2. L'augmentation des capacités optiques de traitement
S'il est acquis que la fibre optique est le moyen le plus adapté à la transmission à haut débit, les terminaux auxquels ces transmissions sont destinées sont électroniques.
D'où la nécessité de convertisseurs, assurant, à un moment ou à un autre, la rupture de charge entre la lumière et l'électricité.
Actuellement, ces convertisseurs sont électroniques et installés relativement en amont du système puisqu'ils en assurent également la commutation, c'est-à-dire le routage et la maintenance des demandes de changements qui interviennent à tout moment sur le réseau - assurant en quelque sorte le rôle des bretelles des noeuds autoroutiers.
Mais le rapport de puissance qui s'est établi entre les débits optiques et les débits électriques est un frein au développement de la transmission optique à haut débit, les commutateurs électroniques n'ayant ni la capacité de traitement ni la souplesse d'utilisation nécessaires à la mise en oeuvre massive de ces techniques.
C'est pourquoi, la plupart des équipementiers développent des recherches dans le domaine de la commutation optique.
Ces recherches qui sont un des domaines les plus dynamiques du secteur débouchent sur des commutateurs optiques autorisant le traitement de 40 Gbits/s par longueur d'onde, soit une puissance totale de traitement de l'ordre d'1 Tbit/s par commutateur (pour 16 longueurs d'onde et 16 fibres).
On aboutit ainsi à la mise en place de routeurs ou de commutateurs optoélectroniques à grand débit, la partie optique assurant, dans les noeuds du réseau, le trafic de transit et la partie électronique prenant en charge les demandes d'extraction et de réinsertion en provenance des réseaux locaux.