3. La filière hydrogène
Dans l'avenir, s'agissant de la production d'hydrogène, il semble que l'électrolyse soit très coûteuse mais permettrait une forme de stockage d'énergie éolienne dont la disponibilité est aléatoire. Le réacteur à haute température franco-allemand paraît en panne et les concentrateurs type Odeillo de chaleur solaire inopérants. L'utilisation de la biotechnologie reste au niveau des laboratoires spécialisés. Il faudra donc attendre les réacteurs nucléaires de génération IV.
Les conditions de déploiement entier d'une filière hydrogène appliquée au transport ne seront donc pas mûres avant une génération.
Mais il peut être utile de préparer ce déploiement en équipant, à titre expérimental et très progressivement, certaines des régions européennes d'installations de distribution d'hydrogène, que ce soit en milieu urbain (par exemple, en France, la région parisienne ou la Côte d'Azur) , ou sur des axes autoroutiers européens.
Cette action devrait être couplée avec le lancement d'une politique de recherche européenne axée sur la transposition de cette filière aux frets routiers à long rayon d'action. Cette politique prendrait place dans la suite de celle que mène l'Union en matière de développement expérimental de flottes captives d'autobus à hydrogène .