1
Ne sont pas comprises notamment :
- les dépenses fiscales (crédits d'impôt recherche...)
- les rémunérations des enseignants chercheurs
- le produit de diverses taxes parafiscales affectées au
financement de la recherche
- une partie des dépenses, à finalité civile, de
l'ONERA (programme Avibus...)
2
Le solde d'un transfert croisé de 6 emplois d'experts
entre le LCPC (laboratoire central des ponts et chaussées) et les
services centraux du ministère de l'équipement, n'a pas
d'incidence significative sur l'évolution des dépenses ordinaires
en raison de son faible montant : il ne diminue le BCRD, en 2001, que de
0,07 milliard de francs.
En revanche, il faut tenir compte, pour les dépenses en capital, du
transfert au titre IV, conformément à la nouvelle
réglementation relative aux subventions de l'Etat, de crédits
jusque là inscrits au titre VI (fondations, information scientifique et
technique, agence nationale pour la recherche sur le SIDA)
3
Augmentation de la mobilité des chercheurs en application
du programme Lavoisier, renforcement des recherches en sciences sociales,
augmentation des moyens des écoles françaises à
l'étranger (création de 10 emplois de chercheurs à
l'Ecole Française d'Extrême Orient).
4
Sur les thèmes de la famille, des conflits au sein des
couples binationaux, de la délinquance financière.
5
Il s'agit du financement de programmes de recherche du CNES
à double finalité, civile et militaire. Ces crédits
inscrits initialement dans la contribution au BCRD du ministère de la
défense seront transférées, en cours d'exercice, au budget
de la recherche.
Deux autres mouvements de crédits, d'un montant beaucoup plus modeste,
tendent à diminuer le budget de la recherche :
- transfert (au sein du BCRD) d'un emploi de chercheur au centre
d'études de l'emploi : 0,4 million de francs ;
- transfert croisé, déjà évoqué (hors
BCRD) de 6 emplois d'experts du LCPC aux services centraux du
ministère de l'équipement : 0,07 million de francs.
6
à structures constantes, c'est-à-dire sans tenir
compte des transferts, déjà évoquées, de certaines
subventions du titre VI au titre IV (ANRS, Fondations), des
crédits de l'information scientifique et technique, et des AP relatives
à certains programmes spatiaux à double finalité civile et
militaire
7
hors industrie
8
y compris les crédits Défense du CNES
9
Laboratoire pour l'utilisation du rayonnement
électromagnétique
10
Soleil (2,5 Gev d'énergie) a été
optimisé pour l'étude des propriétés
électroniques
de la matière tandis que l'ESRF (6 Gev)
est dédié avant tout à l'analyse de ses
caractéristiques
structurelles
11
Sur le coût total du projet de 1,8 milliard de francs
(somme que certains jugent sous-estimée) Wellcome trust prendrait
à sa charge 1,1 milliard et les gouvernements français et
britannique : 350 millions de francs chacun. La répartition de
l'utilisation de l'équipement serait probablement proportionnelle
à la participation à l'investissement.
12
Dont 110 millions de francs pour l'instrument
embarqué et 120 millions de francs pour la plate-forme. Le restant
pour les coûts de lancement et des opérations au sol.
13
Le Conseil de l'ESA des 11 et 12 mai 1999 a pris de
nouvelles dispositions tendant à mieux maîtriser les coûts
des programmes.
14
Programme PREMIER : Programme de retour
d'échantillons maritimes et installation d'expériences en
réseau.
15
- Nouvelle tranche de programme de développement
d'Ariane 5 à la suite des anomalies détectées lors des
tirs de qualification : 75,4 % ,
- programme d'accompagnement d'Ariane 5 jusqu'en 2002 : 55 %,
- programme préparatoire des technologies de lanceurs de nouvelle
génération (FLTP) : 45 %.
16
dans le cadre du plan de titularisation des contractuels locaux
dans les TOM
17
Création de FIST, filiale chargée de l'expertise
des dossiers de valorisation ; augmentation du portefeuille de brevets
prioritaires depuis 1998 ; réponse à l'appel d'offre
ministériel sur les incubateurs ; création, avec le CEA, du
consortium de recherche et d'innovation pour l'entreprise (CRIE).
18
La subvention de l'Etat représente cependant une moindre
part de leurs ressources, ce qui signifie qu'ils peuvent financer plus
facilement, par ailleurs, leurs autres dépenses.
19
On estime que les nouvelles technologies ont été la
source, entre 1995 et 1998, d'un surplus cumulé de croissance de
1,2 point
20
" La technologie a porté la consommation en
1998 " titraient Les Echos le 16 juin 1999.
21
Recherche et innovation : la France dans la
compétition mondiale. Rapport du groupe présidé par
Bernard Majoie.
22
Priorité à la recherche - Quelle recherche pour
demain ?
23
cf. CIRST (comité interministériel de la recherche
scientifique et technique) du 1
er
juin 1999
24
L'effort par habitant en faveur des sciences du vivant est trois
fois moindre qu'aux Etats-Unis.
25
Cf. les technologies appliquées à la
médecine (exploration du corps humain, informatique médicale...),
les sciences du cerveau et de la cognition et la lutte contre les maladies
infectieuses (microbiologie, recherche sur le SIDA, le paludisme et l'ESB...)
26
L'enseignement supérieur et la recherche
bénéficient du deuxième budget de l'Etat
(16 milliards de francs), après les routes. Le plan U3M
(Université du 3
ème
millénaire) en absorbe
la quasi totalité. La part des investissements serait de
4 milliards.
27
L'écart entre les AP et les CP ouverts a atteint, en
1995, 2.265 MF (1.909 MF compte tenu des services votés,
c'est-à-dire des CP restant à ouvrir au titre des AP des
années précédentes).
Grâce à des rattrapages en CP et à des annulations d'AP, le
déficit a été ramené à 270 MF au 1.1.99 et
le montant des impayés résorbé à la fin de 1998, en
recourant à un allongement de la durée des programmes.
28
Les dépenses de la recherche universitaire ne comprennent
pas les rémunérations des enseignants-chercheurs. A compter de
1999, les crédits des constructions (chapitre 56-10, art.50 et 66-73,
art.50) sont retirés du BCRD et inclus dans les crédits
" enseignement " ; ceci explique la baisse des AP de la
recherche universitaire.
29
Les CRITT (centres régionaux d'innovation et de transferts
de technologie), au nombre de 150, sont situés à l'interface de
la recherche publique (fondamentale) et de l'entreprise (applications
industrielles) : ils ont un rôle de plate-forme technologique et
aident les PME-PMI à accéder aux technologies dont elles ont
besoin en s'appuyant sur les compétences des établissements de
recherche et d'enseignement.
30
RENATER : Réseau national de
télécommunications (à haut débit) pour la
technologie, l'enseignement et la recherche. Réseau de
génopoles...
31
dont le nombre peut être estimé à plusieurs
centaines
Projet de loi de finances pour 2000 : Recherche et technologie
Rapports législatifs
Rapport général n° 89 (1999-2000), tome III, annexe 17, déposé le