d) Les monnaies courantes étrangères
Ce secteur, certes soumis à de fortes variations, a plusieurs années de suite fait l'objet d'une sous-estimation. Les excellents résultats 2001 sont obtenus grâce à la commande non prévue de la Grèce, entrée tardivement dans l'Union européenne. En 2002, l'objectif de 10,7 millions d'euros pourrait être atteint, actant les perspectives de ce secteur.
Pour tenir compte du caractère concurrentiel et aléatoire de ce secteur, la prévision 2003 se veut raisonnable : 7 millions d'euros (- 35 %), pour un contingent de 200 millions de pièces.
e) Les monnaies courantes pour les TOM
Il s'agit des pièces destinées à la Polynésie française et à la Nouvelle Calédonie, avec une répartition d'environ 80 % / 20 %.
Le dépassement de la prévision 2001 n'est pas dû à un phénomène nouveau : l'instauration de la TVA en Polynésie française en 1999 a accru durablement le besoin en pièces de monnaie. Cet effet s'observe encore sur 2002 puisqu'au 30 juin 2002, le chiffre d'affaires avoisinait déjà 1,1 M€.
Pour 2003, la prévision est stable (0,762 million d'euros), le surplus constaté étant considéré comme conjoncturel.
f) Les fabrications annexes
Il s'agit des instruments de marque et de garantie : poinçons, cachets de douane et timbres secs, vendus dans le cadre de procédures négociées à une clientèle achetant pour des raisons de sécurité. Les principaux clients sont des administrations françaises (direction générale des douanes, directions régionales d'industrie) et des institutions étrangères, notamment africaines.
En 2001, les recettes de ce secteur sont retombées à un faible niveau, les exportations représentant plus de la moitié des ventes. La prévision 2002, qui traduisait l'objectif d'intensifier l'internationalisation de cette activité, ne sera, quant à elle, probablement pas atteinte.
En 2003 , des modifications réglementaires intervenues en 2001 (relèvement du seuil de poinçonnage des bijoux en métaux précieux) ainsi que la transposition d'une directive européenne relative aux appareils à pression, affecteront les ventes sur le marché français. Cependant, la prévision est maintenue à un niveau élevé , cette baisse devant être compensée par la progression du chiffre d'affaires à l'exportation.