000
1998-1999
1997-1998
1996-1997
1995-1996
Application des lois votées (hors lois portant approbation de
traités et conventions) depuis l'instauration de la session unique
2000-2001
Commissions au fond
Nombre
de
|
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
% |
Application directe |
- |
1 |
1 |
1 |
4 |
8 |
- |
15 |
36 % |
Applicables |
- |
- |
- |
- |
1 |
1 |
- |
2 |
5 % |
Partiellement applicables |
- |
2 |
- |
3 |
2 |
2 |
- |
9 |
21 % |
Non applicables |
1 |
4 |
- |
4 |
2 |
5 |
- |
16 |
38 % |
Devenues sans objet |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Total |
1 |
7 |
1 |
8 |
9 |
16 |
- |
42 |
100 % |
1999-2000
Commissions
Nombre
de
|
Affaires culturelles |
Affaires
|
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Total |
% |
Application directe |
1 |
2 |
- |
3 |
1 |
14 |
21 |
39 % |
Applicables |
- |
- |
- |
1 |
- |
3 |
4 |
8 % |
Partiellement applicables |
2 |
2 |
1 |
2 |
2 |
- |
9 |
17 % |
Non applicables |
3 |
- |
1 |
- |
3 |
12 |
19 |
36 % |
Devenues sans objet |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Total |
6 |
4 |
2 |
6 |
6 |
29 |
53 |
100 % |
1998-1999
Commissions
Nombre
de
|
Affaires culturelles |
Affaires
|
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Total |
% |
Application directe |
1 |
2 |
1 |
2 |
4 |
5 |
15 |
33 % |
Applicables |
- |
2 |
- |
- |
- |
3 |
5 |
11 % |
Partiellement applicables |
2 |
1 |
- |
1 |
3 |
2 |
9 |
20 % |
Non applicables |
3 |
5 |
- |
4 |
- |
5 |
17 |
36 % |
Devenues sans objet |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Total |
6 |
10 |
1 |
7 |
7 |
15 |
46* |
100 % |
*il
convient d'ajouter une loi issue des travaux d'une commission
spéciale
1997-1998
Commissions
Nombre
de
|
Affaires culturelles |
Affaires
|
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Total |
% |
Application directe |
- |
2 |
1 |
- |
1 |
9 |
13 |
29 % |
Applicables |
- |
1 |
- |
1 |
- |
5 |
7 |
15 % |
Partiellement applicables |
- |
1 |
1 |
5 |
4 |
2 |
13 |
28 % |
Non applicables |
1 |
4 |
1 |
2 |
0 |
5 |
13 |
28 % |
Total |
1 |
8 |
3 |
8 |
5 |
21 |
46 |
100 % |
1996-1997
Commissions
Nombre
de
|
Affaires culturelles |
Affaires
|
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Total |
% |
Application directe |
- |
- |
- |
2 |
1 |
5 |
8 |
24 % |
Applicables |
- |
2 |
- |
- |
- |
4 |
6 |
18 % |
Partiellement applicables |
- |
2 |
1 |
3 |
3 |
2 |
11 |
34 % |
Non applicables |
2 |
2 |
- |
2 |
1 |
1 |
8 |
24 % |
Total |
2 |
6 |
1 |
7 |
5 |
12 |
33* |
100 % |
*il
convient d'ajouter une loi issue des travaux d'une commission
spéciale
1995-1996
Commissions
Nombre
de
|
Affaires culturelles |
Affaires
|
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Total |
% |
Application directe |
- |
1 |
1 |
1 |
14 |
18 |
35 |
51 % |
Applicables |
- |
- |
- |
1 |
- |
2 |
3 |
4 % |
Partiellement applicables |
- |
2 |
- |
3 |
7 |
2 |
14 |
21 % |
Non applicables |
1 |
6 |
- |
1 |
1 |
7 |
16 |
24 % |
Total |
1 |
9 |
1 |
6 |
22 |
29 |
68 |
100 % |
Statistiques sur les délais de parution des mesures
d'application
prises au cours de l'année parlementaire sur les lois
votées
au cours de l'année parlementaire (à l'exclusion
des rapports)
(du 1
er
octobre 2000 au 30 septembre
2001)
Mesures prévues prises dans un délai |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
% |
Inférieur ou égal à 1 mois |
- |
- |
- |
3 |
4 |
1 |
- |
8 |
8 % |
De plus d'1 mois à 3 mois |
- |
- |
- |
15 |
5 |
- |
- |
20 |
21 % |
De plus de 3 mois à 6 mois |
- |
13 |
- |
6 |
6 |
24 |
- |
49 |
52 % |
De plus de 6 mois à 1 an |
- |
3 |
- |
8 |
1 |
6 |
- |
18 |
19 % |
TOTAL |
- |
16 |
- |
32 |
16 |
31 |
- |
95 |
100 % |
Délai moyen : 4 mois (Délai minimal : 0 jour ; Délai maximal : 8 mois 26 jours)
Mesures non prévues prises dans un délai |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
% |
Inférieur ou égal à 1 mois |
- |
- |
- |
1 |
- |
1 |
- |
2 |
7 % |
De plus d'1 mois à 3 mois |
- |
- |
- |
4 |
1 |
1 |
- |
6 |
22 % |
De plus de 3 mois à 6 mois |
- |
6 |
- |
5 |
- |
6 |
- |
17 |
63 % |
De plus de 6 mois à 1 an |
- |
1 |
- |
- |
- |
1 |
- |
2 |
7 % |
TOTAL |
- |
7 |
- |
10 |
1 |
9 |
- |
27 |
100 % |
Délai moyen : 3 mois 14 jours (Délai minimal : 0 jour ; Délai maximal : 6 mois 7 jours)
Total des mesures prises dans un délai |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
% |
Inférieur ou égal à 1 mois |
- |
- |
- |
4 |
4 |
2 |
- |
10 |
8 % |
De plus d'1 mois à 3 mois |
- |
- |
- |
19 |
6 |
1 |
- |
26 |
21 % |
De plus de 3 mois à 6 mois |
- |
19 |
- |
11 |
6 |
30 |
- |
66 |
54 % |
De plus de 6 mois à 1 an |
- |
4 |
- |
8 |
1 |
7 |
- |
20 |
16 % |
TOTAL |
- |
23 |
- |
42 |
17 |
40 |
- |
122 |
100 % |
Délai moyen : 3 mois 26 jours (Délai minimal : 0 jour ; Délai maximal : 8 mois 26 jours)
ANNEXE N° 3 :
Commission des
lois
Liste des lois promulguées au cours de la session
Liste
des lois directement applicables
Liste des lois partiellement
applicables
Liste des lois non applicables
ANNEXE N° 4 :
Commentaires de la commission des lois
sur
le cas particulier des lois d'habilitation
En
marge de l'application proprement dite des lois par la prise de textes
réglementaires, les
lois d'habilitation
du gouvernement à
prendre, par ordonnances, des mesures législatives doivent faire l'objet
d'un traitement particulier. Ces lois sont en effet d'application directe, leur
applicabilité n'étant pas conditionnées par la mise en
place d'un dispositif réglementaire, le gouvernement étant libre
de prendre ou non les ordonnances relevant du champ de l'habilitation.
Dans ce cadre,
deux lois d'habilitation
ont été
adoptées au cours de la session 2000-2001. Dans un des cas, le
Gouvernement a fait usage de son habilitation dans les délais prescrits
tant pour la publication des ordonnances que pour le dépôt des
projets de loi de ratification.
Par ailleurs, une ancienne loi d'habilitation a fait l'objet au cours de cette
session de nouvelles ordonnances et de dépôts de projets de loi de
ratification. Une autre est toujours en attente de ratification.
LOI N° 2001-1 DU 3 JANVIER 2001 PORTANT HABILITATION DU GOUVERNEMENT
À TRANSPOSER, PAR ORDONNANCES, DES DIRECTIVES COMMUNAUTAIRES ET À
METTRE EN oeUVRE CERTAINES DISPOSITIONS DU DROIT COMMUNAUTAIRE
Les délais donnés au Gouvernement pour prendre des ordonnances en
application de cette loi ont expiré
le
3 septembre 2001
.
Dix-neuf ordonnances ont été prises.
Une seule ordonnance -celle relative au code de la mutualité- a
été ratifiée dans le cadre de la loi portant diverses
dispositions d'ordre social, éducatif et culturel. Un projet de loi
ratifiant l'ordonnance sur la taxation des poids lourds et le régime
d'exploitation des sociétés concessionnaires d'autoroutes a fait
l'objet d'une première lecture à l'Assemblée nationale.
Quatre projets de loi de ratification sont déposés sur le Bureau
du Sénat. Il est vraisemblable que l'ensemble des ordonnances ne seront
pas ratifiées avant la fin de la législature malgré les
demandes formulées par le rapporteur du Sénat sur le projet de
loi d'habilitation.
- Ordonnance n° 2001-767 du 29 août 2001
portant transposition de
la directive 98/78/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 octobre
1998 sur la
surveillance complémentaire des entreprises
d'assurance
faisant partie d'un groupe d'assurance et modifiant le
code de la sécurité sociale
et le
code de la
mutualité
(
J.O.
du 31 août 2001).
- Ordonnance n° 2001-766 du 29 août 2001
portant transposition de
directives communautaires et adaptation au droit communautaire en
matière économique et financière
(
J.O.
du 31 août 2001).
- Ordonnance n° 2001-741 du 23 août 2001
portant transposition de
directives communautaires et adaptation au droit communautaire en
matière de
droit de la consommation
(
J.O.
du 25
août 2001).
- Ordonnance n° 2001-670 du 25 juillet 2001
portant adaptation au droit
communautaire du
code de la propriété intellectuelle
et du
code des postes et télécommunications
(
J.O.
du 25 août 2001).
- Ordonnance n° 2001-378 du 2 mai 2001
portant transposition de
directives relatives aux médicaments vétérinaires en ce
qui concerne la délivrance au détail de certains
médicaments vétérinaires antiparasitaires
(
J.O.
du 3 mai 2001).
- Ordonnance n° 2001-377 du 2 mai 2001
prise pour l'application du
règlement (CEE) no 1408/71 du Conseil du 14 juin 1971 relatif à
l'application des
régimes de sécurité
sociale
aux
travailleurs salariés
et aux membres de
leur famille qui se déplacent à l'intérieur de la
Communauté et modifiant les règles d'assujettissement des revenus
d'activité et de remplacement à la
contribution sociale
généralisée
et à la
contribution pour
le remboursement de la dette sociale
(
J.O.
du 3 mai 2001).
- Ordonnance n° 2001-350 du 19 avril 2001 r
elative au
code de la
mutualité
et transposant les directives 92/49/CEE et 92/96/CEE du
Conseil des 18 juin et 10 novembre 1992
(
J.O.
du 22 avril 2001).
- Ordonnance n° 2001-321 du 11 avril 2001
relative à la
transposition de directives communautaires et à la mise en oeuvre de
certaines dispositions du droit communautaire dans le domaine de
l'
environnement
(
J.O.
du 14 avril 2001).
- Ordonnance n° 2001-313 du 11 avril 2001
portant transposition de
directives relatives aux
médicaments
vétérinaires
(
J.O.
du 14 avril 2001).
- Ordonnance no 2001-273 du 28 mars 2001
transposant certaines dispositions
de la directive 1999/62/CE du Parlement et du Conseil du 17 juin 1999 relative
à la
taxation des poids lourds
pour l'utilisation de
certaines infrastructures et réformant le régime d'exploitation
de certaines
sociétés concessionnaires d'autoroutes
(
J.O.
du 31 mars 2001).
- Ordonnance n° 2001-270 du 28 mars 2001 r
elative à la
transposition de directives communautaires dans le domaine de la
protection contre les rayonnements ionisants
(J.O.
du 31 mars
2001).
- Ordonnance n° 2001-199 du 1er mars 2001
relative à la
transposition des directives 89/48/CEE du Conseil du 21 décembre 1988 et
92/51/CEE du Conseil du 18 juin 1992 prévoyant un système
général de
reconnaissance des diplômes
d'enseignement supérieur et des formations professionnelles
(J.O.
du 3 mars 2001).
- Ordonnance n° 2001-198 du 1er mars 2001
relative à la
transposition de la directive 98/79/CE du Parlement européen et du
Conseil du 27 octobre 1998 relative aux
dispositifs médicaux de
diagnostic in vitro
(J.O.
du 3 mars 2001).
- Ordonnance n° 2001-178 du 22 février 2001
relative
à la transposition de la directive 96/97/CE du Conseil du 20
décembre 1996 modifiant la directive 86/378/CEE relative à la
mise en oeuvre du principe d'
égalité de traitement entre
hommes et femmes
dans les
régimes professionnels de
sécurité sociale
(J.O.
du 24 février 2001).
- Ordonnance n° 2001-177 du 22 février 2001
prise pour
l'application des articles 43 et 49 du traité instituant la
Communauté européenne à la
profession d'agent
artistique
(
J.O.
du 24 février 2001).
- Ordonnance n° 2001-176 du 22 février 2001
relative
à la transposition de la directive 97/74/CE du Conseil du 15
décembre 1997 au
comité d'entreprise
européen
et à la
procédure d'information
et de
consultation
dans les
entreprises de
dimension communautaire
(
J.O.
du 24 février 2001).
- Ordonnance n° 2001-175 du 22 février 2001
relative
à la transposition de la directive 89/391/CEE du Conseil du 12 juin 1989
concernant la mise en oeuvre des mesures visant à promouvoir
l'
amélioration de la sécurité
et de la
santé des travailleurs au travail
(
J.O.
du 24
février 2001).
- Ordonnance n° 2001-174 du 22 février 2001
relative
à la transposition de la directive 94/33/CE du Conseil du 22 juin 1994
relative à la
protection des jeunes au travail
(
J.O.
du 24 février 2001).
- Ordonnance n° 2001-173 du 22 février 2001
relative
à la transposition de la directive 92/85/CEE du Conseil du 19 octobre
1992 concernant la mise en oeuvre de mesures visant à promouvoir
l'
amélioration de la sécurité
et de la
santé des travailleuses enceintes, accouchées ou
allaitantes au travail
(
J.O.
du 24 février 2001).
LOI N° 2001-503 DU 12 JUIN 2001 PORTANT HABILITATION DU GOUVERNEMENT
À PRENDRE, PAR ORDONNANCES, LES MESURES LÉGISLATIVES
NÉCESSAIRES À L'ACTUALISATION ET À L'ADAPTATION DU DROIT
APPLICABLE OUTRE-MER
La loi d'habilitation du 12 juin 2001 prévoit que des
ordonnances
doivent intervenir
au plus tard le 31 mars 2002
dans les domaines
suivants :
- transports intérieurs dans les départements de la Guadeloupe,
de la Guyane et de la Martinique ;
- extension aux territoires de la Polynésie française et des
îles Wallis et Futuna, à la Nouvelle-Calédonie et à
Mayotte de la loi n° 86-912 du 6 août 1986 relative aux
modalités des privatisations ;
- extension aux territoires de la Polynésie française et des
îles Wallis et Futuna, à la Nouvelle-Calédonie et à
Mayotte des dispositions législatives du code de l'aviation civile
relatives à la sûreté et à la sécurité
sur les aérodromes ;
- conditions d'entrée et de séjour des étrangers en
Nouvelle-Calédonie et leurs conséquence sur l'ensemble du
territoire de la République ;
- protection sanitaire et sociale à Mayotte en matière
d'allocations et de prestations familiales, d'aide à la famille, d'aide
aux personnes âgées et handicapées, d'assurance vieillesse,
de prise en charge des dépenses de santé et d'organisation des
soins, de réparation des accidents du travail et des maladies
professionnelles ; mesures d'organisation et d'administration
correspondantes ;
- droit du travail et de l'emploi à Mayotte en matière d'aide
à la création d'emplois, de maintien de l'exploitation agricole
familiale, de formation, de création d'entreprise, d'instauration d'un
régime d'indemnisation du chômage, de congé de
maternité, d'organisation et de développement des
activités d'utilité sociale ;
- règles applicables à l'exercice de l'activité des
travailleurs indépendants, des agriculteurs et des pêcheurs
à Mayotte ;
- statut des instituteurs à Mayotte ;
armement des navires dans le territoire des Terres australes et antarctiques
françaises.
Pour l'instant,
aucune ordonnance n'est encore parue
.
Les
projets de loi de ratification de ces ordonnances devront être
déposés au Parlement au plus tard le 30 juin 2002
.
LOI N° 99-1071 DU 16 DÉCEMBRE 1999 PORTANT HABILITATION DU
GOUVERNEMENT À PROCÉDER PAR ORDONNANCES À L'ADOPTION DE LA
PARTIE LÉGISLATIVE DE CERTAINS CODES
La loi du 16 décembre 1999 a habilité le Gouvernement à
adopter par ordonnances
neuf parties législatives de codes
, parmi
lesquelles figurent des codes entièrement nouveaux et
particulièrement importants en matière économique et
sociale. Cette loi a permis au Conseil constitutionnel, dans une
décision du même jour, de dégager un « objectif
de valeur constitutionnelle d'accessibilité et d'intelligibilité
de la loi ».
Les délais fixés par la loi ont été
respectés et dix ordonnances ont été prises dans les
délais de 6, 9 et 12 mois fixés selon les codes.
- Ordonnance n° 2000-1255 du 21 décembre 2000
modifiant
certaines dispositions annexées à l'ordonnance no 2000-930 du 22
septembre 2000 relative à la partie Législative du
code de
la route
(
J.O
. du 23 décembre 2000).
- Ordonnance n° 2000-1249 du 21 décembre 2000
relative
à la partie Législative du
code de l'action sociale et des
familles
(
J.O
. du 23 décembre 2000).
- Ordonnance n° 2000-1223 du 14 décembre 2000 relative
à la partie Législative du
code monétaire et
financier
(
J.O
. du 16 décembre 2000 et rectificatif,
J.O.
du 17 mars 2001).
- Ordonnance n° 2000-930 du 22 septembre 2000
relative à la
partie législative du
code de la route
(
J.O
. du 24
septembre 2000).
- Ordonnance n° 2000-914 du 18 septembre 2000
relative à la
partie législative du
code de l'environnement
(
J.O
. du
21 septembre 2000).
- Ordonnance n° 2000-912 du 18 septembre 2000
relative à la
partie législative du
code de commerce
(
J.O
. du 21
septembre 2000).
- Ordonnance n° 2000-550 du 15 juin 2000
relative aux parties
législatives des livres VII (Dispositions sociales) et IX (Santé
publique vétérinaire et protection des végétaux) et
à la mise à jour des parties législatives des livres Ier
(Aménagement et équipement de l'espace rural), III (Exploitation
agricole) et VI (Production et marchés) du
code rural
(
J.O.
du 22 juin 2000 et rectificatif;
J.O.
du 25 novembre
2000).
- Ordonnance n° 2000-549 du 15 juin 2000
relative à la
partie Législative du
code de l'éducation
(
J.O.
du 22 juin 2000).
- Ordonnance n° 2000-548 du 15 juin 2000
relative à la
partie Législative du
code de la santé publique
(
J.O.
du 22 juin 2000 et rectificatif,
J.O.
du 6 septembre 2000).
- Ordonnance n° 2000-387 du 4 mai 2000
relative à la partie
Législative du
code de justice administrative
(
J.O.
du
7 mai 2000 et rectificatifs,
J.O.
du 10 juin 2000 et du 22 juillet 2000).
Les
projets de loi de ratification
ont ensuite été
déposés dans les délais fixés par la loi
d'habilitation, à savoir
dans les deux mois suivant la publication de
chaque ordonnance
.
-
Projet de loi portant ratification de l'ordonnance n°2000-1223 du 14
décembre 2000 relative à la partie législative du
code monétaire et financier
(déposé le 7
février 2001 au Sénat et renvoyé à la commission
des finances).
-
Projet de loi portant ratification de l'ordonnance n° 2000-1249
du 21 décembre 2000 relative à la partie législative du
code de l'action sociale et des familles
.
(déposé au Sénat le 31 janvier 2001 et renvoyé
à la commission des affaires sociales).
-
Projet de loi portant ratification de l'ordonnance n°2000-912 du 18
septembre 2000 relative à la partie législative du
code de
commerce
(déposé le 15 novembre 2000 à
l'Assemblée nationale et renvoyé à la commission des lois).
-
Projet de loi portant ratification de l'ordonnance n°2000-914 du 18
septembre 2000 relative à la partie législative du
code de
l'environnement
(déposé le 15 novembre 2000 à
l'Assemblée nationale et renvoyé à la commission des lois).
- Projet de loi
portant ratification de l'ordonnance n°2000-930 du 22
septembre relative à la partie législative du
code de la
route
(déposé le 8 novembre 2000 à l'Assemblée
nationale
et renvoyé à la commission des lois).
- Projet de loi
portant ratification de l'ordonnance n° 2000-550
du 15 juin 2000 relative aux parties législatives des livres VII
(Dispositions sociales) et IX (Santé publique vétérinaire
et protection des végétaux) et à la mise à jour des
parties législatives des livres Ier (Aménagement et
équipement de l'espace rural), III (Exploitation agricole) et VI
(Production et marchés) du
code rural
(déposé
le 27 juillet 2000 au Sénat et renvoyé à la commission des
affaires économiques).
- Projet de loi
portant ratification de l'ordonnance n° 2000-549
du 15 juin 2000 relative à la partie législative du
code
de l'éducation
(déposé le 27 juillet 2000 au
Sénat).
- Projet de loi
portant ratification des ordonnances n° 2000-28 du
13 janvier 2000, n° 2000-29 du 13 janvier 2000, n° 2000-99
du 3 février 2000, n° 2000-189 du 2 mars 2000,
n° 2000-190 du 2 mars 2000, n° 200-285 du 30 mars 2000 et
n° 2000-351 du 19 avril 2000, prises en application de la loi
n° 99-899 du 25 octobre 1999 portant habilitation du
Gouvernement, à prendre, par ordonnances, les mesures
législatives nécessaires à l'
actualisation
et à l'
adaptation
du
droit applicable
outre-mer
et de certaines dispositions de l'ordonnance
n° 2000-548 du 15 juin 2000 relative à la partie
Législative du
code de la santé publique
(déposé au Sénat le 13 juillet 2000 et renvoyé
à la commission des affaires sociales).
- Projet de loi
portant ratification de l'ordonnance n° 2000-548
du 15 juin 2000 relative à la partie Législative du
code
de la santé publique
,
prise en application de la loi
n° 99-1071 du 16 décembre1999 portant habilitation du
Gouvernement, à procéder, par ordonnances, à l'adoption de
la partie législative de certains codes
(déposé le 13
juillet 2000 au Sénat et renvoyé à la commission des
affaires sociales).
- Projet de loi
portant ratification de l'ordonnance n° 2000-387
du 4 mai 2000 relative à la partie Législative du
code de
justice administrative
(déposé le 5 juillet 2000 au
Sénat et renvoyé à la commission des Lois).
Lors de la
CMP sur le texte relatif au référé administratif, il a
été précisé que la prise en compte du nouveau code
ne valait pas ratification implicite de l'ensemble (seulement pour le livre V
modifié par la loi « référé »).
Il y a donc actuellement 10 projets de loi de ratification en
instance s'agissant des seules ordonnances de codification
.
Il appartient désormais au Gouvernement d'inscrire ces projets de loi
à l'ordre du jour des assemblées. En effet, ces codes souffrent
d'une forte insécurité juridique, puisqu'ils conservent une
valeur réglementaire tant qu'ils n'ont pas été
ratifiés, et sont donc susceptibles de contestations à tout
moment
.
LOI N° 99-899 DU 25 OCTOBRE 1999 PORTANT HABILITATION DU GOUVERNEMENT
À PRENDRE PAR ORDONNANCES LES MESURES LÉGISLATIVES
NÉCESSAIRES À L'ACTUALISATION ET A L'ADAPTATION DU DROIT
APPLICABLE OUTRE-MER
Cette loi d'habilitation prévoyait que des
ordonnances
seraient
prises
dans 12 domaines
avant le 30 avril 2000
,
les projets
de loi de ratification devant être déposés devant le
Parlement avant le 31 juillet 2000
.
Toutes les ordonnances prévues ont donc été prises
à l'exception de celle concernant l'adaptation pour les
départements d'outre-mer de la législation relative aux
transports intérieurs.
Cependant, une nouvelle habilitation au Gouvernement à prendre des
mesures dans ce domaine a été donnée par la loi n°
2001-503 du 12 juin 2001
.
Par ailleurs,
trois projets de loi de ratification de ces 18 ordonnances ont
été déposés
au Sénat les 13 et 19
juillet 2000, avant la date limite du 31 juillet 2000.
Il revient désormais au Gouvernement d'inscrire ces projets de loi
à l'ordre du jour.
ANNEXE N° 5 :
État de parution des rapports
demandés
à l'exécutif
(IXe, Xe, XIe
législatures)
Commission des affaires culturelles
Loi n° 89-25 du 17/01/1989
Art. 9 : Rapport du Conseil supérieur de l'audiovisuel adressé au
Parlement à l'ouverture de la deuxième session ordinaire. -
Rapport déposé le : 15/10/1990
Commentaire : Rapports
d'activités du CSA : 1989; 1990; 1991; 1992; 1993; 1994; 1995; 1996 ;
1997 ; 1998
Art. 22 : Rapport relatif à l'avenir du secteur public de
l'audiovisuel déposé par le gouvernement sur le bureau des
assemblées lors de la première session ordinaire de 1989-1990. -
Rapport déposé le : 27/04/1989 Rapport du Gouvernement au
Parlement sur l'avenir du secteur
public audiovisuel,ses missions et ses moyens.
Loi n° 89-432 du 28/06/1989
Art. 3 : rapport d'évaluation des actions menées par la
Commission Nationale de lutte contre le dopage -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport au Parlement
Loi n° 89-486 du 10/07/1989
Art. 36 : Bilan d'application de la présente loi -
Rapport déposé le : 31/12/1992 premier bilan d'application de
la loi n° 89-486 du 10 juillet 1989
Commentaire : Rapport
présenté au Parlement avant 1992
d'orientation sur l'éducation, établi en application de
l'article 36 de cette loi
Loi n° 91-645 du 10/07/1991
Art. 1 : rapport triennal présenté par le gouvernement sur
l'exécution de ses missions par la chaîne culturelle -
Aucun rapport déposé
Loi n° 92-654 du 13/07/1992
Art. 3 : Rapport annuel de la Commission de génie
génétique -
Rapport déposé le : 13/02/1996
Commentaire : rapports :
93/94
Art. 3 : Rapport annuel de la Commission d'étude de la
dissémination des produits issus du génie biomoléculaire -
Rapport déposé le : 23/03/1994
Commentaire : rapports :
1993
Loi n° 93-20 du 07/01/1993
Art. 4 : rapport d'évaluation adressé au Parlement -
Aucun rapport déposé
Commission des affaires culturelles
Loi n° 93-1437 du 31/12/1993
Art. 3 : rapport d'exécution annuel de la loi (évolution des
dépenses de l'Etat et des collectivités locales en faveur du
patrimoine) -
Rapport déposé le : 02/10/1995 rapport au parlement sur la loi
de programme relative au
Commentaire : rapports d'exercice : 1994 (2/10/95)
; 1995 (25/09/96) ; 1996 (21/10/97) ; 1998 (8/11/99)
patrimoine monumental
Loi n° 94-88 du 01/02/1994
Art. 1er : conséquences de la mise en application de certaines
dispositions - Rapport du CSA au parlement
Rapport déposé le : 06/04/1994 rapport au parlement du conseil
supérieur de l'audiovisuel en
application de la loi n° 94-88
Art. 17 : bilan de l'usage des fréquences affectées à
la radiodiffusion sonore et à la télévision par voie
hertzienne terrestre/bilan établi par le CSA -
Rapport déposé le : 01/01/1996 Bilan de l'usage des
fréquences affectées à la radiodiffusion
Commentaire :
Rapport au parlement
sonore et à la télévision par voie hertzienne terrestre
Loi n° 94-665 du 04/08/1994
Art. 22 : Rapport annuel du Gouvernement au Parlement sur l'application de la
loi et des dispositions des conventions et traités internationaux
relatives au statut de la langue française dans les institutions
internationales (à déposer
avant le 15 septembre
Rapport déposé le : 03/10/1994
Commentaire : rapports :
1994 ; 1995 ; 1996 (I+II) ; 1997 (I+II) ; 1998 (I+II) ; 1999 (I+II)
Loi n° 95-836 du 13/07/1995
Art. 6 : rapport d'exécution de la loi en 1996 et en 2000 -
Aucun rapport déposé
Rapport déposé le : 31/10/1996 Rapport d'étape sur
l'état dexecution de la loi de programmation
du "nouveau contrat pour l'école"
Loi n° 99-223 du 23/03/1999
Art. 15 : Rapport annuel d'activité du Conseil de prévention et
de lutte contre le dopage remis au Parlement - Devenu l'article L. 3612-1 du
code de la santé publique
Aucun rapport déposé
Loi n° 99-587 du 12/07/1999
Art. 10 : Rapport triennal d'application de la loi - Le premier rapport doit
être remis trois ans après la date de la promulgation de la
loi.
Aucun rapport déposé
Page 3 05/10/2001
Commission des affaires culturelles
Loi n° 2000-627 du 06/07/2000
Art. 26 : Rapport sur la situation du sport professionnel -
Rapport déposé le : 01/12/2000 du gouvernement au Parlement
sur la situation du spot
0professionnel présenté en application de l'article 26 de la loi
n) 2000-627 du 6 juillet 2000
modifiant la loi n) 84-610 du 16 juillet relative à l'organisation et
à la promotion des activités
physiques et sportives
Art. 29 : Rapport sur le développement des activités physiques
et sportives - Rapport du Conseil national des activités physiques et
sportives au parlement et au gouvernement
Aucun rapport déposé
Loi n° 2000-719 du 01/08/2000
Art. 3 : Rapport d'application sur les missions du secteur public de la
communication audiovisuelle -
Aucun rapport déposé9
Art. 15 : Rapport sur l'exécution du contrat d'objectifs et de moyens
de la société France Télévision - Rapport annuel du
président de France Télévision devant les commissions
chargées des affaires culturelles de l'Assemblée nationale et
du Sénat
Aucun rapport déposé
Art. 15 : Rapport sur la situation et la gestion des organismes du secteur
public. Bilan de l'exécution des contrats de moyens et d'objectifs. -
Rapport du gouvernement annexé au projet de loi de finances
Aucun rapport déposé
Art. 15 : Rapport sur l'évaluation de l'incidence des limitations de
durée applicables aux messages publicitaires et aux messages
destinés à promouvoir les programmes sur l'évolution du
marché publicitaire - Rapport du gouvernement
Aucun rapport déposé
Art. 38 : Rapport sur l'exécution des missions de service public par
la chaîne culturelle européenne - Rapport triennal du
gouvernement
Aucun rapport déposé
Art. 46 : Bilan du passage à la diffusion hertzienne terrestre
numérique - Réalisé dans un délai de trois ans
après l'entrée en vigueur de la loi
Aucun rapport déposé
Art. 59 : Rapport sur les possibilités de développement de
télévisions citoyennes de proximité - Ce rapport fera
l'objet d'un débat au Parlement. Dépôt dans le délai
d'un an .
Aucun rapport déposé
Art. 83 : Rapport sur la situation des réalisateurs - Rapport du
Gouvernement au Parlement dans un délai d'un an à compter de la
publication de la présente loi
Aucun rapport déposé
Art. 92 : Rapport sur la mise en oeuvre d'une politique audiovisuelle
europenne - Rapport du Gouvernement au Parlement, deux ans après la
publication de la présente loi
Aucun rapport déposé
Commission des affaires culturelles
Loi n° 2001-44 du 17/01/2001
Art. 14 : Rapport sur l'exécution de la loi - Rapport
présenté au Parlement avant le 31 décembre 2003
Aucun rapport déposé
Page 5 05/10/2001
Commission des affaires économiques
Loi n° 89-1008 du 31/12/1989
Art. 12 : Dépôt d'un rapport -
Rapport déposé le : 05/02/1991 rapport du Gouvernement sur les
pratiques tarifaires entre
entreprises en France
Loi n° 90-85 du 23/01/1990
Art. 1 : Rapport -
Rapport déposé le : 13/06/1991 Rapport sur les travaux
communautaires sur le contrôle des
ateliers hors sol
Art. 64 : Rapport -
Rapport déposé le : 01/07/1991 Rapport d'étape et
simulation sur la réforme des cotisations
sociales et sur la prise en compte des aléas climatiques et
économiques
in
Loi n° 90-449 du 31/05/1990
Art. 1 : Mise en ouevre du droit au logement -
Rapport déposé le : 01/05/1997 Bilan 1995
Commentaire : Ce
bilan doit être rendu public tous les ans
Loi n° 90-568 du 02/07/1990
Art. 2 : Rapport -
Rapport déposé le : 04/09/1991 Rapport sur les conditions et
implications d'une extension des
activités financières de la poste
Art. 21 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
31-12-1996
Art. 48 : Rapport -
Rapport déposé le : 30/09/1996
Commentaire : Rapport avant
le 01-01-1994
Loi n° 90-1170 du 29/12/1990
Art. 26 : Dépôt de rapport -
Rapport déposé le : 07/04/1992 Rapport sur le bilan de la
répartition des fréquences
Commentaire : avant le
01/10/1991
radioélectriques et les orientations de gestion du spectre
Commission des affaires économiques
Loi n° 91-662 du 13/07/1991
Art. 47 : bilan et application de la loi -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
19-07-1995
Loi n° 91-1381 du 30/12/1991
Art. 4 : rapports -
Rapport déposé le : 01/06/1995 Rapport d'évaluation
n° 1
Rapport déposé le : 30/06/1998 Reflexions sur la
réversibilité des stockages
Loi n° 91-1385 du 31/12/1991
Art. 5 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
01-01-1993
Loi n° 92-3 du 03/01/1992
Art. 48 : Rapport -
Rapport déposé le : 01/04/1993
Commentaire : Rapport avant
le 04-01-1993
Loi n° 92-60 du 18/01/1992
Art. 10 : Rapport -
Rapport déposé le : 01/05/1994 Rapport sur l'application de la
législation sur la publicité
Commentaire : Rapport sur
l'application de la législation sur la publicité comparative
avant le 02-04-1994
comparative
Loi n° 92-496 du 09/06/1992
Art. 1 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport chaque
année
Loi n° 92-613 du 06/07/1992
Art. 13 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
06-07-1995
Art. 16 : Rapport -
Rapport déposé le : 04/04/1997 Rapport sur le bilan de la
réglementation applicable à
Commentaire : Rapport avant le
01-10-1993
l'indemnisation des dégâts de gibier
Page 7 05/10/2001
Commission des affaires économiques
Loi n° 92-646 du 13/07/1992
Art. 13 : Rapport -
Rapport déposé le : 28/10/1994 Rapport sur l'application de la
loi
Commentaire : Rapport chaque année
Loi n° 92-1442 du 31/12/1992
Art. 6 : Rapport -
Rapport déposé le : 15/12/1994 Rapport sur l'application de la
loi relative aux délais de paiement
Commentaire : Rapport avant le
02-04-1994
entre les entreprises et le principe de la réserve de
propriété
Art. 7 : Rapport -
Rapport déposé le : 15/12/1994 Rapport sur l'application de la
loi relative aux délais de paiement
Commentaire : Rapport avant le
31-05-1993
entre les entreprises et le principe de la réserve de
propriété (Concerne également l'article 6 )
Loi n° 92-1443 du 31/12/1992
Art. 21 : Rapport du gouvernement au parlement -
Rapport déposé le : 30/04/1994 Rapport sur l'activité
pétrolière en France
Loi n° 92-1444 du 31/12/1992
Art. 15 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Loi n° 92-1445 du 31/12/1992
Art. 5 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Loi n° 93-949 du 26/07/1993
Art. 8 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Loi n° 94-126 du 11/02/1994
Art. 51 : Rapport du grouvernement dressant l'état d'application de la
loi -
Rapport déposé le : 25/04/1995
Commentaire : Rapport du
Ministère des entreprises
Commission des affaires économiques
Loi n° 94-591 du 15/07/1994
Art. tous : rapport -
Rapport déposé le : 15/06/1998 rapport sur l'état
d'application de la loi 94-591
Art. 2 : Rapport -
Rapport déposé le : 15/06/1998 Rapport du Gouvernement ai
Parlement sur l'application de la loi
Commentaire : Rapport avant le
15-07-1996
n° 94-591 du 15 juillet 1994 fixant les dates de clôture de la
chasse aux oiseaux migrateurs
Loi n° 95-2 du 02/01/1995
Art. 6 : Rapport -
Rapport déposé le : 01/03/1998 Rapport sur les conditions
d'application de la loi n°95-2 du 2
Commentaire : Rapport avant le
01-01-1997
janvier 1995 et sur ses conséquences en matière
d'évolution des prix des fermages
Loi n° 95-74 du 21/01/1995
Art. 9 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
31-12-2000
Commission des affaires économiques
Loi n° 95-95 du 01/02/1995
Art. 17 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
02-02-1997
Art. 18 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
02-02-1996
Art. 21 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
02-02-1996
Art. 33 : Charte nationale d'installation -
Rapport déposé le : 20/02/1996 Charte nationale pour
l'installation en agriculture
Commentaire : Charte avant le 01-11-1995
Art. 33 : Installation des jeunes en agriculture -
Rapport déposé le : 20/02/1996 rapport sur la charte nationale
de l'installation
Art. 37 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
01-02-1996
Art. 46 : Rapport -
Rapport déposé le : 01/09/1995 Rapport sur la situation des
conjoints d'exploitants et des autres
Commentaire : Rapport avant le
01-08-1995
membres de la famille participant aux travaux des exploitations
Art. 68 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport dans le cadre du
projet de loi de finances
Loi n° 95-101 du 02/02/1995
Art. 15 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport en annexe à
la loi de finances de l'année
Art. 31 : Rapport d'orientation -
Aucun rapport déposé
Art. 83 : Bilan -
Rapport déposé le : 07/06/1996
Commentaire : Rapport avant
le 03-05-1995
Page 10 b1 05/10/2001
Commission des affaires économiques
Loi n° 95-115 du 04/02/1995
Art. 31 : Rapport sur les modalites de développement de la polyvalence
des services publics -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
05-02-1996
Art. 33 : Rapport -
Rapport déposé le : 18/09/1996
Commentaire : Rapport dans
le projet de loi de finances de l'année
Art. 48 : Propositions visant à réduire les entraves à
la mobilité économique des personnes -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Propositions avant le
5-8-1996
Art. 60 : Propositions sur les logements vacants -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Propositions avant le
01-09-1995
Art. 66 : Bilan de l'evolution des charges transférées aux CL
-
Rapport déposé le : 18/09/1996
Commentaire : Rapport en
annexe à la loi de finances de l'année
Art. 68 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
02-04-1996
Art. 74 : Propositions de réforme du financement des CL -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
5-8-1996
Art. 78 : Propositions sur le développement local -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
05-08-1996
Art. 87 : Bilan de l'application de la loi -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
05-02-1999
Commission des affaires économiques
Loi n° 96-162 du 04/03/1996
Art. 1er : Rapport sur l'application du supplément de loyer de
solidarité -
Rapport déposé le : 02/06/2000 Rapport sur l'application du
loyer de solidarité
Art. 1 : Rapport sur l'application du supplément de loyer de
solidarité -
Rapport déposé le : 01/11/1997 Rapport sur l'application du
supplément de loyer de solidarité
Art. 6 : Occupation des logements d'habitations à loyer
modéré et évolution -
Rapport déposé le : 01/10/1997 L'occupation des logements
d'habitations à loyer modéré et son
Commentaire :
Rapport le 1er avril, le ler juillet 1997, puis tous les 3 ans
évolution
Loi n° 96-299 du 10/04/1996
Art. 7 : Rapport d'information -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport d'information
avant le 11-04-1999
Loi n° 96-588 du 01/07/1996
Art. 15 : Rapport sur les activités exercées par les associations
en concurrence avec des commerçants, ainsi que sur les problèmes
créés par cette concurrence -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
01-03-1997
Art. 18 : Rapport faisant le bilan des possibilités de
coopération entre les entreprises du secteur public et celles du secteur
privé dans les différents domaines d'activités
économiques et sociales où elles sont en situation de concurrence
-
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
01-10-1997
Commission des affaires économiques
Loi n° 96-603 du 05/07/1996
Art. 1 : Principes d'orientation de l'équipement commercial -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
31-12-1996
Art. 4 : Schémas de développement commercial -
Rapport déposé le : 31/12/1997 Rapport relatif à
l'expérimentation des schémas de
Commentaire : Rapport avant
le 31-12-1997
développement commercial en 1997
Art. 5 : Projets soumis à autorisation -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
30-09-1998
Art. 14 : Rapport sur les ensembles de salles cinématographiques de
plus de 1500 places -
Rapport déposé le : 01/05/1997 Rapport sur les multiplexes
Commentaire : Rapport avant le 31-12-1996
Art. 14 : Rapport sur l'application du présent chapitre -
Rapport déposé le : 01/05/1997 Rapport sur les multiplexes
Commentaire : Rapport joint avec celui prévu au 1er alinéa
Rapport chaque année avant le 31 décembre
Art. 16 : Application du présent article -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
05-07-1998
Art. 17 : Rapport relatif aux conditions d'exercice de l'activité de
restaurateur -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
05-04-1997
Commission des affaires économiques
6
Loi n° 96-659 du 26/07/1996
Art. 3 : Rapport annuel comprenant un bilan de l'exercice du service public des
télécommunications, comportant un chapitre concernant
particulièrement le service universel des
télécommunications et la mise en oeuvre des missions
d'intérêt général -
Rapport déposé le : 30/09/1996 Rapport annuel
Art. 8 : Rapport remis par le gouvernement au parlement, au moins une fois
tous les quatre ans, après consultation publique et avis de
l'autorité de régulation des télécommunications et
de la commission supérieure du service public des
postes et télécommunications
Rapport déposé le : 01/07/2001 pour l'accès de tous
à la téléphonie mobile et la couverture du
Commentaire : Rapport au moins une fois tous les 4 ans
territoire
Art. 8 : Rapport annuel du ministre des télécommunications au
Parlement sur l'application des dispositions du présent article -
Rapport déposé le : 30/10/2000
Art. 8 : Activité de l'Autorité de régulation -
Rapport déposé le : 27/05/1998 Rapport d'activité pour
1997
Art. 23 : Rapport sur les zones d'implantation, les délais de
couverture et les modes de fonctionnement des
radiotélécommunications mobiles -
Rapport déposé le : 14/10/1998 Rapport sur la couverture du
territoire par les réseaux de
Commentaire : Rapport demandé
avant le 1er octobre 1997
téléphonie
Loi n° 96-1139 du 26/12/1996
Art. 3 : Rapport -
Rapport déposé le : 20/06/2000 Rapport sur l'exécution
du service public de l'équarrissage
Loi n° 96-1236 du 30/12/1996
Art. 4 : Inventaire -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Inventaire des substances
polluantes, chaque année
Art. 4 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport sur la
qualité de l'air
Art. 25 : Rapport sur l'évolution de la fiscalité des
énergies fossiles -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport lors de l'examen
du projet de loi de finances pour 1998, mis à jour tous les 2 ans
Loi n° 97-135 du 13/02/1997
Art. 17 : Rapport sur l'expérimentation visée par l'article 67 de
la loi 95-115 et sur les conséquences de la création de RFF -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport dans un
délai de 4 mois à compter de la clôture de
l'expérimentation
Commission des affaires économiques
Loi n° 97-1051 du 18/11/1997
Art. 13 : Rapport établi par le gouvernement dans un délai de
deux ans sur les conditions particulières de l'exercice de la
pêche dans la bande côtière, et comportant un bilan des
mesures qui auront été prises entre-temps -
Rapport déposé le : 01/01/2000 rapport sur l'exercice de la
pêche dans la zone côtière de la
France
Art. 20 : Rapport présenté par le gouvernement au Parlement
sur le statut du conjoint de pêcheur dans le délai de six mois -
Aucun rapport déposé
Art. 52 : Conclusions d'une étude relative à la mise en oeuvre
d'un régime d'indemnisation des marins pêcheurs contre les risques
de chômage présentées par le gouvernement au Parlement dans
le délai d'un an à compter de la
promulgation de la loi -
Rapport déposé le : 30/07/1998 Le chômage à la
pêche artisanale
Loi n° 98-69 du 06/02/1998
Art. 15 : Bilan de l'application et de l'efficacité de la loi -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
31-12-1998
Loi n° 99-5 du 06/01/1999
Art. 11 : Bilan sur la portée de cette loi concernant les deux
catégories de chiens - avant le 07/01/2001
Aucun rapport déposé
Art. 23 : Rapport relatif à la clarification et la simplification des
procédures d'admission aux écoles vétérinaires -
Avant le 07/04/1999
Rapport déposé le : 21/04/1999 relatif à la
clarification et la simplification des procédures
d'admission aux écoles vétérinaires
Loi n° 99-533 du 25/06/1999
Art. 4 : Conseil national de l'aménagement et du développement du
territoire -
Aucun rapport déposé
Art. 36 : Impact des politiques mises en oeuvre -
Aucun rapport déposé
Commission des affaires économiques
Loi n° 99-574 du 09/07/1999
Art. 3 : Retraites agricoles -
Rapport déposé le : 31/01/2001 Rapport sur les retraites
agricoles présenté par le gouvernement
Commentaire : au plus
tard le 9 octobre 1999
Art. 91 : Surveillance biologique du territoire -
Aucun rapport déposé
Art. 141 : Adaptation de la fiscalité et des cotisations sociales des
exploitants agricoles -
Aucun rapport déposé
Loi n° 2000-108 du 10/02/2000
Art. 6 : Rapport sur la programmation annuelle des investissements de
production - Dans l'année qui suit la promulgation de la loi
Aucun rapport déposé
Art. 32 : rapport évaluant les effets de l'activité de la
commission de régulation de l'électricité -
Aucun rapport déposé
Loi n° 2000-698 du 26/07/2000
Art. 1 : Rapport sur les initiatives européennes en application du
principe de subsidiarité concernant ce qui est réservé
à la loi nationale et au droit communautaire - Avant le 31
décemùbre 2000
Aucun rapport déposé
Art. 1 : Rapport sur l'application de la directive "oiseaux" - Tous les
trois ans
Aucun rapport déposé
Art. 28 : Rapport sur l'incidence de la chasse de nuit au gibier d'eau -
Dans un délai de cinq ans à compter de la publication de la
présente loi
Aucun rapport déposé
Loi n° 2000-1208 du 13/12/2000
Art. 139 : rapport du gouvernement portant bilan du transfert de
compétences -
Aucun rapport déposé
Art. 142 : rapport du gouvernement d'évaluation territorialisé
de l'offre et des besoins en matière de logements -
Aucun rapport déposé
Art. 193 : Bilan remis par le gouvernement de la mise en oeuvre des mesures
relatives à la concertation dans le parc social -
Aucun rapport déposé
Commission des affaires économiques
Loi n° 2001-6 du 04/01/2001
Art. 25 : rapport sur les connaissances acquises en matière d'incidences
des insecticides systémiques sur les populations d'abeilles -
Aucun rapport déposé
Commentaire : dans les six mois à
compter du 4 janvier 2001
Loi n° 2001-43 du 16/01/2001
Art. 15 : Rapport sur l'évolution des moyens alloués au
contrôle maritime -
Aucun rapport déposé
Loi n° 2001-153 du 19/02/2001
Art. 4 : rapport d'information de l'Observatoire national sur les effets du
réchauffement climatique -
Aucun rapport déposé
Loi n° 2001-602 du 09/07/2001
Art. 1er : Bilan économique et social de la filière bois -
Rapport annuel
Aucun rapport déposé
Art. 7 : Obstacles fiscaux et réglementaires à l'utilisation
du bois comme matière première ou source d'énergie - Avant
septembre 2003
Aucun rapport déposé
Art. 18 : Conditions d'assurance et de couverture du risque pour les
professionnels du bois - Avant la discussion de la loi de financement de la
sécurité sociale pour 2003
Aucun rapport déposé
Art. 25 : Possibilités de reconnaissance de la
pénibilité des métiers du travail forestier - Avant le 9
janvier 2002
Aucun rapport déposé
Art. 66 : Bilan des intempéries de décembre 1999 - Avant le 11
janvier 2002
Aucun rapport déposé
Commission des affaires étrangères
Loi n° 92-9 du 04/01/1992
Art. 47 : présentation au Parlement d'un rapport sur les
réserves, avant le 2 avril 1993 -
Rapport déposé le : 26/03/1993 Rapport au parlement sur les
réserves militaires
Commentaire : Ce rapport, classifié
-diffusion restreinte-, a été déposé auprès
de la commission le 26 mars 1993
Loi n° 94-507 du 23/06/1994
Art. 4 : dépôt par le gouvernement, avant le 31.12.1996 d'un
rapport d'orientation au parlement "portant sur le service national et
l'éventuel développement des formes civiles dans le respect des
règles d'égalité et d'universalité qui
président à son exécution
Aucun rapport déposé
Art. 6 : dépôt, par le gouvernement, à l'appui du projet
de loi de finances chaque année au parlement, d'un rapport sur
l'exécution de la loi de programmation "faisant apparaître la
cohérence entre ledit projet de loi de finances et le
budget en cours d'e
Rapport déposé le : 20/12/1995
Commentaire : Rapport
annuel non publié au JO
Loi n° 96-589 du 02/07/1996
Art. 4 : présentation, chaque année, lors du dépôt
du projet de loi de finances, d'un rapport sur l'exécution de la loi de
programmation et des mesures d'accompagnement/organisation d'un débat,
tous les deux ans, lors de la présentation
du rapport, sur l'
Rapport déposé le : 15/10/1997 rapport au parlement sur
l'exécution de la loi de programmation
Commentaire : le rapport pour
l'année 1997 a été déposé à l'automne
1997 par le ministère de la défense. Le
militaire et des mesures d'accompagnement économiques et sociales
rapport pour 1998 a été déposé en octobre 1998.
Le rapport pour 1999 a été déposé en octobre 1999.
Le
rapport pour 2000 a été déposé en octobre
2000.
Art. 6 : présentation au parlement, avant la fin de l'année
1996, d'un rapport sur les mesures d'aide et de soutien à l'exportation
des matériels de défense -
Rapport déposé le : 11/12/1997 rapport au parlement sur les
mesures d'aide et de soutien à
Commentaire : rapport adressé
le 11 décembre 1997 au président de la commission des affaires
étrangères, de
l'exportation des matériels de défense
la défense et
des forces armées du Sénat par le ministère de la
défense. Le rapport sur les exportations
d'armements de la France pour 1998 a été publié en
mars 2000 par le ministère de la défense.
Loi n° 96-1111 du 19/12/1996
Art. 15 : présentation, chaque année, dans le rapport sur
l'exécution de la loi de programmation militaire, d'un état de
l'exécution de la présente loi -
Rapport déposé le : 15/10/1997
Commentaire : le rapport
pour l'année 1997 a été déposé à
l'automne 1997; il s'agit d'un rapport commun avec
la loi de programmation militaire 96-589 du 2 juillet 1996 pour les
années 1997 à 2002. Le rapport 1998 a été
déposé en octobre 1998. Le rapport 1999 a été
déposé en octobre 1999
Commission des affaires étrangères
Loi n° 97-1019 du 28/10/1997
Art. 9 : remise chaque année par le gouvernement d'un rapport sur la
réforme du service national et la mise en place de l'armée
professionnelle - rapport au parlement sur l'exécution de la loi de
programmation militaire et des mesures
d'accompagnement économique
Rapport déposé le : 01/10/1999 rapport au parlement sur
l'exécution de la loi de programmation
Commentaire : Rapport au
parlement
militaire et des mesures d'accompagnement économique et social et sur
la réforme du service
national
Art. 9 : réaliser une "évaluation" de la loi dans les cinq ans
suivant la promulgation -
Aucun rapport déposé
Commentaire : "évaluation"
Loi n° 98-564 du 08/07/1998
Art. 10 : publication d'un rapport annuel sur l'application de la loi -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport du gouvernement
Loi n° 2000-242 du 14/03/2000
Art. 24 : rapport annuel au parlement des ministères concernés
par le volontariat civil (pour la discussion de la loi de finances) -
Aucun rapport déposé
Commission des affaires sociales
Loi n° 88-1088 du 01/12/1988
Art. 52 : modalités d'évaluation de l'application de la loi. -
Rapport déposé le : 23/05/1989 relatif au dispositif
d'évaluation du RMI
Commentaire : Rapport du gouvernement au
parlement
Art. 52 : Rapport d'évaluation du Gouvernement au Parlement. -
Rapport déposé le : 06/09/1989 portant création de la
Commission nationale d'évaluation
Commentaire : voir
également le décret de nomination des membres de la commission
(même JO)
relative au RMI
Rapport déposé le : 15/03/1992 rapport d'évaluation
prévu par l'article 52 de la loi n° 88-1088 du
1er décembre 1988 relative au revenu minimum
d'insertion--évaluation du RMI 1989-1992
Loi n° 89-18 du 13/01/1989
Art. 3 : Rapport du Gouvernement au Parlement sur l'évolution des
loyers. -
Rapport déposé le : 06/03/1989 d'information sur
l'évolution des loyers des locaux à usage
Commentaire : Le
dépot du rapport a été annoncé au cours de la
séance du 3 avril 1989
d'habitation dans le parc locatif privé
Art. 11 : Cotisations sociales des vendeurs colporteurs de presse : Bilan en
termes d'emploi au 31.12.1990 - Rapport du Gouvernement au Parlement. -
Rapport déposé le : 31/12/1990
Art. 34 : Bilan des dispositions législatives sur les études
médicales (Fonctionnement des établissements hospitaliers,
modalités de la formation en médecine). -
Rapport déposé le : 13/07/1990 sur les dispositions
législatives et réglementaires régissant les
Commentaire : Rapport du gouvernement au parlement avant le 30.06.1989. Le
rapport a été officiellement
études médicales
déposé lors de la
séance du 28 août 1990
Loi n° 89-487 du 10/07/1989
Art. 17 : rapport sur l'enfance maltraitée -
Rapport déposé le : 01/04/1996 rapport au Parlement
Commentaire : le rapport porte sur l'année 1995
Loi n° 89-488 du 10/07/1989
Art. 8 : Bilan des résultats obtenus par la négociation
collective -
Rapport déposé le : 31/12/1990
Commentaire : Bilan
présenté dans le délai de deux ans et trois mois à
compter de la date de promulgation de
la loi. Accord sur l'égalité professionnelle signé le
23 novembre 1989 (Mise en conformité européenne). Bilan
déposé chaque année par le Gouvernement
Loi n° 89-549 du 02/08/1989
Art. 34 : Recours du travail temporaire et à durée
déterminée et conséquences sur le marché de
l'emploi -
Rapport déposé le : 13/10/1989 Rapport du Gouvernement au
Parlement sur le recours au travail
Commentaire : Le rapport doit être
présenté au Parlement au plus tard le 15 octobre 1989.
temporaire et à durée indéterminée
Commission des affaires sociales
Loi n° 90-613 du 12/07/1990
Art. 42 : Evolution du volume et des conditions du recours aux formes de
travail précaire. -
Rapport déposé le : 14/03/1992 évolution du volume et
des conditions du recours aux formes de
Commentaire : Rapport du
Gouvernement au Parlement avant le 31.12.1991.
travail précaire
Loi n° 90-1002 du 07/11/1990
Art. 10 : Rapport annuel sur l'intéressement,la participation des
salariés aux résultats de l'entreprise, les plans
d'épargne d'entreprise et sur les négociations salariales dans
les entreprises ayant conclu des accords d'intéressement -
Rapport déposé le : 31/12/1991
Commentaire : Rapport remis
à la Commission nationale de la négociation collective
Loi n° 91-1 du 03/01/1991
Art. 16 : Rapport au Parlement sur l'application de l'article L. 122-28-1 du
code du travail et sur l'opportunité d'abaisser à cinquante
salariés le seuil prévu à l'article L. 122-28-4. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : de nombreuses
modifications sont intervenues aux articles L.122-28-1 (lois n° 94-629 et
loi
n° 96-604) et l'article L. 122-28-4 a été
abrogé par la loi n° 94-629, rendant la rédaction du rapport
inutile
Loi n° 91-32 du 10/01/1991
Art. 13 : Evaluation de la loi -
Rapport déposé le : 20/04/2000 Rapport du Conseil national de
l'évaluation - Commissariat
Commentaire : Rapport du Gouvernement au
Parlement : doit être déposé le 1er-01-93 et 1er-01-95
général du plan "la loi relative à la lutte contre le
tabagisme et l'alcoolisme, rapport d'évaluation"
Loi n° 91-1406 du 31/12/1991
Art. 47 : Rapport annuel du gouvernement au parlement sur les conditions
d'application de l'art. 47 relatif à l'indemnisation des
hémophiles et des transfusés contaminés par le virus VIH.
-
Rapport déposé le : 01/09/1993 raport annuel sur le dispositif
d'indemnisation des hémophiles
et transfusés
Rapport déposé le : 15/05/1999 rapport annuel sur le
dispositif d'indemnisation des hémophiles
et transfusés contaminés par le virus de
l'immunodéficience humaine (VIH)
Loi n° 92-675 du 17/07/1992
Art. 18 : Expérimentation de l'apprentissage dans le secteur public -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport du Gouvernement
après le 31 décembre 1996. Modifié par la loi n°
97-940 du 16
octobre 1997: bilan supprimé
Commission des affaires sociales
Loi n° 92-722 du 29/07/1992
Art. 29 : différents dispositifs mis en place concernant les
échanges d'informations relatives à la situation des personnes
bénéficiant de prestations versées sous condition de
ressources ... ou délivrées par les organismes d'indemnisation
du chômage -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport de la CNIL au
Parlement : dans la forme souhaité par le législateur, le rapport
ne
paraîtra jamais; seules des études ponctuelles sont parues
Art. 34 : rapport d'information sur les logements vacants dans lees
agglomérations de plus de 200 000 habitants au sens du recensement
général de la population -
Rapport déposé le : 30/05/1993 Le rapport Robert publié
1° semestre 1993, relatif aux vacances
Commentaire : Rapport du
Gouvernement au Parlement (un an après la promulgation de la loi du 29
juillet
dans trois grandes agglomérations a montré
l'impossibilité de déterminer les causes réelles des
1992).
vacances.
Loi n° 92-1446 du 31/12/1992
Art. 10 : rapport au Parlement sur l'application de l'article L. 322-12 du code
du travail dans un délai de trois ans -
Aucun rapport déposé
Commentaire : modifié par
l'article 43 de la loi n° 93-1313 du 20 décembre 1993
quinquennale
Art. 12 : Rapport d'évaluation au Parlement des dispositions de
l'article L. 322-4 (3°) du code du travail. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : modifié par
l'article 44 de la loi n° 93-1313 du 20 décembre 1993
quinquennale
Art. 21 : bilan, présenté au Parlement avant le 30 juin 1994,
de l'extension de la déclaration préalable d'embauche. -
Rapport déposé le : 01/06/1994 relatif à l'article 21
de la présente loi
Commentaire : Bilan
Rapport déposé le : 01/02/1996 relatif à la
déclaration préalable à l'embauche
Commentaire :
Rapport du gouvernement au parlement
Loi n° 93-5 du 04/01/1993
Art. 1 : Rapport annuel de l'Agence du Médicament. -
Rapport déposé le : 15/01/1995 rapport annuel de l'agence du
médicament
Art. 3 : Rapport sur la sécurité transfusionnelle -
Rapport déposé le : 15/04/1994 rapport du comité de
suivi de la sécurité transfusionnelle
Art. 3 : Rapport sur l'activité de la transfusion sanguine -
Rapport déposé le : 16/09/1994 rapport sur l'activité
de transfusion sanguine présenté au
Gouvernement en application de l'article L. 667-5 du code de la santé
publique
Loi n° 93-121 du 27/01/1993
Art. 76 : Mise en oeuvre de la convention relative aux droits de l'enfant et de
son action en faveur de la situation des enfants dans le monde. - les
ministères des affaires étrangères et des affaires
sociales renonçent à la rédaction du
rapport annuel.
Aucun rapport déposé
Commission des affaires sociales
Loi n° 93-936 du 22/07/1993
Art. 5 : Ajustement sur pensions de vieillesse ou invalidité -
Aucun rapport déposé
Commentaire : n'est plus
nécessaire. Le rapport déposé au Parlement chaque
année lors de la discussion du
projet de loi sur le financement de la sécurité sociale,
retrace le bilan de la branche vieillesse.
Art. 13 : Evolution des risques d'assurance vieillesse - les lois relatives
au financement de la sécurité sociale rendent ce rapport
inutile
Aucun rapport déposé
Loi n° 93-953 du 27/07/1993
Art. 2 : Rapport sur les versements effectués par l'Etat à la
CNAF en contrepartie de la budgétisation des prestations familiales -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport adressé au
Parlement lors de la présentation du projet de loi de finances
modification
par la loi n° 94-637 (art 14)
Art. 10 : Evaluation de l'impact sur l'emploi de la dotation destinée
à soutenir les actions des conseils régionaux en matière
d'activités liées à la protection de l'environnement -
Rapport déposé le : 15/03/1995
Commentaire : Le bilan doit
être présenté au Parlement en décembre 1994. Un
bilan n'a pas été présenté au
Parlement mais nous avons demandé et obtenu un document de
synthèse qui fait le point sur l'impact de la
mesure. Ce bilan est annexé à la note d'application des lois
du 15 mars 1995 et disponible à la Commission
Commission des affaires sociales
Loi n° 93-1313 du 20/12/1993
Art. 3 : Potentialités et conditions de création d'emplois dans
les services marchands -
Rapport déposé le : 01/04/1995 concernant la création
d'emplois dans les services marchands
Commentaire : Rapport en
décembre 1994
Art. 5 : cout pour le budget de l'Etat ainsi que les effets sur l'emploi et
les régimes de sécurité sociale, d'une augmentation par
tranche de 10 % du plafond de la réduction d'impôt définie
à l'article 199 sexdecies du code général des
impôts -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
02-10-1994 Modifié par la loi 95-116 (art.100) et la loi 96-63.
Art. 39 : effet de l'article 39 de la présente loi sur la
création d'emplois -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport après
expérimentation. Article 39 modifié par la loi n° 96-502 du
11-06-96 tendant à
favoriser l'emploi par l'aménagement et la réduction du temps
conventionnels du temps de travail
Art. 53 : rapport d'évaluation du comité national de
coordination des programmes régionaux d'apprentissage et de formation
professionnelle continue -
Rapport déposé le : 15/06/1996 rapport d'activité
1993-1996 : évaluation des politiques
Commentaire : première
partie du rapport publiée
régionales de formaztion professionnelle
Art. 64 : modalités de financement -
Rapport déposé le : 26/04/1994 rapport du Gouvernement au
Parlement-Article 64 de la loi
Commentaire : Rapport avant le 31-03-1994
quinquennale n° 93-1313 du 20 décembre 1993 relative au travail,
à l'emploi et à la formation
professionnelle
Art. 78 : composition et fonctionnement du conseil supérieur de
l'emploi, des revenus et des couts -
Rapport déposé le : 01/01/1996 les inégalités
d'emploi et de revenus-- mise en perspective et
Commentaire : Rapport
annuel
nouveaux défis
Art. 79 : modalités et conditions d'une coordination des
différentes instances de l'ANPE et de l'Union nationale
interprofessionnelle pour l'emploi dans l'industrie et le commerce -
Rapport déposé le : 20/06/1994 sur le rapprochement de l'ANPE
et de l'UNEDIC
Art. 81 : situation de l'emploi et du régime de protection sociale et
d'assurance chômage dont bénéficient les travailleurs
frontaliers -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Etude décembre
1994. A compter de juillet 1998 les rapports ou bilan font l'objet d'un
contrôle
en dehors de l'application strict des lois
Art. 82 : évaluation de la présente loi -
Rapport déposé le : 01/01/1997 rapport d'évaluation sur
la loi quinquennale relative au travail, à
Commentaire : rapport
relatif au chèque service (art.5) paru en janvier 1996
l'emploi et à la formation professionnelle
Commission des affaires sociales
Loi n° 94-43 du 18/01/1994
Art. 78 : Bilan de la mise en place du dossier de suivi médical -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport en 1996
Art. 86 : Evolution des principaux indicateurs sociaux -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport annuel
Art. 87 : Evaluation de l'incidence des dispositions de la loi sur
l'activité des entreprises conventionnées et l'insertion des
salariés concernés -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
31-12-1996
Loi n° 94-629 du 25/07/1994
Art. 15 : Congé parental d'éducation - Bilan au 30 juin 1999 -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Bilan
Art. 42 : Bilan annuel de l'évolution des indicateurs permettant de
mesurer les résultats de la politique en faveur de la famille -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Bilan
Loi n° 94-637 du 25/07/1994
Art. 13 : Rapport de la Cour des comptes analysant les comptes de
l'enseignement des organismes de sécurité sociale (annuel) -
Rapport déposé le : 01/09/1995 rapport annuel au parlement sur
la sécurité sociale
Art. 14 : Rapport relatif aux principes fondamentaux qui déterminent
l'évolution des régimes obligatoires de base de
sécurité sociale -
Rapport déposé le : 15/11/1994 relatif à la
sécurité sociale présenté par le Gouvernement au
Parlement en applicaton de l'article L. 111-3 du code de la
sécurité sociale
Loi n° 94-638 du 25/07/1994
Art. 8 : Rapport indiquant les conditions de l'équilibre entre le
coût, pour le budget de l'Etat, de la prise en charge de
l'exonération prévue à l'article 4 et le produit des
recettes créées à l'article 7 -
Rapport déposé le : 23/10/1996 sur l'équilibre
financier et les effets sur l'emploi des dispositifs
Commentaire : Rapport
annuel
de la loi
Commission des affaires sociales
Loi n° 95-116 du 04/02/1995
Art. 19 : Précisions sur le contenu du rapport public annuel sur
l'activité de l'Agence du médicament. -
Rapport déposé le : 01/03/1996 rapport annuel de l'agence du
médicament
Art. 26 : Rapport sur l'évolution et l'ampleeur des modes de
contamination par le VIH. -
Rapport déposé le : 15/04/1995 ampleur et évolution des
modes de contamination par le VIH et
mesures en vue de renforcer la prévention de l'infection
Art. 80 : Utilisation des ressources de la formation professionnelle. -
Aucun rapport déposé
Art. 100 : Rapport sur le coût pour le budtet de l'Etat, les effets
sur l'emploi et les régimes de sécurité sociale de la
réduction prévue à l'article 199 sexdecies du CGI. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : réécrit par
la loi 96-63
Art. 120 : Communication des observations de la Cour des Comptes sur les
objectifs poursuivis par les organismes faisant appel à la
générosité publique. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Observations de la Cour
des Comptes
Loi n° 95-882 du 04/08/1995
Art. 6 : Rapport dressant le bilan de l'élaboration des chartes de
développement de l'emploi par les branches professionnelles (avant fin
premier trimestre 1996) -
Aucun rapport déposé
Art. 6 : Deuxième rapport dressant le bilan de la mise en oeuvre (30
juin 1997) des chartes de développement de l'emploi -
Aucun rapport déposé
Loi n° 96-63 du 29/01/1996
Art. 6 : coût pour le budget de la réduction d'impôt et
effets sur l'emploi. -
Aucun rapport déposé
Art. 7 : rapport recensant les aides dont bénéficient les
particuliers et les associations pour les emplois de service aux personnes -
Aucun rapport déposé
Commission des affaires sociales
Loi n° 96-452 du 28/05/1996
Art. 19 : Rapport d'évaluation de l'application des articles 16, 17 et
18 -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Délai de 5 ans
Art. 42 : Rapport annuel de l'IGAS. -
Rapport déposé le : 22/06/1999 rapport en application de
l'article 42 de la loi n° 96-452. Séance
du sénat du 22 juin 1999 (J.O débat Sénat p.4163)
Loi n° 96-502 du 11/06/1996
Art. 4 : Bilan d'application de la loi dans les deux ans après
promulgation -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Bilan abrogé par la
loi n° 98-461 relative à la réduction du temps de travail
Loi n° 96-985 du 12/11/1996
Art. 6 : Application de l'article 6 (développement de la
négociation collective) : rapport avant le 31.12.98. -
Aucun rapport déposé
Loi n° 96-987 du 14/11/1996
Art. 45 : Application de la loi -
Rapport déposé le : 01/03/1999 Bilan des zones franches
urbaines et des zones de
Commentaire : Rapport annuel
redynamisation urbaine
Loi n° 96-1076 du 11/12/1996
Art. 3 : rapport relatif à la prise en charge des personnes atteintes du
syndrome autistique -
Rapport déposé le : 18/01/2001 Rapport au Parlement
"L'autisme, évaluation des actions
Commentaire : L'article 3 de la
loi prévoit un dépôt avant le 31 décembre 2000
conduites"
Loi n° 96-1160 du 27/12/1996
Art. 3 : Rapport annuel au Parlement -
Rapport déposé le : 30/09/1997 rapport au Parlement sur les
objectifs déterminant les conditions
générales de l'équilibre financier de la
sécurité sociale
Commission des affaires sociales
Loi n° 97-60 du 24/01/1997
Art. 1 : rapport d'application de la loi -
Rapport déposé le : 15/12/1998 rapport du Comité
national de la coordination gérontologique
Commentaire : ce rapport
doit être rendu public avant l'examen par le Parlement de la loi de
financement de la
sécurité sociale
Rapport déposé le : 15/10/1999 Rapport du Comité
National de la Coordination Gérontologique
Loi n° 97-210 du 11/03/1997
Art. 30 : Rapport sur l'action des pouvoirs publics et des organisations
professionelles et sur les résultats -
Aucun rapport déposé
Loi n° 97-940 du 16/10/1997
Art. 12 : Bilan de l'application de la présente loi au 31
décembre 1998 -
Rapport déposé le : 30/01/1999 rapport au Parlement sur la
mise en oeuvre de la loi n°97-940
Commentaire : cf arrêté
du 24/06/1998 portant création de traitements réalisés
pour une enquête relative aux
du 16 octobre 1997 relative au développement d'activités pour
l'emploi des jeunes
personnes bénéficiaires des dispositifs
publics de politique d'emploi.
Loi n° 97-1164 du 19/12/1997
Art. 6 : Conséquences sur le financement de la sécurité
sociale et la situation/des entreprises d'une modification de l'assiette des
cotisations/sociales à la charge des employeurs (rapport à
déposer sur le bureau/des Assemblées avant le
1er août 1998). -
Rapport déposé le : 04/08/1998 rapport analysant les
conséquences sur le financement de la
Commentaire : plus connu sous
le nom de rapport "Malinvaud"
sécurité sociale et sur la situation des entreprises d'une
modification de l'assiette des cotisations
sociales à la charge des employeurs
Art. 25 : Rapport au Parlement sur l'utilisation des fonds
d'accompagnement/social pour la modernisation des établissements de
santé/(rapport annuel pendant six ans). -
Rapport déposé le : 15/10/1998 Rapport au Parlement sur
l'utilisation des fonds
d'accompagnement/social pour la modernisation des établissements de
santé
Loi n° 98-144 du 06/03/1998
Art. 9 : Rapport présentant les données de la situation sanitaire
et sociale de Mayotte et de la mise en oeuvre des dispositions relatives
à la sécurité sociale et à la santé publique
-
Aucun rapport déposé
Commission des affaires sociales
Loi n° 98-461 du 13/06/1998
Art. 13 : Bilan de l'application de la loi -
Rapport déposé le : 20/09/1999 rapport du Gouvernement sur les
35 heures
Art. 14 : Bilan et perspectives de la réduction du temps de travail
pour les agents de la fonction publique -
Rapport déposé le : 15/09/1999 rapport sur le bilan et les
perspectives de la réduction du temps
de travail pour les agents de la fonction publique
Loi n° 98-657 du 29/07/1998
Art. 159 : Rapport d'évaluation de la loi. Ce rapport doit être
présenté au Parlement tous les deux ans. -
Rapport déposé le : 13/09/2000 Deux ans d'action de lutte
contre les exclusions - 13 septembre
2000
Loi n° 99-477 du 09/06/1999
Art. 6 : rapport sur la prise en compte des soins palliatifs dans le PMSI - Ce
rapport est inclus chaque année dans les annexes au projet de loi de
financement de la sécurité sociale
Rapport déposé le : 01/10/1999 Annexes au projet de loi de
financement de la sécurité sociale
pour 2000 : Annexe B - mise en oeuvre des dispositions de la loi de
financement de la sécurité
sociale
Rapport déposé le : 01/10/2000 Annexes au projet de loi de
financement de la sécurité sociale
pour 2001 : Annexe b2 : Le programme de médicalisation des
systèmes d'information (PMSI)
Loi n° 99-584 du 12/07/1999
Art. 6 : rapport annuel sur le bilan économique et social de
l'utilisation du chèque-vacances -
Aucun rapport déposé
Loi n° 99-641 du 27/07/1999
Art. 34 : Evaluation de l'application de la loi (tous les deux ans) -
Aucun rapport déposé
Art. 65 : Rapport d'application du présent article 2 ans après
la publication de la loi -
Aucun rapport déposé
Commission des affaires sociales
Loi n° 99-1140 du 29/12/1999
Art. 9 : Bilan présenté, dans un délai de 5 ans, par la
commission de répartition -
Aucun rapport déposé
Art. 24 : - Rapport d'équilibre établi par la CNAM - Le
rapport doit être transmis au Parlement dans les 50 jours qui suivent la
publication de la loi de financement -
Rapport déposé le : 20/03/2000 rapport d'équilibre
établi par les trois caisses nationales
d'assurance maladie pour 2000
Art. 24 : - Rapport d'équilibre établi par la CNAM - Le
rapport doit être transmis au Parlement au plus tard les 15 juillet et 15
novembre -
Rapport déposé le : 20/03/2000 rapport d'équilibre
établi par les trois caisses nationales
d'assurance maladie pour l'année 2000
Art. 27 : Bilan annuel présenté par la CANAM de l'application
des articles 25 et 26 de la loi -
Aucun rapport déposé
Loi n° 2000-37 du 19/01/2000
Art. 36 : Le Gouvernement présente chaque année un rapport sur la
mise en oeuvre de l'allégement de cotisations -
Aucun rapport déposé
Art. 36 : Chaque année, le Gouvernement présentera au
Parlement le bilan de l'application de la réduction du temps de travail
dans les fonctions et secteurs publics. -
Aucun rapport déposé
Loi n° 2000-1209 du 13/12/2000
Art. 2 : rapport dressant le bilan de l'application du cinquième
alinéa de l'article L. 5134-1 du code de la santé publique
autorisant les infirmières scolaires à administrer une
contraception d'urgence ainsi que la délivrance à titre gratuit
dans les pha
Aucun rapport déposé
Commission des affaires sociales
Loi n° 2001-397 du 09/05/2001
Art. 12 : Conseil de prud'hommes : mise en oeuvre des dispositions visant
à réduire l'écart entre la représentation des
hommes et des femmes - Le rapport doit paraître dans un délai d'un
an après le prochain renouvellement des conseils
de prud'hommes
Aucun rapport déposé
Art. 16 : Point sur la représentation des femmes et des hommes parmi
les candidats et les élus aux élections des comités
d'entreprise et des délégués du personnel - Le rapport
doit être transmis au plus tard le 31 décembre 2003
Aucun rapport déposé
Art. 18 : Application de la législation relative au travail de nuit -
Le rapport doit être remis avant le 30 juin 2002
Aucun rapport déposé
Art. 21 : Rapport sur la situation des conditions d'emploi et de formation
des hommes et des femmes dans la fonction publique - Deux mesures
réglementaires sont prévues : un rapport (cf. ci-dessus) et un
décret (indicateurs pertinents
permettant d'établir
Aucun rapport déposé
Loi n° 2001-398 du 09/05/2001
Art. 3 : L'Agence établit un rapport annuel d'activité
adressé au Gouvernement et au Parlement -
Aucun rapport déposé
Art. 4 : Remise au Gouvernement d'un rapport sur la rationalisation du
système d'expertise dans son domaine de compétence - Remise du
rapport dans un délai de deux ans à compter de l'entrée en
vigueur de la loi
Aucun rapport déposé
Loi n° 2001-582 du 04/07/2001
Art. unique : Rapport au Parlement avant le 31 décembre 2001 -
Aucun rapport déposé
Loi n° 2001-624 du 17/07/2001
Art. 12 : Conseil national de la jeunesse : rapport d'activité -
Aucun rapport déposé
Art. 19 : Rapport de l'Agence française de sécurité
sanitaire environnementale sur les risques d'une exposition au rayonnement des
équipements terminaux et installations radioélectriques de
télécommunications - Ce rapport doit être
remis avant le 30 septe
Aucun rapport déposé
Commission des affaires sociales
Loi n° 2001-647 du 20/07/2001
Art. 1 : - Rapport annuel du conseil d'administration - Rapport annuel du
conseil de surveillance - Deux rapports distincts sont prévus au
même alinéa. Ils doivent être transmis avant le 15
octobre.
Aucun rapport déposé
Art. 15 : Rapport d'évaluation quantitative et qualitative de
l'application de la loi. - Ce rapport doit être remis au plus tard le 30
juin 2003.
Aucun rapport déposé
Commission des finances
Loi n° 88-1193 du 29/12/1988
Art. 49 : Rapport sur l'utilisation par le fonds de soutien des rentes des
avances consenties par l'Etat en vue de concourir à l'allègement
de la charge de la dette publique. -
Rapport déposé le : 01/01/1991
Commentaire : Ce rapport
n'a paru qu'une seule fois en annexe du projet de loi de finances pour 1991.
Loi n° 89-935 du 29/12/1989
Art. 109 : Rapport relatif au plan d'épargne populaire. -
Rapport déposé le : 01/10/1990
Commentaire : Les
informations qui devaient être communiquées au Parlement par le
biais d'un rapport l'ont
été par les réponses aux questionnaires
adressés aux rapporteurs spéciaux des deux assemblées.
Art. 115 : Présentation annuelle, en annexe au PLF, d'un rapport
relatif au montant et à l'utilisation de l'ensemble des crédits
consacrés à la politique des villes et du développement
social urbain -
Rapport déposé le : 01/11/1995 Effort financier
consacré à la politique des villes et au
développement social urbain
Rapport déposé le : 01/11/1996
Commentaire : Rapport
annuel
Rapport déposé le : 01/11/1997
Commentaire : Rapport
annuel Jaune budgétaire
Art. 131 : Etat récapitulatif des crédits en faveur de la
protection de la nature et de l'environnement -
Rapport déposé le : 01/11/1995
Commentaire : Rapport
annuel
Rapport déposé le : 01/11/1996 Etat récapitulatif de
l'effort financier consenti en 1996 et prévu
en 1997 au titre de l'environnement
Rapport déposé le : 01/10/1997 Etat récapitulatif de
l'effort financier consenti en 1997 et prévu
Commentaire : Rapport
annuel Jaune budgétaire
en 1998 au titre de l'environnement
Loi n° 90-1168 du 29/12/1990
Art. 109 : Rapport sur le coût fiscal des sociétés
agrées pour le financement d'oeuvres cinématographiques ou
audiovisuelles. -
Rapport déposé le : 01/10/1991
Commentaire : Les
élements demandés sont fournis dans l'annexe "Voies et moyens" du
projet de loi de finances.
Art. 117 : Annexes explicative sur les mouvements de crédits
constatés dans la budget de l'Etat. -
Rapport déposé le : 01/10/1991
Commentaire : Le document
est présenté en annexe du projet de loi de règlement du
budget et ce à partir de la
loi de règlement pour la loi de finances pour 1991.
Commission des finances
Loi n° 91-635 du 10/07/1991
Art. 5 : Centre national des caisses d'épargne et de prévoyance
(C.E.N.C.E.P.) : statuts et nomination du président du directoire
(agrément ministériel) -
Rapport déposé le : 29/10/1992 Rapport adressé au
Parlement conformément au présent article
Commentaire :
Rapport d'activité du réseau des caisses d'épargne et de
prévoyance (CENCEP) Rapport
modifiant la loi n° 83-557 du 1er juillet 1983 portant réforme des
caisses d'épargne et de
annuel Rapport annuel
prévoyance (session parlementaire d'automne 1992)
Rapport déposé le : 01/10/1994 Rapport d'activité des
caisses d'épargne et de prévoyance pour
Commentaire : Rapport
annuel
l'exercice 1993
Rapport déposé le : 01/10/1995
Commentaire : Rapport
annuel d'activité du réseau des caisses d'épargne et de
prévoyance
Rapport déposé le : 01/10/1995 Rapport d'activité du
groupe Caisses d'épargne pour l'exercice
Commentaire : Rapport
annuel
1994
Rapport déposé le : 01/10/1996 Rapport d'activité du
groupe Caisse d'épargne pour l'exercice
Commentaire : Rapport
annuel
1995
Loi n° 91-1322 du 30/12/1991
Art. 80 : Obligation pour le Gouvernement d'adresser au Parlement, avant le 31
décembre 1992, un rapport relatif à la situation patrimoniale de
l'Etat -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Cette disposItion a
été reprise par l'article 20 de la loi n° 94-679 portant
diverses dispositions
d'ordre économique et financier.
Art. 120 : Mise en oeuvre de l'agrément pr2vu en faveur des
investIssements réalisés dans certains secteurs
économiques des D.O.M.-T.O.M. en 1993 -
Rapport déposé le : 30/10/1994 Rapport au Parlement pour 1993
Rapport déposé le : 18/12/1995 Rapport au Parlement pour 1994
Rapport déposé le : 30/09/1996 Rapport au Parlement pour 1995
Rapport déposé le : 01/10/1997 Rapport au Parlement pour 1996
Rapport déposé le : 01/08/1998 Rapport au Parlement pour 1997
Commentaire : Voir également l'article 18 de la loi de finances pour
1998 (n° 97-1269 du 31 décembre 1997)
Art. 132 : Rapport sur le montant des crédits affectés
à l'aménagement du terri. -
Rapport déposé le : 01/10/1992
Commentaire : Jaune
budgétaire annexé au projet de loi de finances et ce depuis le
PLF 1993.
Loi n° 92-677 du 17/07/1992
Art. 120 : Bilan de l'abolition des frontières fiscales à
l'intérieur de la CEE en matière de TVA et de droits indirects. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Parution prévue
à partir du PLF 1996.
Loi n° 92-1203 du 06/11/1992
Art. 14 : Récapitulation de l'effort de l'Etat en faveur des
collectivités locales de métropole. Complète l'article 101
de la loi de finances pour 1987. -
Rapport déposé le : 01/01/1993
Commentaire : Jaune
budgétaire annexé au PLF
Commission des finances
Loi n° 92-1477 du 31/12/1992
Art. 37 : Présentation par le Gouvernement d'un rapport sur les
conditions d'application de la présente loi avant le 30 juin 1994 -
Rapport déposé le : 12/05/1995
Loi n° 93-923 du 19/07/1993
Art. 24 : Présentation d'un rapport du Gouvernement au Parlement sur la
mise en oeuvre des privatisations (Rapport annuel) -
Rapport déposé le : 01/01/1994 1er rapport sur la mise en
oeuvre des privatisations.
Rapport déposé le : 01/01/1996 2eme rapport sur la mise en
oeuvre des privatisations
Rapport déposé le : 01/12/1996 3ème rapport sur la mise
en oeuvre des privatisations.
Rapport déposé le : 01/12/1997 4ème rapport sur la mise
en oeuvre des privatisations
Loi n° 93-948 du 24/07/1993
Art. 15 : Ventilation des dégrèvements et remboursements de
contributions directes entre impôts d'etat et locaux par type
d'impôt. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Ce rapport devait
être fourni avec la loi de règlement pour 1994.
Loi n° 93-1352 du 30/12/1993
Art. 54 : Taxe professionnelle : aménagement de la compensation de
l'abattement de 16 %.- Bilan de l'application du nouveau dispositif et voies et
moyens d'une réforme de la dotation de compensation de la taxe
professionnelle. -
Rapport déposé le : 01/06/1994
Commentaire : Le rapport
dont le dépôt était prévu le 2 avril 1994 a
été déposé le 01 juin 1994.
Art. 95 : :Réforme des conditions d'attribution de l'allocation aux
adultes handicapés : évaluation des incidences et
conséquences du nouveau dispositif sur la situation financière
des départements. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : La publication de ce
rapport doit intervenir 6 mois au plus après la parution du
décret
n° 94-379 appliquant le I de l'article 95; ce décret
étant paru en mai 1994, le rapport devra être remis avant la
fin de l'année 1994.
Art. 104 : Anciens combattants et victimes de la guerre.- Rapport sur les
conséquences de la suppression du traitement afférent à la
médaille militaire -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Le traitement
afférent à la médaille militaire ayant été
rétabli (Décret 95-1263 du 30 novembre
1995) le rapport demandé a perdu son objet et ne sera donc pas
publié
Loi n° 93-1436 du 31/12/1993
Art. 38 : Rapport au Parlement sur l'application des dispositions de la
loi(à déposer par le Gouvernement avant le 30 avril 1995) -
Rapport déposé le : 30/06/1995 BILAN DE LA REFORME DE LA
D.G.F. EN 1994 ET EN 1995
Commentaire : Rapport au Parlement
Commission des finances
Loi n° 94-6 du 04/01/1994
Art. 16 : Rapport au Parlement sur les modalités de tenue du livre de
police à laquelle sont astreints les fabricants et marchands d'ouvrages
en métaux précieux (à déposer par le Gouvernement
avant le 1er juillet 1994) -
Rapport déposé le : 12/08/1994 sur les modalités
d'assouplissement de l'obligation de tenue du
Commentaire : Voir J.O. des
Débats de l'Assemblée nationale n° 73 AN (C.R.) du 4 octobre
1994 (séance du 3
registre de police par les fabricants et marchands de métaux
précieux, prévu par l'article 537 du
octobre 1994)
code général des impôts.
Loi n° 94-66 du 24/01/1994
Art. 3 : Rapport présentant une projection quinquennale du budget de
l'Etat. -
Rapport déposé le : 01/09/1995
Commentaire : Ce texte est
paru dans le rapport économique et financier por le PLF 1996.
Loi n° 94-99 du 05/02/1994
Art. 15 : Rapport au Parlement retraçant l'ensemble des actions
engagées en faveur de la Polynésie française : à
déposer à l'issue de la cinquième année
d'exécution de la présente loi -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Le rapport devra
être déposé en 1999.
Loi n° 94-679 du 08/08/1994
Art. 20 : Clarification de la situation patrimoniale de l'Etat : rapport du
Gouvernement sur les informations collectées au près des
entreprises inscrites au répertoire national des entreprises
contrôlées majoritairement par l'Etat/Rapport
au Parlement pr
Rapport déposé le : 01/11/1995 situation économique et
financière du secteur public
Commentaire : Modification du a) du I de
l'article 164 de l'ordonnance n° 58-1374 du 30 décembre 1958
portant loi de finances pour 1959. 2 rapports au Parlement
Rapport déposé le : 01/11/1996 situation économique et
financière du secteur public
Commentaire : Le texte de l'article 20
prévoyait la publication de deux rapports; le premier rassemblent toutes
les informations collectées auprès des entreprises
contrôlées majoritairement par l'etat et le second faisant le
point, annuellement, sur l'évolution du secteur public. A ce jour,
il semblerait que seul le second soit paru.
Rapport déposé le : 10/12/1997 situation économique et
financière du secteur public
Rapport déposé le : 01/10/1999 Situation économique et
financière du secteur public en 1998
Commission des finances
Loi n° 94-1162 du 29/12/1994rArt. 18 : Simulation de différents
dispositifs de réduction du coût du plafonnement des cotisations
de taxe professionnelle en fonction de la valeur ajoutée -
Rapport déposé le : 01/10/1995
Art. 20 : complète l'article 54 de la loi de finances pour 1994
(n° 93-1352 du 30 décembre 1993)/Perception de la taxe
professionnelle au profit d'un groupement de communes : mécanismes de
compensation. -
Rapport déposé le : 25/11/1996 Bilan de l'application du
dispositif de calcul de la compensation
versée en contrepartie de l'abattement de 16% appliquée en taxe
professionnelle
Art. 83 : Rapport au Parlement sur les opérations
bénéficiant de la garantie de l'Etat. -
Rapport déposé le : 12/03/1996 décrivant les
opérations bénéficiant de la garantie de l'Etat
Commentaire : annexe au projet de loi de finances initial 1996
Rapport déposé le : 06/11/1998 rapport décrivant les
opérations bénéficiant de la garantie de
l'Etat (Exercices 1996 à 1998)
Art. 84 : Rapport retraçant les évolutions des participations
de l'Etat dans les entreprises publiques. -
Rapport déposé le : 12/03/1996
Commentaire : Ce rapport
doit normalement paraître en tant que "jaune budgétaire"
annexé au PLF
Loi n° 95-857 du 27/07/1995
Art. 16 : Etat récapitulatif de l'effort de l'Etat en faveur des
régions. -
Rapport déposé le : 01/10/1995 Etat des crédits
affectés à l'effort public d'aménagement.
Commentaire :
Publication en annexe de la loi de finances pour 1996. Ce document est joint
à celui prévu à
l'article 132 de la loi de finances pour 1992. L'article 16 complète
l'article 32 de la loi n°95-115.
Rapport déposé le : 01/10/1995 Etat des actions conduites en
France depuis 1989 avec le
Commentaire : Publication en annxe de la loi de
finances pour 1996.
financement des fonds structurels communautaires.
Art. 17 : Réduction des écarts de ressources entre les
collectivités territoriales. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : L'article 17
complète l'article 68 de la loi 95-115. La publication est prévue
pour la loi de
finances pour 1998.
Loi n° 95-885 du 04/08/1995
Art. 30 : Présentation d'un rapport du Gouvernement sur la situation
financière des régimes bénéficiaires de la CSG -
Rapport déposé le : 01/02/1996
Commentaire : La rapport
devait paraître au 31 décembre 1995 ; par ailleurs, son contenu
est très lacunaire.
Art. 33 : contribution de l'Etat au financement de la sécurité
sociale. -
Rapport déposé le : 01/10/1996 Contribution de l'Etat au
financement de la sécurité sociale.
Commentaire : La
périodicité de ce rapport est annuelle. L'article 33 de cette loi
a été modifié par l'article 19
de la loi n° 96-608 portant règlement définitif du
budget pour 1994.
Commission des finances
Loi n° 95-1346 du 30/12/1995
Art. 16 : Aménagement des modalités de calcul du plafonnement et
du dégrèvement de la taxe professionnelle en fonction de la
valeur ajoutée. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Bilan du dispositif et
réformes éventuelles. Voir également l'instruction du 12
novembre 1996, 6
E-7-96, BOI n° 221 du 20 novembre 1996
Art. 20 : Modification des tarifs des TIPP et TICGN et aménagement
redevance de soutien aux hydrocarbures -
Rapport déposé le : 30/10/1996 rapport sur l'évolution
des tarifs de la TIPP et de la TICGN
Commentaire : Ce rapport a
été déposé le 30 octobre 1996 avec un retard de 4
mois sur la date prévue
et sur l'aménagement de la redevance de soutien aux hydrocarbures.
(30-06-1996).
Art. 84 : Assujettissement à la taxe professionnelle des
activités de production de graines, semences et plants effectuée
par l'intermédiaire de tiers -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Présentation avant
le dépôt du PLF 97. Bilan du dispositif. Voir également
l'instruction du 15
juillet 1996, 6 E-3-96, BOI n° 140 du 24 juillet 1996.
Art. 93 : Evolution de la perception en France de la TVA en provenance des
autres pays de l'union européenne;nouvelles procédures de
contrôle et coopération administrative en matière de TVA -
Rapport déposé le : 01/06/1996 sur l'évolution de la
TVA depuis la mise en place du marché
Commentaire : Rapport au
Parlement à remettre avant le 30 juin 1996
unique
Art. 99 : Répartition des coûts et dépenses
budgétaires de la direction générale de l'aviation civile
-
Rapport déposé le : 01/10/1996 Répartition des
coûts et dépenses budgétaires de la direction
Commentaire : Rapport annuel. Etat récapitulatif
générale de l'aviation civile
Art. 106 : Effort financier en faveur des PME. -
Rapport déposé le : 01/11/1996 Rapport sur l'effort financier
de l'etat en faveurE des PME.
Commentaire : Ce document est un jaune
budgétaire.
Art. 112 : Suivi des commissions consultatives placées auprès
du Premier Ministre ou des ministres. -
Rapport déposé le : 01/11/1996 Liste des commsions et
instances consultatives placées auprès
Commentaire : Ce
document est un jaune budgétaire. Le document remis en 1996 sera
complété en 1997 pour la
du premier ministre ou des ministres.
loi de finances pour 1998.
Rapport déposé le : 01/10/1997 Liste des commissions et
instances consultatives placées
Commentaire : Jaune
budgétaire
auprès du premier ministre ou des ministres
Commission des finances
Loi n° 96-314 du 12/04/1996
Art. 34 : Remise au Parlement d'un rapport du gouvernement sur l'application
des articles de référence, avant le 2 octobre 1996. -
Rapport déposé le : 01/12/1996
Art. 35 : Remise au Parlement d'un rapport du Gouvernement sur les
conditions de prévention du surendettement des ménages, avant le
2 octobre 1996 -
Rapport déposé le : 01/11/1996 Prévention du
surendettement des ménages et crédits à la
Commentaire
: Rapport au Parlement
consommation
Art. 77 : présentation d'un rapport du Gouvernement au Parlement
avant le 30 septembre 1996 sur le recouvrement des cotisations dues aux
régimes bénéficiaires de la CSSS -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Le retard de parution est
du à la nécessité de consulter les régimes
interressés.
Art. 78 : présentation d'un rapport du Gouvernement au Parlement
avant le 30 octobre 1997 sur les conditions d'application de la CSSS -
Aucun rapport déposé
Commentaire : La publication est
prévue pour le 30-10-1997.
Art. 88 : Création d'une commission de la transparence de l'assurance
catastrophe naturelle -
Rapport déposé le : 01/06/1996 Rapport du Gouvernement au
Parlement sur la gestion du
Commentaire : Ce rapport applique
également des dispositions prévues à l'article 83 de la
loi n° 95-101 sur
régime d'indemnisation des victimes de catastrophes naturelles
l'environnement mais ne répond pas à toutes les
préoccupations du présent article
Rapport déposé le : 01/08/1997 La gestion du régime
légal d'indemnisation des victimes de
catastrophes naturelles
Loi n° 96-559 du 24/06/1996
Art. 11 : Dépôt d'un rapport du Gouvernement au Parlement avant le
31 décembre 1996 -
Aucun rapport déposé
Loi n° 96-597 du 02/07/1996
Art. 101 : Remise d'un rapport du Gouvernement au Parlement avant le 31
décembre 1998 sur l'application de la présente loi -
Aucun rapport déposé
Loi n° 96-607 du 05/07/1996
Art. 3 : Bilan de l'application de la présente loi, avant le 30 juin
1998 - Le nouveau dispositif fiscal en faveur des investissements lourds
institué par l'article 77 de la loi n° 98-546 du 2 juillet 1998
portant DDOEF fait tomber la nécessité
f0du dépôt d
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport au Parlement
Commission des finances
Loi n° 96-608 du 05/07/1996
Art. 18 : Produit des impositions affectées à des organismes de
sécurité sociale. -
Rapport déposé le : 01/10/1996 Rapport sur l'évolution
du produit des impositions affectées à
Commentaire : Jaune
budgétaire déposé à l'occasion du PLF pour 1997.
des organismes de sécurité sociale.
Rapport déposé le : 01/10/1997 Produit des impositions
affectées à des organismes de sécurité
Commentaire : Jaune budgétaire
sociale
Loi n° 96-1143 du 26/12/1996
Art. 5 : Bilan intermédiaire d'application de la loi -
Rapport déposé le : 01/06/1999
Commentaire : Avant le 1er
juillet 1999 Rapport au Parlement
Commission des finances
Loi n° 96-1181 du 30/12/1996
Art. 17 : Réduction du taux de TVA applicable aux travaux de
construction de logements locatifs sociaux -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Conséquences du
présent article sur la construction de logements locatifs et situation
financière des organismes d'HLM. Rapport au Parlement avant le 31
décembre 1997
Art. 79 : Publication d'un "jaune budgétaire" sur l'utilisation des
crédits budgétaires concourant à l'action audiovisuelle
extérieure -
Rapport déposé le : 01/10/1997 Bilan de l'action audiovisuelle
extérieure de la France
Commentaire : Annexe au projet de loi de
finances Jaune budgétaire
Art. 84 : Rapport au Parlement sur le traitement des réductions
d'impôt . -
Rapport déposé le : 01/12/1997
Commentaire : Rapport
annuel au Parlement
Art. 98 : Conséquences d'un abaissement à 3,5% du taux du
plafonnement de la TP applicable aux entreprises dont le CA est compris entre
140 et 500 MF -
Rapport déposé le : 01/01/1998
Commentaire : Rapport au
Parlement avant le 31/05/1997
Art. 106 : Rapport sur les effets économiques de la taxe sur les
salaires. Voie et moyen d'une suppression progressive de cet impôt -
Rapport déposé le : 01/12/1997
Commentaire : Rapport au
Parlement avant le 1er octobre 1997
Art. 117 : Modalités de calcul de la puissance fiscale des
véhicules automobiles -
Rapport déposé le : 01/02/1998 modalités actuelles du
calcul de la puissance fiscale des
Commentaire : Ce rapport était
attendu avant le 30 juin 1997.
véhicules automobiles et leur impact sur les recettes de la taxe sur
les véhicules de sociétés, de
la taxe différentielle et de la taxe sur les certificats
d'immatriculation ainsi que sur les conditions
d'une modification de ces règles de calcul
Art. 124 : Programme de maîtrise des pollutions d'origine agricole et
son incidence sur le budget de l'Etat -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport au Parlement
avant le 30 juin 1997
Art. 134 : Fusion des barèmes de l'aide personnalisée au
logement . -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport annuel
Loi n° 97-277 du 25/03/1997
Art. 18 : remise d'un rapport d'activité au Président de la
République et au Parlement sur le fonctionnement de la commission de
contrôle des fonds d'épargne retraite crée à
l'article 17. -
Aucun rapport déposé
Loi n° 97-1026 du 10/11/1997
Art. 6 : Possibilité pour les collectivités locales de contracter
des emprunts sur les ressources CODEVI -
Rapport déposé le : 14/12/2000 Bilan de l'utilisation des
prêts CODEVI aux collectivités locales
Commentaire : Rapport au
Parlement avant le 31 mars 1999
Commission des finances
Loi n° 97-1269 du 30/12/1997
Art. 18 : Aménagement du régime d'aide fiscale de
l'investissement outre-mer. -
Rapport déposé le : 01/11/1998 Bilan de l'application du
dispositif de défiscalisation des
Commentaire : Bilan complet
investissements outre-mer
Art. 23 : Institution d'une taxe sur certaines dépenses de
publicité. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Le rapport
présentera l'évolution et la répartition des
dépenses de publicité et sera déposé
avant le 30 juin 2000.
Art. 99 : Bilan de l'application du crédit d'impôt recherche -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Le rapport retracera cinq
ans d'application du crédit d'impôt et sera déposé
avant le 30 juin
1998.
Art. 105 : Commission nationale du débat public -
Rapport déposé le : 01/10/1998
Commentaire : Le rapport
retracera le rôle et l'évolution de la commission et sera remis
pour le 1er septembre
1998.
Art. 113 : Budget coordonné de l'enseignement supérieur -
Rapport déposé le : 01/10/1998
Commentaire : Il s'agit de
retracer les efforts de l'Etat en matière d'enseignement
supérieur. L'état sera annexé
au projet de loi de finances et sera dénommé "budget
coordonné de l'enseignement supérieur".
Loi n° 98-546 du 02/07/1998
Art. 43 : Garantie de prêts en faveur du logement locatif à
Mayotte. Dépôt d'un rapport du Gouvernement avant le 1er janvier
1999 -
Aucun rapport déposé
Commission des finances
Loi n° 98-1266 du 30/12/1998
Art. 7 : Extension du régime fiscal des micro-entreprises -
Rapport déposé le : 15/09/1999 sur l'extension du
régime fiscal des micro-entreprises
Commentaire : Avant le 15
septembre 1999
Art. 22 : Réactivation de la commission mixte créée par
la loi du 13 mai 1991 portant statut de la collectivité territoriale de
Corse -
Rapport déposé le : 01/10/1999 Propositions de la commission
mixte en matière de régime fiscal
Commentaire : Prévu
pour le 01/10/1999,
spécifique applicable en Corse et dispositions destinées
à faciliter la sortie de l'indivision
Art. 35 : Application de la directive communautaire n° 92/77 du 19
octobre 1992 et le passage au régime définitif de TVA -
Rapport déposé le : 20/10/1999 sur l'application en France et
en Europe des taux de TVA et état
Commentaire : Avant le 1er octobre
1999
des négociations sur les propositions relatives au régime
définitif de TVA
Art. 44 : Réforme de la taxe professionnelle -
Rapport déposé le : 12/10/1999
Commentaire : Rapport
annuel avant le 1er octobre, évaluation des résultats pour
l'emploi de cette réforme
Rapport déposé le : 01/11/2000 sur la réforme de la
taxe professionnelle
Art. 87 : Rapport, avant le 1er octobre 1999, du Gouvernement au Parlement
relatif aux réductions d'impôt en matière d'impôt sur
le revenu -
Aucun rapport déposé
Art. 96 : Avantages fiscaux en faveur des bailleurs privés pour les
locations de logements de caractère intermédiaire -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Avant le 15 septembre
2004, bilan de l'application de cet article : analyse des effets sur
l'investissement immobilier locatif et bilan fiscal
Art. 100 : Rapport au Parlement sur les fonds départementaux de la
taxe professionnelle -
Rapport déposé le : 01/01/2000 Les fonds départementaux
de péréquation de la taxe
Commentaire : Dépôt
prévu avant le 1er octobre 1999
professionnelle
Art. 109 : Modalités d'exercice du contrôle fiscal en
matière d'impôts locaux -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Avant le 31 juillet 1999,
rapport sur les modalités d'exercice du contrôle fiscal
Art. 117 : Dépôt d'un rapport annexé au projet de loi de
finances sur les pensions de retraite -
Aucun rapport déposé
Commentaire : "Jaune budgétaire"
tous les deux ans
Commission des finances
Loi n° 98-1267 du 30/12/1998
Art. 44 : Augmentation de la quote-part de la France au FMI et allocation
exceptionnelle de droits de tirage spéciaux -
Rapport déposé le : 30/06/1999
Commentaire : Le rapport
annuel, déposé avant le 30 juin, devra présenter: -
L'activité du FMI, - L'activité de la
Banque mondiale, - Les décisions adoptées par le FMI et la
Banque mondiale, - Les opérations financières
réalisées entre la France et le FMI et la Banque mondiale
Rapport déposé le : 01/07/2000 Rapport 2000
Loi n° 99-532 du 25/06/1999
Art. 6 : Affectation des résultats des caisses d'épargne et de
prévoyance -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Annexe au rapport annuel
de la Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance,
détaillant les projets d'économie locale et sociale
financés par les caisses d'épargne et de prévoyance.
Art. 38 : Création d'un Haut Conseil du secteur financier public et
semi-public -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Présentation au
Parlement, tous les 2 ans, d'un rapport sur les propositions utiles du Haut
Conseil du secteur financier public et semi-public
Art. 69 : Présentation d'un rapport au Parlement sur la mise en place
d'un mécanisme de garantie pour les mutuelles et les institutions de
prévoyance -
Aucun rapport déposé
Art. 73 : Rapport au Parlement sur l'application du mécanisme de
garantie des cautions -
Aucun rapport déposé
Loi n° 99-1172 du 30/12/1999
Art. 28 : Présentation d'un rapport sur la réforme de la taxe
d'habitation -
Rapport déposé le : 01/05/2000 Rapport sur la réforme
de la taxe d'habitation
Commentaire : Avant le 30 avril 2000, rapport
analysant diverses modalités de réforme de la taxe
d'habitation
Art. 88 : Dépôt d'un rapport au Parlement sur la redevance des
appareils récepteurs de télévision (Assiette,
recouvrement, contrôle et exonérations) -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Dépôt
prévu avant le 30 juin 2000
Art. 89 : Dépôt d'un rapport au Parlement sur la concurrence
fiscale internationale et l'évaluation de l'instauration de
prélèvements sur les mouvements de capitaux -
Rapport déposé le : 15/08/2000 présenté au
Parlement en application du présent article
Commentaire :
Dépôt prévu avant le 15 juin 2000
Loi n° 99-1173 du 30/12/1999
Art. 40 : Répartition des crédits des fonds départementaux
de péréquation de la taxe professionnelle -
Rapport déposé le : 01/09/2000 propositions de réformes
des fonds départementaux de
Commentaire : Avant le 1er juillet 2000,
rapport analysant la mise en oeuvre de diverses réformes des fonds
péréquation de la taxe professionnelle
départementaux
de péréquation de la taxe professionnelle
Commission des finances
Loi n° 2000-656 du 13/07/2000
Art. 40 : Amélioration de l'information du Parlement sur les relations
financières ente l'Etat et la sécurité sociale -
Rapport déposé le : 15/10/2000 Bilan des relations
financières entre l'Etat et la protection sociale
Commentaire : Jaune
budgétaire
(PLF2001)
Loi n° 2000-1352 du 30/12/2000
Art. 34 : Clôture du compte d'affectation spéciale n° 902-26
"Fonds d'investissement des transports terrestres et des voies navigables" -
Aucun rapport déposé
Commentaire : rapport relatif au bilan
de développement de la politique intermodale et au financement des
infrastructures de transport. Avant le 30 juin 2002.
Art. 37 : Rapport au Parlement sur l'évolution de la desserte du
territoire par des réseaux à haut débit. -
Aucun rapport déposé
Art. 91 : Rapport sur la péréquation de la taxe
professionnelle -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Modalités d'une
réforme de la péréquation de la TP
Art. 96 : Création d'une annexe budgétaire sur la
sécurité routière -
Aucun rapport déposé
Commentaire : "jaune budgétaire"
sur la sécurité routière
Art. 114 : Demande d'un rapport et d'un débat annuels sur
l'utilisation des fréquences radio - électriques -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport annuel sur
l'utilisation de l'ensemble du spectre des fréquences
Art. 126 : Dépôt sur le bureau des assemblées d'un
rapport sur les moyens consacrés à l'enseignement maritime et
aquacole -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Avant le 15 avril 2001
Art. 127 : Rapport du gouvernement sur les ponts détruits par fait de
guerre et non encore reconstruits en ouvrage définitif -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Avant le 1er juin 2001
Loi n° 2000-1353 du 30/12/2000
Art. 8 : Création d'un compte de commerce n° 904-22 « Gestion
active de la dette et de la trésorerie de l'Etat » -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Jaune budgétaire en
annexe du PLF sur l'activité de ce compte de commerce
Art. 47 : Fixation des plafonds des redevances cynégétiques -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Avant le 30 juin 2001 sur
les conséquences financières du transfert de la charge
d'indemnisation
Commission des finances
Loi n° 2001-7 du 04/01/2001
Art. 3 : Rapport sur les politiques suivies en matière de fonds publics
accordés aux entreprises -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport annuel
Loi n° 2001-420 du 15/05/2001
Art. 37 : Rapport sur les mesures de déclaration automatique ou de
restrictions des opérations -
Aucun rapport déposé
Commentaire : rapport annuel
Art. 51 : Création d'une Commission des pratiques commerciales et des
relations contractuelles -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport d'activité
annuel
Art. 142 : Information du Parlement sur la situation économique et
financière du secteur public et sur le transfert au secteur privé
d'entreprises publiques -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport annuel au
Parlement et au Haut Conseil du secteur public. Avant le 15 octobre.
Commission des lois
Loi n° 89-462 du 06/07/1989
Art. 16 : rapport sur l'évolution des loyers -
Rapport déposé le : 07/08/1995
Commentaire :
dépôt "tous les deux ans lors de la seconde session ordinaire"
juin 95, juin 97 Rapport du
gouvernement au parlement
Rapport déposé le : 01/06/1997 rapport sur l'évolution
des loyers
Loi n° 89-1014 du 31/12/1989
Art. 17 : rapport du conseil national des assurances relatif aux assurances -
Rapport déposé le : 09/12/1994
Commentaire : Rapport du
Conseil national des assurances au Président de la République et
au parlement :
dépôt annuel
Loi n° 90-55 du 15/01/1990
Art. 1 : Bilan de l'action de la commission nationale des comptes de campagne
et des financements politiques -
Rapport déposé le : 17/05/1995
Commentaire : Rapport au
Parlement : dépôt sur le bureau des assemblées "dans
l'année qui suit des élections
générales auxquelles sont applicables les dispositions de
l'article L. 52-4"
Art. 26 bis : Rapport d'activité de la Commission nationale des
comptes de campagne et des financements politiques contenant des
"éléments sur l'application des lois et règlements
applicables au financement de la vie politique" - inséré
par la loi n° 93-1
Rapport déposé le : 17/05/1995
Commentaire : Rapport
annuel au Gouvernement et au Parlement (cf. supra, art. 1, art. L. 52-18 du
code
électoral)
Loi n° 91-647 du 10/07/1991
Art. 78 : Rapport sur l'application de la loi -
Rapport déposé le : 07/10/1993
Commentaire : Rapport du
gouvernement au parlement : bilan de l'application de la loi sur l'aide
juridique, ce
rapport devait être déposé avant le 1er juillet 1993
Rapport déposé le : 04/10/1995
Commentaire :
dépôt avant le 1er juillet 1995 Rapport du gouvernement au
parlement
Loi n° 91-1382 du 30/12/1991
Art. 26 : rapport sur l'application de la loi -
Rapport déposé le : 25/05/1994
Commentaire : Rapport du
gouvernement au parlement : dépôt "avant le 1er juin 1994
Loi n° 91-1383 du 31/12/1991
Art. 28 : Rapport relatif aux conditions d'application de la loi -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport du gouvernement au
parlement : dépôt du rapport : annuel
Commission des lois
Loi n° 92-125 du 06/02/1992
Art. 8 : rapport sur la déconcentration -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport du gouvernement au
parlement : dépôt "avant le 31 décembre 1992"
Art. 126 : Dotation de développement rural -
Rapport déposé le : 30/06/1995
Commentaire :
dépôt en 1995 Rapport du gouvernement au parlement
Loi n° 92-190 du 26/02/1992
Art. 4 : Rapport sur les obligations des transporteurs en matière de
contrôle des documents de police des étrangers -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport du gouvernement au
parlement : dépôt "avant le 1er juin 1993, ainsi qu'un an
après
l'entrée en vigueur de la convention de Schengen"
Loi n° 93-122 du 29/01/1993
Art. 8 : Rapport d'activité de la COmmission nationale des comptes de
campagne et des financements politiques contenant des "éléments
sur l'application des lois et règlements applicables au financement de
la vie politique" -
Rapport déposé le : 17/05/1995
Commentaire : Rapport au
Gouvernement et au Parlement
Art. 29 : rapport sur les conditions d'application du chapitre relatif
à la transparence des prestations de publicité -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport du gouvernement au
parlement : dépôt avant le 1er septembre 1996
Loi n° 93-1027 du 24/08/1993
Art. 39 : Rapport d'évaluation des dépenses
supplémentaires liées aux modifications des conditions
d'affiliation à la sécurité sociale -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport au Parlement :
dépôt "avant le 31 décembre 1994"
Art. 51 : Rapport sur la politique d'immigration -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport au Parlement :
dépôt "lors de la seconde session ordinaire"
Commission des lois
Loi n° 95-9 du 06/01/1995
Art. 5 : Révision de la carte judiciaire -
Rapport déposé le : 21/03/1996
Commentaire :
"Orientations" du Gouvernement : présentation au Parlement avant le
31-12-95
Art. 6 : Régulation budgétaire du budget de la justice -
Aucun rapport déposé
Rapport déposé le : 17/10/1995 Rapport sur l'exécution
de la loi de programme n° 95-9 du 6
Commentaire : Rapport du
Gouvernement sur l'exécution de la loi : présentation au
Parlement "pour chacune
janvier 1995
des années 1995 à 1999 et avant l'ouverture de
la première session ordinaire"
Rapport déposé le : 17/12/1996
Commentaire : Rapport du
Gouvernement sur l'exécution de la loi : présentation au
Parlement "pour chacune
des années 1995 à 1999 et avant l'ouverture de la
première session ordinaire"
Rapport déposé le : 04/12/1997 Rapport du Gouvernement sur
l'exécution de la loi de
Commentaire : Rapport du Gouvernement sur
l'exécution de la loi
programme n° 95-9 du 6 janvier 1995
Loi n° 95-64 du 19/01/1995
Art. 2 : Bilan des trois premières années d'application de
l'article 1er -
Rapport déposé le : 11/03/1998 relatif au bilan des
dispositions concernant le recrutement des
Commentaire : Rapport du
Gouvernement : présentation au Parlement "avant le 1er mars 1998"
magistrats exerçant à titre temporaire
Loi n° 95-73 du 21/01/1995
Art. 32 : Compte rendu du Gouvernement au Parlement sur l'exécution de
la loi -
Rapport déposé le : 30/09/1997 sur l'exécution de la
loi n° 95-73 du 21 janvier 1995 d'orientation
Commentaire : "Compte
rendu" du Gouvernement : dépôt sur le bureau de l'Assemblée
nationale et du Sénat
et de programmation relative à la sécurité
"chaque
année, avant le début de la première session ordinaire"
Loi n° 96-604 du 05/07/1996
Art. 61 : nombre d'agréments, de pupilles de l'Etat et d'adoptions -
Aucun rapport déposé
Commentaire : présentation au
Parlement d'un rapport tous les trois ans Rapport du Gouvernement
Loi n° 98-349 du 11/05/1998
Art. 45 : Rapport annuel au Parlement -
Rapport déposé le : 01/12/1999 "Les titres de séjour
des étrangers en France".
Rapport déposé le : 01/12/2000 les titres de séjour des
étrangers en France en 1999
Loi n° 99-505 du 18/06/1999
Art. 1 : Obligation de suivre une formation spécifique en cas
d'infraction grave -
Aucun rapport déposé
Commission des lois
Loi n° 2000-196 du 06/03/2000
Art. 5 : Bilan de son activité -
Rapport déposé le : 01/12/2000 rapport annuel 2000 du
défenseur des enfants
Commentaire : rapport annuel remis au
Président de la République et au Parlement lors de la
journée
nationale des droits de l'enfant
Loi n° 2000-321 du 12/04/2000
Art. 34 : Rapport sur l'évaluation globale du statut social de
l'ensemble des personnels sous contrat travaillant à l'étranger -
Rapport à présenter dans le délai d'un an après la
publication de la présente loi
Aucun rapport déposé
Loi n° 2000-493 du 06/06/2000
Art. 15 : Un rapport est présenté chaque année au
Parlement sur les actions entreprises en faveur de la parité politique -
Aucun rapport déposé
Art. 16 : Un rapport d'évaluation de la présente loi est
présenté au Parlement en 2002 puis tous les 3 ans -
Aucun rapport déposé
Loi n° 2000-494 du 06/06/2000
Art. 12 : Rapport annuel sur les conditions d'exercice et les résultats
de l'activité de la Commission nationale de déontologie -
Aucun rapport déposé
Loi n° 2000-516 du 15/06/2000
Art. 141 : Rapport sur le bilan de la 1ère année
d'expérimentation du dispositif prévu à l'article 14 afin
d'élargir l'enregistrement aux majeurs - Rapport qui doit être
présenté pour le 15 juin 2002
Aucun rapport déposé
Commission des lois
Loi n° 2000-1207 du 13/12/2000
Art. 9 : Transmission par le Gouvernement d'un rapport annuel au Parlement sur
la fixation des taux bancaires dans les DOM et sur les raisons de leur
écart par rapport aux taux pratiqués en métropole. -
Dispositions délarées non
conforme à la Constitution
Aucun rapport déposé
Art. 17 : Remise d'un rapport annuel au gouvernement par l'instance
paritaire de concertation. -
Aucun rapport déposé
Art. 45 : Remise tous les deux ans par le Gouvernement aux conseils
régionaux de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane et de la
Réunion, d'un rapport relatif aux transports maritimes et aériens
ainsi qu'aux télécommunications. -
Aucun rapport déposé
Art. 74 : La commission des comptes économiques et sociaux des
départements d'outre-mer et de suivi de la présente loi
d'orientation remet annuellement au Gouvernement et au Parlement un rapport
d'évaluation sur la mise en oeuvre
de la loi d'orientation
Aucun rapport déposé
1
Il s'agit de la
loi
n° 2000-1354
du 30 décembre 2000
, tendant à faciliter l'indemnisation des
condamnés reconnus innocents et portant diverses dispositions de
coordination en matière de procédure pénale et de la
loi n° 2001-7 du 4 janvier 2001
relative au contrôle des
fonds publics accordés aux entreprises.
2
Hors demandes de rapport.
3
Le délai d'application d'une loi est obtenu par calcul de
la moyenne des délais d'application des différentes dispositions
prises pour l'application de cette loi et expressément prévues
par celle-ci (à l'exclusion des rapports).
4
Hors les lois d'application directe, bien entendu, (soit 42 - 15).
5
Depuis juin 1981, 1 177 lois ont été
votées ; 409 étaient d'application directe. Pour 563 lois,
tous les textes d'application sont parus. 82,6 % sont donc totalement
applicables, mais 73,3 % seulement des lois prévoyant des textes
d'application.
6
Ce sont les lois suivantes :
- orientation pour l'outre-mer (n° 2000-1207 du 13 décembre
2000) ;
- solidarité et renouvellement urbains (n° 2000-1208 du 13
décembre 2000) (SRU) ;
- contraception d'urgence (n° 2000-1209 du 13 décembre
2000) ;
- transposition de directives communautaires par ordonnance
(n° 2001-1 du 3 janvier 2001) ;
- résorption de l'emploi précaire, temps de travail de la
fonction publique territoriale (n° 2001-2 du 3 janvier 2001) ;
- équité des élections (Assemblée de
Polynésie) (n° 2001-40 du 15 janvier 2001) ;
- épargne salariale (n° 2001-152 du 19 février
2001) ;
- modification de la date d'expiration des pouvoirs de l'Assemblée
nationale (n° 2001-419 du 15 mai 2001) ;
- nouvelles régulations économiques (n° 2001-420 du 15
mai 2001) (NRE) ;
- itinéraire à très grand gabarit entre le port de
Bordeaux et Toulouse (n° 2001-454 du 29 mai 2001) ;
- création d'une prime pour l'emploi n° (2001-458 du 30 mai
2001) ;
- interruption volontaire de grossesse et contraception (n° 2001-588
du 4 juillet 2001) ;
- Mayotte (n° 2001-616 du 11 juillet 2001) ;
- diverses dispositions d'ordre social, éducatif et culturel
(n° 2001-624 du 17 juillet 2001) ;
- prise en charge de la perte d'autonomie des personnes âgées
(n° 2001-647 du 20 juillet 2001) ;
(Non compris les lois de finances, annuelle et rectificative, et la loi de
financement de la sécurité sociale, examinées de droit en
urgence).
7
Modification de la date d'expiration des pouvoirs de
l'Assemblée nationale ; équité des élections
à l'Assemblée de la Polynésie française ;
transposition de directives communautaires ; contraception
d'urgence ; prime pour l'emploi.
8
En laissant de côté les lois d'application directe et
celles devenues sans objet.
9
Plus sous l'effet des mesures devenues sans objet, ayant
été « sorties des statistiques », que de
celles qui ont été effectivement appliquées.
10
Cette situation devrait connaître son épilogue
prochainement par l'adoption définitive de l'article 11 du projet de loi
de modernisation sociale, actuellement en navette, qui abroge ce texte, et ce,
malgré l'opposition du Sénat qui a adopté, lors des deux
premières lectures, un amendement de suppression de cet article.
11
En laissant de côté les lois d'application directe
et celles devenues sans objet.
12
Un décret pour l'application de la loi
n° 2000-1209 du 13 décembre 2000, relative à la
contraception d'urgence, dont l'article premier a été repris par
l'article 24 de la loi n° 2001-398 du 9 mai 2001 a
été publié le 27 mai 2001.
13
En faisant exception du cas particulier de la loi
n° 97-277 du 25 mars 1997 créant les plans d'épargne
retraite, toujours en attente de ses 16 textes d'application, mais qui est
toutefois en instance d'abrogation.
14
Si on laisse de côté les lois devenues sans objet.
15
M . André Bohl
(QE n° 28853 du
02/11/2000 et réponse publiée au JO du 14/12/2000),
M. Louis
Souvet
(QE n° 29059 du 16/11/2000 et réponse
publiée au JO du 25/01/2001),
Mme Gisèle Printz
(QE
n° 29121 du 16/11/2000 et réponse publiée au JO du
25/01/2001 et QE n° 32486 du 12/04/2001 et réponse
publiée au JO du 24/05/2001
), M. René-Pierre Signe
(QE
n° 29976 du 21/12/2000 et réponse publiée au JO du
15/03/2001),
M. Henri de Richemont
(QE n° 30431 du 18/01/2001
et réponse publiée au JO du 19/04/2001),
M. Georges Mouly
(QE n° 30802 du 01/02/2001 et réponse publiée au JO
du 24/05/2001),
M. Claude Domeizel
(QE n° 30866 du 01/02/2001
et réponse publiée au JO du 12/07/2001),
M. Jacques
Legendre
(QE n° 30936 du 01/02/2001 et réponse
publiée au JO du 0305/2001),
M. Bernard Dussaut
(QE
n° 31153 du 15/02/2001 et réponse publiée au JO du
24/05/2001),
M. Gérard Larcher
(QE n° 31120 du
15/02/2001 et réponse publiée au JO du 24/05/2001),
M. Jean-Pierre Demerliat
(QE n° 31152 du 15/02/2001 et
réponse publiée au JO du 24/05/2001
), M. Jean-François
Le Grand
(QE n° 31366 du 22/02/2001 et réponse
publiée au JO du 19/04/2001),
M. Michel Doublet
(QE
n° 32049 du 22/03/2001 et réponse publiée au JO du
07/06/2001),
M. Jacques Peyrat
(QE n° 32833 du 26/04/2001 et
réponse publiée au JO du 14/06/2001),
M. Jean Bizet
(QE n° 33089 du 17/05/2001 et réponse publiée au JO du
12/07/2001)
et
M. Fernand Demilly
(QE n° 33117 du
17/05/2001 et réponse publiée au JO du 12/07/2001).
16
M. Michel Doublet a posé trois questions
sur ce thème
(QE n°31206 du 15/02/2001 et réponse
publiée au JO du 07/06/2001, QE n° 31897 du 15/03/2001 et
réponse publiée au JO du 28/06/2001 et QE n° 33415 du
24/05/2001 et réponse publiée au JO du 12/07/2001)
. Les autres
sénateurs qui ont évoqué ce problème sont : M.
Emmanuel Hamel
(QE n° 31286 du 15/02/2001 sans réponse),
M.
Guy Fischer
(QE n° 33424 du 31/05/2001 et réponse
publiée au JO du 12/07/2001),
M
.
Gérard Larcher
(QE
n° 33854 du 21/06/2001 sans réponse),
M. Michel Pelchat
(QE
n° 34118 du 28/06/2001 sans réponse),
M. Dominique Braye
(QE
n° 34090 du 28/06/2001 sans réponse)
et
M. Hubert
Falco
(QE n° 34222 du 05/07/2001 sans réponse).