1
Comme pour les douze autres
établissements d'Etat de France, les dépenses d'investissement et
de fonctionnement du lycée de Saint-Pierre sont prises en charge par
l'Etat et non par la collectivité territoriale.
2
Le Conseil Général leur offre un aller-retour sur
Air France et une allocation mensuelle de 2.250 francs par mois, soit un
budget total pour le Conseil Général de plus de 10 millions de
francs, dont 2 millions de francs pour le poste transport.
3
L'année 1971 a enregistré 98 naissance mais trois
décès font que le nombre d'élèves ayant atteint
l'âge de 26 ans s'élève à 95.
4
11 l'ont obtenu à Saint-Pierre et Miquelon et 12 en
métropole.
5
En janvier 1993, le sénateur Albert Pen (apparenté
socialiste), le député Gérard Grignon (CDS), le
vice-président du Conseil général, M. Jean
Délizarraga, et le maire de Miquelon, M. Denis Detcheverry, se sont
embarqués en compagnie de 55 marins locaux à bord de deux
chalutiers pour mener une opération de pêche illégale dans
les eaux canadiennes. Arraisonnés le 7 janvier par les
garde-côtes, ils ont été condamnés à une
amende de 15.000 dollars canadiens (75.000 francs) chacun par un tribunal de
Terre-Neuve.
6
L'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon constituait, en 1958, un
territoire d'outre-mer ; il fut érigé en département
d'outre-mer, par la loi du 16 juillet 1976, contre la volonté de
ses habitants qu'un référendum local organisé
officieusement mit en évidence : il y eut un millier
d'abstentions ; 125 voix se prononcèrent pour la
départementalisation, 428 contre et 926 bulletins contenaient la
mention " oui, mais contraint et forcé ".
Cette solution s'avéra gênante : si elle devait être
intégrée comme tout département français à
la Communauté européenne, on pouvait craindre que cette
collectivité ne perde la maîtrise de son régime douanier ;
mais Saint-Pierre-et-Miquelon figurant sur la liste des territoires
associés et non intégrés à la CEE, celle-ci ne
demanda pas la suppression des droits de douane que Saint-Pierre et Miquelon
avait établis avant la départementalisation. Cette situation
paraissait paradoxale, c'est pourquoi la loi n° 85-595 du 11 juin
1985 a fait de Saint-Pierre et Miquelon une collectivité territoriale
à statut particulier ; ce dernier contient des règles
utilisées en métropole pour des collectivités
différentes.
7
En vertu de d'une loi du 3 avril 1950 et d'un décret du 10
mars 1978, les traitements des fonctionnaires de l'Etat en service à
Saint-Pierre et Miquelon bénéficient d'un
coefficient
multiplicateur de 1,7
. En outre, les personnels de l'éducation
nationale jouissent d'un
congé bonifié
tous les quatre ans.
8
Ce terme doit être pris au sens exact et non comme un
euphémisme car il est déterminant dans la psychologie des
habitants de l'archipel.
Le système éducatif de Saint-Pierre et Miquelon au coeur de la reconversion
Rapports d'information
Rapport d'information n° 507 (1997-1998), déposé le