2. La modernisation de la gestion des crédits de la mémoire
Le secrétariat d'Etat aux anciens combattants et le ministère de la défense se sont engagés dans une politique de simplification de la conduite de la politique de la mémoire au niveau local.
Impulsée au plan national par la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DPMA), la politique de la mémoire sera désormais essentiellement relayée localement par les services départementaux de l'ONAC.
Actuellement, des expérimentations en cours avec l'ONAC devraient aboutir à une rationalisation et à une mutualisation des moyens et des projets entre cet établissement public et la DPMA en vue de la signature d'un nouveau protocole en 2005 .
En outre, l'année 2004 a vu le renforcement de la coopération avec le ministère de l'éducation nationale dans le cadre des travaux pédagogiques liés au 60 ème anniversaire des Débarquements et de la Libération du territoire, au travers de la mise en place d'un dispositif conjoint spécifique. Les commémorations du 60 ème anniversaire de la libération des camps et de la fin de la guerre donneront lieu à une procédure similaire.
Les initiatives conjointes avec l'Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ) devraient progresser dans l'esprit de l'émouvante cérémonie franco-allemande au mémorial de Caen le 6 juin 2004.
De nombreux projets seront également conduits en partenariat avec des collectivités locales ou en accompagnement de leurs initiatives.
Enfin, votre rapporteur spécial se félicite de la création, en 2005, de 60 emplois de « délégués à la mémoire combattante », dont le coût, soit 1,6 million d'euros, sera financé en totalité sur les ressources propres de l'Office national des anciens combattants. Cette création de postes devrait permettre de faire face à la disparition des postes d'assistants mémoires de l'ONAC (emplois jeunes) parvenus en fin de contrat en 2003 et 2004 .
A ce jour, il resterait donc une trentaine de postes d'assistants mémoires arrivés à échéance de leur contrat, non renouvelés. D'après les informations recueillies par votre rapporteur spécial, à terme, chaque service départemental de l'ONAC devrait disposer d'un poste de délégué à la mémoire combattante, ce qui permettrait de régler définitivement la question du devenir des « emplois mémoire ».