b) Un niveau inférieur à celui de la plupart de nos principaux rivaux
Le tableau qui suit révèle que le ratio DIRD/PIB est inférieur en France au niveau qu'il atteint dans la plupart des grands pays industrialisés (à l'exception du Royaume-Uni), ainsi qu'en Suède.
Concernant le nombre de chercheurs, en pourcentage de la population active, nous devançons l'Allemagne et le Royaume-Uni, mais sommes derrière le Japon, les Etats-Unis et la Suède.
c) Des comparaisons qui ne sont pas pleinement significatives
Les indicateurs globaux utilisés dans le tableau ci-dessus, purement quantitatifs, ne permettent de mesurer que le niveau de l'effort de recherche, mais pas son efficacité.
Pour une dépense moindre, la Grande-Bretagne (voir plus loin) obtient de meilleurs résultats que nous.
D'autre part, une augmentation du ratio DIRD/PIB pourrait résulter d'un ralentissement de la croissance (diminution du dénominateur) et d'un creusement du déficit budgétaire (accroissement du numérateur) qui ne peuvent, naturellement, être ni souhaités, ni acceptés.