Rapport sur l'application des lois - Année parlementaire 1999-2000
Table des matières
- RÉSUMÉ DES CONCLUSIONS
-
PREMIÈRE PARTIE :
PRINCIPALES DONNÉES STATISTIQUES
- I. LOIS VOTÉES EN 1999-2000 ET DEVENUES TOTALEMENT APPLICABLES : LA PROGRESSION DES LOIS D'APPLICATION DIRECTE MASQUE LE RECUL DES LOIS DEVENUES TOTALEMENT APPLICABLES
- II. MESURES PRÉVUES : UN TIERS ONT ÉTÉ PRISES, ET NON UN CINQUIÈME COMME L'AN DERNIER
- III. APPLICATION DES LOIS VOTÉES ANTÉRIEUREMENT À L'ANNÉE PARLEMENTAIRE : RÉSORPTION ENCORE TROP LENTE DE L'ARRIÉRÉ
- IV. ORIGINE DES MESURES RÉGLEMENTAIRES PRÉVUES : POURSUITE DE L'INERTIE FACE AUX INITIATIVES DES SÉNATEURS, CONTRAINTS À LA PATIENCE
- V. DÉCLARATION D'URGENCE, POUR VOTER LES LOIS : UNE INFLUENCE VARIABLE SUR LES CONDITIONS D'APPLICATION
- VI. APPLICATION DES LOIS PAR DÉCRET : SENSIBLE AMÉLIORATION D'UNE ANNÉE À L'AUTRE
-
DEUXIÈME PARTIE :
SYNTHÈSE DES OBSERVATIONS
DES COMMISSIONS PERMANENTES
- I. LES LOIS D'APPLICATION DIRECTE PEUVENT NE PAS ÊTRE AISÉMENT APPLICABLES...
- II. L'EXACTE PORTÉE DES RETARDS DE SUIVI RÉGLEMENTAIRE
- III. LES MOTIFS DE CARENCE ET LES PERSPECTIVES D'AMÉLIORATION
- IV. LA LOI PEUT ÊTRE RAPIDEMENT APPLIQUÉE, MAIS DANS DES CONDITIONS DE RÉGULARITÉ DISCUTABLES
- V. LE SUIVI RÉGLEMENTAIRE DES TEXTES DE LOI D'ORIGINE SÉNATORIALE DEMEURE ENCORE TROP LACUNAIRE
- VI. LE RECOURS À LA DÉCLARATION D'URGENCE : DES EFFETS VARIABLES SUR LA CÉLÉRITÉ DU SUIVI RÉGLEMENTAIRE
- VII. RAPPORTS : BEAUCOUP D'APPELÉS, PEU D'ÉLUS
- VIII. LA VEILLE DU SÉNAT SUR L'APPLICATION DES LOIS
-
ANNEXES
-
ANNEXE N° 1 :
Observations des commissions
sur l'application des lois en 1999-2000
(Extraits du " bulletin des commissions ") -
ANNEXE N° 2 :
Lois votées, depuis 1986-1987, par année parlementaire
(hors lois portant approbation de traités et conventions) -
ANNEXE N° 3 :
Application des lois votées (hors lois portant approbation de traités et conventions) depuis l'instauration de la session unique -
ANNEXE N° 4 :
Commission des affaires économiques
Procédures de contrôle de l'application des lois -
ANNEXE N° 5 :
Commission des lois
Liste des lois non applicables ou partiellement applicables -
ANNEXE N° 6 :
Commission des finances
Application des textes de lois votées et promulguées avant le 1er octobre 1999 -
ANNEXE N° 7 :
État de parution des rapports demandés
à l'exécutif
(IXe, Xe, XIe législatures)
LE
CONTRÔLE DE
L'APPLICATION DES LOIS
SYNTHÈSE DES TRAVAUX DES COMMISSIONS PERMANENTES AU 30 SEPTEMBRE 2000
52
e
rapport
Année parlementaire 1999-2000
Document présenté à la Conférence des
Présidents
du mardi 7 novembre 2000
RÉSUMÉ DES
CONCLUSIONS
L'année parlementaire 1999-2000 a été
caractérisée par une sensible recrudescence du nombre de lois
votées (compte non tenu des lois portant approbation de traités
ou d'accords) :
53
, contre
47
en 1998-1999 et
46
en
1997-1998.
Parmi ces
53
lois, figurent
21
lois dites " d'application
directe ", dont certaines dispositions ne sont pas subordonnées
à la publication de textes réglementaires. La proportion de ces
dernières lois, dans le nombre total de lois votées, a nettement
progressé d'un exercice à l'autre (à savoir
près
de 40 %
, contre
un peu plus de 30 % en 1998-1999
).
Restent donc à considérer, en 1999-2000,
32
lois (comme en
1998-1999), dont
28
demeurent inapplicables, pour partie ou en
totalité (lois dites " partiellement " ou " non "
applicables).
Les
32
lois de 1999-2000 exigent, explicitement,
331
mesures
d'ordre réglementaire ; 115 d'entre elles ont été
prises, ce qui représente une proportion de près de
35 %,
nettement supérieure aux pourcentages correspondants de 1998-1999
(19 %) et de 1997-1998 (21 %). Ce pourcentage de 35 % doit
cependant être apprécié compte tenu
d'un relatif
allongement des délais de publication
: la proportion des
textes publiés entre six mois et un an excède, contrairement
à l'an dernier, le pourcentage des textes publiés entre trois
mois et six mois.
Au cours de la
session unique 1999-2000
, le taux d'application des seuls
décrets (mesures prévues, à l'exclusion des
arrêtés) est de près de 27 %, ce qui, à
comparer au pourcentage correspondant de 1998-1999 (17 %),
représente une amélioration. Mais près d'un
cinquième de ces décrets continue à être
publié dans un délai supérieur à six mois.
Pour toutes les
lois votées depuis le début de la
XI
e
législature
(du 2 juin 1997 au
30 septembre 2000), le taux d'application par décrets (mesures
prévues, à l'exclusion des arrêtés) atteint
désormais presque 55 % (contre 40 % l'an dernier à
pareille époque). On constate que plus de la moitié de ces
décrets a été publiée dans un délai
supérieur à six mois et près d'un cinquième d'entre
eux, dans un délai supérieur à un an. Au total
,
seulement 25 % de l'ensemble des décrets prévus par les lois
votées depuis trois ans ont été pris en moins de six
mois
.
En 1999-2000, le recours à la
déclaration d'urgence
, pour
accélérer le vote de la loi, a exercé une influence
très inégale sur la célérité du suivi
réglementaire. En règle générale, les premiers
textes d'application des lois votées après déclaration
d'urgence paraissent rapidement. Mais la proportion de textes attendus qui
restent trop longtemps en souffrance est comparable aux autres lois.
Les observations formulées par les différentes commissions
permanentes du Sénat corroborent ces constatations, illustrées
d'exemples concrets. On retiendra, plus particulièrement, deux
remarques, l'une inédite, l'autre traditionnelle : la commission
des lois fait observer que toutes les lois d'application directe n'entrent pas
si aisément en vigueur ; et la commission des affaires
économiques, qui est la plus affectée, déplore les retards
de publication des rapports demandés, par un texte de loi, au
gouvernement.
*
*
*
En résumé, on notera avec satisfaction l'amélioration de la fréquence à prendre, en cours de session, les mesures réglementaires (notamment les décrets) prescrites par les lois votées pendant la session ; on regrettera la proportion excessive de textes publiés dans un délai supérieur à six mois. Non sans oublier, pour le déplorer, que les mesures réglementaires prévues pour appliquer les amendements d'origine sénatoriale tardent à voir le jour : une seule a été prise sur les lois votées au cours de la session. Les retards, dénoncés pour la troisième année consécutive, se résorbent lentement : 44 % des dispositifs réglementaires prévus par les amendements d'initiative sénatoriale votés depuis le début de la XIe législature sont aujourd'hui publiés.
*
*
*
Les
commissions ont mis en évidence les interventions de plus en plus
nombreuses et diverses effectuées par les sénateurs, et en
particulier les rapporteurs, pour accélérer l'application des
lois : questions écrites, questions au gouvernement, questionnaires
budgétaires, communiqués à la presse, ou même
démarches auprès des ministres.
La " veille réglementaire " est devenue, pour les
sénateurs, une préoccupation constante, qui ne se manifeste pas
seulement chaque année à pareille époque. Le suivi
attentif de l'application des lois par le Sénat favorise un dialogue
fructueux avec le gouvernement et les administrations, même si les
résultats ne sont pas toujours à la mesure des efforts
déployés.
PREMIÈRE
PARTIE :
PRINCIPALES DONNÉES STATISTIQUES
Cette
partie met en valeur, d'une année à l'autre :
- l'augmentation de la part relative, dans un contexte de sensible
progression du nombre de lois votées (hors lois portant approbation de
traités et conventions)
1(
*
)
, des textes
totalement applicables
, soit parce qu'ils ne requièrent pas de
mesure d'application, comme les lois constitutionnelles
2(
*
)
, soit parce que les mesures exigées ont
été prises ; cette statistique recouvre cependant des
évolutions de sens contraire, car, seule, la hausse de la part relative,
dans le total des lois votées, des lois
d'application directe
(de
33 % en 1998-1999 à 40 % en 1999-2000), explique la
variation ; en contrepartie, il est préoccupant de constater la
poursuite de la très nette dégradation de la proportion
correspondante du nombre de lois votées pendant la session, devenues
totalement applicables pendant cette même session (on revient de
15 % en 1997-1998 à 11 % en 1998-1999, avant de toucher le
très bas niveau de 7,6 % en 1999-2000) ;
- la nette amélioration, toujours d'une année à
l'autre, du ratio existant entre les mesures d'application effectivement prises
et les mesures d'application expressément prévues dans les lois
votées, compte non tenu des demandes de rapports (1 sur 3 en 1999-2000,
contre 1 sur 5 les deux années précédentes) ;
- la poursuite de la résorption, certes trop lente, de
l'arriéré de l'application des lois votées
antérieurement à l'année parlementaire (le
" stock "), avant ou depuis le début de la législature
en cours ;
- la persistance de la lenteur constatée pour publier les mesures
d'application prescrites par un texte issu, en cours de discussion,
d'amendement d'origine parlementaire et surtout, sénatoriale ;
- l'influence variable du recours à la déclaration d'urgence sur
l'entrée en application des dispositions contenues dans les lois
votées selon cette procédure ;
- la sensible amélioration du taux de publication des
décrets.
I. LOIS VOTÉES EN 1999-2000 ET DEVENUES TOTALEMENT APPLICABLES : LA PROGRESSION DES LOIS D'APPLICATION DIRECTE MASQUE LE RECUL DES LOIS DEVENUES TOTALEMENT APPLICABLES
On assiste, en 1999-2000, à une sensible progression du nombre de lois votées (hors lois portant approbation de traités et conventions) : + 12,8 %, par rapport à 1998-1999.
A. OBSERVATIONS SUR LES LOIS VOTÉES
53 lois
(hors traités ou accords internationaux) ont donc été
adoptées définitivement par le Parlement, et promulguées,
au cours de l'année parlementaire 1999-2000.
Bien qu'en augmentation, ce résultat traduit, par rapport aux deux
précédentes années parlementaires,
une assez
remarquable stabilité autour de la cinquantaine.
Nombre de
lois promulguées
(hors traités ou accords
internationaux)
1995-1996 |
1996-1997 |
1997-1998 |
1998-1999 |
1999-2000 |
68 |
34 |
46 |
47 |
53 |
Se trouve ainsi confirmée l'évolution, amorcée depuis le début de la XIe législature, favorable à une certaine modération de la production législative (une soixantaine de lois avaient été votées, en moyenne annuelle, durant la décennie 1985-1995).
B. TAUX D'APPLICATION
21 de ces 53 lois n'appellent aucune mesure d'application (soit près de 40 % du total, contre 32 % en 1998-1999 et 28 % en 1997-1998) : elles sont dites d'application directe . Les deux tiers relèvent de la commission des lois (en particulier dans les domaines du droit électoral, du droit pénal, des habilitations à légiférer par ordonnances, ratifications d'ordonnances et validations législatives).
Statistiques globales sur l'application des lois
votées au
cours de l'année parlementaire
(hors lois portant approbation de
traités et conventions)
et répartition entre
commissions
(du 1
er
octobre 1999 au 30 septembre
2000)
Nombre de lois votées |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
% |
Application directe |
1 |
2 |
- |
3 |
1 |
14 |
- |
21 |
39,6 % |
Applicables |
- |
- |
- |
1 |
- |
3 |
- |
4 |
7,6 % |
Partiellement applicables |
2 |
2 |
1 |
2 |
2 |
- |
- |
9 |
17,0 % |
Non applicables |
3 |
- |
1 |
- |
3 |
12 |
- |
19 |
35,8 % |
Devenues sans objet |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
TOTAL |
6 |
4 |
2 |
6 |
6 |
29 |
- |
53 |
100 % |
Il reste
donc
32
lois
(53 - 21), qui peuvent être :
- soit
non applicables
(aucun texte réglementaire
n'étant paru)
3(
*
)
: ce qui est le cas
de
19
lois, représentant près de 36 % du total de 53,
et surtout,
près de 60 % (59,4 %) du total de 32
;
- soit
partiellement applicables
(une partie seulement des textes
réglementaires étant parue)
1
: ce qui est le cas
de
9
lois, représentant près de 17 % du total de
53, et près de 30 % (28,1 %) du total de 32 ;
- soit
applicables
(tous les textes réglementaires
étant parus)
1
: ce qui est le cas de
4
lois,
représentant un peu
plus de 7 %
(7,6 %) du total de 53,
et
plus de 12 %
(12,5 %) du total de 32.
Une certaine évolution doit être notée par rapport aux
années précédentes :
-
•
la proportion de lois d'application directe
augmente d'une
année à l'autre : elle passe de 32 % à
39,6 % ;
• la proportion de lois votées et devenues totalement applicables au cours de l'année parlementaire continue à régresser : 7,6 % en 1999-2000, contre 11 % en 1998-1999, à comparer aux 15 % en 1997-1998 et aux 18 % en 1996-1997 (mais la statistique ne porte que sur 4 lois en 1999-2000, 5 en 1998-1999, 7 en 1997-1998) ;
• en contrepartie, la proportion de lois non applicables demeure à un haut niveau : elle est de 35,8 % en 1999-2000, contre 38 % en 1998-1999, à comparer aux 28 % de 1997-1998 et 24 % en 1996-1997 ; on retrouve ici le niveau de 36 % de 1993-1994.
C. DÉLAIS D'APPLICATION DES LOIS VOTÉES ET DEVENUES TOTALEMENT APPLICABLES AU COURS DE L'ANNÉE PARLEMENTAIRE
Trois
des quatre lois devenues applicables en 1999-2000 ont été
suivies, en un délai inférieur à trois mois, des textes
requis.
Le délai moyen
4(
*
)
a été de
2 mois et 10 jours
(délai minimal : 22 jours ;
délai maximal : 5 mois et 8 jours).
II. MESURES PRÉVUES : UN TIERS ONT ÉTÉ PRISES, ET NON UN CINQUIÈME COMME L'AN DERNIER
L'application des lois peut être
réalisée :
- soit en réponse à une invitation expressément
formulée dans le dispositif de la loi ("
Un décret fixera
les conditions
"...) ;
- soit (spontanément), en l'absence de toute disposition explicite.
On parle, dans le premier cas, de " mesures prévues ", dans le
second, de " mesures non prévues ".
A. TAUX D'APPLICATION
Les 32
lois
5(
*
)
votées, en 1999-2000, appelaient
331 textes d'application ; 115 d'entre eux, soit près de
35
%
(34,7 %), ont été publiés.
On ne peut que se féliciter, ici, de la spectaculaire
amélioration de la situation
.
En 1998-1999, pour seulement 32 lois votées, appelant 392 textes
d'application (soit 61 de plus, par rapport à 1999-2000), 74 d'entre
eux, seulement, soit moins de 20 % (18,9 %), avaient
été publiés, pourcentage un peu inférieur, mais
comparable à la proportion constatée en 1997-1998 (21 %).
Application des dispositions pour lesquelles
un texte
réglementaire est prévu par la loi
|
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
Nombre de dispositions pour lesquelles un texte réglementaire est prévu par la loi |
|
|
|
|
|
|
|
|
dont : |
|
|
|
|
|
|
|
|
- entrées en application |
3 |
8 |
1 |
50 |
11 |
42 |
- |
115 |
- restant à appliquer |
63 |
36 |
16 |
35 |
27 |
39 |
- |
216 |
Taux d'application (arrondi) |
5 % |
18 % |
6 % |
59 % |
29 % |
52 % |
- |
35 % |
Par ailleurs, 23 dispositions d'ordre réglementaire, non explicitement prévues par les lois, ont été prises.
Nombre total de dispositions ayant fait l'objet d'un texte d'application
|
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
- Texte réglementaire prévu par la loi |
|
|
|
|
|
|
|
|
- Texte réglementaire non prévu par la loi |
- |
3 |
- |
16 |
1 |
3 |
- |
23 |
TOTAL |
3 |
11 |
1 |
66 |
12 |
45 |
0 |
138 |
B. DÉLAIS D'APPLICATION
Les deux tiers des 115 mesures réglementaires prévues qui ont été prises ont été publiées dans un délai de 6 mois, proportion équivalente à l'an dernier. Environ 43 % (42,6 %) ont été prises en moins de 3 mois. Ce qui traduit une légère dégradation d'une année à l'autre (environ 45 % en 1998-1999, et un peu plus de 50 % en 1997-1998).
Statistiques sur les délais de parution des mesures
d'application
prises au cours de l'année parlementaire sur les lois
votées
au cours de l'année parlementaire (à l'exclusion
des rapports)
(du 1
er
octobre 1999 au 30 septembre
2000)
Mesures prévues prises dans un délai |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
% |
Inférieur ou égal à 1 mois |
1 |
3 |
- |
22 |
- |
1 |
- |
27 |
23,5 % |
De plus d'1 mois à 3 mois |
2 |
1 |
- |
9 |
- |
10 |
- |
22 |
19,1 % |
De plus de 3 mois à 6 mois |
- |
1 |
- |
8 |
4 |
15 |
- |
28 |
24,3 % |
De plus de 6 mois à 1 an |
- |
3 |
1 |
11 |
7 |
16 |
- |
38 |
33,1 % |
TOTAL |
3 |
8 |
1 |
50 |
11 |
42 |
- |
115 |
100 % |
Dans le
total des textes publiés,
la part relative des textes publiés
entre 6 mois et 1 an, excède
, contrairement à l'an
dernier,
la part relative des textes publiés entre 3 mois et 6
mois
(pour ceux-là, 33,1 % en 1999-2000, contre 18 % en
1998-1999 ; pour ceux-ci, 24,3 % en 1999-2000, contre 38 % en
1998-1999). Encore faut-il relier cette évolution aux enseignements de
la constatation précédemment formulée (plus du tiers des
textes publiés, par rapport aux textes prévus, en 1999-2000,
contre environ un cinquième les deux années
précédentes), et donc en relativiser la portée.
Le délai moyen est ici de 4 mois et 3 jours (délai minimal :
1 jour ; délai maximal : 10 mois et 15 jours).
Sur les 23 textes non explicitement prévus, plus de 65 % (soit 15)
ont été pris en moins de 3 mois, quasiment comme en
1998-1999 et comme en 1997-1998.
Le délai moyen est ici de 2 mois et 27 jours (délai
minimal : 7 jours ; délai maximal : 8 mois et 1 jour).
III. APPLICATION DES LOIS VOTÉES ANTÉRIEUREMENT À L'ANNÉE PARLEMENTAIRE : RÉSORPTION ENCORE TROP LENTE DE L'ARRIÉRÉ
On
examinera successivement :
- les mesures réglementaires prises en 1999-2000 pour l'application des
lois votées antérieurement à la session ;
- les mesures réglementaires prises depuis le début de la
XIe législature pour mettre en oeuvre les lois votées par
les majorités précédentes ;
- le bilan de l'application de lois votées depuis le début de la
XIe législature.
A. LE SUIVI RÉGLEMENTAIRE, OPÉRÉ EN 1999-2000, SUR LES LOIS ANTÉRIEURES À LA SESSION
Les statistiques présentées ci-après donnent une idée du " rattrapage " de l'arriéré d'application des lois votées antérieurement à l'année parlementaire, dont certaines dispositions sont devenues applicables au cours de l'année parlementaire 1999-2000.
Statistiques sur les délais de parution des mesures
d'application
prises au cours de l'année parlementaire (à
l'exclusion des rapports)
(du 1
er
octobre 1999 au 30
septembre 2000)
sur les lois votées antérieurement à l'année
parlementaire
Nombre de mesures prises dans un délai |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
% |
Inférieur ou égal à 6 mois |
- |
12 |
- |
29 |
2 |
3 |
- |
46 |
13,9 % |
De plus de 6 mois à 1 an |
3 |
17 |
- |
31 |
12 |
22 |
- |
85 |
25,8 % |
De plus d'1 an à 2 ans |
9 |
12 |
- |
55 |
11 |
15 |
7 |
109 |
33,0 % |
De plus de 2 ans |
- |
22 |
1 |
40 |
6 |
19 |
2 |
90 |
27,3 % |
TOTAL |
12 |
63 |
1 |
155 |
31 |
59 |
9 |
330 |
100 % |
Délai moyen : 2 ans, 1 mois et 17
jours
Délai
minimal : 3 mois
Délai maximal : 16 ans, 10 mois et 23
jours
330
mesures réglementaires ont été prises en 1999-2000, pour
appliquer des lois précédemment votées.
En termes de stock, depuis juin 1981, on peut encore dénombrer :
- 33 lois non applicables, surtout soumises à la commission des
lois (17) ; la plus ancienne remonte à 1996 (loi du 10 avril 1996,
relative aux expérimentations dans le domaine des technologies et
services de l'information), la loi du 11 juillet 1986, citée dans
le précédent rapport comme étant la plus ancienne,
étant devenue sans objet ;
- 147 lois partiellement applicables, surtout soumises à la
commission des affaires économiques (41) et aux commissions des finances
(32) et des lois (également 32) ; la plus ancienne remontant
toujours à 1982 (loi du 30 décembre 1982 d'orientation des
transports intérieurs).
Ces 180 lois représentent 15,9 % du nombre total de lois
adoptées depuis juin 1981 (en 1998-1999, le chiffre correspondant, soit
169 lois, en représentait 15,6 %). La situation n'a donc pas
évolué d'une année à l'autre.
B. LE SUIVI RÉGLEMENTAIRE OPÉRÉ DEPUIS LE DÉBUT DE LA XIE LÉGISLATURE SUR LES LOIS VOTÉES AU COURS DES LÉGISLATURES PRÉCÉDENTES
Le
tableau suivant fait apparaître le
suivi réglementaire
opéré par le gouvernement actuel pour mettre en oeuvre, depuis
trois ans, les lois votées sous les précédentes
majorités.
On constate que ce suivi n'a pas été négligeable, puisque
577 dispositions législatives votées avant la XIe
législature ont trouvé une application depuis le début de
celle-ci, dans des délais particulièrement longs cependant :
73 % de ces mesures ont été prises plus de deux ans
après la promulgation des lois concernées.
Statistiques sur les délais de parution des mesures
d'application
prises au cours de la XIe législature (à
l'exclusion des rapports)
sur les lois votées antérieurement
à la XIe législature
(du 2 juin 1997 au 30 septembre
2000)
Nombre de mesures prises dans un délai |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commissions spéciales |
Total |
% |
Inférieur ou égal à 6 mois |
- |
- |
- |
- |
- |
3 |
- |
3 |
1 % |
De plus de 6 mois à 1 an |
1 |
4 |
- |
7 |
11 |
13 |
- |
36 |
6 % |
De plus d'1 an à 2 ans |
7 |
44 |
- |
16 |
18 |
30 |
4 |
119 |
20 % |
De plus de 2 ans |
19 |
103 |
- |
139 |
79 |
75 |
4 |
419 |
73 % |
TOTAL |
27 |
151 |
- |
162 |
108 |
121 |
8 |
577 |
100 % |
Délai moyen : 4 ans 8 mois 24 jours
(Délai minimal : 5 mois 18 jours ;
Délai
maximal : 16 ans 10 mois 23 jours)
C. LE BILAN DE L'APPLICATION DES LOIS VOTÉES DEPUIS LE DÉBUT DE LA XIE LÉGISLATURE
Le
moment paraît venu de présenter un bilan particulier de
l'application des lois votées depuis le début de la XIe
législature trois ans après le début de celle-ci.
Sur 146 lois votées (hors traités et accords internationaux), 52
étaient d'application directe (36 %), 26 sont devenues totalement
applicables (18 %), 37 sont encore partiellement applicables (25 %).
Enfin, 30 lois n'ont encore reçu aucune des mesures d'application
prévues (20 %). Une loi est devenue sans objet.
Ces données incluent bien entendu les lois votées en 1999-2000,
dont on rappellera que 19 sont non applicables et 9 partiellement applicables.
Statistiques globales sur l'application des lois
votées au
cours de la XIe législature
(hors lois portant approbation de
conventions, traités et accords internationaux)
et répartition
entre commissions
(du 2 juin 1997 au 30 septembre 2000)
|
Affaires culturelles |
Affaires
|
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commis-sions spéciales |
Total |
% |
Application directe |
2 |
7 |
3 |
5 |
5 |
30 |
- |
52 |
36 % |
Applicables |
1 |
3 |
1 |
6 |
3 |
12 |
- |
26 |
18 % |
Partiellement applicables |
6 |
8 |
1 |
7 |
7 |
7 |
1 |
37 |
25 % |
Non applicables |
4 |
3 |
1 |
3 |
3 |
16 |
- |
30 |
20 % |
Devenues sans objet |
- |
1 |
- |
- |
- |
- |
- |
1 |
1 % |
Total |
13 |
22 |
6 |
21 |
18 |
65 |
1 |
146 |
100 % |
Si l'on
prend maintenant en considération non plus les lois mais les
dispositions qu'elles contiennent et qui prévoyaient des mesures
d'application, on constate :
- que sur 1 159 mesures réglementaires prévues, 652 ont
été prises, soit un taux d'application de 56 % ;
- que sur ces 652 mesures prises, 43 % seulement ont été
publiées dans un délai inférieur ou égal à 6
mois, et en revanche 19 % dans un délai supérieur à
un an ;
- qu'en outre le gouvernement a pris l'initiative de publier des textes
d'application non prévus pour 197 dispositions législatives, dont
40 % dans un délai inférieur ou égal à 6 mois.
Statistiques sur les délais de parution des mesures
d'application
prises au cours de la XIe législature sur les lois
votées au cours de la XIe législature (à l'exclusion des
rapports)
(du 2 juin 1997 au 30 septembre 2000)
Mesures prévues prises dans un délai |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
% |
Inférieur ou égal à 6 mois |
7 |
27 |
4 |
131 |
56 |
55 |
- |
280 |
43 % |
De plus de 6 mois à 1 an |
3 |
24 |
4 |
148 |
37 |
36 |
- |
252 |
39 % |
De plus d'1 an à 2 ans |
6 |
16 |
1 |
55 |
16 |
12 |
3 |
109 |
17 % |
De plus de 2 ans |
- |
3 |
1 |
7 |
- |
- |
- |
11 |
2 % |
TOTAL |
16 |
70 |
10 |
341 |
109 |
103 |
3 |
652 |
100 % |
Délai moyen : 7 mois 22 jours
(Délai
minimal : 1 jour ;
Délai maximal : 2 ans 10
mois 12 jours)
Mesures non prévues prises dans un délai |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
% |
Inférieur ou égal à 6 mois |
1 |
8 |
- |
39 |
13 |
18 |
- |
79 |
40 % |
De plus de 6 mois à 1 an |
- |
12 |
1 |
31 |
9 |
11 |
- |
64 |
32 % |
De plus d'1 an à 2 ans |
3 |
8 |
- |
25 |
4 |
8 |
4 |
52 |
26 % |
De plus de 2 ans |
- |
1 |
- |
1 |
- |
- |
- |
2 |
1 % |
TOTAL |
4 |
29 |
1 |
96 |
26 |
37 |
4 |
197 |
100 % |
Délai moyen : 8 mois 2 jours (Délai minimal : 1 jour ; Délai maximal : 2 ans 5 mois 6 jours)
Total des mesures prises dans un délai |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
% |
Inférieur ou égal à 6 mois |
8 |
35 |
4 |
170 |
69 |
73 |
- |
359 |
42 % |
De plus de 6 mois à 1 an |
3 |
36 |
5 |
179 |
46 |
47 |
- |
316 |
37 % |
De plus d'1 an à 2 ans |
9 |
24 |
1 |
80 |
20 |
20 |
7 |
161 |
19 % |
De plus de 2 ans |
- |
4 |
1 |
8 |
- |
- |
- |
13 |
2 % |
TOTAL |
20 |
99 |
11 |
437 |
135 |
140 |
7 |
849 |
100 % |
Délai moyen : 7 mois 25 jours
(Délai
minimal : 1 jour ;
Délai maximal : 2 ans 10 mois 12
jours)
Le taux d'application est supérieur pour les décrets : 54 % des décrets prévus ont été pris , dans des délais conformes à la moyenne de l'ensemble des textes réglementaires publiés (43 % dans un délai inférieur ou égal à six mois).
*
*
*
La comparaison avec les législatures précédentes ne pourra être faite utilement qu'à la fin de la XIe législature.
IV. ORIGINE DES MESURES RÉGLEMENTAIRES PRÉVUES : POURSUITE DE L'INERTIE FACE AUX INITIATIVES DES SÉNATEURS, CONTRAINTS À LA PATIENCE
Depuis
1993, les dispositions législatives prévoyant des mesures
réglementaires sont comptabilisées selon leur origine (projet ou
proposition de loi, amendement du gouvernement, amendement de
l'Assemblée nationale, amendement du Sénat, introduction en
commission mixte paritaire). Ces distinctions permettent d'apprécier, au
moins partiellement, la manière dont le pouvoir réglementaire
respecte l'intervention du législateur.
A cet égard, le constat est sévère
pour les
amendements du Sénat
: en 1999-2000,
une seule mesure a
été prise, sur 16 prévues
; en 1997-1998 et en
1998-1999, le pourcentage correspondant était encore plus modique
(2 %). La proportion atteint 29 % pour les amendements
présentés par les députés, avec 16 mesures prises
sur 56 prévues.
Ceci revient à dire que
près de
80 %
(soit 55 mesures restant à prendre sur un total de 72
mesures prévues)
des textes prescripteurs de suivi
réglementaire, adoptés sur proposition des parlementaires,
tardent beaucoup trop à être appliqués.
Origine
des mesures réglementaires d'application prévues par les lois
votées
au cours de l'année parlementaire
(à
l'exclusion des rapports)
(du 1
er
octobre 1999 au 30 septembre 2000)
Nombre de mesures prévues selon leur origine |
Texte initial |
Amendement du Gouvernement |
AMENDEMENT DU SÉNAT |
AMENDEMENT DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE |
Introduction en commission mixte paritaire |
Total |
dont : |
|
|
|
|
|
|
prises |
97 |
1 |
1 |
16 |
- |
115 |
restant à prendre |
155 |
4 |
15 |
40 |
2 |
216 |
Total |
252 |
5 |
16 |
56 |
2 |
331 |
% du total général |
75 % |
2 % |
5 % |
17 % |
1 % |
100 % |
Les
amendements issus de sénateurs ou de députés, qui
représentent plus du cinquième (exactement 22 %) de tous les
textes prescripteurs de suivi réglementaire, continuent ainsi à
être relativement négligés.
On soulignera, toutefois, que le taux d'application des textes issus
d'amendements de députés a, lui, nettement plus progressé
que le taux correspondant pour les amendements de sénateurs (29 %
en 1999-2000, contre 11 % en 1998-1999).
Taux
d'application, selon leur origine, des mesures réglementaires
prévues
|
||
Origine |
Taux
d'application
|
Pour mémoire : part relative dans les dispositions législatives prescrivant un suivi réglementaire |
Texte initial |
38 % |
75 % |
Amendement du gouvernement |
20 % |
2 % |
Amendement du Sénat |
6 % |
5 % |
Amendement de l'Assemblée nationale |
29 % |
17 % |
Introduction en commission mixte paritaire |
0 % |
1 % |
Si l'on
regarde maintenant
l'ensemble des lois votées au cours de la XIe
législature, les différences tendent à s'estomper avec le
temps
: 57 % des mesures prévues par le texte originel ont
été prises et 60 % des dispositions résultant
d'amendements de députés sont appliquées. Quant au bilan
de l'application, sur trois ans, des amendements d'origine sénatoriale,
il s'avère nettement moins défavorable que sur une seule
année parlementaire, même s'il reste inférieur à la
moyenne. En effet, sur 124 mesures réglementaires prévues par des
dispositions introduites dans la loi par le Sénat, (11 % du total),
55 ont été prises, soit un taux d'application de 44 %.
Les sénateurs doivent savoir être patients
.
On constate, en outre, que les quatre mesures réglementaires
prévues par des dispositions introduites en commission mixte paritaire
sont toujours en attente d'application.
Origine des mesures réglementaires d'application
prévues par les lois votées
au cours de la XIe
législature
(à l'exclusion des rapports)
(du 2 juin 1997 au 30 septembre 2000)
Nombre de mesures prévues selon leur origine |
Texte initial |
Amendement du Gouvernement |
AMENDEMENT DU SÉNAT |
AMENDEMENT DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE |
Introduction en commission mixte paritaire |
Total |
dont : |
|
|
|
|
|
|
prises |
377 |
53 |
55 |
167 |
- |
652 |
restant à prendre |
284 |
37 |
69 |
113 |
4 |
507 |
Total |
661 |
90 |
124 |
280 |
4 |
1 159 |
% du total général |
57 % |
8 % |
11 % |
24 % |
0 % |
100 % |
Taux d'application des mesures prévues selon leur origine |
|
|
|
|
|
|
V. DÉCLARATION D'URGENCE, POUR VOTER LES LOIS : UNE INFLUENCE VARIABLE SUR LES CONDITIONS D'APPLICATION
A. L'APPLICATION DES LOIS VOTÉES APRÈS DÉCLARATION D'URGENCE AU COURS DE LA SESSION
Huit lois ont été votées, en 1999-2000, après déclaration d'urgence 6( * ) (soit 15 % du total, contre 17 % en 1998-1999 et 26 % en 1997-1998).
Application des lois votées en 1999-2000
(situation au 30 septembre 2000)
Nombre de lois votées |
Lois votées après déclaration d'urgence |
Autres lois |
Application directe |
1 |
20 |
Applicables |
- |
4 |
Partiellement applicables |
3 |
6 |
Non applicables |
4 |
15 |
Total |
8 |
45 |
On
pourrait présumer que le choix du recours à cette
procédure emporte une rapide entrée en vigueur de leurs
dispositions.
La réalité est plus complexe.
Une seule de ces 8 lois en urgence est applicable, par application directe
(parité). Pour les 7 autres lois, 31 mesures, sur 111 prévues,
ont été publiées au 30 septembre 2000 (
taux
d'application : 28 %
). S'y ajoutent huit mesures non
prévues.
Application des dispositions des lois votées
après déclaration d'urgence au cours de l'année
parlementaire
pour lesquelles un texte réglementaire est prévu
par la loi
(du 1
er
octobre 1999 au 30 septembre
2000)
|
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
Nombre de dispositions pour lesquelles un texte réglementaire est prévu par la loi |
|
|
|
|
|
|
|
|
dont : |
|
|
|
|
|
|
|
|
- entrées en application |
- |
8 |
- |
23 |
- |
- |
- |
31 |
- restant à appliquer |
35 |
36 |
- |
7 |
1 |
1 |
- |
80 |
Taux d'application |
0 % |
18 % |
- |
77 % |
0 % |
0 % |
- |
28 % |
Ce bilan
peut paraître satisfaisant, trois lois n'ayant été
adoptées qu'en fin de session (2
e
loi " sport ",
" collecte de fonds ", " chasse ").
Il résulte en fait de l'entrée en application rapide -bien
qu'encore partielle- de la loi relative à la réduction du temps
de travail votée à la fin de l'année 1999.
Mais la diligence a été moindre pour la loi relative à la
modernisation de l'électricité -5 textes d'application sur 28
seulement sont parus. De même, la première loi
" activités physiques et sportives " et la loi ajustant les
dotations aux collectivités locales en fonction du recensement attendent
toujours les textes réglementaires dont elles prévoient la
publication.
La déclaration d'urgence a donc une incidence très
inégale sur la célérité du suivi
réglementaire.
La statistique sur les
délais de publication
des textes
réglementaires parus, comparés aux lois votées sans
déclaration d'urgence, ne fait que refléter la diligence
particulière avec laquelle le gouvernement a mis en oeuvre la loi sur
les 35 heures, qui, à elle seule, représente 75 % des
mesures prises.
On observe :
- que plus de 60 % des 31 mesures prévues ont
été publiés dans un délai inférieur ou
égal à 1 mois (contre 10 % pour les textes
d'application des autres lois) ;
- que 87 % l'ont été en moins de 6 mois (60 % pour les
autres lois).
Le tableau ci-après tient compte des textes d'application prévus
et non prévus.
Délais comparés de publication des textes,
prévus et non prévus,
sur les lois votées en 1999-2000
(avec ou sans déclaration d'urgence)
Textes d'application, prévus et non prévus, |
Dispositions figurant dans les lois votées
|
|
publiés |
Après déclaration d'urgence (1) |
Autres
lois
|
Dans un délai inférieur ou égal à 1 mois |
54 % |
14 % |
Dans un délai compris entre plus d'1 mois à 3 mois |
18 % |
22 % |
Dans un délai compris entre plus de 3 mois à un an |
28 % |
64 % |
(1) 39
textes (31 prévus, 8 non prévus)
|
B. L'APPLICATION DES LOIS VOTÉES APRÈS DÉCLARATION D'URGENCE DEPUIS LE DÉBUT DE LA XIE LÉGISLATURE
Le bilan
de l'application des lois votées après déclaration
d'urgence depuis le début de la XIe législature appelle
également des observations nuancées.
Sur les trois premières années de la XIe législature, au
cours de laquelle 27 lois ont été votées après
déclaration d'urgence :
- 8 sont devenues totalement applicables, dont 3 seulement dans un délai
de moins de 6 mois ;
- 58 % des mesures d'application prévues ont été
prises. Ce taux d'application n'est pas très supérieur à
celui constaté pour les autres lois (55 %).
Si les délais de publication observés sont plus rapides, la
proportion de mesures publiées dans un délai supérieur
à un an est cependant équivalente, comme cela apparaît dans
le tableau ci-après qui concerne aussi bien les mesures prévues
que non prévues.
Délai de publication des textes d'application des lois
votées au cours de
la XIe législature
(mesures prévues et non prévues)
Pourcentage de textes d'application publiés |
Lois votées après déclaration d'urgence |
Autres lois |
dans un délai de moins de 6 mois |
49 % |
37 % |
dans un délai de 6 mois à 1 an |
33 % |
41 % |
dans un délai supérieur à un an |
19 % |
22 % |
VI. APPLICATION DES LOIS PAR DÉCRET : SENSIBLE AMÉLIORATION D'UNE ANNÉE À L'AUTRE
Depuis
le mois de mai 1995, le Sénat a précisé, dans ses
statistiques, la part des seuls décrets parmi l'ensemble des mesures
d'application des lois. Les autres mesures recensées sont
essentiellement des arrêtés, parfois des circulaires si elles
paraissent avoir une valeur d'application d'une disposition législative,
et non de simple commentaire explicatif. Le décompte des décrets
avait, en particulier, pour objet d'effectuer des comparaisons avec les
statistiques fournies par le Secrétariat général du
gouvernement (SGG).
Les décalages de résultats statistiques concernant le suivi de
l'application des lois entre le Sénat et le SGG proviennent
principalement du fait que le Sénat prend en compte, non seulement les
décrets, mais encore toutes les mesures d'application mentionnées
ci-dessus.
En outre, et sans écarter des erreurs de saisie, toujours possibles, le
nombre de décrets attendus peut différer du nombre de
décrets effectivement publiés pour l'application d'une loi. En
effet, d'une part, le Secrétariat général du gouvernement
prend en compte, en plus des décrets que le Sénat recense comme
" prévus ", tous ceux que le gouvernement estime
nécessaires en vertu de l'exercice du pouvoir réglementaire
(décrets " non prévus "). D'autre part, il peut arriver
qu'un seul décret applique plusieurs dispositions d'une même loi,
qui prévoyaient chacune un ou plusieurs décrets d'application ou,
à l'inverse, qu'une même disposition soit appliquée par
plusieurs décrets différents.
Par ailleurs, l'absence de visas suffisamment explicites dans un nombre non
négligeable de textes d'application complique le recensement
effectué par les commissions du Sénat, à partir de la
parution des décrets au Journal officiel. Cette difficulté a
été soulignée à plusieurs reprises par les services
du SGG.
Le tableau ci-après fait apparaître, comme à
l'accoutumée, que les décrets constituent la grande
majorité (77,3 %) des 331 mesures d'application prévues pour
l'application des lois votées en 1999-2000.
L'application, par décrets, progresse : le taux est de
27 %
(exactement
26,6 %
) en 1999-2000, contre 17 % en
1997-1998 et 23 % en 1998-1999.
Cependant, en 1999-2000, malgré une sensible amélioration, le
suivi des décrets demeure très inférieur au suivi des
autres mesures (27 %, contre 63 %).
Le tableau suivant porte sur les mesures prises pour l'application des lois
votées au cours de l'année parlementaire 1999-2000. Il distingue
les textes réglementaires prévus par la loi, et les textes non
prévus, ainsi que les décrets et les autres mesures. Ce tableau
n'appelle pas de commentaire particulier.
Application des dispositions législatives
votées en
1999-2000 pour lesquelles un texte réglementaire est prévu par la
loi : décrets et autres mesures
(situation au 30 septembre 2000)
Nombre total de dispositions législatives votées en 1999-2000 pour lesquelles un texte réglementaire est prévu par la loi
(décrets)
|
|
dont :
(décrets)
|
115
|
- restant à appliquer
(décrets)
|
216
|
Taux d'application
(décrets)
|
35
%
|
Nombre total de dispositions législatives votées en 1999-2000 ayant fait l'objet d'une mesure d'application
- Texte réglementaire prévu par la loi
(décrets)
|
115
|
- Texte réglementaire non prévu par la loi
(décrets)
|
23
|
Total
(décrets)
|
138
|
Comme on l'a indiqué, les statistiques du Sénat et celles du Secrétariat général du gouvernement obéissent à des logiques différentes, ce qui rend difficiles les comparaisons. Certains chiffres peuvent néanmoins être rapprochés. Ils figurent dans les deux tableaux reproduits ci-après.
Lois
applicables
(XI
e
législature)
|
Statistiques
|
Statistiques du Secrétariat général du gouvernement (au 9 octobre 2000) |
Session unique 1997-1998 |
7 |
15 |
Session unique 1998-1999 |
5 |
8 |
Session unique 1999-2000 |
4 |
4 |
Parution des décrets pour l'application des lois votées en 1999-2000
|
Statistiques
|
Statistiques du Secrétariat général du gouvernement (au 9 octobre 2000) |
Décrets à paraître |
256 |
182 |
Décrets parus et taux d'application |
68 = 26,6 % |
69 = 37,91 % |
Les statistiques du Secrétariat général du gouvernement confirment, bien entendu, que le taux d'application est d'autant plus élevé que les lois sont anciennes : 80 % pour les lois votées en 1997-1998, 60 % pour les lois votées en 1999-2000 et près de 40 % pour les lois votées en 1999-2000.
Statistiques du Secrétariat général du gouvernement : application des lois votées sous la XIe législature
|
Nombre de lois |
Décrets à paraître
|
Décrets parus
|
Taux
d'application
|
1997-1998 |
27 |
252 |
201 |
79,75 % |
1998-1999 |
30 |
279 |
169 |
60,57 % |
1999-2000 |
24 |
182 |
69 |
37,91 % |
On trouvera ci-après un tableau joint à la réponse récente du Premier ministre , publiée au Journal Officiel de l'Assemblée nationale du 23 octobre 2000 , à la question écrite n° 50385 de M. Jean-Luc Warsmann, député, relative à l'application des lois. Ce tableau récapitule le taux de publication des décrets recensés par le Secrétariat général du gouvernement pour l'application des lois votées par le Parlement depuis le début de la IXe législature (printemps 1988), session par session.
Législatures |
Sessions |
Nombre de décrets prévus |
|
||
|
|
|
0 à 6 mois |
- 2 ans |
A ce jour |
|
Printemps 1988 |
2 |
2
|
|
|
|
Automne 1988 |
126 |
33
|
111
|
126
|
|
Printemps 1989 |
97 |
11
|
81
|
97
|
|
Automne 1989 |
94 |
33
|
86
|
94
|
IXe législature |
Printemps 1990 |
99 |
50
|
98
|
99
|
|
Automne 1990 |
159 |
49
|
139
|
159
|
|
Printemps 1991 |
122 |
22
|
107
|
121
|
|
Automne 1991 |
167 |
45
|
143
|
167
|
|
Printemps 1992 |
112 |
23
|
92
|
110
|
|
Automne 1992 |
172 |
63
|
125
|
168
|
|
Printemps 1993 |
42 |
25
|
41
|
|
|
Automne 1993 |
152 |
57
|
140
|
151
|
Xe législature |
Printemps 1994 |
162 |
17
|
120
|
157
|
|
Automne 1994 |
172 |
60
|
137
|
159
|
|
Printemps 1995 |
10 |
4
|
10
|
|
|
Unique 1995-1996 |
191 |
70
|
165
|
179
|
|
Unique 1996-1997 |
158 |
83
|
133
|
142
|
|
Unique 1997-1998 |
252 |
88
|
195
|
201
|
XIe législature |
Unique 1998-1999 |
279 |
70
|
169
|
|
|
Unique 1999-2000 |
182 |
49
|
69
|
|
DEUXIÈME
PARTIE :
SYNTHÈSE DES OBSERVATIONS
DES COMMISSIONS
PERMANENTES
Les
observations formulées par les commissions permanentes corroborent les
conclusions issues des données globales. Elles permettent surtout de
nuancer les analyses et d'attirer l'attention sur le cas spécifique de
certaines lois.
On pourra ainsi successivement aborder :
- les conditions d'applicabilité de certaines lois d'application
directe ;
- l'exacte portée des retards de suivi réglementaire ;
- les motifs de carence et les perspectives d'amélioration ;
- la rapidité de l'application d'une loi, au détriment des
conditions de régularité ;
- le caractère encore trop lacunaire du suivi réglementaire
des textes d'origine sénatoriale ;
- les difficultés rencontrées pour appliquer les lois
votées après déclaration d'urgence : les
différences avec les autres lois tendent à s'estomper, sauf en
matière sociale ;
- la permanence de la quête des rapports demandés à
l'exécutif.
On terminera en n'omettant pas de saluer la qualité de la veille du
Sénat sur le suivi réglementaire.
*
*
*
Les
passages en italique dans les développements qui suivent sont extraits
des bilans complets et détaillés établis par chaque
commission permanente.
On trouvera en annexe au présent rapport les communications sur le
contrôle de l'application des lois présentées à
chacune des commissions.
I. LES LOIS D'APPLICATION DIRECTE PEUVENT NE PAS ÊTRE AISÉMENT APPLICABLES...
La
commission des lois
signale, fort opportunément, que
l'applicabilité des lois, dites " d'application directe ",
n'est pas toujours évidente.
Deux exemples significatifs illustrent cette constatation : la commission
fait état d'une circulaire du ministère de l'intérieur
pour l'application des dispositions transitoires de la loi organique limitant
le cumul des mandats, et elle redoute des problèmes
d'interprétation pour la loi relative à la prestation
compensatoire en matière de divorce.
-
•
Loi organique n° 2000-294 du 5 avril 2000
relative aux
incompatibilités entre mandats électoraux
Le 28 août 2000, M. Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l'Intérieur, a signé une circulaire aux préfets concernant les lois du 5 avril 2000 (organique n° 2000-294 et ordinaire n° 2000-295) relatives aux incompatibilités entre mandats électoraux.
Cette circulaire qui, à ce jour, n'a pas été publiée au Journal Officiel, traite en particulier des dispositions transitoires de la loi organique, dans la perspective des élections locales des 11 et 18 mars 2001.
La circulaire rappelle les dispositions de l'article 18 de la loi organique aux termes desquelles le parlementaire qui se trouve en situation d'incompatibilité à la date de publication de la loi (6 avril) devra faire cesser cette incompatibilité au plus tard lors du renouvellement de son mandat parlementaire.
La circulaire ajoute cependant que si, avant le terme de son mandat parlementaire, le député ou le sénateur " acquiert (par élection, réélection ou remplacement d'un conseiller municipal ou régional pour les suivants de liste) un mandat le plaçant en situation d'incompatibilité, les modalités prévues à l'article L.O. 151-1 du code électoral s'appliquent ".
En d'autres termes, le parlementaire exerçant actuellement deux mandats locaux devra, selon la circulaire, renoncer au mandat de son choix dès qu'il aura été renouvelé à l'un de ses mandats locaux et ne pourra pas continuer d'exercer ses trois mandats jusqu'au renouvellement de son mandat parlementaire.
Cette interprétation avait déjà été donnée par le Gouvernement en séance publique à l'Assemblée nationale lors de la dernière lecture des textes, le 8 mars 2000.
M. Daniel Vaillant, alors ministre des relations avec le Parlement, avait exposé la position du Gouvernement dans les termes suivants :" Un sénateur de la série renouvelable en 2007 qui serait conseiller général d'un canton renouvelable en 2004 et maire d'une commune de plus de 3.500 habitants ne pourrait pas cumuler tous ses mandats et fonctions jusqu'en 2007. Dès mars 2001, il devra être renouvelé au conseil municipal et l'acquisition de ce mandat le contraindra à abandonner l'un des deux autres, en application de l'article L.O. 151-1 ".
• Loi n° 2000-596 du 30 juin 2000 relative à la prestation compensatoire en matière de divorce
Un amendement du Gouvernement a même étendu l'application de la loi aux instances en cours n'ayant pas donné lieu à une décision passée en force de chose jugée (art. 23 de la loi).
Outre les possibilités de révision de la prestation, cette loi modifie notablement ses modalités de paiement et son régime fiscal, mais n'a cependant pas fait l'objet d'une circulaire de la chancellerie pour informer les juges des nouvelles dispositions adoptées.
Nombre de dossiers pendants devant les juridictions mais déjà mis en état auront cependant dû être rouverts pour être mis en conformité avec les nouvelles conditions d'attribution de la prestation. En l'absence de toute circulaire, les juges auront-ils tenu compte de la loi et comment auront-ils appliqué les nouvelles dispositions ?
II. L'EXACTE PORTÉE DES RETARDS DE SUIVI RÉGLEMENTAIRE
Tout retard de publication des textes réglementaires d'application revient à paralyser l'action du législateur.
A. ABSENCE (RELATIVE) DE PÉRIL EN LA DEMEURE...
Sans
doute faut-il tenir compte, mais dans des cas très isolés, de la
nature et de l'étendue, par définition très variables, des
réformes en cours. Ainsi peut-on estimer, par exemple, que la mise en
oeuvre d'orientations très novatrices s'inscrit dans une durée
relativement longue.
La
commission des affaires étrangères
relève ainsi
que les conditions d'application des deux lois de réforme des
armées ne traduisent aucun " véritable retard ", compte
tenu du calendrier (loi du 22 octobre 1999 portant organisation de la
réserve militaire et du service de défense : 1 décret
publié, contre 2 à venir ; loi du 14 mars 2000 relative aux
volontariats civils : 1 décret publié, contre 1
à venir au 30 septembre 1999). En effet, la période de transition
vers la professionnalisation complète doit s'achever au 31
décembre 2002.
La
commission des affaires culturelles
est plus réservée
sur le cas de la
loi n° 2000-197 du 6 mars 2000
visant
à renforcer le rôle de l'école dans la prévention et
la détection des mauvais traitements à enfants (et qui
insère des dispositions nouvelles dans le code de la Santé
publique), qui n'a pas encore reçu le décret d'application
prévu.
Elle note qu' "
un tel délai n'a rien
d'excessif
", mais qu'il convient néanmoins de veiller à
la parution de ce décret. " Il ne faudrait pas, en effet, que le
gouvernement néglige d'appliquer les lois issues des propositions du
" Parlement des enfants ", qu'il inscrit à l'ordre du jour du
Sénat avec une promptitude que leur portée normative ne justifie
généralement pas. "
De tels cas d'espèce demeurent exceptionnels, les retards de suivi
contrariant en règle générale la volonté du
législateur.
B. EFFETS PERVERS DE CARENCE...
La
commission des affaires sociales
évoque longuement, en
particulier, les carences de l'application de la loi du 29 décembre
2000 de financement de la sécurité sociale pour 2000.
Elle indique :
La
mesure " phare " de la
loi de financement de la
sécurité sociale pour 2000
consistait à
" réformer l'assiette des cotisations patronales ". L'article
5 crée un fonds, le " Fonds de financement de la réforme des
cotisations patronales de sécurité sociale ", chargé
de compenser aux régimes obligatoires de base les pertes de recettes
résultant de la ristourne bas salaires élargie à
1,8 SMIC et les allégements accordés dans le cadre de la
réduction du temps de travail.
Ce fonds n'existe toujours pas, en raison de l'absence de parution de
décret précisant la composition de son conseil d'administration,
de son conseil de surveillance et des modalités de fonctionnement et de
gestion.
L'application des articles 7 (calcul de la taxe générale sur les
activités polluantes, modalités d'application du 5 au 8 de
l'article 266 sexies du code des douanes, liste des activités des
établissements dont certaines installations sont soumises à
autorisation au titre de la loi sur les installations classées) et 8
(exonération jeunes agriculteurs) reste également soumise
à la promulgation de mesures réglementaires.
En ce qui concerne l'article 9, modifiant la circulaire de
répartition de la contribution sociale généralisée,
l'arrêté pris le 31 janvier 2000, paru au Journal Officiel du
16 février 2000, a respecté les montants qui avaient
été communiqués aux deux assemblées. On notera que
cet article, instituant une " commission de répartition de la
CSG ", a été appliqué par anticipation, puisque la
première réunion de cette commission a eu lieu le
8 décembre 1999.
S'agissant de la branche vieillesse, l'article 16 de la loi prévoit que
la CNAVTS doit reverser au fonds de réserve des retraites le
résultat excédentaire de l'exercice clos et, le cas
échéant, en cours d'exercice, un montant représentatif
d'une fraction de l'excédent prévisionnel de l'exercice tel que
présenté par la Commission des comptes de la
sécurité sociale de septembre. Les modalités de ces
versements sont fixées par un arrêté conjoint des ministres
chargés de la sécurité sociale et du budget,
arrêté qui n'est pas paru à ce jour. La CNAVTS devrait
reverser en 2000 un total de 7,9 milliards de francs correspondant à
5 milliards de francs au titre des excédents de l'exercice 1999 et
2,9 milliards de francs au titre de la fraction de l'excédent
prévisionnel de l'exercice 2000.
En outre, l'application de l'article 20, qui ouvrait une possibilité de
rachat de cotisations d'assurance vieillesse pour les artisans et
commerçants, reste subordonnée à la parution du
décret en Conseil d'Etat prévu audit article. La commission
s'était interrogée sur la portée réelle de cette
disposition résultant d'un amendement du Gouvernement adopté par
l'Assemblée nationale : le nombre de bénéficiaires
potentiels apparaissait en effet extraordinairement limité. Le retard
pris dans la parution du décret en Conseil d'Etat qui permettrait son
application confirme a posteriori le caractère vraisemblablement inutile
de cet article.
Aucune des dispositions réglementaires relatives à l'application
de l'article 23, consacré aux relations entre l'assurance maladie et les
centres de santé, n'a encore été publiée.
Cette absence de décret d'application est regrettable, d'un triple point
de vue :
- les dispositions de l'article 23 avaient fait l'objet d'une concertation avec
les professionnels : il est donc difficile de comprendre les raisons du
blocage qui s'est manifesté en aval pour préparer les
décrets d'application ;
- l'article 23 donnait une base légale à un agrément des
centres de santé après visite de conformité, visites dont
on peut souhaiter la réalisation rapide au regard des
intérêts de la santé publique ;
- l'accord national prévu par l'article 23 aurait pu, dès cette
année, contribuer à une meilleure maîtrise de
l'évolution des dépenses d'assurance maladie.
Les dispositions de l'article 24 relatives au mécanisme de
maîtrise des dépenses d'assurance maladie
(" lettres-clés flottantes " mises à disposition de la
CNAM, d'ailleurs contre son gré) ont été publiées.
Les rapports d'équilibre prévus par la loi ont bien
été transmis au Gouvernement comme au Parlement, et les mesures
de baisse des tarifs prévues par l'article 24 ont été
prises au mois de juillet par l'assurance maladie. L'application pratique des
mesures prévues par l'article 24 s'est révélée,
comme l'avait prévu le Sénat, tant inefficace que très
néfaste à la qualité et au contenu des relations entre
l'assurance maladie et les professionnels de santé.
En revanche, aucune des dispositions réglementaires concernant la prise
en charge partielle, par l'assurance maladie, des cotisations sociales des
professionnels de santé (praticiens et auxiliaires médicaux) n'a
été publiée (participation des caisses aux cotisations,
délais de versement des cotisations, cotisation vieillesse, cotisation
maladie sur avantages vieillesse). Le document fourni par le Secrétariat
général du Gouvernement indique qu'un avant-projet est en cours
de rédaction.
Comme l'avait prévu le Sénat, les dispositions de l'article 26
relatives au contrôle des " gros consommateurs de soins " (art.
L. 315-2-1 du code de la santé publique) se sont
révélées difficilement applicables : rien
d'étonnant donc, à ce que le décret d'application de
l'article 26 n'ait pas été publié, non plus, en
conséquence, que le bilan annuel d'application de cet article 26
prévu par l'article 27.
Aucune des dispositions d'application de la réforme du TIPS (tarif
interministériel des prestations sanitaires) n'a été
publiée (article 32) non plus que beaucoup de dispositions
nécessaires à la réforme du mécanisme de
maîtrise de l'évolution des dépenses des cliniques
privées.
Les dispositions non encore applicables portent également sur les
nouvelles modalités de réparation des accidents du travail
successifs (article 38).
La
commission des finances
note qu'après le rattrapage constaté
l'année précédente sur les lois les plus anciennes,
l'amélioration des délais de publication des textes
d'application paraît freinée, pour les lois promulguées au
cours des douze derniers mois, par des problèmes techniques
. Pour
atteindre l'objectif des six mois de délai maximum prescrits par le
Premier ministre un effort plus profond de la part des administrations,
notamment en matière de coordination, sera nécessaire. Il est
regrettable que certaines dispositions urgentes ne puissent être
appliquées, pour l'année fiscale prévue, que grâce
à la parution d'instructions fiscales, dans l'attente des décrets.
La
commission des finances
relève qu'aucune loi votée au
cours de la session 1999-2000 ne peut être considérée comme
entièrement applicable.
-
•
Sur la
loi n° 99-1126 du 28 décembre 1999
modifiant le code général des collectivités territoriales
et relatif à la
prise en compte du recensement général
de population de 1999 pour la répartition des dotations de l'Etat aux
collectivités locales
7(
*
)
, un
décret portant application de l'article 8 (article L. 2311-5 du
code général des collectivités territoriales relatif aux
conditions de reprise de résultat par les communes) est en cours de
préparation. Il doit être soumis au Conseil d'Etat avant sa
publication.
• Sur la loi de finances pour 2000 ( n° 99-1172 du 30 décembre 1999 ), 15 mesures d'application étaient attendues.
9 ont été prises :
- à l'article 43 (taxe sur les installations nucléaires de base), décret en Conseil d'Etat n° 2000-361 du 26 avril 2000 ;
- à l'article 58 (institution du prélèvement de solidarité pour l'eau et modification du compte d'affectation spéciale 902-00), décret n° 2000-953 du 22 septembre 2000 ;
- à l'article 114 (relèvement des montants minimum de pension garantis aux exploitants agricoles), les 4 décrets attendus ont été fondus dans le décret n° 2000-261 du 22 mars 2000 ;
- à l'article 117 (attribution de points de retraite proportionnelle gratuits), les dispositions attendues ont été reprise par le même décret n° 2000-261 du 22 mars 2000 ;
- à l'article 127 (actualisation de la taxe pour frais de chambre de métiers), décret en Conseil d'Etat n° 2000-525 du 16 juin 2000 ;
- à l'article 128 (fonds national de promotion et de communication de l'artisanat et formation continue des artisans), l'établissement public à caractère administratif chargé de gérer les ressources du fonds avait déjà été installé par le décret en Conseil d'Etat n° 97-1040 du 13 novembre 1997.
Les 6 mesures restant en attente de textes d'application sont les suivantes :
- à l'article 11 (incitation à la constitution et au maintien à long terme d'un actionnariat stratégique dans l'entreprise), le décret fixant les modalités d'application de l'article 789 A du code général des impôts devrait être publié avant la fin de l'année, après consultation du Conseil d'Etat ;
- à l'article 12 (suppression de la contribution annuelle représentative de droit de bail), le décret attendu n'a pas encore été pris et ne s'appliquera qu'à compter de 2001. Pour 2000, les mesures d'application ont été prises par l'instruction fiscale du 24 mars 2000 (BOI 5L-5-00, n° 69 du 7 avril 2000) ;
- à l'article 94 (fusion des régimes d'imposition des plus-values mobilières et de droits sociaux réalisées par les particuliers et aménagement du régime du différé d'imposition des plus-values d'échange de ces mêmes titres), le décret prévu est en cours d'examen au Conseil d'Etat. Sa parution est annoncée pour la fin de l'année ;
- l'article 108 (reconduction du dispositif d'exonération des taxes intérieures de consommation applicables au fioul lourd, au gaz naturel et au gaz de raffinerie utilisés dans les installations nouvelles de cogénération), le décret attendu pour l'application de l'article 266 quinquies A du code des douanes est en cours d'examen au Conseil d'Etat et devrait paraître prochainement ;
- à l'article 116 (assouplissement de l'attribution gratuite de points de retraite proportionnelle), le décret prévu en est actuellement au stade de la signature du ministre chargé du budget ;
- à l'article 133 (intégration des personnels de l'AGEMA dans la fonction publique), un décret est en cours de préparation aux ministères de l'éducation nationale et de l'équipement, des transports et du logement.
• Sur la loi de finances rectificative pour 1999 ( n° 99-1173 du 30 décembre 1999 ), 19 mesures prévoyaient l'intervention de textes réglementaires ; 9 ont été prises à ce jour :
- à l'article 15 (mesures d'adaptation au droit communautaire), décret n° 2000-490 du 2 juin 2000 ;
- à l'article 18 (extinction du régime intra-communautaire des comptoirs de vente, modernisation et simplification des contributions indirectes), décret en Conseil d'Etat n° 2000-739 du 1er août 2000, décret n° 2000-784 du 24 août 2000, décret n° 2000-785 du 24 août 2000 et décret n° 2000-786 du 24 août 2000 ;
- à l'article 47 (création d'une rente viagère en faveur des harkis et prorogation du plan en leur faveur), décret n° 2000-359 du 26 avril 2000 ;
- à l'article 48 (mise en oeuvre de l'accord du 27 mai 1997 entre la France et la Fédération de Russie sur le règlement définitif des créances financières réciproques et réelles apparues antérieurement au 9 mai 1945), les 3 textes attendus ont été satisfaits par le décret en Conseil d'Etat n° 2000-777 du 23 août 2000 ;
Sur les 10 textes restant en attente, 6 concernent l'article 18 relatif aux droits d'accises et actualisant le code général des impôts. Ces textes d'application sont en préparation au ministère de l'économie, des finances et de l'industrie.
Les autres concernent les articles suivants :
- à l'article 26 (aménagement de l'article L. 80 D du livre des procédures fiscales prévoyant la motivation des pénalités), le dispositif prévoit l'automatisation des motivations de sanctions fiscales. Des difficultés liées aux applications informatiques expliquent, en partie, le retard pris pour la publication de l'arrêté. Il devrait être pris avant la fin de l'année ;
- à l'article 29 (aménagement des régimes fiscaux des SOFERGIE et du crédit-bail immobilier), le décret prévu est toujours en préparation mais une instruction fiscale a été publiée (BOI 7D-3-00, n° 129 du 12 juillet 2000) ;
- à l'article 36 (exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties en faveur des centres d'hébergement d'urgence), le décret d'application n'a toujours pas été pris. Le Gouvernement aurait obtenu, auprès du ministère de l'équipement, des transports et du logement, des précisions sur la notion de " locaux affectés à l'hébergement d'urgence ". En tout état de cause, le dispositif prévu ne sera pas applicable aux impositions perçues au titre de 2000. Les recours contentieux risquent alors d'être la seule voie d'application de cette mesure ;
- à l'article 37 (création d'un fonds de compensation des nuisances aéroportuaires), le décret prévu a été examiné par le comité des finances locales. Il doit être publié prochainement.
• S'agissant de la loi n° 2000-517 du 15 juin 2000 portant habilitation du Gouvernement à adapter par ordonnance la valeur en euros de certains montants exprimés en francs dans les textes législatifs, le projet d'ordonnance a été présenté en conseil des ministres le 13 septembre 2000. Sa publication est imminente. Le projet de loi de ratification est, quant à lui, en préparation.
• Sur la loi de finances rectificative pour 2000 ( n° 2000-656 du 13 juillet 2000 ), à l'article 13 (fonds de compensation de la TVA : modification du taux et modalités exceptionnelles de remboursement concernant les réparations des dommages liés aux intempéries de novembre et décembre 1999), le décret définissant les dépenses réelles d'investissement sur lesquelles s'appliquent les attributions du FCTVA n'a pas encore été pris. "
En ce qui concerne la loi dite " Thomas ", de 1997 , créant les plans d'épargne-retraite , nous sommes dans une situation tout à fait inédite. Ainsi que le déclarait M. Philippe Marini, rapporteur général, en présentant son avis sur les propositions de loi de MM. Descours et Arthuis sur l'épargne-retraite, lors de la séance du 14 octobre 1999 : " avec la loi Thomas, on a inventé la loi virtuelle 8( * ) ! ".
Si la loi de finances rectificative pour 1996 peut désormais être considérée comme applicable, ce n'est pas en raison de la parution du dernier décret à l'article 26, concernant les parts de copropriété de chevaux de courses, toujours attendu. En effet, il apparaît que les professionnels s'étant rétractés, un accord avec les services ministériels était devenu impossible. C'est donc dans ce cas l'initiative de la parution d'une instruction fiscale dans des délais raisonnables (le 9 juin 1997) qui permet aux services fiscaux d'appliquer cette mesure.
La loi de finances pour 1998 peut elle aussi être considérée comme applicable. En effet, seul un décret en Conseil d'Etat fixant la composition de la commission de suivi prévue à l'article 18 n'a pu être pris en raison d'un désaccord sur les missions et les contours de celle-ci. Toutefois, les autres dispositions ayant été prises, le dispositif d'aide fiscale à l'investissement outre-mer a pu continuer à fonctionner. Il est à relever qu'il arrive en fin de parcours et qu'il est proposé au Parlement de le prolonger par l'article 12 de la loi de finances pour 2001. Même si l'on peut considérer que la volonté législative du Parlement n'a pas, dans ce cas été suivie d'application stricto sensu, ce jugement doit être atténué par la parution d'un rapport, dès le 1 er novembre 1998, dressant le bilan de l'application de ces dispositions. Il avait d'ailleurs été demandé dans cet article 18 par le Sénat. En revanche l'initiative de la Haute Assemblée, portant sur la création des commissions de suivi, manquait peut-être de réalisme, d'autant qu'un organe consultatif, cette fois national, a été mis en place pour satisfaire cette carence. Ces péripéties ne peuvent qu'inciter le Parlement à se montrer lui aussi pragmatique dans ses demandes de mesures d'application.
En revanche, deux lois très anciennes restent incomplètement applicables :
Dans la loi de 1994 d'orientation pour la Polynésie , l'article 5 prévoyait l'établissement et le vote d'une convention fiscale en matière d'impôt et de fraude. Il est toujours inappliqué. Compte tenu de mesures d'assouplissement concédées par le service de la législation fiscale et des avantages tirés par cette absence de convention, les résidents en Polynésie semblent peu pressés de son élaboration ce qui crée toutefois un déséquilibre fâcheux avec la Nouvelle Calédonie. Il serait temps que le Gouvernement présente enfin la révision de cette convention datant de 1957 ou le projet de refonte des statuts de la Polynésie française annoncé.
Enfin, l'article 39 du DDOEF de 1994 , qui prévoyait un décret modifiant la formation des experts-comptables, n'est toujours pas appliqué. Si l'imminence d'une parution nous était annoncée l'an dernier, un différend entre la Chancellerie et la DGI subsiste. Le Gouvernement serait bien inspiré d'imposer à ses administrations une meilleure coordination permettant d'appliquer enfin une mesure attendue depuis déjà six ans.
En ce qui concerne les quatre autres lois parues en 1998 et avant le 1 er octobre 1999, 7 textes restent attendus. Si l'un d'entre eux trouvera sa solution par la voie d'une précision législative dans un texte actuellement en cours de débat, trois autres devraient être publiés prochainement. Cependant, pour les trois derniers, il est à craindre qu'ils ne soient en situation de blocage durable.
C. LENTEUR CONSTATÉE OU REDOUTÉE MALGRÉ LES ENGAGEMENTS PRIS PAR LE GOUVERNEMENT...
Une
dizaine de décrets étaient attendus sur
la loi du 15 avril
1999 relative aux polices municipales
, adoptée avant la session
unique 1999-2000.
Le ministre de l'Intérieur s'était
engagé devant le Sénat à assurer une application rapide de
cette loi, annonçant la parution de quatre décrets avant le 15
juillet 1999
. Une circulaire avait été adressée aux
préfets dès le 16 avril, jour de publication de la loi.
Aucune mesure d'application n'est cependant intervenue avant le début
de l'année 2000.
La
commission des lois
note :
Les premiers décrets, en date du 20 janvier 2000, ont concerné
la formation des policiers municipaux, prévue à l'article 18 de
la loi, ainsi que la création d'un corps de catégorie B pour les
chefs de police municipale, non prévue dans la loi mais ayant fait
l'objet d'un engagement du ministre lors du débat parlementaire. Sont
ainsi intervenus, en date du 20 janvier 2000,
9 décrets, (décrets n° 2000-43 à 2000-51), dont
4 décrets en Conseil d'Etat, ainsi que 6 arrêtés.
Trois nouveaux décrets en Conseil d'Etat sont intervenus le 24 mars
2000. Ils ont été respectivement explicités par trois
circulaires adressées aux préfets le 6 avril :
- décret n° 2000-277 fixant la liste des contraventions
au code de la route que les agents de police municipale peuvent verbaliser
(art. 1
er
de la loi). Ce décret accorde de larges
pouvoirs de verbalisation des infractions les plus dangereuses et les plus
courantes sur le territoire de la commune, hors autoroutes
( notamment : excès de vitesse; sens interdit,
dépassement dangereux, feux rouges, non conformité de certains
équipements des véhicules). Ils ne peuvent cependant pas
verbaliser les infractions qui leur demanderaient d'effectuer des
investigations. La circulaire précise que la constatation des
infractions pourra faire l'objet d'une amende forfaitaire. A cet effet, les
agents devront être munis d'un carnet à souche et la commune devra
créer une régie de recette.
- décret n° 2000-275 relatif à la convention type
de coordination (art. 2 de la loi). Les conventions de coordination
doivent en conséquence avoir été négociées
entre le maire et le représentant de l'Etat avant le 28 septembre
2000. A défaut d'accord, s'appliqueront à partir de cette date
les interdictions du travail de nuit et de l'armement des agents prévues
par la loi ;
- décret n° 2000-276 relatif à l'armement
(art. 8 de la loi). Le Sénat avait refusé que les
catégories d'armes autorisées apparaissent dans la loi. Le
décret n'autorise que le port de certaines armes de la 4
e
catégorie (revolvers chambrés pour le calibre 38 spécial,
armes de poing chambrées pour le calibre 7,65 mn) et de la 6
e
catégorie (matraques de type " bâton de défense "
ou " tonfa ", générateurs d'aérosols
incapacitants ou lacrymogènes, projecteurs hypodermiques). Le
décret précise les missions de surveillance (voies ouvertes au
public, transports publics, bâtiments communaux) et les conditions dans
lesquelles le port d'arme peut être utilisé en distinguant les
missions accomplies de jour et celles opérées la nuit. Les armes
devront être détenues par la commune. Les agents devront
bénéficier de deux séances de tir par an au cours
desquelles ils devront tirer cinquante cartouches.
Quatre décrets sont encore attendus :
- devrait intervenir avant la fin de l'année 2000, le décret
relatif à la composition de la commission consultative des polices
municipales prévu par l'article 3 de la loi. Le Conseil
supérieur de la fonction publique territoriale, saisi du projet de
décret, a demandé, le 2 mars 2000, des modifications quant
à la durée du mandat des élus et des représentants
syndicaux siégeant au sein de cette commission ;
- la publication du précédent décret conditionne
celle des décrets exigeant la consultation de la commission
consultative, à savoir, le décret très attendu sur les
tenues et les équipements des polices municipales (art. 9 de la
loi) et celui sur le code de déontologie (art. 10 de la loi).
- devrait intervenir prochainement, le décret relatif aux
conditions du relevé d'identité par les agents des compagnies de
transport (art. 17 de la loi).
Par ailleurs, le Conseil d'Etat a considéré que les dispositions
de l'article 20 de la loi relatives aux pensions et rentes viagères
d'invalidité attribuables aux ayants cause de policiers municipaux
décédés lors d'opérations de police étaient
d'application directe et que le décret en Conseil d'Etat prévu
par la loi ne serait en conséquence pas nécessaire.
Malgré un délai d'application plus important que prévu
à l'origine, la
commission des lois
considère que
l'application de cette loi semble s'effectuer dans des délais
acceptables et ne pas créer trop de difficultés sur le
terrain : elle a fait l'objet d'un réel effort d'explication de la
part de l'administration centrale du ministère de l'Intérieur.
En outre, la
commission des lois
souligne que près de dix mois
après l'adoption définitive par le Sénat de la
loi du
22 novembre 1999
portant sur
diverses professions relevant du
ministère de la justice, la procédure civile et le droit
comptable
, dont Mme Elisabeth Guigou, Garde des Sceaux avait
souligné
l'urgence
, le décret d'application de la
principale disposition de ce texte, relative au tarif des huissiers, n'est
toujours pas paru. Cette situation apparaît d'autant plus surprenante
qu'un projet de décret avait d'ores et déjà
été préparé avant l'examen du texte par le
Sénat, ainsi que l'avait d'ailleurs confirmé le Garde des Sceaux
qui en avait présenté les principales orientations au cours du
débat en séance publique.
La
commission des lois
s'étonne par ailleurs que plus de 18 mois
après la promulgation de la
loi du 18 décembre 1998 relative
à l'accès au droit et à la résolution amiable des
conflits
, deux de ses principaux volets, concernant l'aide juridictionnelle
et les maisons de la justice et du droit, ne soient pas encore effectivement
applicables, faute de décrets, alors que Mme Elisabeth Guigou,
garde des sceaux, semblait y apporter une grande importance.
La
commission des affaires culturelles
mentionne, pour l'avenir, le cas
de la
loi du 6 juillet 2000
relative à l'organisation des
activités physiques et sportives.
Elle exprime ainsi son sentiment :
En raison de la publication récente de cette loi, aucun des
décrets ou arrêtés qu'elle prévoit n'a encore
été publié.
Cette loi, pour être applicable, prévoit l'intervention de 23
décrets en Conseil d'Etat, 1 décret simple, et 7
arrêtés.
Le ministère de la jeunesse et des sports indique que la parution de ces
textes devrait s'échelonner entre le premier semestre 2000 (ce qui,
compte tenu de la date de la publication de la loi, paraît inutilement
téméraire) et le deuxième semestre 2001.
Dans la mesure où la plupart d'entre eux doivent être au
préalable soumis à l'avis du Conseil national des
activités physiques et sportives, ou à celui du Comité
national olympique et sportif français, et parfois même aux deux,
on peut se demander si les délais envisagés ne sont pas un peu
sous-estimés.
III. LES MOTIFS DE CARENCE ET LES PERSPECTIVES D'AMÉLIORATION
On admet généralement que les retards de publication des textes d'application ont pour origine les " dysfonctionnements " de l'action administrative.
A. ANALYSE DES MOTIFS DE CARENCE...
La commission des affaires économiques a entrepris un louable travail de réflexion sur le sujet, en identifiant plusieurs raisons, dont l'enchevêtrement est source de lenteurs.
Commission des affaires économiques : les causes des retards de publication
La
nécessité d'une concertation préalable
Ainsi, le rapport prévu à l'article 5 de la loi
n° 96-603 du 5 juillet 1996 relative au développement et
à la promotion du commerce et de l'artisanat et concernant l'impact de
la nouvelle mesure soumettant les créations et extensions
d'établissements hôteliers à autorisation,
l'évolution du parc hôtelier, et les conditions d'exercice de la
profession d'hôtelier fait l'objet depuis plus d'un an d'une concertation
interministérielle.
La lourdeur de l'expérimentation
C'est le cas, par exemple :
- du décret en Conseil d'Etat attendu par l'article 4 de la
loi n° 96-603 du 5 juillet 1996 relative au développement
et à la promotion du commerce et de l'artisanat ;
- du décret attendu par l'article 32 de la loi
n° 94-126 du 11 février 1994 relative à l'initiative et
à l'entreprise individuelle concernant les simplifications
administratives.
Des imbroglios juridiques
Ainsi, le décret attendu à l'article 8 de la loi
n° 96-659 du 26 juillet 1996 de réglementation des
télécommunications, concernant l'annuaire universel, est
bloqué en raison de la contradiction entre le droit français et
le droit européen.
De même, sur l'article 37 de la loi n° 95-101 du
2 février 1995 relative à la protection de
l'environnement (article L.2213-17 du code général du
travail), concernant le recrutement des gardes champêtres intercommunaux,
le ministre de l'intérieur invoque-t-il
9(
*
)
les " très graves difficultés
juridiques suscitées par la contradiction entre le pouvoir de police
conféré uniquement au maire et le pouvoir de nomination
attribué à de nouvelles collectivités ".
Des changements d'orientation politique
C'est ainsi que la loi n° 95-115 du 4 février 1995
d'orientation pour l'aménagement et le développement du
territoire ne verra vraisemblablement pas la publication de bon nombre des
textes d'application qu'elle prévoyait, pas plus que le
dépôt du projet de loi portant dispositions relatives aux zones
rurales prévu à son article 61, ni celui de plusieurs des
rapports demandés, du fait des modifications introduites par la loi
n° 99-533 du 25 juin 1999.
Les retards s'enchaînent et s'ajoutent les uns aux autres...
C'est ainsi que le retard pris pour l'application de l'article 16 de la
loi n° 96-603 du 5 juillet 1996 relative au développement et
à la promotion du commerce et de l'artisanat, dont le décret est
paru en avril 1998, explique le retard pris pour la publication du rapport
prévu sur l'application de ce même article, qui devait être
transmis au Parlement avant le 5 juillet 1998.
Pour la commission des affaires économiques, "
la volonté
politique demeure le facteur le plus déterminant
". Cette
commission note ainsi que
" certains volets de la loi
n° 99-574 du 10 juillet 1999 d'orientation agricole, la loi
n° 2000-108 du 10 février 2000 relative à la
modernisation et au développement du service public de
l'électricité, la loi n° 99-5 du
6 janvier 1999 relative aux animaux dangereux et errants et à
la protection des animaux et même la loi n° 2000-698 du 26
juillet 2000 relative à la chasse ont reçu leurs
premiers décrets avec une rapidité toute
particulière ".
La
commission des affaires culturelles
signale, pour la loi du
23 mars 1999 relative à la protection de la santé des
sportifs et à la lutte contre le dopage, que
le projet de
décret en Conseil d'Etat
déterminant les modalités de
transmission au Conseil de prévention et de lutte contre le dopage, par
les médecins, des données individuelles relatives au cas de
dopage, vivement contesté,
a été censuré par le
Conseil d'Etat
; le ministère prépare un nouveau texte
qui devra faire l'objet d'une nouvelle concertation.
Selon les informations recueillies auprès de la Chancellerie par la
commission des lois
, les décrets à paraître de la
loi portant réglementation des ventes volontaires de meubles aux
enchères publiques
sont actuellement en cours d'élaboration,
en concertation avec les représentants de la profession
. En
termes de calendrier, l'objectif fixé est celui d'une
parution de
l'ensemble des décrets d'application de la loi d'ici la fin de
l'année 2000
.
L'entrée en vigueur effective de la réforme des ventes aux
enchères se trouve donc de fait repoussée au mieux au
début de l'année 2001
, ce que l'on ne peut que regretter
s'agissant d'une réforme dont la gestation législative a
été particulièrement longue.
Lors de l'adoption définitive du projet de loi par le Sénat, le
27 juin 2000, M. Luc Dejoie, rapporteur, constatant que le chantier
était ouvert depuis cinq, voire huit ans, avait d'ailleurs
souhaité que le Gouvernement veuille bien publier très rapidement
les décrets nécessaires pour permettre la mise en application
d'une réforme si attendue.
A l'article 2 de la loi
du 13 mars 2000 portant adaptation du droit de la
preuve aux technologies de l'information et relative à la signature
électronique
, un décret en Conseil d'Etat est
nécessaire pour préciser la définition de la signature
électronique (second alinéa de l'article 1316-4 du code civil -
article 4 de la loi du 13 mars 2000).
En effet, la signature électronique consiste en l'usage d'un
procédé fiable d'identification garantissant son lien avec l'acte
auquel elle s'attache. Il existe une
présomption de
fiabilité
de la signature électronique,
précisée par décret. Ce décret impose des
conditions tenant à la création de la signature, l'identification
du signataire et l'intégrité de l'acte.
La
commission des lois
précise que
le gouvernement a
engagé une procédure tout à fait inédite : il
a organisé une consultation publique sur le projet de décret en
Conseil d'Etat.
C'est la première fois qu'une telle consultation en ligne intervient
dans le cadre de l'élaboration d'un texte réglementaire. Depuis
le 25 juillet 2000, le texte de l'avant-projet est disponible sur le site du
Gouvernement consacré à l'entrée de la France dans la
société de l'information (www.internet.gouv.fr).
Parmi les textes réglementaires attendus de longue date, la
commission des lois
salue la publication, par décret du 7 avril
2000, de la
partie réglementaire du code général des
collectivités locales
, qui vient enfin compléter la
loi
n° 96-142 du 16 février 1996 relative à la partie
législative
.
L'ampleur du travail de codification explique le délai de quatre ans
nécessaire pour achever ce travail, approuvé le 1
er
juillet 1999 par la Commission supérieure de codification, puis transmis
au Conseil d'Etat.
B. QUAND ON VEUT, ON PEUT... ET ENCORE !
Malgré tous ces facteurs de ralentissement, les retards
ne
sont pas inéluctables :
dans le domaine des affaires
sociales
, le suivi réglementaire est opéré avec une
indéniable célérité. Le taux d'application atteint
près de 60 % pour les lois votées en 1999-2000. C'est le
taux le plus élevé de toutes les commissions permanentes.
La majorité des dispositions de deux lois importantes, hautement
emblématiques, a pu être appliquée grâce à la
précocité de l'élaboration des décrets à
venir : les
lois du 29 juillet 1998
d'orientation relative
à la
lutte contre les exclusions
et du
19 janvier
2000
relative à
la réduction négociée du
temps de travail
.
La
commission des affaires sociales
commente ainsi le suivi de la loi du
19 janvier 2000, votée après déclaration
d'urgence :
Le bilan
de la mise en oeuvre de la
loi relative à la réduction
négociée du temps de travail
est satisfaisant, à une
exception près, concernant le décret portant nomination du
conseil de surveillance du fonds de financement des allégements de
charges sociales. Comme pour la loi n° 98-657 du 29 juillet 1998
d'orientation relative à la lutte contre les exclusions, il convient
d'observer que la plupart des décrets avaient été
rédigés avant même l'adoption définitive de la loi.
Ceci était d'autant plus nécessaire que la loi créait des
obligations aux entreprises de plus de vingt salariés dès le 1er
février 2000.
C'est ainsi que la moitié des décrets prévus par la loi a
été publiée au 31 janvier 2000. Il s'agit des
décrets les plus importants puisqu'ils déterminent les
modalités du nouveau régime de la durée du travail et
notamment :
- le régime de l'incitation financière à la
réduction du temps de travail ;
- le champ de l'allégement de cotisations sociales ;
- le contingent d'heures supplémentaires applicable ;
- le contrôle de la durée du travail ;
- le dispositif d'appui et d'accompagnement ;
- les conditions d'établissement du bulletin de paie.
Par ailleurs, six autres décrets ont été publiés au
mois de février concernant notamment les conditions de suspension et de
suppression du bénéfice de l'allégement de cotisations
sociales, les modalités du contrôle de l'exécution des
engagements auxquels est subordonnée l'aide ou encore les
pénalités applicables aux employeurs qui rémunèrent
leurs salariés à un taux inférieur au salaire minimum. Ce
sont donc les trois quarts des décrets prévus qui ont
été publiés un mois et demi après la publication de
la loi. On peut considérer que cela constitue un facteur essentiel de
sécurité juridique, d'ailleurs indispensable, compte tenu du
caractère contraignant de ce texte législatif qui oblige les
entreprises concernées à modifier leur organisation comme leurs
rapports de production. A cet égard, on peut souligner que le
Gouvernement a fait paraître une importante circulaire (MES/CAB/2000-003)
relative à la réduction du temps de travail qui a permis
d'éclairer nombre de dispositions de la loi qui méritaient des
explications.
Deux décrets ont été publiés ultérieurement.
Il s'agit dans le premier cas d'un texte précisant les modalités
d'application du repos compensateur en matière d'heures
supplémentaires pour les exploitants agricoles et dans le second cas
d'un texte relatif à la majoration de l'allégement de cotisations
sociales prévue dans la zone franche corse.
Deux décrets demeurent en attente de publication : un premier
relatif à la majoration des aides dans la zone franche corse et un
second relatif à la définition des heures d'équivalence
dans les hôtels, cafés et restaurants. Une publication rapide de
ce dernier décret serait souhaitable afin d'éviter que ne perdure
une situation d'insécurité juridique qui pourrait prendre des
proportions importantes après le 1er janvier 2002, date de
l'application de l'abaissement de la durée légale du temps de
travail aux entreprises de moins de 20 salariés.
Par ailleurs, l'article 36 de la loi a prévu que le Gouvernement
présenterait au Parlement deux rapports annuels, l'un sur l'impact sur
l'emploi de la réduction du temps de travail et de l'allégement
prévu à l'article L. 241-13-1 du code de la
sécurité sociale, l'autre relatif au bilan de l'application de la
réduction du temps de travail dans les fonctions et secteurs publics. La
loi n'a pas prévu de date spécifique pour la remise de ces
rapports. A l'avenir, il serait néanmoins souhaitable qu'ils soient
remis au Parlement avant l'examen du projet de loi de finances.
On
constate que, même dans ce cas à valeur exemplaire, de
substantiels progrès doivent encore être réalisés...
Ainsi, si l'on revient sur la
loi du 29 juillet 1998 d'orientation
relative à la lutte contre les exclusions
, déjà
très largement appliquée, comme on l'a vu, s'aperçoit-on,
néanmoins que subsistent des dispositions encore non applicables :
- les modalités d'exercice du droit à l'ouverture d'un
compte de dépôt (article 137). Le secrétariat
général du Gouvernement précise que le ministère
pilote est le ministère de l'économie. La loi prévoit un
décret simple mais il s'agirait de modifier le D. 84-708 du
24 juillet 1984 pris pour l'application de la loi n° 84-46 ;
- le statut et le fonctionnement des agences d'insertion (ADI) dans les
DOM (article 19 - art. 42-6 et 42-7 de la loi n° 88-1088). Le
secrétariat général du Gouvernement précise que le
ministère pilote est le ministère de l'outre-mer. Le texte est en
cours de signature ;
- le contrat entre l'Etat et les centres de formation en travail social
agréés : contrat-type et modes de calcul de la subvention
(article 151-II). Le secrétariat général du Gouvernement
précise qu'un projet de décret est à l'examen du Conseil
d'Etat ;
- les conditions de fonctionnement et de financement des CHRS
(article 157). Le secrétariat général du Gouvernement
précise qu'un projet de décret a été soumis au
cabinet de la ministre ;
- les frais de fonctionnement du FSL (article 36). Le secrétariat
général du Gouvernement précise que le ministère
pilote est celui de l'équipement ;
- la surveillance médicale des salariés (article 13-II-1). Le
secrétariat général du Gouvernement précise que le
projet a été transmis au cabinet le 20 mars 1999 ;
- les modalités de la publicité de l'adjudication : saisie
immobilière (article 111). Le secrétariat général
du Gouvernement précise que le ministère pilote est celui de la
justice.
La
commission des affaires sociales
relève, à ce
sujet :
" Il s'agit de dossiers importants dont les enjeux ne sont pas
seulement techniques. C'est pourquoi il peut paraître étonnant
que, plus de deux ans après le vote de la loi, les ultimes arbitrages
n'aient pu être rendus plus rapidement. "
Autre exemple intéressant relevant de la
commission des affaires
sociales : la loi du 27 juillet 1999 portant création d'une
couverture maladie universelle.
La
commission des affaires sociales
indique :
Les dispositions de la loi relatives à la couverture maladie
universelle sont, dans leur immense majorité, appliquées.
Il convient toutefois de regretter la non-application des dispositions de
l'article 23 de la loi qui prévoyaient la détermination d'un
tarif maximum d'adhésion à une couverture complémentaire
pour les personnes perdant le bénéficie de la CMU. Les probables
difficultés rencontrées par le Gouvernement pour négocier
ce tarif avec les organismes de protection sociale complémentaires sont
à mettre en relation avec les choix exprimés par le Gouvernement
dans la rédaction de l'ensemble du projet de loi, qui se sont
révélés être peu conformes au " souhait
partenarial " qu'avait appelé de ses voeux, avant même le
rapport de la commission des affaires sociales du Sénat, celui du
parlementaire en mission M. Jean-Claude Boulard.
De nombreuses dispositions du titre IV de la loi (" Modernisation
sanitaire et sociale "), qui comprend diverses mesures d'ordre social ne
sont pas applicables : c'est le cas de l'article 36 consacré
à la carte vitale mais aussi de dispositions importantes au regard de la
santé publique (personnels aides opératoires - article 38). C'est
également le cas de l'article 55 prévoyant
l'expérimentation de la tarification à la pathologie, et qui ne
faisait que reprendre une disposition de la loi hospitalière de 1991.
IV. LA LOI PEUT ÊTRE RAPIDEMENT APPLIQUÉE, MAIS DANS DES CONDITIONS DE RÉGULARITÉ DISCUTABLES
Il peut
arriver, ce qui est surprenant, que le caractère prioritaire d'une loi
amène à négliger la régularité de ses
conditions d'application.
La
loi du 15 novembre 1999 relative au pacte civil de solidarité
relève de ce cas de figure
.
La
commission des lois
note, à ce sujet :
L'article 15 de la loi prévoyait que les conditions
d'application de la loi seraient fixées par décret en Conseil
d'Etat, précisant que le décret relatif aux conditions dans
lesquelles seraient traitées et conservées les informations
relatives à la formation, la modification et la dissolution du pacte
civil de solidarité serait pris après avis de la Commission
nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).
Cette loi a reçu une application extrêmement rapide, dans des
conditions qui peuvent sembler discutables.
En pratique, la mise en oeuvre du Pacs a précédé
l'intervention des décrets d'application. Le garde des Sceaux a
adressé le 10 novembre 1999 une circulaire aux greffes des tribunaux
d'instance donnant les consignes à suivre pour l'enregistrement des Pacs
" dès la promulgation de la loi ". La circulaire se contente
de préciser que " jusqu'à l'entrée en vigueur des
décrets d'application prévus par la loi, il conviendra de
recueillir le consentement exprès des partenaires à l'inscription
sur un registre des données relatives à leur pacte ". La
circulaire précise également que " ce registre n'est pas
ouvert au public car il est susceptible de comporter des éléments
touchant à la vie privée des intéressés ". Les
droits des créanciers n'étaient donc pas garantis, en
méconnaissance de la décision du Conseil constitutionnel
n° 99-419 DC du 9 novembre 1999.
Des Pacs ont ainsi été enregistrés à partir du 18
novembre 1999. Dans un rappel au règlement en date du 17 novembre 1999,
le rapporteur de la proposition de loi, M. Patrice Gélard, a
considéré qu'une application directe au vu d'une simple
circulaire constituerait une " grave atteinte à la
hiérarchie des normes ", une circulaire ne pouvant selon lui ni se
substituer à un décret adopté en Conseil d'Etat avec
l'avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés ni
outrepasser les décisions du Conseil constitutionnel. Interrogée
par le rapporteur lors de son audition par la commission des Lois sur le budget
de la justice, le 23 novembre 1999, Mme le garde des Sceaux a
considéré que la loi était suffisamment précise
pour être appliquée directement et s'est étonnée de
voir un parlementaire s'inquiéter de l'entrée en vigueur trop
rapide d'une loi...
Cette mise en application précipitée s'est accompagnée
semble-t-il d'erreurs juridiques préjudiciables aux contractants :
le document annexé à la circulaire du 10 novembre,
destiné à être remis au public, cite le legs au dernier
vivant comme une clause possible d'un pacte civil de solidarité. Il
apparaît cependant qu'une clause testamentaire introduite dans un Pacs
serait nulle car assimilable à un pacte sur succession future.
La loi a fait l'objet de trois décrets en Conseil d'Etat en date du
21 décembre 1999 :
- décret n° 99-1089 pris pour l'application des articles
515-3 et 515-5 du code civil et relatif à la déclaration,
à la modification et à la dissolution du pacte civil de
solidarité. Ce décret détaille les procédures par
les greffes des tribunaux d'instance à chaque stade et impose des
délais aux greffiers pour procéder aux différentes
inscriptions ;
- décret n° 99-1090 relatif aux conditions dans
lesquelles sont traitées et conservées les informations relatives
au Pacs et autorisant la création d'un traitement automatisé des
registres. Ce décret, pris après avis de la CNIL, prévoit
notamment les modalités de communication par les greffes des tribunaux
d'instance des informations relatives au Pacs à diverses administrations
ou personnes intéressées. Les créanciers pourront avoir
connaissance de l'existence d'un Pacs mais ne pourront se faire communiquer
aucun renseignement concernant le partenaire de la personne au sujet de
laquelle la demande sera faite ;
- décret n° 99-1091, portant application des dispositions
du 3
ème
alinéa de l'article 31 de la loi
n°78-17 du 6 janvier 1978 à l'enregistrement et à la
conservation des informations nominatives relatives à la formation, la
modification et la dissolution du pacte civil de solidarité. Ce
décret, pris après avis conforme de la CNIL, autorise les greffes
des tribunaux d'instance à enregistrer les données susceptibles
de révéler le sexe des partenaires d'un pacte. Il autorise
également certaines administrations ou organismes sociaux à les
conserver. Il interdit cependant de " sélectionner une
catégorie particulière de personnes à partir de ces
données ".
Deux décrets, n° 2000-97 (en Conseil d'Etat) et 2000-98, en
date du 3 février 2000, ont tiré les
conséquences de la conclusion d'un Pacs s'agissant de l'attribution des
prestations familiales et d'autres prestations sociales ainsi que du revenu
minimum d'insertion.
Une des difficultés essentielles de l'application de la loi
résidait dans l'obligation expressément posée par le
Conseil constitutionnel de concilier le droit au respect de la vie
privée avec le droit d'information des créanciers. Dans sa
décision n° 99-419 DC du 9 novembre 1999, le Conseil
avait déclaré la loi conforme à la Constitution sous
certaines réserves, précisant notamment qu'il appartiendrait au
pouvoir réglementaire, " d'aménager dans le décret
prévu par l'article 15 de la loi déférée
l'accès des tiers aux différents registres de manière
à concilier la protection des droits des tiers et le respect de la vie
privée des personnes liées par un pacte ". Il est
légitime de se demander si l'impossibilité pour un
créancier de connaître le nom du partenaire d'un pacte respecte
suffisamment le droit d'information des tiers. S'agissant des
collectivités d'outre-mer, la loi ne leur était pas applicable.
Le Sénat avait supprimé la disposition d'extension adoptée
à l'initiative du Gouvernement et celle-ci n'avait pas été
reprise par l'Assemblée nationale, les organes délibérants
des différentes collectivités n'en ayant pas été
saisis. Les décrets d'application ont cependant dû traiter de la
question des personnes domiciliées en métropole mais nées
en Polynésie, en Nouvelle-Calédonie, à Wallis-et-Futuna,
à Mayotte et à Saint-Pierre-et-Miquelon, de manière
à assurer la transcription des pactes passés en métropole
au tribunal de première instance du lieu de naissance, équivalent
du tribunal d'instance. "
V. LE SUIVI RÉGLEMENTAIRE DES TEXTES DE LOI D'ORIGINE SÉNATORIALE DEMEURE ENCORE TROP LACUNAIRE
Trois commissions ont insisté sur cette inégalité de traitement. La commission des affaires économiques , après avoir constaté que l'une des quatre lois promulguées en 1999-2000, relevant de sa compétence, était issue d'une initiative parlementaire 10( * ) , et après avoir salué la confirmation, depuis deux sessions, d'une évolution plus respectueuse des droits du législateur, sous l'effet de la mise en place de séances mensuelles réservées au Parlement, regrette cependant que le taux d'application des mesures introduites par le Sénat reste très inférieur à celui des mesures devant leur origine au Gouvernement ou à l'Assemblée nationale . Cette commission fournit l'histogramme suivant :
Commission des affaires économiques
Taux d'application des mesures en fonction de leur origine
Et elle
précise que
le taux d'application des mesures introduites par le
Sénat n'est que de 4%
, contre 37% pour les mesures prévues
par le texte initial, 37% pour les mesures introduites par l'Assemblée
nationale et 91% pour les mesures introduites par amendement du
Gouvernement
11(
*
)
.
La commission des affaires économiques estime qu'une telle
discrimination, que l'on ne peut, compte tenu de ses proportions,
considérer comme involontaire de la part de l'autorité
réglementaire, est
inacceptable
pour le bon fonctionnement de la
démocratie.
Elle constate cependant que l'application des lois d'origine sénatoriale
dans son champ de compétences est satisfaisante puisqu'elles sont toutes
actuellement, soit partiellement, soit totalement applicables.
La commission signale en particulier la publication, au cours de l'année
parlementaire, de décrets très attendus concernant la loi
n° 99-471 du 8 juin 1999 tendant à protéger les
acquéreurs d'immeubles contre les termites, ainsi que la loi
n° 99-245 du 30 mars 1999 relative à la prévention des
risques miniers.
La commission des affaires culturelles
relève que les
dispositions de la
loi du 15 décembre 1998, relative au
contrôle de l'obligation scolaire
, d'origine sénatoriale,
désormais incluses dans la partie législative du Code de
l'éducation, demeure partiellement applicable.
La
commission des lois
note toute l'importance
des propositions de
loi d'application directe
, dont 2 sur 3 ont été
adoptées lors d'une journée d'initiative parlementaire au
Sénat, en application de l'article 48, dernier alinéa, de la
Constitution, qui réserve une séance par mois à l'ordre du
jour fixé par chaque assemblée (interdiction des candidatures
multiples aux élections cantonales ; délits non
intentionnels).
Elle relève :
Les propositions de loi issues du Sénat qui ont été
adoptées au cours de la session (
loi du 30 juin 2000 relative
à la prestation compensatoire en matière de divorce ; loi du
7 juillet 2000 interdisant les candidatures multiples aux élections
cantonales ; loi du 10 juillet 2000 tendant à préciser la
définition des délits non intentionnels
) sont toutes
d'application directe. Ainsi la loi sur les délits non intentionnels
a-t-elle déjà suscité une jurisprudence qui, à
travers deux décisions, semble avoir bien pris en compte l'intention du
législateur.
Il n'en a pas toujours été ainsi et certaines anciennes
propositions de loi issues du Sénat sont toujours en attente de leurs
mesures d'application comme la
loi n° 97-1159 du
19 décembre 1997 consacrant le placement sous surveillance
électronique comme modalité d'exécution des peines
privatives de liberté
, même si cette dernière est en
cours d'expérimentation.
Pour les
amendements d'origine sénatoriale
, le bilan de
l'application des dispositions d'origine sénatoriale montre qu'au cours
de la session, six articles de loi demandant une mesure d'application, trouvent
leur origine dans un amendement sénatorial. Sur ces six articles, un
seul est applicable. Il s'agit d'un amendement introduit par le Sénat
dans la loi n° 99-929 portant réforme du code de justice militaire
et du code de procédure pénale. A titre de comparaison, quatre
articles requérant une mesure d'application proviennent d'amendements de
l'Assemblée nationale, et aucun n'est applicable.
La
commission des affaires sociales
signale que les deux décrets
prévus par la loi n° 99-477 du 9 juin 1999, visant à
garantir le droit d'accès aux
soins palliatifs
, sont toujours
attendus, de même que les mesures d'application des dispositions
relatives au contrôle des
thérapies génique et
cellulaire
, introduites par le Sénat dans la loi n° 96-452
du 28 mai 1996, portant diverses mesures d'ordre sanitaire, social et
statutaire.
VI. LE RECOURS À LA DÉCLARATION D'URGENCE : DES EFFETS VARIABLES SUR LA CÉLÉRITÉ DU SUIVI RÉGLEMENTAIRE
La
commission des affaires économiques
souligne que " cette
année encore,
l'applicabilité des lois votées
après déclaration d'urgence est inférieure à la
moyenne des autres lois. "
Elle note :
" Il est paradoxal que le recours à la procédure
d'urgence, qui pénalise la discussion parlementaire en privant
" les assemblées d'un espace de dialogue propre à rapprocher
les points de vues ", pour reprendre les propos de M. Christian
Poncelet, Président du Sénat
12(
*
)
,
ne conduise pas à une plus grande rapidité dans la mise en oeuvre
de la loi. Ce constat laisse l'impression que cette procédure ne serait
utilisée que comme un effet d'annonce, une "
déclaration
d'intention
"
promettant une célérité qui
perdrait sa raison d'être au lendemain du vote de la
loi
... ".
La commission des affaires économiques remarque, au surplus, que sur les
40 lois examinées et adoptées après déclaration
d'urgence depuis 1981
13(
*
)
, 22 -soit 55 %
d'entre elles- sont aujourd'hui entièrement applicables, et 18 -soit
45 % d'entre elles- le sont partiellement.
Commission des affaires économiques
La
commission des affaires culturelles
regrette que la loi
n° 99-1124 du 28 décembre 1999
portant diverses mesures
relatives à
l'organisation d'activités physiques et sportives
n'ait encore reçu aucun décret d'application.
Elle précise que cette loi
ayant été adoptée en
urgence
pour permettre le rétablissement, dès le 1er janvier
2000, des aides locales aux clubs sportifs, dont un texte antérieur
prévoyait l'extinction au 31 décembre 1999, "
il est
assez choquant
" que l'on attende toujours le décret relatif au
nouveau dispositif d'aides, dont le ministère ne s'était pas
avisé suffisamment tôt qu'il nécessiterait un aval de la
Commission européenne, et que cet aval n'irait pas forcément de
soi
14(
*
)
.
La commission indique que, comme l'avait souligné le rapport de M.
James Bordas, le défaut de parution des décrets relatifs aux
statuts types des nouvelles formules de sociétés sportives,
l'EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité
limitée) sportive et la société anonyme sportive
professionnelle, et aux conventions entre ces sociétés et les
associations, risque également d'avoir des conséquences
fâcheuses. En effet, un certain nombre de clubs sportifs, qui avaient
opté pour la formule de l'association à statut renforcé,
ou les équipes professionnelles cyclistes, versant plus de
5 millions de francs de rémunérations, sont obligés,
par la nouvelle loi, de constituer une société dans
l'année suivant sa publication, soit avant le 29 décembre
prochain. Elles risquent donc soit de ne pas respecter ce délai, soit de
ne pouvoir recourir qu'à la formule ancienne de la SAOS
(Société anonyme à objet sportif).
Enfin, la commission rappelle que des textes réglementaires sont
également indispensables pour appliquer les dispositions de la loi
tendant à permettre un certain contrôle des centres de formation
et du contenu des conventions qu'ils passent avec les jeunes joueurs.
De même, note la commission des affaires culturelles, s'il est moins
anormal que la loi
n° 2000-627 du 6 juillet 2000
modifiant la
loi n° 84-610 du 16 juillet 1984 relative à
l'
organisation et à la promotion des activités physiques et
sportives, elle aussi adoptée en urgence
, n'ait fait l'objet d'aucun
décret d'application, il faut souligner cependant que :
- d'une part, les prévisions du ministère, qui table sur une
publication complète des décrets d'ici à la fin de 2001,
apparaissent fort optimistes. D'autant plus que la loi du 6 juillet impose que
tous les projets de décrets relatifs au sport
soient soumis pour
avis au Conseil national des activités physiques et sportives, et que
celui-ci n'est pas constitué (le décret relatif à sa
composition et à son fonctionnement devrait d'après le ministre,
être soumis au Conseil d'Etat fin octobre en vue d'une publication au
mois de décembre). Cette formalité risque donc de créer
des retards supplémentaires dans l'élaboration des décrets
d'application de la loi de 1984 modifiée, mais aussi de ceux de la loi
sur le dopage encore attendus ;
- d'autre part, pour les dispositions de la loi (il est vrai assez peu
nombreuses) qui modifient substantiellement et sur des points importants la loi
de 1984, la non-parution des décrets indispensables à leur
application crée un vide juridique qu'il est urgent de combler. Il en va
ainsi notamment des dispositions relatives au contrôle des agents
sportifs ou de celles définissant les conditions d'exercice des
fonctions d'enseignants et d'animateurs sportifs.
La
commission des affaires sociales
a souligné la
célérité avec laquelle ont été
publiés une partie substantielle des textes d'application de deux lois
adoptées après déclaration d'urgence, la loi du 28 janvier
1998 d'orientation relative aux exclusions et la loi du 19 janvier 2000
relative à la réduction du temps de travail, qui ne sont
cependant pas totalement applicables (voir supra).
Mais elle relève que des lois plus anciennes, pourtant adoptées
en urgence, attendent encore des textes d'application :
-
loi du 4 février 1996
, portant diverses dispositions
d'ordre social ;
-
loi du 24 janvier 1997
, tendant, dans l'attente du vote de la loi
instituant une prestation d'autonomie pour les personnes âgées
dépendantes, à mieux répondre aux besoins des personnes
âgées par l'institution d'une prestation spécifique
dépendance.
VII. RAPPORTS : BEAUCOUP D'APPELÉS, PEU D'ÉLUS
Les demandes de rapports, formulées dans les textes de loi relevant de la commission des affaires économiques , sont, et de loin, les moins suivies de publication. Il est regrettable, note cette commission, que ces rapports ne soient ni élaborés, ni transmis au Parlement, comme la loi le prévoit. En faisant le point sur l'évolution d'un secteur donné ou sur l'application d'une loi, ils constitueraient une source d'information précieuse, tant pour les membres du Gouvernement que pour les parlementaires.
Commission des affaires économiques : état de publication des rapports
Entre le
1
er
octobre 1999 et le 30 septembre 2000, 3 rapports ont
été déposés ; ils sont présentés
ci-dessous dans l'ordre chronologique décroissant des lois auxquelles
ils se rapportent :
- rapport sur l'exercice de la pêche dans la zone
côtière de la France (article 13 de la loi
n° 97-1051 du 18 novembre 1997 d'orientation sur la
pêche maritime et les cultures marines) ;
- rapport sur l'exécution du service public de
l'équarrissage (application de l'article 3 de la loi
n° 96-1139) ;
- rapport sur l'application du supplément de loyer de
solidarité (application de l'article 1er de la loi
n° 96-162).
Sur les 90 rapports attendus depuis juin 1981, 42 seulement ont
été effectivement déposés, soit 47 %. La
majorité de ces rapports (53 %) restent donc en attente.
Ces rapports sont demandés par les lois suivantes :
- loi n° 90-568 du 2 juillet 1990 relative à
l'organisation du service public de la poste et des
télécommunications, à son article 21 ;
- loi n° 91-662 du 13 juillet 1991 d'orientation pour la ville,
à son article 47 ;
- loi n° 91-1385 du 31 décembre 1991 portant dispositions
diverses en matière de transports, à son article 5 ;
- loi n° 92-496 du 9 juin 1992 modifiant le régime du
travail dans les ports maritimes, à son
article 1
er
;
- loi n° 92-613 du 6 juillet 1992 modifiant le code forestier et
portant diverses dispositions agricoles et cynégétiques, à
son article 13 ;
- loi n° 92-1444 du 31 décembre 1992 relative
à la lutte contre le bruit, à son article 15 ;
- loi n° 92-1445 du 31 décembre 1992 relative aux
relations de sous-traitance dans le domaine du transport routier de
marchandises, à son article 5 ;
- loi n° 93-949 du 26 juillet 1993 relative au code de la
consommation (partie législative), à son article 8 ;
- loi n° 95-74 du 21 janvier 1995 relative à la
diversité de l'habitat, à son article 9 ;
- loi n° 95-95 du 1er février 1995 de modernisation de
l'agriculture, à ses articles 17, 18, 21, 37 et 68 ;
- loi n° 95-101 du 2 février 1995 relative au
renforcement de la protection de l'environnement, à ses articles 15 et
31 ;
- loi n° 95-115 d'orientation pour l'aménagement et le
développement du territoire, à ses articles 31,48, 60, 68, 74, 78
et 87 ;
- loi n° 96-299 du 10 avril 1996 relative aux
expérimentations dans le domaine des technologies et services de
l'information, à son article 7 ;
- loi n° 96-588 du 1er juillet 1996 sur la loyauté et
l'équilibre des relations commerciales, à ses articles 15 et
18 ;
- loi n° 96-603 du 5 juillet 1996 relative au
développement et à la promotion du commerce et de l'artisanat,
à ses articles 1, 5, 16 et 17 ;
- loi n° 96-659 du 26 juillet 1996 de réglementation des
télécommunications, à ses articles 8.1 et 8-V ;
- loi n° 96-1236 du 30 décembre 1996 sur l'air et
l'utilisation rationnelle de l'énergie, à ses articles 4,4 et
25 ;
- loi n° 97-135 du 13 février 1997 portant
création de l'établissement public " Réseau
Ferré de France " en vue du renouveau du transport ferroviaire,
à son article 17 ;
- loi n° 97-1051 du 18 novembre 1997 d'orientation sur la
pêche maritime et les cultures marines, à son article 20 ;
- loi n° 98-69 du 6 février 1998 tendant à
améliorer les conditions d'exercice de la profession de transporteur
routier, à son article 15 ;
- loi n° 99-574 du 9 juillet 1999 d'orientation
agricole, à ses articles 3, 91, 141 ;
- loi n° 99-533 du 25 juin 1999 d'orientation pour
l'aménagement et le développement durable du territoire et
portant modification de la loi n° 95-115 du
4 février 1995 d'orientation pour l'aménagement et le
développement du territoire à ses articles 4 et 36 ;
- loi n° 99-5 du 6 janvier 1999 relative aux animaux
dangereux et errants et à la protection des animaux à son
article 11 ;
- loi n° 2000-108 du 10 février 2000 relative
à la modernisation et au développement de service public de
l'électricité, à ses articles 6 et 32 ;
- loi n° 2000-698 du 26 juillet 2000 relative à
la chasse, à ses articles 1 et 28.
La
commission des affaires étrangères
signale que la
première publication du rapport annuel sur l'application de la loi du 8
juillet 1998 tendant à l'élimination des mines antipersonnel
n'est intervenue que le 13 septembre 2000.
La
commission des lois
indique qu'un seul rapport du Gouvernement a
été déposé devant le Parlement pendant la session
1999-2000 : rapport du 1
er
décembre 1999 pris en
application de l'article 45 de la loi n° 98-349 du 11 mai 1998 relative
à l'entrée et au séjour des étrangers en France et
au droit d'asile. Ce rapport annuel retrace le nombre de titres
délivrés.
La
commission des finances
note que la publication des rapports
demandés par le Parlement ne présente aucune amélioration
notable quant à la liquidation du stock " en souffrance " pour
les lois antérieures à 1998. A compter de cette dernière
année, si un effort louable apparaît, il est malgré tout
constaté que plusieurs rapports ne sont pas parus dans les délais
impartis.
La
commission des affaires sociales
mentionne que l'article 36 de la loi
du 19 janvier 2000 relative à la réduction négociée
du temps de travail a prévu que le Gouvernement présenterait au
Parlement deux rapports annuels, l'un sur l'impact sur l'emploi de la
réduction du temps de travail et de l'allégement prévu
à l'article L. 241-13-1 du code de la sécurité sociale,
l'autre relatif au bilan de l'application de la réduction du temps de
travail dans les fonctions et secteurs publics. La loi n'a pas prévu de
date spécifique pour la remise de ces rapports. A l'avenir, il serait
néanmoins souhaitable qu'ils soient remis au Parlement avant l'examen du
projet de loi de finances.
La
commission des affaires sociales
évoque un exemple
caractéristique, celui du
rapport d'évaluation de la
loi n° 91-32 du 10 janvier 1991
, relative à la
lutte contre le tabagisme et l'alcoolisme
(
loi Evin
), dans lequel
M. Jean-Michel Charpin, Commissaire au Plan, expose les raisons pour lesquelles
ce rapport, qui devait être publié entre 1993 et 1995, n'a vu le
jour que récemment :
" Dans son article 13, la loi Evin a prévu la
présentation d'un rapport d'évaluation par le Gouvernement au
Parlement pour le 1
er
janvier 1993 et pour le
1
er
janvier 1995. Les retards pris dans la publication des
textes d'application et les difficultés intrinsèques à
cette tâche n'ont pas permis que ce calendrier soit
respecté. "
L'introduction du même rapport commente les retards de parution du
rapport :
" Il est rapidement apparu que l'exercice d'évaluation serait
difficile dans la mesure où cette loi :
- compte de nombreux dispositifs ;
- a connu des retards dans l'application des textes ainsi que des modifications
majeures pour certaines dispositions ;
- s'insère dans un ensemble de mesures de santé publique et
d'actions de prévention, dont il n'est pas possible de
l'isoler. "
Enfin, l'encadré n° 3 de la même introduction analyse
les principales difficultés pour évaluer la loi :
" 1. La loi Evin n'est pas restée intangible au cours des huit
années qui nous séparent de sa promulgation : les mesures
d'application ont été inégales ou
incomplètes ; certaines dispositions essentielles ont
été modifiées, voire substantiellement
altérées.
2. Cette loi avait pour ambition d'infléchir des comportements de
consommation dans un but de santé publique : or les consommations
de produits à usage " psychotrope " comme le tabac et l'alcool
obéissent à bien d'autres déterminants que ceux
directement affectés par ce texte.
3. Quelle que soit leur importance, les dispositions de cette loi ne sont
qu'une partie des moyens dont ont disposé les pouvoirs publics pour
lutter contre l'alcoolisme ou le tabagisme : elles concernent assez peu la
prévention active, pas du tout les soins, indirectement seulement les
prix des produits et tous ces moyens ont exercé une influence sur les
consommations d'alcool et de tabac et leurs effets sanitaires.
4. Les effets escomptés sur l'état sanitaire de la population ne
peuvent être obtenus qu'à long terme. C'est dans une
génération que l'on pourra tenter d'apprécier une
éventuelle incidence sur celui-ci. Le Législateur,
légitimement impatient d'obtenir des résultats tangibles pour
l'opinion, ne peut qu'être déçu. Il lui faut apprendre ici
à raisonner non en termes de législature mais en termes de
génération. "
VIII. LA VEILLE DU SÉNAT SUR L'APPLICATION DES LOIS
Comme
à l'accoutumée, les
commissions du Sénat
ont
régulièrement
opéré un
contrôle du
suivi réglementaire
.
L'un des meilleurs exemples en est fourni par le long tableau synoptique de
4 pages relatif à la veille sanitaire, reproduit dans un
Avis
de la commission des affaires sociales
15(
*
)
.
A la
commission des affaires sociales
également, M. Jean
Chérioux, rapporteur pour avis pour les crédits consacrés
à la solidarité dans le projet de loi de finances pour 2001, a pu
obtenir, par l'entremise de ses questionnaires budgétaires, de
très riches informations sur l'évaluation de l'application de
nombreuses dispositions législatives.
Mais il faut aussi mentionner le rôle éminent joué, dans ce
domaine, par la commission des affaires économiques (cf. annexe
n° 4).
Par ailleurs, les sénateurs ont posé de très nombreuses
questions écrites
relatives à l'application des lois, dont
on ne donnera que quelques exemples.
M. Serge Mathieu
, en se fondant sur les statistiques du 51
e
rapport (année parlementaire 1998-1999), a posé la
question de
principe
.
Il a reçu une réponse, au terme d'un trop long délai de 6
mois, au contenu, force est-il de le constater, bien peu novateur par rapport
à la doctrine traditionnelle du gouvernement.
Retard dans la parution des textes d'application des
lois
21243. - 16 décembre 1999. - M. Serge Mathieu appelle
l'attention de M. le Premier ministre sur les dysfonctionnements
constatés par le Sénat, dans l'application des lois au cours des
deux dernières années parlementaires. Si 47 lois ont
été adoptées en 1998-1999, dont quinze d'application
directe, il y a lieu de considérer l'application de 32 lois qui
exigeraient explicitement 392 mesures d'ordre réglementaire. Il a
été constaté que moins d'un cinquième d'entre elles
a été pris. Le suivi réglementaire n'a porté que
sur 19 % des textes requis. Ces constatations accablantes illustrent
l'étendue des difficultés rencontrées pour assurer le
plein respect de ses instructions, à caractère permanent, qui
prescrivent la sortie des textes d'application des lois dans un délai
maximum de six mois à compter de la publication de ces lois. Il lui
demande de lui préciser les perspectives de son action afin d'assurer
l'établissement d'un Etat de droit, notamment quant au respect du
Parlement. La Haute Assemblée n'a pas hésité à
évoquer l' " inertie pure et simple " (BIRS
n° 739, 15 novembre 1999).
Réponse
. - L'honorable parlementaire attire l'attention de M. le
Premier ministre sur l'application des lois au cours des deux dernières
années parlementaires. Le Gouvernement est parfaitement conscient de la
nécessité que la publication des décrets
nécessaires à l'application d'une loi suive de près la
promulgation de celle-ci. Des instructions à caractère permanent
qui prévoient que les décrets d'application doivent intervenir
dans un délai maximum de six mois à compter de la publication de
la loi ont ainsi été à plusieurs reprises envoyées
aux membres de l'actuel Gouvernement. Le secrétariat
général du Gouvernement effectue, pour sa part, un travail de
suivi assorti, en tant que de besoin, de réunions
interministérielles permettant d'identifier les difficultés
auxquelles peut se heurter la préparation de certains des textes en
attente. L'installation prochaine de l'intranet gouvernemental permettra
d'améliorer ce suivi et de mieux maîtriser le rythme de production
des textes réglementaires, tout en apportant aux ministères
divers outils susceptibles de les aider dans cette tâche.
(Journal Officiel, Sénat, 15 juin 2000).
Trois autres sénateurs sont intervenus concurremment pour
s'inquiéter des retards d'application de la loi relative au droit et
à la résolution amiable des conflits.
Application de la loi relative au droit et à la
résolution amiable des conflits
23002. - 24 février 2000. - M. Jean Boyer attire l'attention de Mme le garde des sceaux, ministre de la justice, sur l'absence de décrets d'application de la loi n° 98-1163 du 18 décembre 1998 relative à l'accès au droit et à la résolution amiable des conflits. Plus d'un an étant passé depuis la publication de cette loi et compte tenu des attentes suscitées par celle-ci, il lui demande dans quels délais les textes d'application seront pris afin que cette loi puisse être concrètement mise en oeuvre.
Publication des décrets d'application de la loi
n° 98-1163 du 18 décembre 1998 tendant à favoriser
l'accès au droit et aide financière de l'Etat dans les
procédures de règlement amiable des conflits
23746. - 23 mars 2000. - M. Alfred Foy appelle l'attention de Mme le garde des sceaux, ministre de la justice, sur les conditions d'accès des justiciables disposant de faibles ressources aux procédures de règlement amiable des conflits. Plus d'un an après la promulgation de la loi n° 98-1163 du 18 décembre 1998 tendant à favoriser l'accès au droit, les décrets d'application relatifs à l'aide financière de l'Etat n'ont toujours pas été publiés. En conséquence, les plus démunis ne peuvent avoir recours financièrement à l'assistance d'un avocat pour ce type de résolution de litiges. Il la remercie de bien vouloir lui fournir les explications d'un tel retard et lui demande de prendre les mesures nécessaires afin que les dispositions réglementaires qui s'imposent soient adoptées dans les meilleurs délais.
Publication des décrets d'application portant sur
l'aide de l'Etat dans les procédures de résolution amiable des
conflits
23811. -
23 mars 2000. - La loi n° 98-1163 du 18 décembre 1998 relative
à l'accès au droit et à la résolution amiable des
conflits a pour objectif d'ouvrir à tous les portes du droit, en
favorisant parallèlement une nouvelle approche de la justice par
l'incitation des professionnels et des justiciables au règlement amiable
des conflits. Pour promouvoir cette politique, la loi a prévu
d'élargir le champ d'application de l'aide juridictionnelle aux
procédures de conciliation, de médiation ou de transaction.
Toutefois, les décrets d'application portant sur l'aide
financière de l'Etat dans les procédures de résolution
amiable des conflits n'ont, à ce jour, pas encore été
publiés. M. Jacques Legendre demande en conséquence à
Mme le garde des sceaux, ministre de la justice, de bien vouloir lui
préciser l'échéance de publication de ces textes.
Réponse
. - Le garde des sceaux, ministre de la justice, fait
connaître à l'honorable parlementaire que l'élaboration des
décrets d'application de la loi n° 98-1163 du 18
décembre 1998 relative à l'accès au droit et à la
résolution amiable des conflits est en voie d'achèvement.
S'agissant du volet relatif à l'accès au droit, un premier texte
a été publié au Journal Officiel du 6 janvier 2000 pour
fixer la rétribution des personnes assurant des consultations juridiques
financées par le conseil départemental de l'accès au
droit. Un deuxième décret n° 2000-344 du 19 avril 2000,
publié au Journal Officiel du 21 avril 2000, modifie la composition du
Conseil national de l'aide juridique et du conseil d'administration des
conseils départementaux de l'accès au droit.
Cette publication sera accompagnée dans les toutes prochaines semaines
de la diffusion d'un guide pratique du conseil départemental de
l'accès au droit élaboré par les services de la
chancellerie. Ce document sera un véritable outil de communication et de
développement de la politique partenariale de mise en oeuvre des
conseils. S'agissant des mesures réglementaires d'application des
dispositions de la loi du 18 décembre 1998 consacrées à
l'aide juridictionnelle, les difficultés techniques
générées notamment par la prise en compte de la
transaction avant introduction de l'instance ont nécessité la
constitution d'un groupe de travail au sein de la chancellerie, dont les
travaux seront soumis à la plus large consultation dans des
délais très rapprochés.
(Journal Officiel, Sénat, 3 août 2000).
Il arrive également qu'un rapporteur soit mandaté, par sa
commission, pour rencontrer un membre du gouvernement, afin d'évoquer
les cas de carence du suivi réglementaire. Tel a bien été
le cas, le 27 octobre 1999, de M. Claude Huriet, à la
commission des affaires sociales.
Commission des affaires sociales : compte rendu de
l'entretien du 9 mai 2000
(M. Claude Huriet et Mme Dominique Gillot,
secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés)
M.
Claude Huriet, rapporteur, a indiqué qu'il avait particulièrement
mis l'accent sur les textes suivants :
- la loi dite " bioéthique " du 29 juillet 1994, qui
devait être révisée dans un délai de cinq ans, soit
avant la fin du mois de juillet 1999, et pour laquelle le Gouvernement n'a pas
encore déposé de projet de révision ;
- les dispositions de la loi du 28 mai 1996 concernant les
thérapies génique et cellulaire, qui n'ont encore reçu
aucun texte d'application ;
- les nombreuses règles de sécurité sanitaire
contenues dans la loi du 1er juillet 1998, qui n'ont pas encore
reçu de mesures d'application ;
- les trois décrets d'application de la loi du 9 juin 1999 visant
à garantir le droit d'accès aux soins palliatifs, qui n'ont pas
plus été publiés.
M. Claude Huriet, rapporteur, a indiqué que Mme Dominique Gillot avait
affirmé que ses services travaillaient à la préparation du
projet de loi de révision de la loi bioéthique : un
arbitrage devrait ainsi pouvoir être rendu au mois de juin par le Premier
ministre, le texte du projet de loi étant ainsi prêt pour
l'automne. En ce qui concerne les délais d'examen du projet de loi par
le Parlement, Mme Dominique Gillot n'a toutefois pas caché qu'il
pourrait lui être difficile d'obtenir l'inscription à l'ordre du
jour, pour l'automne, à la fois du projet de loi de modernisation
sanitaire et du projet de loi relatif aux questions bioéthique.
Concernant la législation relative à la sécurité
sanitaire, Mme Dominique Gillot s'est engagée à faire
très rapidement le point sur la question, puis à apporter
à la commission une réponse écrite. Elle a
manifesté un réel souci d'accélérer la publication
de ces textes devant poser ou renforcer des règles de
sécurité sanitaire.
En ce qui concerne la loi sur les soins palliatifs, elle a indiqué que
le décret sur l'activité des bénévoles était
en cours d'examen par le Conseil d'Etat et qu'un projet de décret sur la
participation des professionnels de santé libéraux aux soins
palliatifs faisait l'objet d'une étude par la mission juridique du
ministère. Evoquant le décret sur le congé
d'accompagnement, prévu par la loi, elle a estimé qu'il ne
semblait pas nécessaire à l'application du texte, et que l'on
pouvait ainsi considérer que la loi était, sur ce point,
applicable depuis sa promulgation.
On notera, également, l'organisation, par la commission des Affaires
sociales, le 25 mai 2000,
d'auditions publiques
sur la
sécurité sanitaire : les associations de consommateurs ont
insisté sur le défaut de publication de décrets.
Mais l'action du Sénat peut aussi prendre la forme de commentaires,
à l'occasion d'une
conférence de presse
. Le rapporteur de
la commission des Affaires économiques sur le projet de loi relatif
à la chasse, Mme Anne Heinis, a ainsi alerté l'opinion, le 16 mai
2000, sur la carence du gouvernement à prendre les décrets
d'application d'une loi antérieure, datant de 1998, qui, s'ils avaient
satisfait aux demandes de la Commission européenne, auraient
évité la reprise d'un débat très sensible.
ANNEXES
ANNEXE N° 1 :
Observations des commissions
sur
l'application des lois en 1999-2000
(Extraits du " bulletin des
commissions ")
AFFAIRES CULTURELLES
Mercredi 25 octobre 2000
Puis, la
commission a entendu une
communication
de
M. Adrien Gouteyron,
président
, sur
l'application des lois
entre le
1
er
octobre 1999
et le
30 septembre 2000
.
Le président a regretté qu'année après année
le bilan de la parution des textes d'application des lois rapportées par
la commission conduise à constater les mêmes manquements : au
mieux les délais annoncés ne sont pas tenus, au pire les textes
prévus ne paraissent jamais et il n'est pas rare que des dispositions
législatives soient modifiées sans avoir jamais été
applicables, la loi du 1
er
août 2000 modifiant la loi du 30
septembre 1986 relative à la liberté de communication en
fournissant de nouveaux et récents exemples.
Dans le secteur de la culture, il a noté que la loi du 18 mars 1999
modifiant l'ordonnance de 1945 sur les spectacles était devenue
applicable -avec toutefois six mois de retard sur le calendrier annoncé.
Il a également relevé que la loi du 10 juillet 2000 relative
à la protection des trésors nationaux avait déjà
reçu un décret d'application mais que celui-ci ne portait que sur
le " cavalier " législatif prévoyant la modification de
l'organisation administrative du Centre Georges-Pompidou.
Il a en outre mentionné que le ministère de la culture
annonçait la publication avant la fin de l'année des
décrets d'application des dispositions de la loi du 1
er
août 2000 relatives au contrôle des sociétés de
perception et de répartition des droits.
Dans le secteur de la communication, si la loi du 1
er
août
2000 a mis un terme à la vaine attente d'un certain nombre de textes
d'application prévus par des dispositions modifiées ou
abrogées de la loi de 1986, son application requerra l'intervention
d'une quinzaine de textes réglementaires et la remise au Parlement d'une
dizaine de rapports à parution unique ou périodique.
M. Adrien Gouteyron, président
, a ensuite relevé que les
textes relatifs à l'éducation, désormais
intégrés dans la partie législative du code de
l'éducation publié en juin 2000, n'avaient reçu aucun
nouveau décret d'application depuis le 30 septembre 1999. Notant que la
loi du 12 juillet 1999 sur l'innovation et la recherche, dont tous les textes
d'application devaient être publiés à la fin de 1999,
était encore loin d'être totalement applicable, il a
regretté que la bonne volonté du Sénat, qui avait
accepté une adoption rapide de cette loi pour hâter son
entrée en vigueur, ait été vainement sollicitée.
Il a enfin jugé préoccupante la situation dans le secteur du
sport. En effet, après l'activité législative soutenue
déployée depuis deux ans, qui s'est traduite par l'adoption de la
loi du 23 mars 1999 relative à la protection de la santé des
sportifs et à la lutte contre le dopage et de quatre textes modifiant la
loi " Avice " du 16 juillet 1984, la mise en application des
nouvelles lois piétine :
- en ce qui concerne la loi du 23 mars 1999, le Conseil de prévention et
de lutte contre le dopage ne peut exercer que depuis la fin du mois de
mars 2000 son rôle de régulation, et manque encore des moyens
d'assurer sa mission de veille scientifique et épidémiologique.
Le décret relatif aux antennes médicales de lutte contre le
dopage -créées par un amendement du Sénat- n'est paru
qu'à la fin d'avril 2000, et aucune de ces antennes n'est encore mise en
place. Enfin, les procédures disciplinaires des
fédérations et les contrôles demeurent régis par les
décrets d'application de la loi Bambuck de 1989 ;
- la loi du 28 décembre 1999, quant à elle, avait
été adoptée en urgence pour permettre le
rétablissement, dès le 1
er
janvier 2000, des
subventions des collectivités territoriales aux clubs sportifs, mais le
décret indispensable n'est toujours pas paru, ni d'ailleurs les autres
textes d'application prévus par cette loi ;
- enfin, s'il n'est nullement anormal que les décrets d'application de
la loi du 6 juillet 2000 modifiant la loi de 1984, elle aussi
adoptée en urgence, ne soient pas encore publiés, l'absence de
certains d'entre eux crée déjà des vides juridiques
dangereux, dans le domaine notamment de l'accès aux fonctions
d'encadrement, d'animation et d'enseignement des activités physiques et
sportives.
En conclusion de son propos,
M. Adrien Gouteyron, président
,
s'est félicité de la constance avec laquelle les rapporteurs et
les membres de la commission interrogeaient les ministres sur
l'élaboration des textes d'application des lois. Il a noté que
cette persévérance permettait parfois d'obtenir des
résultats positifs, même s'ils étaient tardifs, comme cela
avait été par exemple le cas pour la loi d'origine
sénatoriale du 23 février 1997 permettant d'exercer des recours
contre les décisions des architectes des bâtiments de France.
AFFAIRES ÉCONOMIQUES
Mercredi 25 octobre 2000
M. Jean
François-Poncet, président
, a ensuite présenté
une communication sur
l'application au 30 septembre 2000 des lois suivies
par la commission.
Pour introduire son propos, il a rappelé la réponse à une
question écrite de M. Marcel Bony du 28 janvier 1999 concernant
l'application des lois, dans laquelle M. le Premier ministre assurait
que : " Le Gouvernement est parfaitement conscient de la
nécessité que la publication des décrets
nécessaires à l'application des lois suive de près la
promulgation de cette loi (...). Par ailleurs, les instructions à
caractère permanent qui prévoient que les décrets
d'application doivent intervenir dans un délai maximum de six mois
à compter de la publication ont été à plusieurs
reprises rappelées aux membres de l'actuel Gouvernement ".
Il a constaté qu'en dépit de certains efforts ponctuels,
l'application des lois suivies par la commission était loin d'atteindre
cet objectif louable.
Dressant, dans une première partie, le bilan du travail
réglementaire accompli par le Gouvernement au cours des douze derniers
mois, il l'a jugé :
- quantitativement faible : n'ont été
enregistrés cette année que 67 textes d'application des lois
suivies par la commission, soit le chiffre le plus bas depuis 1990. En outre,
252 textes d'application doivent encore être pris pour appliquer
totalement les lois suivies par la commission depuis 1981.
- ponctuellement efficace : citant l'exemple de la loi
n° 99-574 du 9 juillet 1999 d'orientation agricole qui a
reçu 19 textes d'application,
M. Jean François-Poncet,
président,
a salué les efforts ponctuels qui ont fait
progresser l'application de certaines lois de façon conséquente.
Il a également salué la parution de décrets très
attendus concernant des propositions de lois dont la commission avait eu
l'initiative : c'est ainsi que la loi n° 99-471 du 8 juin 1999
tendant à protéger les acquéreurs et propriétaires
d'immeubles contre les termites et autres insectes xylophages, et la loi
n° 99-245 du 30 mars 1999 relative à la responsabilité
en matière de dommages consécutifs à l'exploitation
minière et à la prévention des risques miniers
après la fin de l'exploitation, ont reçu une application
partielle.
- doublement discriminant, en particulier au détriment des mesures
d'origine sénatoriale : ainsi, pour 76 % des décrets
parus, le travail d'application accompli au cours de l'année concerne
les lois promulguées sous l'actuel Gouvernement. Pour les lois
antérieures à 1997, les textes d'application sont souvent
d'importance mineure, ou non prévus par la loi.
Mais surtout, a regretté
M. Jean François-Poncet,
président,
les statistiques font apparaître qu'au sein d'un
même projet de loi, les articles introduits par le Sénat sont plus
mal traités par l'autorité réglementaire que ceux
introduits par le Gouvernement ou par l'Assemblée nationale : le
taux d'application des mesures introduites par le Sénat n'est en effet
que de 4 %, contre 37 % pour les mesures prévues par le texte
initial, 37 % pour les mesures introduites par l'Assemblée
nationale et 91 % pour les mesures introduites par amendement du
Gouvernement.
Le président a estimé inacceptable pour le bon fonctionnement de
la démocratie qu'on relève une telle disparité dans la
mise en application des différentes mesures votées.
-
M. Jean François-Poncet, président
, a enfin
jugé le bilan insuffisant pour les lois adoptées après
déclaration d'urgence : il a regretté que sur les
40 lois examinées par la commission depuis 1981 et relevant de
cette catégorie, seules 55 % soient entièrement applicables,
ce qui est un taux inférieur à celui de l'ensemble des lois. Il
s'est interrogé sur le sens du recours à une telle
procédure qui, malgré son nom, ne conduit à aucune
accélération dans la mise en oeuvre des lois concernées.
Ces chiffres, a-t-il estimé, sont la preuve que le motif de la
déclaration d'urgence n'est pas l'urgence, mais le souci
d'empêcher l'opposition d'aller jusqu'au bout de son rôle, et
d'éviter au sein de la majorité gouvernementale la mise au jour
de divergences parfois contrariantes.
M. Jean François-Poncet, président
, a ensuite
relevé qu'entre le 1er octobre 1999 et le
30 septembre 2000, 3 rapports attendus par la commission avaient
été déposés, concernant respectivement l'exercice
de la pêche dans la zone côtière de la France (article 13 de
la loi n° 97-1051 du 18 novembre 1997 d'orientation sur la
pêche maritime et les cultures marines), l'exécution du service
public de l'équarrissage (application de l'article 3 de la loi n°
96-1139) et l'application du supplément de loyer de
solidarité (application de l'article 1er de la loi n° 96-162).
Il a rappelé cependant que sur les 90 rapports attendus depuis juin
1981, 42 seulement avaient été effectivement
déposés, soit 47 %, la majorité de ces rapports
(53 %) restant en attente.
Puis,
M. Jean François-Poncet, président,
a
évoqué les causes de lenteur et d'accélération dans
l'application des lois.
Les principales raisons invoquées pour les retards de parution des
décrets sont, a-t-il précisé, les suivantes : la
nécessité d'une concertation préalable, la lourdeur de
l'expérimentation, des imbroglios juridiques, des changements
d'orientation politique. Il a pris, pour illustrer ce dernier point, l'exemple
de la loi n° 95-115 du 4 février 1995 d'orientation
pour l'aménagement et le développement du territoire, qui ne
verra vraisemblablement pas la publication de bon nombre des textes
d'application qu'elle prévoyait, pas plus que le dépôt du
projet de loi portant dispositions relatives aux zones rurales initialement
prévu par son article 61, ni celui de plusieurs des rapports
attendus, du fait des modifications introduites par la loi n° 99-533
du 25 juin 1999.
M. Jean François-Poncet, président,
a cependant
estimé que la volonté politique demeurait le facteur le plus
déterminant. Il a insisté sur le rôle essentiel que
pouvaient exercer la pression de l'actualité, des instances
communautaires ou simplement la volonté politique des gouvernants pour
accélérer la publication des décrets.
C'est ainsi que certains volets de la loi n° 99-574 du 10 juillet 1999
d'orientation agricole, la loi n° 2000-108 du 10 février 2000
relative à la modernisation et au développement du service public
de l'électricité, la loi n° 99-5 du 6 janvier 1999 relative
aux animaux dangereux et errants et à la protection des animaux et
même la loi n° 2000-698 du 26 juillet 2000 relative
à la chasse ont reçu leurs premiers décrets avec une
rapidité toute particulière.
Dans une troisième partie,
M. Jean François-Poncet,
président
, a décrit le travail de suivi assuré par le
Parlement.
Il a rappelé qu'une base de données, alimentée par les
services du Sénat et consultable sur Internet précisait, pour
chaque mesure législative, son état d'application et les
références des textes l'appliquant.
Il a regretté que ce travail soit cependant rendu difficile par
l'insuffisance de visas. Ainsi, seuls 59 % des décrets
enregistrés cette année portent la référence de la
loi qu'ils appliquent.
Il s'est félicité que l'application des lois suivies par la
commission fasse l'objet, comme les années précédentes,
d'une attention constante de la part des sénateurs, comme le prouvent
les 18 questions déposées sur ce sujet depuis le 1er octobre
dernier.
Il a également cité les avis budgétaires de
MM. Jacques Bellanger, sur l'urbanisme, Jean-Jacques Robert sur les PME,
le commerce et l'artisanat, et Pierre Hérisson sur les technologies de
l'information et la poste, qui ont mis l'accent sur l'importance de
l'application des lois.
M. Jean François-Poncet, président,
en guise de
conclusion, a relevé que sur l'ensemble des 124 lois
examinées par la commission depuis 1981, 79 (soit 64 %)
étaient entièrement applicables, 42 (soit 34 %) ne
l'étaient que partiellement, et 3 (soit 2 %) n'avaient reçu
aucun des décrets attendus.
Un large débat s'est alors engagé.
Concernant l'application sélective des lois,
M.
Bernard Piras
a jugé qu'il s'agissait d'une constante de la vie
politique sous la cinquième République. Il a, en outre, fait
observer que l'actuel Gouvernement, contrairement aux précédents,
n'avait jamais eu recours à l'article 49-3 de la Constitution.
M. Jacques Bellanger
a souligné l'intérêt des
statistiques citées par le président et regretté la
non-application de lois votées démocratiquement. Rappelant que
M. Michel Rocard avait, lorsqu'il était premier ministre,
proposé qu'aucun projet de loi ne soit présenté au
Parlement sans que ses décrets d'application ne soient prêts, il a
jugé que " plus un projet de loi était longtemps instruit,
mieux il était préparé ", et a expliqué de
cette façon les disparités citées par le président.
Il a enfin appelé de ses voeux, concernant les difficultés
d'application des lois comme la procédure des ordonnances, une
réflexion sur les améliorations pouvant être
apportées au travail parlementaire et réglementaire.
M. Dominique Braye
a jugé que la situation de l'application
des lois votées par le Parlement était grave pour la
démocratie. Il a rappelé que de tels retards étaient
constatés de longue date, et a très vivement
déploré que le Gouvernement fasse travailler le Parlement sur des
textes auxquels aucune suite n'était donnée, tandis qu'en
choisissant pour d'autres lois la procédure de l'ordonnance, il privait
les Assemblées d'un débat important sur des questions qui, elles,
seront immédiatement appliquées.
Il a appelé de ses voeux la tenue systématique, préalable
à tout examen de projet de loi, d'une concertation entre le Gouvernement
et le Parlement sur la parution des décrets envisagés ; il a
également souhaité que la communication du président fasse
l'objet d'une publicité.
M. Jean-Paul Emorine
s'est interrogé sur les moyens dont
dispose le Sénat pour améliorer la situation.
M. François Gerbaud
a regretté l'inflation
législative qu'il a jugée responsable de la lenteur avec laquelle
sont publiés les décrets d'application correspondant aux
nombreuses lois votées.
En réponse à ces différents intervenants,
M. Jean
François-Poncet, président,
a rappelé que chaque
année, depuis 12 ans, il mettait l'accent sur l'insuffisance du
travail réglementaire accompli par les gouvernements successifs. Il a
insisté sur l'importance du travail législatif
réalisé par le Parlement, parfois au prix de lourdes
séances nocturnes, tandis que l'autorité réglementaire
n'était pas en mesure de fournir les efforts correspondants pour
appliquer les lois votées.
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Mercredi 4 octobre 2000
Au cours
d'une première réunion tenue dans la matinée,
M.
Xavier de Villepin, président,
a d'abord présenté
à ses collègues une
communication sur l'application des lois
entrant dans le domaine de compétence de la commission durant
l'année parlementaire 1999-2000. Il a consacré ses principales
observations aux conditions d'application des deux textes de loi que la
commission avait eu à examiner au cours de l'année parlementaire
considérée : la loi n° 99-894 du 22 octobre 1999
portant organisation de la réserve militaire et du service de
défense ; la loi n° 2000-242 du 14 mars 2000 relative au
volontariat civil.
M. Xavier de Villepin, président,
a relevé que la loi sur
la réserve militaire n'avait fait l'objet, à ce jour, que d'un
seul décret d'application, publié le 15 septembre dernier, et
portant sur l'organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de
la réserve militaire. Un décret en Conseil d'Etat devrait
cependant prochainement déterminer, a-t-il précisé, les
conditions d'exécution des engagements dans la réserve
opérationnelle, le calendrier étant plus incertain pour le
décret sur l'institution d'une journée nationale du
réserviste.
M. Xavier de Villepin, président,
a indiqué que la loi
relative au volontariat civil devrait prochainement bénéficier du
décret en Conseil d'Etat, qui permettra l'application de l'essentiel de
son dispositif législatif.
Concernant ces deux textes de loi,
M. Xavier de Villepin, président,
a conclu que le délai d'application était cohérent
avec le calendrier de mise en oeuvre de la réforme globale des
armées, dont il constituait les ultimes étapes, et qu'il
n'entraînait pas, pour l'heure, de véritable retard.
AFFAIRES SOCIALES
Jeudi 26 octobre 2000
Enfin, la
commission a entendu une
communication de M. Jean Delaneau
,
président
, sur le contrôle de
l'application des lois
pour la période courant du 1
er
octobre 1999 au 30
septembre 2000.
M. Jean Delaneau, président,
a rappelé que,
conformément aux instructions du Bureau du Sénat, les commissions
permanentes présentaient, chaque année, dans leur domaine de
compétences, un bilan de l'application des lois. Il a
précisé que les différentes contributions des commissions
feraient l'objet d'une communication du président du Sénat lors
d'une prochaine Conférence des présidents et d'un document de
synthèse dont chacun pourrait prendre connaissance, de même que du
bilan détaillé établi par la commission des affaires
sociales.
Commentant ce bilan,
M. Jean Delaneau, président,
a
souhaité formuler quelques observations.
Il a rappelé que l'an dernier à la même date, la commission
avait mandaté M. Claude Huriet pour s'enquérir auprès
de la secrétaire d'Etat à la santé de l'important retard
constaté dans la publication de nombreux textes réglementaires
d'application des lois dans le domaine sanitaire ; il a
précisé que ce dernier avait fait un compte rendu de ces
démarches lors de la réunion de la commission du 17 mai dernier.
Il a indiqué que ses propres observations sur l'application des lois se
faisaient naturellement l'écho des constatations de M. Claude
Huriet.
Ainsi en est-il tout d'abord de la question récurrente de la
révision de la loi du 29 juillet 1994 dite " loi
bioéthique ". Cette loi aurait dû être
révisée en juillet 1999 : le projet de loi n'est toujours
pas déposé et il semble fort peu probable qu'il soit
examiné par le Parlement en 2001. Paradoxalement, à un moment
où la loi aurait déjà dû être
révisée, le Gouvernement publie encore des décrets
d'application : quatre décrets en Conseil d'Etat et plusieurs
arrêtés fin 1999-début 2000.
M. Jean Delaneau,
président,
a observé qu'il était évidemment
difficile de faire le bilan d'application d'une loi quand elle n'a
été que partiellement appliquée.
De même a-t-il souligné que les dispositions de la loi du 28 mai
1996 concernant les thérapies génique et cellulaire n'avaient
toujours pas reçu leur décret d'application.
Il a rappelé que la commission était très attachée
à une bonne application de la loi du 1
er
juillet 1998
relative à la sécurité sanitaire ; le volet
institutionnel a été mis en place avec son réseau
d'agences, d'instituts et d'établissements ; en revanche, les
très nombreuses règles de sécurité sanitaire que
comportait le texte pour les produits de santé sont encore
dépourvues de décret d'application.
Il a constaté que la loi du 27 juillet 1999 portant création de
la couverture maladie universelle était désormais applicable
grâce à un appareil réglementaire très important. Il
a noté une seule exception : le tarif maximum d'adhésion
à une couverture complémentaire pour les personnes perdant le
bénéfice de la couverture maladie universelle n'a toujours pas
été arrêté, faute d'un accord avec les organismes de
protection complémentaire. Il a souligné toutefois que le
volumineux dispositif de " diverses mesures " qui était venu
s'ajouter au volet couverture maladie universelle, était loin d'avoir
reçu tous ses textes d'application.
M. Jean Delaneau, président,
a souhaité aborder plus
particulièrement l'application des lois de financement de la
sécurité sociale.
Il a estimé que ces lois étant annuelles, il était
fâcheux qu'au moment où le Parlement vote la loi nouvelle, la
précédente ne soit pas encore appliquée. Il a
constaté que tel était souvent le cas.
Ainsi, le fonds d'accompagnement social pour la modernisation des
établissements de santé, créé par la loi de
financement pour 1998 publiée le 19 décembre 1997, n'a vu ses
missions précisées que le 29 décembre 1998, soit quelques
jours après la promulgation de la loi de financement pour 1999. Sa
durée de vie aura été brève au total, puisque le
projet de loi de financement pour 2001 propose de lui substituer un autre fonds.
Mais il a souligné que la carence la plus regrettable restait le fonds
de financement des trente-cinq heures (FOREC) qui était la mesure
centrale de la loi de financement pour 2000 mais également de la loi de
janvier 2000 relative à la réduction négociée du
temps de travail.
Cet établissement public qui bénéficie en principe de
quatre impôts affectés et bientôt de six, si le projet de
loi de financement de la sécurité sociale pour 2001 est
voté, et gère près de 100 milliards de francs en recettes
comme en dépenses, n'a toujours pas été constitué
et est dépourvu a fortiori de tout conseil d'administration et de tout
conseil de surveillance.
Il a observé que de nombreuses autres dispositions de la loi de
financement pour 2000 restaient inappliquées. Dans le meilleur des cas,
s'agissant notamment de l'article 26 relatif au contrôle " des
gros consommateurs de soins ", le décret d'application est paru fin
octobre, trop tard naturellement pour que puisse être établi un
quelconque bilan, même provisoire, d'une mesure qui avait
rencontré le scepticisme de la commission.
En outre, certaines dispositions ont été appliquées de
façon litigieuse.
M. Jean Delaneau, président,
a
ainsi rappelé que M. Jean-Marie Spaeth, président du conseil
d'administration de la CNAMTS, avait précisé, lors de son
audition par la commission, qu'un recours avait été
déposé à l'encontre du refus d'agrément par la
ministre de l'emploi et de la solidarité d'une mesure adoptée par
la CNAMTS en application de l'article 24 de la loi.
Enfin,
M. Jean Delaneau, président,
a salué, en
conclusion, la parution récente du rapport d'évaluation de la loi
de janvier 1991 dite " loi Evin " (lutte contre le tabagisme et
l'alcoolisme) réalisé par le commissariat général
au Plan. Il a rappelé que la loi avait prévu la publication d'un
premier rapport pour le 1
er
janvier 1993 et un second rapport pour
le 1
er
janvier 1995...
M. Jean Chérioux
s'est interrogé sur la gestion des
exonérations de cotisations et leur financement en l'absence de
l'établissement public prévu à cet effet.
M. Jean-Louis Lorrain
a souligné les difficultés
rencontrées à réaliser un bilan de la loi Evin et
l'importance qui s'attache à en tirer toutes les conséquences.
M. Paul Blanc
s'est étonné du retard enregistré
dans la réforme de la loi du 30 juin 1975 relative aux institutions
sociales et médico-sociales, ainsi que de la loi, du même jour,
d'orientation en faveur des handicapés.
En réponse aux intervenants,
M. Jean Delaneau, président,
a indiqué qu'en l'absence d'établissement public, l'Agence
centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS) se trouvait
chargée des opérations relatives aux exonérations de
cotisations. Il a précisé que le principe de révision de
la loi bioéthique était inscrit dans la loi elle-même mais
qu'en revanche, la nécessité d'une réforme de la loi du 30
juin 1975, mise en chantier dès octobre 1996, résultait du besoin
d'actualiser un texte fondateur mais ancien.
FINANCES
Mardi 24 octobre 2000
Enfin, la
commission a entendu une
communication
de
M. Roland du Luart,
vice-président, sur l'application des lois
dont elle a
été saisie au fond pour la période du 1
er
octobre 1999 au 30 septembre 2000.
Il a tout d'abord rappelé l'importance de ce contrôle dans les
prérogatives du Parlement et souligné que cet exercice
constituait un excellent instrument de mesure des difficultés pratiques
d'application de certains dispositifs législatifs.
Sans entrer dans le détail de chaque loi, il s'est limité
à trois observations principales.
Il a tout d'abord remarqué que l'amélioration des délais
d'application des lois, constatée depuis quelques années,
semblait marquer le pas et que l'objectif, annoncé par le Premier
ministre, de réduire à moins de six mois le délai moyen de
parution des textes réglementaires s'éloignait.
En ce qui concerne les lois plus anciennes,
M. Roland du Luart,
vice-président,
a ensuite souligné l'attitude peu
satisfaisante de l'administration qui, soit considère que le dispositif
est directement applicable et qu'elle peut se dispenser d'élaborer un
texte réglementaire, soit attend une nouvelle réforme abrogeant
les dispositions concernées.
Il
a enfin constaté qu'un effort avait été fait
pour ce qui est de la publication des rapports demandés par les textes
législatifs. Il a cependant déploré que le " stock
ancien " ne soit pas en voie de résorption rapide. Il s'est,
à cet égard, interrogé sur l'opportunité du
maintien, dans le droit en vigueur, de telles demandes de rapport devenues sans
objet.
En conclusion,
M. Roland du Luart, vice-président
, a
invité les commissaires à maintenir le cap pris cette
année, consistant à poursuivre leurs contrôles et
également à continuer d'interroger régulièrement
les ministres sur ce sujet.
La commission a alors
donné acte
au président de sa
communication
.
LOIS
Mercredi 25 octobre 2000
M.
Pierre Fauchon, vice-président,
a tout d'abord procédé
à la
communication
du bilan au 30 septembre 2000
de l'
application
des lois
examinées par la commission des
lois et promulguées entre le 1
er
octobre 1999 et le
30 septembre 2000.
M. Pierre Fauchon, vice-président
, a indiqué que
parmi les 29 lois examinées par la commission des lois et
promulguées au cours de la session 1999-2000, 19 étaient
d'origine gouvernementale et 10 d'origine parlementaire.
Il a rappelé qu'aucune loi constitutionnelle n'avait été
promulguée pendant cette période et qu'en revanche, deux lois
organiques avaient été adoptées et
promulguées : l'une est relative aux incompatibilités entre
mandats électoraux et l'autre tend à favoriser l'égal
accès des femmes et des hommes aux mandats de membre des
assemblées de province et du congrès de la
Nouvelle-Calédonie, de l'assemblée de la Polynésie
française et de l'assemblée territoriale des îles
Wallis-et-Futuna.
En outre, il a indiqué que deux lois d'habilitation avaient
été adoptées, l'une concernant les mesures
législatives nécessaires à l'actualisation et à
l'adaptation du droit applicable outre-mer et l'autre relative à
l'adoption de la partie législative de certains codes ainsi qu'une loi
portant ratification d'ordonnances concernant des mesures législatives
nécessaires à l'actualisation et à l'adaptation du droit
applicable outre-mer.
M. Pierre Fauchon, vice-président
, a indiqué que
parmi ces 29 lois, 14 étaient directement applicables et que 3
étaient devenues applicables en cours de session. Il a souligné
que 12 lois promulguées en 1999-2000 n'avaient encore reçu
aucune mesure d'application.
Il a constaté que les propositions de loi issues du Sénat
adoptées au cours de la session étaient toutes d'application
directe, tout en remarquant qu'il n'en avait pas été toujours
ainsi et que certaines anciennes propositions de loi issues du Sénat
étaient toujours en attente de leurs mesures d'application comme la
loi n° 97-1159 du 19 décembre 1997 consacrant
le placement sous surveillance électronique comme modalité
d'exécution des peines privatives de liberté, même si cette
dernière était en cours d'expérimentation.
Par ailleurs, il a précisé que 55 mesures (décrets en
Conseil d'Etat, décrets et arrêtés) étaient venues
appliquer des lois adoptées antérieurement à la
présente session.
M. Pierre Fauchon, vice-président
, a enfin
constaté que le Gouvernement peinait encore à faire
paraître les textes d'application dans les délais qu'il avait
prévus (6 mois), la proportion de mesures prises avec plus de deux
ans de retard augmentant à nouveau.
___________
ANNEXE N° 2 :
Lois votées, depuis 1986-1987, par
année parlementaire
(hors lois portant approbation de traités
et conventions)
ANNEXE N° 3 :
Application des lois votées
(hors lois
portant approbation de traités et conventions) depuis l'instauration de
la session unique
1999-2000
1998-1999
1997-1998
1996-1997
1995-1996
Application des lois votées (hors lois portant approbation de
traités et conventions) depuis l'instauration de la session unique
1999-2000
Commissions
Nombre
de
|
Affaires culturelles |
Affaires
|
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Total |
% |
Application directe |
1 |
2 |
- |
3 |
1 |
14 |
21 |
39 % |
Applicables |
- |
- |
- |
1 |
- |
3 |
4 |
8 % |
Partiellement applicables |
2 |
2 |
1 |
2 |
2 |
- |
9 |
17 % |
Non applicables |
3 |
- |
1 |
- |
3 |
12 |
19 |
36 % |
Devenues sans objet |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Total |
6 |
4 |
2 |
6 |
6 |
29 |
53 |
100 % |
1998-1999
Commissions
Nombre
de
|
Affaires culturelles |
Affaires
|
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Total |
% |
Application directe |
1 |
2 |
1 |
2 |
4 |
5 |
15 |
33 % |
Applicables |
- |
2 |
- |
- |
- |
3 |
5 |
11 % |
Partiellement applicables |
2 |
1 |
- |
1 |
3 |
2 |
9 |
20 % |
Non applicables |
3 |
5 |
- |
4 |
- |
5 |
17 |
36 % |
Devenues sans objet |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Total |
6 |
10 |
1 |
7 |
7 |
15 |
46* |
100 % |
*il
convient d'ajouter une loi issue des travaux d'une commission
spéciale
1997-1998
Commissions
Nombre
de
|
Affaires culturelles |
Affaires
|
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Total |
% |
Application directe |
- |
2 |
1 |
- |
1 |
9 |
13 |
29 % |
Applicables |
- |
1 |
- |
1 |
- |
5 |
7 |
15 % |
Partiellement applicables |
- |
1 |
1 |
5 |
4 |
2 |
13 |
28 % |
Non applicables |
1 |
4 |
1 |
2 |
0 |
5 |
13 |
28 % |
Total |
1 |
8 |
3 |
8 |
5 |
21 |
46 |
100 % |
1996-1997
Commissions
Nombre
de
|
Affaires culturelles |
Affaires
|
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Total |
% |
Application directe |
- |
- |
- |
2 |
1 |
5 |
8 |
24 % |
Applicables |
- |
2 |
- |
- |
- |
4 |
6 |
18 % |
Partiellement applicables |
- |
2 |
1 |
3 |
3 |
2 |
11 |
34 % |
Non applicables |
2 |
2 |
- |
2 |
1 |
1 |
8 |
24 % |
Total |
2 |
6 |
1 |
7 |
5 |
12 |
33* |
100 % |
*il
convient d'ajouter une loi issue des travaux d'une commission
spéciale
1995-1996
Commissions
Nombre
de
|
Affaires culturelles |
Affaires
|
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Total |
% |
Application directe |
- |
1 |
1 |
1 |
14 |
18 |
35 |
51 % |
Applicables |
- |
- |
- |
1 |
- |
2 |
3 |
4 % |
Partiellement applicables |
- |
2 |
- |
3 |
7 |
2 |
14 |
21 % |
Non applicables |
1 |
6 |
- |
1 |
1 |
7 |
16 |
24 % |
Total |
1 |
9 |
1 |
6 |
22 |
29 |
68 |
100 % |
Statistiques sur les délais de parution des mesures
d'application
prises au cours de l'année parlementaire sur les lois
votées (hors lois portant approbation de traités et
conventions)
au cours de l'année parlementaire (à l'exclusion
des rapports)
(du 1
er
octobre 1999 au 30 septembre
2000)
Mesures prévues prises dans un délai |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
% |
Inférieur ou égal à 1 mois |
1 |
3 |
- |
22 |
- |
1 |
- |
27 |
23 % |
De plus d'1 mois à 3 mois |
2 |
1 |
- |
9 |
- |
10 |
- |
22 |
20 % |
De plus de 3 mois à 6 mois |
- |
1 |
- |
8 |
4 |
15 |
- |
28 |
24 % |
De plus de 6 mois à 1 an |
- |
3 |
1 |
11 |
7 |
16 |
- |
38 |
33 % |
TOTAL |
3 |
8 |
1 |
50 |
11 |
42 |
- |
115 |
100 % |
Délai moyen : 4 mois 3 jours (Délai minimal : 1 jour ; Délai maximal : 10 mois 15 jours)
Mesures non prévues prises dans un délai |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
% |
Inférieur ou égal à 1 mois |
- |
- |
- |
7 |
- |
1 |
- |
8 |
35 % |
De plus d'1 mois à 3 mois |
- |
1 |
- |
4 |
- |
2 |
- |
7 |
30 % |
De plus de 3 mois à 6 mois |
- |
- |
- |
3 |
- |
- |
- |
3 |
13 % |
De plus de 6 mois à 1 an |
- |
2 |
- |
2 |
1 |
- |
- |
5 |
22 % |
TOTAL |
- |
3 |
- |
16 |
1 |
3 |
- |
23 |
100 % |
Délai moyen : 2 mois 27 jours (Délai minimal : 7 jours ; Délai maximal : 8 mois 1 jour)
Total des mesures prises dans un délai |
Affaires culturelles |
Affaires économiques |
Affaires étrangères |
Affaires sociales |
Finances |
Lois |
Commission spéciale |
Total |
% |
Inférieur ou égal à 1 mois |
1 |
3 |
- |
29 |
- |
2 |
- |
35 |
25 % |
De plus d'1 mois à 3 mois |
2 |
2 |
- |
13 |
- |
12 |
- |
29 |
21 % |
De plus de 3 mois à 6 mois |
- |
1 |
- |
11 |
4 |
15 |
- |
31 |
23 % |
De plus de 6 mois à 1 an |
- |
5 |
1 |
13 |
8 |
16 |
- |
43 |
31 % |
TOTAL |
3 |
11 |
1 |
66 |
12 |
45 |
- |
138 |
100 % |
Délai moyen : 3 mois 27 jours (Délai minimal : 1 jour ; Délai maximal : 10 mois 15 jours)
ANNEXE N° 4 :
Commission des affaires
économiques
Procédures de contrôle de l'application
des lois
1.
Les questions
L'application des lois suivies par la commission des Affaires
économiques fait l'objet, comme les années
précédentes, d'une attention constante de la part des
sénateurs, comme le prouvent les 18 questions
déposées sur ce sujet depuis le 1er octobre dernier ;
ces questions concernent les lois suivantes
:
Sur l'application de la loi n° 99-574 du
9 juillet 1999 d'orientation agricole
:
- question orale sans débat n° 582S du
2 octobre 1999 de M. Gérard Cornu ;
- question écrite n° 22678 du
10 février 2000 de M. Michel Doublet ;
- question écrite n° 24824 du 4 mai 2000 de
M. Bernard Fournier ;
- question écrite n° 25394 du 25 mai 2000 de
M. Jean-François Le Grand ;
- question écrite n° 26497 du 6 juillet 2000 de
M. Michel Souplet ;
- question écrite n° 26706 du 13 juillet 2000
de Mme Anne Heinis.
Sur l'application de la loi n° 99-533 du
25 juin 1999
d'orientation pour l'aménagement et
le développement durable du territoire:
- question orale sans débat n° 625S du
27 octobre 1999 de M. René Pierre Signé ;
- question écrite n° 23176 du 2 mars 2000 de
M. Patrick Lassourd ;
- question écrite n° 26994 du 27 juillet 2000
de M. Alain Journet.
Sur l'application de la loi n° 99-245 du
30 mars 1999 relative à la responsabilité en
matière de dommages consécutifs à l'exploitation
minière et à la prévention des risques :
- question écrite n° 24668 du 27 avril 2000 de
M. Claude Huriet.
Sur l'application de la loi n° 99-5 du
6 janvier 1999 relative aux animaux dangereux et errants et à
la protection des animaux
:
- question écrite n° 19607 du 21 octobre 1999
de M. Dominique Braye ;
- question écrite n° 22118 du 27 janvier 2000
de M. Marcel-Pierre Cleach.
Sur l'application de la loi n° 96-1241 du
30 décembre 1996 relative à l'aménagement, la
protection et la mise en valeur de la zone dite des 50 pas
géométriques dans les départements d'outre-mer
:
- question écrite n° 20431 du 11 novembre 1999 de M.
Claude Lise.
Sur l'application de la loi n° 96-603 du
5 juillet 1996 relative au développement et à la
promotion du commerce et de l'artisanat :
- question écrite n° 24160 du 6 avril 2000 de
M. Gérard Larcher ;
- question écrite n° 24294 du 13 avril 2000 de
Mme Nelly Ollin.
Sur l'application de la loi n° 95-101 du 2 février
1995 sur la protection de l'environnement :
- question écrite n° 20980 du
2 décembre 1999 de M. Michel Dreyfus-Schmidt.
Sur l'application de la loi n° 93-24 du 8 janvier 1993
relative à la protection et à la mise en valeur des
paysages :
- question écrite n° 20774 du 25 novembre 1999 de M. Paul
Raoult ;
- question écrite n° 24036 du 6 avril 2000 de M. Paul
Raoult.
2. Les rapports de la Commission des affaires économiques
De même, les
rapporteurs de la Commission des affaires
économiques ont mis l'accent à plusieurs reprises sur
l'importance de l'application des lois.
Ainsi, dans son avis
budgétaire sur l'urbanisme (tome XV, 1999-2000), M Jacques Bellanger a
dressé un bilan des décrets publiés et en
préparation dans ce secteur ; de même , dans son avis
budgétaire sur les PME, le commerce et l'artisanat, (tome VIII,
1999-2000), M. Jean-Jacques Robert ; de même encore, M. Pierre
Hérisson, dans son avis budgétaire sur les technologies de
l'information et La Poste (tome XXI, 1999-2000).
ANNEXE N° 5 :
Commission des lois
Liste des lois non
applicables ou partiellement applicables
ANNEXE N° 6 :
Commission des finances
Application des
textes de lois votées et promulguées avant le 1er octobre
1999
Pour ce
qui concerne
les lois les plus anciennes, votées
antérieurement au 1
er
octobre 1999
, on peut
constater que
51%
, soit 25 sur 49 (45% et 23 sur 51 en 1999) des mesures
qui restaient en souffrance lors du dernier contrôle n'ont toujours pas
reçu de textes d'application. En faisant exception du cas particulier de
la loi n° 97-277 du 25 mars 1997 créant les plans
d'épargne retraite, qui reste toujours en attente de ses 16 textes
d'application, ce taux est ramené à
27%
, 9 sur 33 (21% et
7 sur 35 en 1999) ;
Pour l'année 1994, comme lors du dernier contrôle, 2 lois ne sont
toujours pas complètement applicables et attendent des textes
d'application (lois n° 94-99 du 5 février 1994 d'orientation pour
le développement économique, social et culturel de la
Polynésie française et n° 94-679 du 8 août 1994
portant DDOEF pour 1994) ;
Pour l'année 1996, seule la loi de finances rectificative pour 1996,
n° 96-1182 du 30 décembre 1996 reste en attente d'un texte
d'application mais peut cependant être considérée comme
applicable ;
Pour l'année 1997, en excluant la loi sur les plans d'épargne
retraite signalée ci-dessus, la seule mesure d'application restant en
attente à l'article 18 de la loi de finances pour 1998
(n° 97-1269 du 31 décembre 1997) n'a toujours pas
été prise. L'absence de parution de ce texte ne nuit cependant
pas à l'application du dispositif. La loi peut donc être
considérée comme applicable ;
Pour l'année 1998, la loi n° 98-546 du 2 juillet 1998 portant DDOEF
a reçu un des 3 textes d'application attendus ;
La loi de finances pour 1999 (n° 98-1266 du 30 décembre 1998)
a reçu 4 des 5 textes qui restaient en attente lors du dernier
contrôle ;
La loi de finances rectificative pour 1998 (n° 98-1267 du 30
décembre 1998), quant à elle, a reçu 8 des 9 textes en
souffrance ;
La loi n° 99-532 du 25 juin 1999 relative à l'épargne
et à la sécurité financière est toujours en attente
de 3 textes sur les 12 qui subsistaient l'an dernier.
Enfin, concernant les
lois promulguées depuis le
précédent contrôle
, 18 textes d'application ont
été pris sur les 38 attendus, soit 47 %. (29 sur 55 en 1999, soit
53%)
Individuellement, le taux d'application est de :
- 60 % (9 sur 15) pour la loi de finances pour 2000 (n° 99-1172 du
30 décembre 1999) ;
- 47 % (9 sur 19) pour la loi de finances rectificative pour 1999 (n°
99-1173 du 30 décembre 1999) ;
Concernant la loi
n° 99-1126 du 28 décembre 1999
modifiant
le code général des collectivités territoriales et relatif
à la prise en compte du recensement général de population
de 1999 pour la répartition des dotations de l'Etat aux
collectivités locales, la loi
n° 2000-517 du 15 juin 2000
portant habilitation du Gouvernement à adapter par ordonnance la valeur
en euros de certains montants exprimés en francs dans les textes
législatifs et la loi de finances rectificative pour 2000 (
n°
2000-656 du 13 juillet 2000
), aucun texte n'a encore été pris.
1. Les lois devenues applicables depuis le dernier contrôle
Loi de finances rectificative pour 1996 (n° 96-1182 du 30 décembre 1996)
-
•
à l'article 26 (transfert de l'assujettissement aux
régimes des BIC vers le régime des sociétés de
personnes des parts de copropriété de chevaux de courses), bien
qu'aucun texte ne soit paru, cette mesure semble applicable en l'état.
En effet, le projet de décret d'application a été
abandonné faute d'un accord entre les professionnels concernés,
le ministère de l'agriculture et la direction de la législation
fiscale. Les professionnels qui étaient, à l'origine, favorables
aux statuts se sont par la suite rétractés. En l'absence de
décret, chaque service fiscal local règle ce problème de
statut au cas par cas, se référant pour cela à
l'instruction fiscale du 9 juin 1997 (BOI n° 107, 4D-11-97) ;
Loi de finances pour 1998 (n° 97-1269 du 31 décembre 1997)
• à l'article 18 (aménagement du régime d'aide fiscale à l'investissement outre-mer) la Commission de suivi prévue n'a jamais été légalement mise en place. Le régime fiscal actuel est appelé à s'éteindre progressivement. En effet, l'article 12 du projet de loi de finances pour 2001, s'il est adopté, instaurera un nouveau dispositif d'aide à l'investissement outre-mer destiné à remplacer celui actuellement en vigueur. Ce nouveau dispositif serait applicable aux investissements réalisés entre le 1 er janvier 2001 et le 31 décembre 2006.
2. Les lois toujours incomplètement applicables
Loi n° 94-99 du 5 février 1994 d'orientation pour le développement économique, social et culturel de la Polynésie française• à l'article 5 (convention fiscale en matière d'impôt et de fraude), toujours aucune évolution significative de la situation décrite l'an dernier. Le projet d'une nouvelle convention est bloqué par l'éventualité d'une proposition de refonte des statuts de la Polynésie française. De plus l'incidence d'une nouvelle convention serait faible car seuls les retraités originaires de Métropole supportent des doubles impositions mais bénéficient par ailleurs de revenus réels supérieurs à ceux qu'ils percevraient en Métropole.
Loi n° 94-679 du 8 août 1994 portant diverses dispositions d'ordre économique et financier
• à l'article 39 (fixation des conditions de diplômes des experts comptables stagiaires), un accord semblait avoir été trouvé l'an dernier mais le différend sur la durée du stage persiste. La Chancellerie estime en effet, se référant à la directive sur les commissaires aux comptes, que la durée du stage (200 heures) est insuffisante. En outre, elle s'oppose à l'autorisation d'effectuer ce stage dans un centre de gestion agréé. Les négociations se poursuivent malgré tout.
Loi n° 97-277 du 25 mars 1997 créant les plans d'épargne-retraite
Cette année encore il convient de reconduire le commentaire fait lors du dernier contrôle. En effet, aucune évolution quant à l'application de cette loi n'est intervenue. Le dispositif prévu ne correspondant pas aux positions du Gouvernement...... Loi n° 98-546 du 2 juillet 1998 portant diverses dispositions d'ordre économique et financier
Sur les 3 mesures réglementaires encore attendues, 1 a été publiée :
• à l'article 93 (coordination par la Cour des comptes des Comités administratifs (CODEC) chargés de vérifier les comptes des organismes locaux de sécurité sociale) décret n° 99-956 du 17 novembre 1999 complété par le décret n° 99-1155 du 29 décembre 1999.
2 textes réglementaires sont encore attendus:
• à l'article 6 (simplification des modalités de gestion des emplois occasionnels) la possibilité d'étendre le dispositif à d'autres secteurs d'activité (Bâtiment et travaux publics, hôtels, cafés et restaurants, et tourisme) n'a pas, à ce jour, été validée par le décret en Conseil d'Etat attendu. Seule la circulaire de l'UNEDIC n° 99-16 du 1 er septembre 1999 évoque ce sujet.
Par ailleurs, la convention devant être signée, dans les trois mois suivant la publication du décret (le 28 avril 1999), entre l'Administration et l'organisme habilité à se substituer à elle, ne l'a toujours pas été. Une caisse de sécurité sociale refuse de la signer car elle estime le coût du guichet unique trop élevé.
Loi de finances pour 1999 (n° 98-1266 du 30 décembre 1998)
Sur ce texte, 5 mesures nécessitaient encore l'intervention de textes réglementaires. 4 ont été pris cette année :
• à l'article 7 (Extension du régime fiscal des micro-entreprises), décret en Conseil d'Etat n° 2000-195 du 3 mars 2000 ;
• à l'article 101 (gestion des actifs hors de France dans des structures soumises à un régime fiscal privilégié constituées par des personnes physiques), décret en Conseil d'Etat n° 99 - 1156 du 29 décembre 1999 ;
• à l'article 107 (utilisation par l'administration fiscale du n° INSEE), décret en Conseil d'Etat n° 99-1047 du 14 décembre 1999 complété par le décret n° 2000-8 du 4 janvier 2000 ;
• à l'article 130 (intégration dans l'enseignement public d'un établissement de l'enseignement privé), décret en Conseil d'Etat n° 2000-263 du 17 mars 2000 ;
1 mesure reste en attente de textes d'application :
• à l'article 34 (assujettissement à la TVA des prestations fournies par les parcs résidentiels de tourisme), les conditions de location à un exploitant doivent faire l'objet d'un décret. Transmis pour avis au Conseil d'Etat, le 8 décembre 1999, il est apparu nécessaire de trouver une définition précise aux " opérations de réhabilitation de l'immobilier de loisirs (ORIL) ". Lors de sa séance du 18 mai dernier, le Sénat a adopté, avec l'accord du Gouvernement, un amendement tendant à insérer un article additionnel après l'article 84 du projet de loi relatif à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU). Cet article insère 2 nouveaux articles au code de la construction et de l'habitation qui apportent la définition légale attendue. La parution du décret est maintenant liée à la promulgation de la loi SRU.
Loi de finances rectificative pour 1998 (n° 98-1267 du 30 décembre 1998)
Sur ce texte 9 mesures d'application étaient encore attendues. 8 ont été prises :
• à l'article 21 (dérogation au principe d'interdiction de ventes de boissons alcoolisées dans les stades), décret n° 99-1016 du 2 décembre 1999 ;
• à l'article 26 (mise en conformité des modalités de fixation des taux de la redevance pour contrôle vétérinaire avec le droit communautaire), arrêté du 7 mars 2000 ;
• à l'article 28 (simplification du régime d'imposition de la part des bénéfices des sociétés civiles de moyens revenant à des titulaires de bénéfices non commerciaux), décret n° 99-1134 du 28 décembre 1999 ;
• à l'article 31 (instauration de deux redevances sanitaires destinées à couvrir les frais de contrôle des produits de la pêche et de l'aquaculture), les 2 décrets en Conseil d'Etat et les 2 arrêtés prévus à cet article ont été regroupés dans le décret en Conseil d'Etat n° 2000 - 396 du 9 mai 2000 et l'arrêté de la même date ;
• à l'article 48 (détermination des sommes dues par l'Etat aux organismes de gestion des établissements d'enseignement privés sous contrat au titre du principe de parité), décret en Conseil d'Etat n° 2000-805 du 24 août 2000 ;
1 mesure n'a pas encore reçu de texte d'application :
• à l'article 47 (conditions d'imputation en section d'investissement des dépenses d'équipement afférentes à des biens meubles), l'arrêté fixant le seuil d'imputation a été soumis au Comité des finances locales qui l'a rejeté. Les négociations sont bloquées ce qui n'augure pas une parution prochaine de ce texte ;
Loi n° 99-532 du 25 juin 1999 relative à l'épargne et à la sécurité financière
Sur ce texte 12 mesures d'application étaient encore attendues. 8 ont été prises :
• à l'article 11 (missions de la caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance, CNCEP), décret en Conseil d'Etat n° 2000-123 du 9 février 2000 ;
• à l'article 21 (application des dispositions permanentes de la réforme des CEP), décret en conseil d'Etat n° 2000-921 du 18 septembre 2000 ;
• à l'article 28 (information des souscripteurs de parts sociales des sociétés locales d'épargne), décret n° 99-974 du 23 novembre 1999 ;
• à l'article 36 (modalités de consultation écrite en cas d'urgence), décret en Conseil d'Etat n° 99-1113 du 21 décembre 1999 ;
• à l'article 38 (Création d'un Haut Conseil du secteur financier et semi-public), décret n° 2000-440 du 23 mai 2000 ;
• à l'article 74 (crédit d'impôt au bénéfice des personnes redevables de la contribution financière), décret n° 2000-758 du 31 juillet 2000 ;
• à l'article 85 (création de fonds communs de placement à risques bénéficiant d'une procédure allégée), décret en Conseil d'Etat n° 99-1217 du 30 décembre 1999 ;
• à l'article 113 (adaptation du fonctionnement du marché hypothécaire), décret en Conseil d'Etat n° 2000-664 du 17 juillet 2000 ;
En outre, à l'article 22 (modalités de constitution du capital social des CEP), les modalités de fixation du capital social des CEP étant intervenues dans les délais prévus, la parution d'un décret est devenue sans objet.
3 mesures n'ont pas encore reçu de texte d'application
• à l'article 52 (obligation des comptes combinés par des sociétés de participation d'assurance), la consultation menée l'an dernier au sein du Comité de la réglementation comptable pour déterminer la méthode de combinaison des comptes, explique le retard pris pour la publication du décret prévu. Il est aujourd'hui en cours d'examen au conseil d'Etat et devrait être publié prochainement ;
• à l'article 88 (intervention de la Commission bancaire en cas de difficulté des établissements de crédit et des entreprises d'investissement), les deux décrets prévus sont en cours d'examen au Conseil d'Etat et seront publiés prochainement;
Application des lois dont la Commission des finances a
été saisie au fond
ANNEXE N° 7 :
État de parution des rapports
demandés
à l'exécutif
(IXe, Xe, XIe
législatures)
Commission des affaires culturelles
Loi
n° 89-25 du 17/01/1989
Art. 9 : Rapport du Conseil supérieur de l'audiovisuel adressé au
Parlement à l'ouverture de la deuxième session ordinaire. -
Rapport déposé le : 15/10/1990
Commentaire : Rapports
d'activités du CSA : 1989; 1990; 1991; 1992; 1993; 1994; 1995; 1996
;
Art. 22 : Rapport relatif à l'avenir du secteur public de
l'audiovisuel déposé par le gouvernement sur le bureau des
assemblées lors de la première session ordinaire de 1989-1990. -
Rapport déposé le : 27/04/1989 Rapport du Gouvernement au
Parlement sur l'avenir du
secteur public audiovisuel, ses missions et ses
moyens.
Loi n° 89-432 du 28/06/1989
Art. 3 : rapport d'évaluation des actions menées par la
Commission Nationale de lutte contre le dopage -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport au Parlement
Loi n° 89-486 du 10/07/1989
Art. 36 : Bilan d'application de la présente loi -
Rapport déposé le : 31/12/1992 premier bilan d'application de
la loi n° 89-486 du 10
Commentaire : Rapport présenté au
Parlement avant 1992
juillet 1989 d'orientation sur l'éducation,
établi en application de l'article 36 de cette loi
Loi n° 91-645 du 10/07/1991
Art. 1 : rapport triennal présenté par le gouvernement sur
l'exécution de ses missions par la chaîne culturelle -
Aucun rapport déposé
Loi n° 92-654 du 13/07/1992
Art. 3 : Rapport annuel de la Commission de génie
génétique -
Rapport déposé le : 13/02/1996
Commentaire : rapports :
93/94
Art. 3 : Rapport annuel de la Commission d'étude de la
dissémination des produits issus du génie biomoléculaire -
Rapport déposé le : 23/03/1994
Commentaire : rapports :
1993
Loi n° 93-20 du 07/01/1993
Art. 4 : rapport d'évaluation adressé au Parlement -
Aucun rapport déposé
Loi n° 93-1437 du 31/12/1993
Art. 3 : rapport d'exécution annuel de la loi (évolution des
dépenses de l'Etat et des collectivités locales en faveur du
patrimoine) -
Rapport déposé le : 02/10/1995 Rapport au parlement sur la loi
de programme relative au
Commentaire : rapports d'exercice : 1994 (2/10/95)
; 1995 (25/09/96) ; 1996
au patrimoine monumental
(21/10/97) ; 1998
Loi n° 94-88 du 01/02/1994
Art. 1er : conséquences de la mise en application de certaines
dispositions - Rapport du CSA au parlement
Rapport déposé le : 06/04/1994 Rapport au parlement du conseil
supérieur de
l'audiovisuel en application de la loi n° 94-88
Art. 17 : bilan de l'usage des fréquences affectées à
la radiodiffusion sonore et à la télévision par voie
hertzienne terrestre/bilan établi par le CSA -
Rapport déposé le : 01/01/1996 Bilan de l'usage des
fréquences affectées à la
Commentaire : Rapport au
parlement
radiodiffusion sonore et à la télévision
par voie hertzienne terrestre
Loi n° 94-665 du 04/08/1994
Art. 22 : Rapport annuel du Gouvernement au Parlement sur l'application de la
loi et des dispositions des conventions et traités internationaux
relatives au statut de la langue française dans les institutions
internationales (à déposer avant le 15
septembre)/A partir de 1996, le rapport a été scindé en
deux documents. -
Rapport déposé le : 03/10/1994
Commentaire : rapports :
1994 ; 1995 ; 1996 (I+II) ; 1997 (I+II) ; 1998 (I+II) ; 1999 (I+II)
Loi n° 95-836 du 13/07/1995
Art. 6 : rapport d'exécution de la loi en 1996 et en 2000 -
Aucun rapport déposé
Rapport déposé le :
31/10/1996 Rapport d'étape sur l'état d'exécution de la
loi de
programmation du "nouveau contrat pour l'école"
Art. 15 : Rapport annuel d'activité du Conseil de prévention
et de lutte contre le dopage remis au Parlement -
Aucun rapport déposé
Loi n° 99-587 du 12/07/1999
Art. 10 : Rapport triennal d'application de la loi - Le premier rapport doit
être remis trois ans après la date de la promulgation de la
loi.
Aucun rapport déposé
Loi n° 2000-627 du 06/07/2000
Art. 26 : Rapport sur la situation du sport professionnel -
Aucun rapport déposé
Loi n° 2000-719 du 01/08/2000
Art. 3 : Faire état de l'application des dispositions du présent
article -
Aucun rapport déposé
Art. 15 : Rapport sur l'exécution du contrat d'objectif et de moyens
de la société France Télévision -
Aucun rapport déposé
Art. 15 : Situation et gestion des organismes du secteur public
annexé au projet de loi de finances -
Aucun rapport déposé
Art. 15 : Evaluation de l'incidence des limitations de durée
applicables aux messages destinés à promouvoir les programmes sur
l'évolution du marché publicitaire -
Aucun rapport déposé
Art. 38 : Gestion des fréquences par le Conseil supérieur de
l'audiovisuel - Rapport triennal du gouvernement au parlement sur
l'exécution de ses missions par la chaîne culturelle
européenne
Aucun rapport déposé
Art. 59 : Dépôt d'un rapport, dans un délai d'un an,
devant le parlement qui présentera les possibilités de
développement de télévisions citoyennes de
proximité -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Ce rapport fera l'objet
d'un débat au parlement
Commission des affaires économiques
Loi
n° 89-1008 du 31/12/1989
Art. 12 : Dépôt d'un rapport -
Rapport déposé le : 05/02/1991 rapport du Gouvernement sur les
pratiques tarifaires
entre entreprises en France
Loi n° 90-85 du 23/01/1990
Art. 1 : Rapport -
Rapport déposé le : 13/06/1991 Rapport sur les travaux
communautaires sur le contrôle
des ateliers hors sol
Art. 64 : Rapport -
Rapport déposé le : 01/07/1991 Rapport d'étape et
simulation sur la réforme des
cotisations sociales et sur la prise
en compte des aléas climatiques et économiques
Loi n° 90-449 du 31/05/1990
Art. 1 : Mise en oeuvre du droit au logement -
Rapport déposé le : 01/05/1997 Bilan 1995
Commentaire : Ce
bilan doit être rendu public tous les ans
Loi n° 90-568 du 02/07/1990
Art. 2 : Rapport -
Rapport déposé le : 04/09/1991 Rapport sur les conditions et
implications d'une
extension des activités financières de la
poste
Art. 21 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
31-12-1996
Art. 48 : Rapport -
Rapport déposé le : 30/09/1996
Commentaire : Rapport avant
le 01-01-1994
Loi n° 90-1170 du 29/12/1990
Art. 26 : Dépôt de rapport -
Rapport déposé le : 07/04/1992 Rapport sur le bilan de la
répartition des fréquences
Commentaire : avant le
01/10/1991
radioélectriques et les orientations de gestion du
spectre
Loi n° 91-662 du 13/07/1991
Art. 47 : bilan et application de la loi -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
19-07-1995
Loi n° 91-1381 du 30/12/1991
Art. 4 : rapports -
Rapport déposé le : 01/06/1995 Rapport d'évaluation
n° 1
Rapport déposé le : 30/06/1998 Réflexions
sur la réversibilité des stockages
Loi n° 91-1385 du 31/12/1991
Art. 5 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
01-01-1993
Loi n° 92-3 du 03/01/1992
Art. 48 : Rapport -
Rapport déposé le : 01/04/1993
Commentaire : Rapport avant
le 04-01-1993
Loi n° 92-60 du 18/01/1992
Art. 10 : Rapport -
Rapport déposé le : 01/05/1994 Rapport sur l'application de la
législation sur la
Commentaire : Rapport sur l'application de la
législation sur la publicité comparative
publicité
comparative
avant le 2.04.1994
Loi n° 92-496 du 09/06/1992
Art. 1 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport chaque
année
Loi n° 92-613 du 06/07/1992
Art. 13 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
06-07-1995
Art. 16 : Rapport -
Rapport déposé le : 04/04/1997 Rapport sur le bilan de la
réglementation applicable à
Commentaire : Rapport avant le
01-10-1993
l'indemnisation des dégâts de gibier
Loi n° 92-646 du 13/07/1992
Art. 13 : Rapport -
Rapport déposé le : 28/10/1994 Rapport sur l'application de la
loi
Commentaire : Rapport chaque année
Loi n° 92-1442 du 31/12/1992
Art. 6 : Rapport -
Rapport déposé le : 15/12/1994 Rapport sur l'application de la
loi relative aux délais de
Commentaire : Rapport avant le
02-04-1994
paiement entre les entreprises et le principe de la
réserve de propriété
Art. 7 : Rapport -
Rapport déposé le : 15/12/1994 Rapport sur l'application de la
loi relative aux délais de
Commentaire : Rapport avant le
31-05-1993
paiement entre les entreprises et le principe de la
réserve de propriété (Concerne
1 également
l'article 6 )
Loi n° 92-1443 du 31/12/1992
Art. 21 : Rapport du gouvernement au parlement -
Rapport déposé le : 30/04/1994 Rapport sur l'activité
pétrolière en France
Loi n° 92-1444 du 31/12/1992
Art. 15 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Loi n° 92-1445 du 31/12/1992
Art. 5 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Loi n° 93-949 du 26/07/1993
Art. 8 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Loi n° 94-126 du 11/02/1994
Art. 51 : Rapport du gouvernement dressant l'état d'application de la
loi -
Rapport déposé le : 25/04/1995
Commentaire : Rapport du
Ministère des entreprises
1 Loi n° 94-591 du 15/07/1994
Art. tous : rapport -
Rapport déposé le : 15/06/1998 rapport sur l'état
d'application de la loi 94-591
Art. 2 : Rapport -
Rapport déposé le : 15/06/1998 Rapport du Gouvernement au
Parlement sur
Commentaire : Rapport avant le 15-07-1996
l'application de la loi n° 94-591 du 15 juillet 1994 fixant les dates de
clôture de la chasse
aux oiseaux migrateurs
Loi n° 95-2 du 02/01/1995
Art. 6 : Rapport -
Rapport déposé le : 01/03/1998 Rapport sur les conditions
d'application de la loi
Commentaire : Rapport avant le 01-01-1997
n°95-2 du 2 janvier 1995 et sur ses conséquences en matière
d'évolution des prix des fermages
Loi n° 95-74 du 21/01/1995
Art. 9 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
31-12-2000
Loi n° 95-95 du 01/02/1995
Art. 17 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
02-02-1997
Art. 18 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
02-02-1996
Art. 21 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
02-02-1996
Art. 33 : Charte nationale d'installation -
Rapport déposé le : 20/02/1996 Charte nationale pour
l'installation en agriculture
Commentaire : Charte avant le 01-11-1995
Art. 33 : Installation des jeunes en agriculture -
Rapport déposé le : 20/02/1996 Rapport sur la charte nationale
de l'installation
Art. 37 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
01-02-1996
Art. 46 : Rapport -
Rapport déposé le : 01/09/1995 Rapport sur la situation des
conjoints d'exploitants et
Commentaire : Rapport avant le
01-08-1995
des autres membres de la famille participant aux travaux des
exploitations
Art. 68 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport dans le cadre du
projet de loi de finances
Loi n° 95-101 du 02/02/1995
Art. 15 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport en annexe à
la loi de finances de l'année
Art. 31 : Rapport d'orientation -
Aucun rapport déposé
Art. 83 : Bilan -
Rapport déposé le : 07/06/1996
Commentaire : Rapport avant
le 03-05-1995
Loi n° 95-115 du 04/02/1995
Art. 31 : Rapport sur les modalités de développement de la
polyvalence des services publics -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
05-02-1996
Art. 33 : Rapport -
Rapport déposé le : 18/09/1996
Commentaire : Rapport dans
le projet de loi de finances de l'année
Art. 48 : Propositions visant à réduire les entraves à
la mobilité économique des personnes -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Propositions avant le
5-8-1996
Art. 60 : Propositions sur les logements vacants -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Propositions avant le
01-09-1995
Art. 66 : Bilan de l'évolution des charges transférées
aux CL -
Rapport déposé le : 18/09/1996
Commentaire : Rapport en
annexe à la loi de finances de l'année
Art. 68 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
02-04-1996
Art. 74 : Propositions de réforme du financement des CL -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
5-8-1996
Art. 78 : Propositions sur le développement local -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
05-08-1996
Art. 87 : Bilan de l'application de la loi -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
05-02-1999
Loi n° 96-162 du 04/03/1996
Art. 1er : Rapport sur l'application du supplément de loyer de
solidarité -
Rapport déposé le : 02/06/2000 Rapport sur l'application du
loyer de solidarité
Art. 1 : Rapport sur l'application du supplément de loyer de
solidarité -
Rapport déposé le : 01/11/1997 Rapport sur l'application du
supplément de loyer de
Art. 6 : Occupation des logements d'habitations à loyer
modéré et évolution -
Rapport déposé le : 01/10/1997 L'occupation des logements
d'habitations à loyer
Commentaire : Rapport le 1er avril, le ler
juillet 1997, puis tous les 3 ans
modéré et son
évolution
Loi n° 96-299 du 10/04/1996
Art. 7 : Rapport d'information -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport d'information
avant le 11-04-1999
Loi n° 96-588 du 01/07/1996
Art. 15 : Rapport sur les activités exercées par les associations
en concurrence avec des commerçants, ainsi que sur les problèmes
créés par cette concurrence -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
01-03-1997
Art. 18 : Rapport faisant le bilan des possibilités de
coopération entre les entreprises du secteur public et celles du secteur
privé dans les différents domaines d'activités
économiques et sociales où elles sont en situation de concurrence
-
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
01-10-1997
Loi n° 96-603 du 05/07/1996
Art. 1 : Principes d'orientation de l'équipement commercial -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
31-12-1996
Art. 4 : Schémas de développement commercial -
Rapport déposé le : 31/12/1997 Rapport relatif à
l'expérimentation des schémas de
développement commercial en 1997
Commentaire : Rapport avant le
31-12-1997
Art. 5 : Projets soumis à autorisation -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
30-09-1998
Art. 14 : Rapport sur les ensembles de salles cinématographiques de
plus de 1500 places -
Rapport déposé le : 01/05/1997 Rapport sur les multiplexes
Commentaire : Rapport avant le 31-12-1996
Art. 14 : Rapport sur l'application du présent chapitre -
Rapport déposé le : 01/05/1997 Rapport sur les multiplexes
Commentaire : Rapport joint avec celui prévu au 1er alinéa
Rapport chaque année avant le 31
Art. 16 : Application du présent article -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
05-07-1998
Art. 17 : Rapport relatif aux conditions d'exercice de l'activité de
restaurateur -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
05-04-1997
Loi n° 96-659 du 26/07/1996
Art. 3 : Rapport annuel comprenant un bilan de l'exercice du service public des
télécommunications, comportant un chapitre concernant
particulièrement le service universel des
télécommunications et la mise en oeuvre des missions
d'intérêt général
-
Rapport déposé le : 30/09/1996 Rapport annuel
Art. 8 : Rapport remis par le gouvernement au parlement, au moins une fois
tous les quatre ans, après consultation publique et avis de
l'autorité de régulation des télécommunications et
de la commission supérieure du service public des postes et 9
télécommunications, le premier rapport remis comportant un bilan
de la couverture du territoire par les réseaux de
radiotéléphonie mobile -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport au moins une fois
tous les 4 ans
Art. 8 : Rapport annuel du ministre des télécommunications au
Parlement sur l'application des dispositions du présent article -
Aucun rapport déposé
Art. 8 : -
Rapport déposé le : 27/05/1998 Rapport d'activité pour
1997
Rapport déposé le : 01/06/1999 Rapport
d'activité pour 1998
Art. 23 : Rapport sur les zones d'implantation, les délais de
couverture et les modes de fonctionnement des
radio-télécommunications mobiles -
Rapport déposé le : 14/10/1998 Rapport sur la couverture du
territoire par les réseaux
Commentaire : Rapport demandé
avant le 1er octobre 1997
de téléphonie
Loi n° 96-1139 du 26/12/1996
Art. 3 : Rapport -
Rapport déposé le : 20/06/2000 Rapport sur l'exécution
du service public de
Loi n° 96-1236 du 30/12/1996
Art. 4 : Inventaire -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Inventaire des substances
polluantes, chaque année
Art. 4 : Rapport -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport sur la
qualité de l'air
Art. 25 : Rapport sur l'évolution de la fiscalité des
énergies fossiles -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport lors de l'examen
du projet de loi de finances pour 1998, mis à jour tous les 2 ans
Loi n° 97-135 du 13/02/1997
b1 Art. 17 : Rapport sur l'expérimentation visée par l'article 67
de la loi 95-115 et sur les conséquences de la création de RFF -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport dans un
délai de 4 mois à compter de la clôture de
l'expérimentation
Loi n° 97-1051 du 18/11/1997
Art. 13 : Rapport établi par le gouvernement dans un délai de
deux ans sur les conditions particulières de l'exercice de la
pêche dans la bande côtière, et comportant un bilan des
mesures qui auront été prises entre-temps -
Rapport déposé le : 01/01/2000 rapport sur l'exercice de la
pêche dans la zone côtière
de la France
Art. 20 : Rapport présenté par le gouvernement au Parlement
sur le statut du conjoint de pêcheur dans le délai de six mois -
Aucun rapport déposé
Art. 52 : Conclusions d'une étude relative à la mise en oeuvre
d'un régime d'indemnisation des marins pêcheurs contre les risques
de chômage présentées par le gouvernement au Parlement dans
le délai d'un an à compter de la promulgation de la loi
-
Rapport déposé le : 30/07/1998 Le chômage à la
pêche artisanale
Loi n° 98-69 du 06/02/1998
Art. 15 : Bilan de l'application et de l'efficacité de la loi -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
31-12-1998
Loi n° 99-5 du 06/01/1999
Art. 11 : Bilan sur la portée de cette loi concernant les deux
catégories de chiens - avant le 07/01/2001
Aucun rapport déposé
Art. 23 : Rapport relatif à la clarification et la simplification des
procédures d'admission aux écoles vétérinaires -
Avant le 07/04/1999
Rapport déposé le : 21/04/1999 relatif à la
clarification et la simplification des
procédures d'admission aux
écoles vétérinaires
Loi n° 99-533 du 25/06/1999
Art. 4 : Conseil national de l'aménagement et du développement du
territoire -
Aucun rapport déposé
Art. 36 : Impact des politiques mises en oeuvre -
Aucun rapport déposé
Loi n° 99-574 du 09/07/1999
Art. 3 : Retraites agricoles -
Aucun rapport déposé
Commentaire : au plus tard le 9 octobre
1999
Art. 91 : Surveillance biologique du territoire -
Aucun rapport déposé
Art. 141 : Adaptation de la fiscalité et des cotisations sociales des
exploitants agricoles -
Aucun rapport déposé
Loi n° 2000-108 du 10/02/2000
Art. 6 : Rapport sur la programmation annuelle des investissements de
production - Dans l'année qui suit la promulgation de la loi
Aucun rapport déposé
Art. 32 : rapport évaluant les effets de l'activité de la
commission de régulation de l'électricité -
Aucun rapport déposé
Loi n° 2000-698 du 26/07/2000
Art. 1 : Rapport sur les initiatives européennes en application du
principe de subsidiarité concernant ce qui est réservé
à la loi nationale et au droit communautaire - Avant le 31
décembre 2000
Aucun rapport déposé
Art. 1 : Rapport sur l'application de la directive "oiseaux" - Tous les
trois ans
Aucun rapport déposé
Art. 28 : Rapport sur l'incidence de la chasse de nuit au gibier d'eau -
Dans un délai de cinq ans à compter de la publication de la
présente loi
Aucun rapport déposé
Commission des affaires étrangères
Loi
n° 92-9 du 04/01/1992
Art. 47 : présentation au Parlement d'un rapport sur les
réserves, avant le 2 avril 1993 -
Rapport déposé le : 26/03/1993 Rapport au parlement sur les
réserves militaires
Commentaire : Ce rapport, classifié
-diffusion restreinte-, a été déposé auprès
de la commission le 26 mars 1993
Loi n° 94-507 du 23/06/1994
Art. 4 : dépôt par le gouvernement, avant le 31.12.1996 d'un
rapport d'orientation au parlement "portant sur le service national et
l'éventuel développement des formes civiles dans le respect des
règles d'égalité et d'universalité qui
président à son
exécution." -
Aucun rapport déposé
Art. 6 : dépôt, par le gouvernement, à l'appui du projet
de loi de finances chaque année au parlement, d'un rapport sur
l'exécution de la loi de programmation "faisant apparaître la
cohérence entre ledit projet de loi de finances et le budget en cours
d'exécution, d'une part, les réalisations en terme physiques et
financiers des grands programmes et des objectifs concernant les effectifs et
les réserves, d'autre part". -
Rapport déposé le : 20/12/1995
Commentaire : Rapport
annuel non publié au JO
Loi n° 96-589 du 02/07/1996
Art. 4 : présentation, chaque année, lors du dépôt
du projet de loi de finances, d'un rapport sur l'exécution de la loi de
programmation et des mesures d'accompagnement/organisation d'un débat,
tous les deux ans, lors de la présentation du rapport,
sur l'exécution de la loi de programmation. -
Rapport déposé le : 15/10/1997 Rapport au Parlement sur
l'exécution de la loi de
Commentaire : le rapport pour
l'année 1997a été déposé à l'automne
1997 par le
programmation militaire et des mesures d'accompagnement
économiques et sociales
ministère de la défense. Le
rapport pour 1998 a été déposé en octobre 1998. Le
rapport pour 1999 a été déposé à
l'automne 1999
Art. 6 : présentation au parlement, avant la fin de l'année
1996, d'un rapport sur les mesures d'aide et de soutien à l'exportation
des matériels de défense -
Rapport déposé le : 11/12/1997 Rapport au Parlement sur les
mesures d'aide et de
Commentaire : rapport adressé le 11
décembre 1997 au président de la commission
soutien à
l'exportation des matériels de défense
des affaires
étrangères, de la défense et des forces armées du
Sénat par le ministère de la défense. Le rapport sur
les exportations d'armements de la France pour 1998 a été
publié en mars 2000 par le ministère de la défense.
Loi n° 96-1111 du 19/12/1996
Rapport déposé le : 15/10/1997
Commentaire : le rapport
pour l'année 1997 a été déposé à
l'automne 1997; il s'agit d'un rapport commun avec la loi de programmation
militaire 96-589 du 2 juillet 1996 pour les années 1997 à
2002.
Le rapport 1998 a été déposé en octobre 1998.
Le rapport 1999 a été déposé en octobre 1999
Loi n° 97-1019 du 28/10/1997
Art. 9 : remise chaque année par le gouvernement d'un rapport sur la
réforme du service national et la mise en place de l'armée
professionnelle - rapport au parlement sur l'exécution de la loi de
programmation militaire et des mesures
d'accompagnement économique et social et sur le réforme du
service national d'octobre 1999
Rapport déposé le : 01/10/1999 rapport au parlement sur
l'exécution de la loi de
Commentaire : Rapport au parlement
programmation militaire et des mesures d'accompagnement économique et
sociale et sur
la réforme du service national
Art. 9 : réaliser une "évaluation" de la loi dans les cinq ans
suivant la promulgation -
Aucun rapport déposé
Commentaire : "évaluation"
Loi n° 98-564 du 08/07/1998
Art. 10 : publication d'un rapport annuel sur l'application de la loi -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport du gouvernement
Loi n° 2000-242 du 14/03/2000
Art. 24 : rapport annuel au parlement des ministères concernés
par le volontariat civil (pour la discussion de la loi de finances) -
Aucun rapport déposé
Commission des affaires sociales
Loi
n° 88-1088 du 01/12/1988
Art. 52 : modalités d'évaluation de l'application de la loi. -
Rapport déposé le : 23/05/1989 relatif au dispositif
d'évaluation du RMI
Commentaire : Rapport du gouvernement au
parlement
Art. 52 : Rapport d'évaluation du Gouvernement au Parlement. -
Rapport déposé le : 06/09/1989 portant création de la
Commission nationale
Commentaire : voir également le décret
de nomination des membres de la commission
d'évaluation relative au
RMI
(même JO)
Rapport déposé le : 15/03/1992 rapport d'évaluation
prévu par l'article 52 de la loi n° 88-1088
du 1er
décembre 1988 relative au revenu minimum d'insertion--évaluation
du RMI 1989-1992
Loi n° 89-18 du 13/01/1989
Art. 3 : Rapport du Gouvernement au Parlement sur l'évolution des
loyers. -
Rapport déposé le : 06/03/1989 d'information sur
l'évolution des loyers des locaux à
Commentaire : Le
dépôt du rapport a été annoncé au cours de la
séance du 3 avril
usage d'habitation dans le parc locatif
privé
1989
Art. 11 : Cotisations sociales des vendeurs colporteurs de presse : Bilan en
termes d'emploi au 31.12.1990 - Rapport du Gouvernement au Parlement. -
Rapport déposé le : 31/12/1990
Art. 34 : Bilan des dispositions législatives sur les études
médicales (Fonctionnement des établissements hospitaliers,
modalités de la formation en médecine). -
Rapport déposé le : 13/07/1990 sur les dispositions
législatives et réglementaires
Commentaire : Rapport du
gouvernement au parlement avant le 30.06.1989. Le
régissant les
études médicales
rapport a été officiellement
déposé lors de la séance du 28 août 1990
Loi n° 89-487 du 10/07/1989
Art. 17 : rapport sur l'enfance maltraitée -
Rapport déposé le : 01/04/1996 rapport au Parlement
Commentaire : le rapport porte sur l'année 1995
Art. 8 : Bilan des résultats obtenus par la négociation
collective -
Rapport déposé le : 31/12/1990
Commentaire : Bilan
présenté dans le délai de deux ans et trois mois à
compter de la date de promulgation de la loi. Accord sur
l'égalité professionnelle signé le 23 novembre 1989
(Mise en conformité européenne). Bilan déposé
chaque année par le Gouvernement
Loi n° 89-549 du 02/08/1989
Art. 34 : Recours du travail temporaire et à durée
déterminée et conséquences sur le marché de
l'emploi -
Rapport déposé le : 13/10/1989 Rapport du Gouvernement au
Parlement sur le recours
Commentaire : Le rapport doit être
présenté au Parlement au plus tard le 15 octobre
au travail
temporaire et à durée indéterminée
1989.
Loi n° 90-613 du 12/07/1990
Art. 42 : Evolution du volume et des conditions du recours aux formes de
travail précaire. -
Rapport déposé le : 14/03/1992 évolution du volume et
des conditions du recours aux
Commentaire : Rapport du Gouvernement au
Parlement avant le 31.12.1991.
formes de travail précaire
Loi n° 90-1002 du 07/11/1990
Art. 10 : Rapport annuel sur l'intéressement ,la participation des
salariés aux résultats de l'entreprise, les plans
d'épargne d'entreprise et sur les négociations salariales dans
les entreprises ayant conclu des accords d'intéressement -
Rapport déposé le : 31/12/1991
Commentaire : Rapport remis
à la Commission nationale de la négociation collective
Loi n° 91-1 du 03/01/1991
Art. 16 : Rapport au Parlement sur l'application de l'article L. 122-28-1 du
code du travail et sur l'opportunité d'abaisser à cinquante
salariés le seuil prévu à l'article L. 122-28-4. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : de nombreuses
modifications sont intervenues aux articles L.122-28-1 (lois n° 94-629
et loi n° 96-604) et l'article L. 122-28-4 a été
abrogé par la loi n° 94-629, rendant la rédaction
du rapport inutile
Loi n° 91-32 du 10/01/1991
Art. 13 : Évaluation de la loi -
Rapport déposé le : 20/04/2000 Rapport du Conseil national de
l'évaluation -
Commentaire : Rapport du Gouvernement au Parlement :
doit être déposé le 1er-01- 93 et 1er-01-95
Commissariat général du plan "la loi relative à la lutte
contre le tabagisme et
l'alcoolisme, rapport d'évaluation"
Loi n° 91-1406 du 31/12/1991
Art. 47 : Rapport annuel du gouvernement au parlement sur les conditions
d'application de l'art. 47 relatif à l'indemnisation des
hémophiles et des transfusés contaminés par le virus VIH.
-
Rapport déposé le : 01/09/1993 Rapport annuel sur le
dispositif d'indemnisation des hémophiles et transfusés
Rapport déposé le : 15/05/1999 Rapport annuel sur le dispositif
d'indemnisation des hémophiles et transfusés contaminés
par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH)
Loi n° 92-675 du 17/07/1992
Art. 18 : Expérimentation de l'apprentissage dans le secteur public -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport du Gouvernement
après le 31 décembre 1996. Modifié par la loi n°
97-
940
du 16
octobre
1997: bilan supprimé
Loi n° 92-722 du 29/07/1992
Art. 29 : différents dispositifs mis en place concernant les
échanges d'informations relatives à la situation des personnes
bénéficiant de prestations versées sous condition de
ressources ... ou délivrées par les organismes d'indemnisation du
chômage
-
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport de la CNIL au
Parlement : dans la forme souhaité par le législateur, le
rapport
ne paraîtra jamais; seules des études ponctuelles
sont parues
Art. 34 : rapport d'information sur les logements vacants dans les
agglomérations de plus de 200 000 habitants au sens du recensement
général de la population -
Rapport déposé le : 30/05/1993 Le rapport Robert publié
1° semestre 1993, relatif aux
Commentaire : Rapport du Gouvernement au
Parlement (un an après la promulgation
vacances dans trois grandes
agglomérations a montré l'impossibilité de
déterminer les
de la loi du 29 juillet 1992).
causes
réelles des vacances.
Loi n° 92-1446 du 31/12/1992
Art. 10 : rapport au Parlement sur l'application de l'article L. 322-12 du code
du travail dans un délai de trois ans -
Aucun rapport déposé
Commentaire : modifié par
l'article 43 de la loi n° 93-1313 du 20 décembre 1993
quinquennale
Art. 12 : Rapport d'évaluation au Parlement des dispositions de
l'article L. 322-4 (3°) du code du travail. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : modifié par
l'article 44 de la loi n° 93-1313 du 20 décembre 1993
quinquennale
Art. 21 : Bilan, présenté au Parlement avant le 30 juin 1994,
de l'extension de la déclaration préalable d'embauche. -
Rapport déposé le : 01/06/1994 relatif à l'article 21
de la présente loi
1 Commentaire : Bilan
Rapport
déposé le : 01/02/1996 relatif à la déclaration
préalable à l'embauche
Commentaire : Rapport du gouvernement
au parlement
Loi n° 93-5 du 04/01/1993
Art. 1 : Rapport annuel de l'Agence du Médicament. -
Rapport déposé le : 15/01/1995 rapport annuel de l'agence du
médicament
Art. 3 : Rapport sur la sécurité transfusionnelle -
Rapport déposé le : 15/04/1994 rapport du comité de
suivi de la sécurité
Art. 3 : Rapport sur l'activité de la transfusion sanguine -
Rapport déposé le : 16/09/1994 rapport sur l'activité
de transfusion sanguine présenté
au Gouvernement en
application de l'article L. 667-5 du code de la santé publique
Loi n° 93-121 du 27/01/1993
Art. 76 : Mise en oeuvre de la convention relative aux droits de l'enfant et de
son action en faveur de la situation des enfants dans le monde. - les
ministères des affaires étrangères et des affaires
sociales renoncent à la rédaction du rapport annuel.
Aucun rapport déposé
Loi n° 93-936 du 22/07/1993
Art. 5 : Ajustement sur pensions de vieillesse ou invalidité -
Aucun rapport déposé
Commentaire : n'est plus
nécessaire. Le rapport déposé au Parlement chaque
année lors de la discussion du projet de loi sur le financement de la
sécurité sociale, retrace le bilan de la branche
vieillesse.
Art. 13 : Evolution des risques d'assurance vieillesse - les lois relatives
au financement de la sécurité sociale rendent ce rapport
inutile
Aucun rapport déposé
Loi n° 93-953 du 27/07/1993
Art. 2 : Rapport sur les versements effectués par l'Etat à la
CNAF en contrepartie de la budgétisation des prestations familiales -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport adressé au
Parlement lors de la présentation du projet de loi de finances
modification par la loi n° 94-637 (art 14)
Art. 10 : Evaluation de l'impact sur l'emploi de la dotation destinée
à soutenir les actions des conseils régionaux en matière
d'activités liées à la protection de l'environnement -
Rapport déposé le : 15/03/1995
Commentaire : Le bilan doit
être présenté au Parlement en décembre 1994. Un
bilan n'a pas été présenté au Parlement mais
nous avons demandé et obtenu un document de synthèse qui fait
le point sur
l
'impact de la mesure. Ce bilan est annexé à
la note d'application des lois du 15 mars 1995 et disponible à la
commission
Loi n° 93-1313 du 20/12/1993
Art. 3 : Potentialités et conditions de création d'emplois dans
les services marchands -
Rapport déposé le : 01/04/1995 concernant la création
d'emplois dans les services
Commentaire : Rapport en décembre
1994
Art. 5 : coût pour le budget de l'Etat ainsi que les effets sur
l'emploi et les régimes de sécurité sociale, d'une
augmentation par tranche de 10 % du plafond de la réduction
d'impôt définie à l'article 199 sexdecies du code
général des impôts -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
02-10-1994 Modifié par la loi 95-116 (art.100) et la loi 96-63.
Art. 39 : effet de l'article 39 de la présente loi sur la
création d'emplois -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport après
expérimentation. Article 39 modifié par la loi n° 96-502
du 11-06-96 tendant à favoriser l'emploi par l'aménagement et la
réduction du temps conventionnels du temps de travail
Art. 53 : rapport d'évaluation du comité national de
coordination des programmes régionaux d'apprentissage et de formation
professionnelle continue -
Rapport déposé le : 15/06/1996 rapport d'activité
1993-1996 : évaluation des
Commentaire : première partie du
rapport publiée
politiques régionales de formation
professionnelle
Art. 64 : modalités de financement -
Rapport déposé le : 26/04/1994 rapport du Gouvernement au
Parlement-Article 64 de
Commentaire : Rapport avant le 31-03-1994
la loi quinquennale n° 93-1313 du 20 décembre 1993 relative au
travail, à l'emploi et à la
formation professionnelle
Art. 78 : composition et fonctionnement du conseil supérieur de
l'emploi, des revenus et des coûts -
Rapport déposé le : 01/01/1996 les inégalités
d'emploi et de revenus-- mise en
Commentaire : Rapport annuel
perspective et nouveaux défis
Art. 79 : modalités et conditions d'une coordination des
différentes instances de l'ANPE et de l'Union nationale
interprofessionnelle pour l'emploi dans l'industrie et le commerce -
Rapport déposé le : 20/06/1994 sur le rapprochement de l'ANPE
et de l'UNEDIC
Art. 81 : situation de l'emploi et du régime de protection sociale et
d'assurance chômage dont bénéficient les travailleurs
frontaliers -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Etude décembre
1994. A compter de juillet 1998 les rapports ou bilan font l'objet d'un
contrôle en dehors de l'application stricte des lois
Art. 82 : évaluation de la présente loi -
Rapport déposé le : 01/01/1997 rapport d'évaluation sur
la loi quinquennale relative au
Commentaire : rapport relatif au
chèque service (art.5) paru en janvier 1996
travail, à
l'emploi et à la formation professionnelle
Loi n° 94-43 du 18/01/1994
Art. 78 : Bilan de la mise en place du dossier de suivi médical -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport en 1996
Art. 86 : Evolution des principaux indicateurs sociaux -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport annuel
Art. 87 : Evaluation de l'incidence des dispositions de la loi sur
l'activité des entreprises conventionnées et l'insertion des
salariés concernés -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport avant le
31-12-1996
Loi n° 94-629 du 25/07/1994
Art. 15 : Congé parental d'éducation - Bilan au 30 juin 1999 -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Bilan
Art. 42 : Bilan annuel de l'évolution des indicateurs permettant de
mesurer les résultats de la politique en faveur de la famille -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Bilan
Loi n° 94-637 du 25/07/1994
Art. 13 : Rapport de la Cour des comptes analysant les comptes de
l'enseignement des organismes de sécurité sociale (annuel) -
Rapport déposé le : 01/09/1995 Rapport annuel au parlement sur
la sécurité sociale
Art. 14 : Rapport relatif aux principes fondamentaux qui déterminent
l'évolution des régimes obligatoires de base de
sécurité sociale -
Rapport déposé le : 15/11/1994 relatif à la
sécurité sociale présenté par le
Gouvernement
au Parlement en application de l'article L. 111-3 du code de la
sécurité
Loi n° 94-638 du 25/07/1994
Art. 8 : Rapport indiquant les conditions de l'équilibre entre le
coût, pour le budget de l'Etat, de la prise en charge de
l'exonération prévue à l'article 4 et le produit des
recettes créées à l'article 7 -
Rapport déposé le : 23/10/1996 sur l'équilibre
financier et les effets sur l'emploi des
Commentaire : Rapport
annuel
dispositifs de la loi
Loi n° 95-116 du 04/02/1995
Art. 19 : Précisions sur le contenu du rapport public annuel sur
l'activité de l'Agence du médicament. -
Rapport déposé le : 01/03/1996 rapport annuel de l'agence du
médicament
Art. 26 : Rapport sur l'évolution et l'ampleur des modes de
contamination par le VIH. -
Rapport déposé le : 15/04/1995 ampleur et évolution des
modes de contamination par
le VIH et mesures en vue de renforcer la
prévention de l'infection
Art. 80 : Utilisation des ressources de la formation professionnelle. -
Aucun rapport déposé
Art. 100 : Rapport sur le coût pour le budget de l'Etat, les effets
sur l'emploi et les régimes de sécurité sociale de la
réduction prévue à l'article 199 sexdecies du CGI. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : réécrit par
la loi 96-63
0Art. 120 : Communication des observations de la Cour des Comptes sur les
objectifs poursuivis par les organismes faisant appel à la
générosité publique. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Observations de la Cour
des Comptes
Loi n° 95-882 du 04/08/1995
Art. 6 : Rapport dressant le bilan de l'élaboration des chartes de
développement de l'emploi par les branches professionnelles (avant fin
premier trimestre 1996) -
Aucun rapport déposé
Art. 6 : Deuxième rapport dressant le bilan de la mise en oeuvre (30
juin 1997) des chartes de développement de l'emploi -
Aucun rapport déposé
Loi n° 96-63 du 29/01/1996
Art. 6 : coût pour le budget de la réduction d'impôt et
effets sur l'emploi. -
Aucun rapport déposé
Art. 7 : rapport recensant les aides dont bénéficient les
particuliers et les associations pour les emplois de service aux personnes -
Aucun rapport déposé
Loi n° 96-452 du 28/05/1996
Art. 19 : Rapport d'évaluation de l'application des articles 16, 17 et
18 -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Délai de 5 ans
Art. 42 : Rapport annuel de l'IGAS. -
Rapport déposé le : 22/06/1999 rapport en application de
l'article 42 de la loi
n° 96-452. Séance du sénat
du 22 juin 1999 (J.O débat Sénat p.4163)
Loi n° 96-502 du 11/06/1996
Art. 4 : Bilan d'application de la loi dans les deux ans après
promulgation -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Bilan abrogé par la
loi n° 98-461 relative à la réduction du temps de
travail
Loi n° 96-985 du 12/11/1996
Art. 6 : Application de l'article 6 (développement de la
négociation collective) : rapport avant le 31.12.98. -
Aucun rapport déposé
Loi n° 96-987 du 14/11/1996
Art. 45 : Application de la loi -
Rapport déposé le : 01/03/1999 Bilan des zones franches
urbaines et des zones de
Commentaire : Rapport annuel
redynamisation urbaine
Loi n° 96-1076 du 11/12/1996
Art. 3 : rapport relatif à la prise en charge des personnes atteintes du
syndrome autistique -
Aucun rapport déposé
Art. 3 : Rapport annuel au Parlement -
Rapport déposé le : 30/09/1997 rapport au Parlement sur les
objectifs déterminant les
conditions générales de
l'équilibre financier de la sécurité sociale
Loi n° 97-60 du 24/01/1997
Art. 1 : rapport d'application de la loi -
Rapport déposé le : 15/12/1998 rapport du Comité
national de la coordination
Commentaire : ce rapport doit être
rendu public
avant l'examen par le Parlement de la loi
de
financement de la sécurité sociale
Rapport
déposé le : 15/10/1999 Rapport du Comité National de la
Coordination Gérontologique
Loi n° 97-210 du 11/03/1997
Art. 30 : Rapport sur l'action des pouvoirs publics et des organisations
professionnelles et sur les résultats -
Aucun rapport déposé
Loi n° 97-940 du 16/10/1997
Art. 12 : Bilan de l'application de la présente loi au 31
décembre 1998 -
Rapport déposé le : 30/01/1999 Rapport au Parlement sur la
mise en oeuvre de la loi
Commentaire : cf arrêté du 24/06/1998
portant création
de traitements réalisés pour
n°97-940 du 16 octobre 1997 relative au développement
d'activités pour l'emploi des
une enquête
relative aux
personnes bénéficiaires des dispositifs publics de politique
d'emploi.
Loi n° 97-1164 du 19/12/1997
Art. 6 : Conséquences sur le financement de la sécurité
sociale et la situation/des entreprises d'une modification de l'assiette des
cotisations/sociales à la charge des employeurs (rapport à
déposer sur le bureau/des Assemblées avant le 1er août
1998). -
Rapport déposé le : 04/08/1998 rapport analysant les
conséquences sur le financement
Commentaire : plus connu sous le nom
de rapport "Malinvaud
"
de la sécurité sociale et sur la
situation des entreprises d'une modification de l'assiette des
cotisations
sociales à la charge des employeurs
Art. 25 : Rapport au Parlement sur l'utilisation des fonds
d'accompagnement/social pour la modernisation des établissements de
santé/(rapport annuel pendant six ans). -
Rapport déposé le : 15/10/1998 Rapport au Parlement sur
l'utilisation des fonds
d'accompagnement/social pour la modernisation des
établissements de santé
Art. 9 : Rapport présentant les données de la situation
sanitaire et sociale de Mayotte et de la mise en oeuvre des dispositions
relatives à la sécurité sociale et à la
santé publique -
Aucun rapport déposé
Loi n° 98-461 du 13/06/1998
Art. 13 : Bilan de l'application de la loi -
Rapport déposé le : 20/09/1999 rapport du Gouvernement sur les
35 heures
Art. 14 : Bilan et perspectives de la réduction du temps de travail
pour les agents de la fonction publique -
Rapport déposé le : 15/09/1999 rapport sur le bilan et les
perspectives de la réduction
du temps de travail pour les agents de
la fonction publique
Loi n° 98-657 du 29/07/1998
Art. 159 : Rapport d'évaluation de la loi. Ce rapport doit être
présenté au Parlement tous les deux ans. -
Rapport déposé le : 13/09/2000 Deux ans d'action de lutte
contre les exclusions - 13
septembre 2000
Loi n° 99-477 du 09/06/1999
Art. 6 : rapport sur la prise en compte des soins palliatifs dans le PMSI -
Aucun rapport déposé
Loi n° 99-584 du 12/07/1999
Art. 6 : rapport annuel sur le bilan économique et social de
l'utilisation du chèque-vacances -
Aucun rapport déposé
Loi n° 99-641 du 27/07/1999
Art. 34 : Evaluation de l'application de la loi (tous les deux ans) -
Aucun rapport déposé
Art. 65 : Rapport d'application du présent article 2 ans après
la publication de la loi -
Aucun rapport déposé
Commission des affaires sociales
Loi
n° 99-1140 du 29/12/1999
Art. 9 : Bilan présenté, dans un délai de 5 ans, par la
commission de répartition -
Aucun rapport déposé
Art. 24 : - Rapport d'équilibre établi par la CNAM - Le
rapport doit être transmis au Parlement dans les 50 jours qui suivent la
publication de la loi de financement -
Aucun rapport déposé
Art. 24 : - Rapport d'équilibre établi par la CNAM - Le
rapport doit être transmis au Parlement au plus tard les 15 juillet et 15
novembre -
Rapport déposé le : 20/03/2000 rapport d'équilibre
établi par les trois caisses nationales
d'assurance maladie pour
l'année 2000
Art. 27 : Bilan annuel présenté par la CANAM de l'application
des articles 25 et 26 de la loi -
Aucun rapport déposé
Loi n° 2000-37 du 19/01/2000
Art. 36 : Le Gouvernement présente chaque année un rapport sur la
mise en oeuvre de l'allégement de cotisations -
Aucun rapport déposé
Art. 36 : Chaque année, le Gouvernement présentera au
Parlement le bilan de l'application de la réduction du temps de travail
dans les fonctions et secteurs publics. -
Aucun rapport déposé
Commission des finances
Loi
n° 88-1193 du 29/12/1988
Art. 49 : Rapport sur l'utilisation par le fonds de soutien des rentes des
avances consenties par l'Etat en vue de concourir à l'allégement
de la charge de la dette publique. -
Rapport déposé le : 01/01/1991
Commentaire : Ce rapport
n'a paru qu'une seule fois en annexe du projet de loi de
finances
pour 1991.
Loi n° 89-935 du 29/12/1989
Art. 109 : Rapport relatif au plan d'épargne populaire. -
Rapport déposé le : 01/10/1990
Commentaire : Les
informations qui devaient être communiquées au Parlement par
le
biais d'un rapport
l'ont été par les
réponses
aux questionnaires adressés aux apporteurs
spéciaux des deux assemblées.
Art. 115 : Présentation annuelle, en annexe au PLF, d'un rapport
relatif au montant et à l'utilisation de l'ensemble des crédits
consacrés à la politique des villes et du développement
social urbain -
Rapport déposé le : 01/11/1995 Effort financier
consacré à la politique des villes et au
développement social urbain
Rapport déposé le :
01/11/1996
Commentaire : Rapport annuel
Rapport
déposé le : 01/11/1997
Commentaire : Rapport annuel Jaune
budgétaire
Art. 131 : Etat récapitulatif des crédits en faveur de la
protection de la nature et de l'environnement -
Rapport déposé le : 01/11/1995
Commentaire : Rapport
annuel
Rapport déposé le : 01/11/1996 Etat
récapitulatif de l'effort financier consenti en 1996
et prévu
en 1997 au titre de l'environnement
Rapport déposé le : 01/10/1997 Etat récapitulatif de
l'effort financier consenti en 1997
Commentaire : Rapport annuel Jaune
budgétaire
et prévu en 1998 au titre de l'environnement
Loi n° 90-1168 du 29/12/1990
Art. 109 : Rapport sur le coût fiscal des sociétés
agrées pour le financement d'oeuvres cinématographiques ou
audiovisuelles. -
Rapport déposé le : 01/10/1991
Commentaire : Les
éléments demandés sont fournis dans l'annexe "Voies et
moyens" du projet de loi de finances.
Rapport déposé le : 01/10/1991
Commentaire : Le document
est présenté en annexe du projet de loi de règlement
du
budget et ce à partir de la loi de règlement pour la
loi de finances pour 1991.
Loi n° 91-635 du 10/07/1991
Art. 5 : Centre national des caisses d'épargne et de prévoyance
(C.E.N.C.E.P.) : statuts et nomination du président du directoire
(agrément ministériel) -
Rapport déposé le : 29/10/1992 Rapport adressé au
Parlement conformément au
Commentaire : Rapport d'activité du
réseau des caisses d'épargne et de prévoyance
b1
présent article modifiant la loi n° 83-557 du 1er juillet 1983
portant réforme des caisses
(CENCEP) - Rapport
annuel
d'épargne et de prévoyance (session parlementaire d'automne 1992)
Rapport déposé le : 01/10/1994 Rapport d'activité des
caisses d'épargne et de
Commentaire : Rapport annuel
prévoyance pour l'exercice 1993
Rapport déposé le : 01/10/1995
Commentaire : Rapport
annuel d'activité du réseau des caisses d'épargne et
de
prévoyance
Rapport déposé le : 01/10/1995 Rapport d'activité du
groupe Caisses d'épargne pour
Commentaire : Rapport annuel
l'exercice 1994
Rapport déposé le : 01/10/1996 Rapport d'activité du
groupe Caisse d'épargne pour
Commentaire : Rapport annuel
l'exercice 1995
Loi n° 91-1322 du 30/12/1991
Art. 80 : Obligation pour le Gouvernement d'adresser au Parlement, avant le 31
décembre 1992, un rapport relatif à la situation patrimoniale de
l'Etat -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Cette disposition a
été reprise par l'article 20 de la loi n°94-679 portant
diverses dispositions d'ordre économique et financier.
Art. 120 : Mise en oeuvre de l'agrément prévu en faveur des
investissements réalisés dans certains secteurs
économiques des D.O.M.-T.O.M. en 1993 -
Rapport déposé le : 30/10/1994 Rapport au Parlement pour 1993
Rapport déposé le : 18/12/1995 Rapport au Parlement pour 1994
Rapport déposé le : 30/09/1996 Rapport au Parlement pour 1995
Rapport déposé le : 01/10/1997 Rapport au Parlement pour 1996
Rapport déposé le : 01/08/1998 Rapport au Parlement pour 1997
Commentaire : Voir également l'article 18 de la loi de finances pour
1998 (n° 97-
1269 du 31 décembre
Art. 132 : Rapport sur le montant des crédits affectés
à l'aménagement du terri. -
Rapport déposé le : 01/10/1992
Commentaire : Jaune
budgétaire annexé au projet de loi de finances et ce
depuis le
PLF 1993.
Loi n° 92-677 du 17/07/1992
Art. 120 : Bilan de l'abolition des frontières fiscales à
l'intérieur de la CEE en matière de TVA et de droits indirects. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Parution prévue
à partir du PLF 1996.
Loi n° 92-1203 du 06/11/1992
Art. 14 : Récapitulation de l'effort de l'Etat en faveur des
collectivités locales de métropole. Complète l'article 101
de la loi de finances pour 1987. -
Rapport déposé le : 01/01/1993
Commentaire : Jaune
budgétaire annexé au PLF
Loi n° 92-1477 du 31/12/1992
Art. 37 : Présentation par le Gouvernement d'un rapport sur les
conditions d'application de la présente loi avant le 30 juin 1994 -
Rapport déposé le : 12/05/1995
Loi n° 93-923 du 19/07/1993
Art. 24 : Présentation d'un rapport du Gouvernement au Parlement sur la
mise en oeuvre des privatisations (Rapport annuel) -
Rapport déposé le : 01/01/1994 1er rapport sur la mise en
oeuvre des privatisations.
Rapport déposé le : 01/01/1996
2eme rapport sur la mise en oeuvre des privatisations
Rapport
déposé le : 01/12/1996 3ème rapport sur la mise en
oeuvre des privatisations.
Rapport déposé le : 01/12/1997
4ème rapport sur la mise en oeuvre des privatisations
Loi n° 93-948 du 24/07/1993
Art. 15 : Ventilation des dégrèvements et remboursements de
contributions directes entre impôts d'etat et locaux par type
d'impôt. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Ce rapport devait
être fourni avec la loi de règlement pour 1994.
Loi n° 93-1352 du 30/12/1993
Art. 54 : Taxe professionnelle : aménagement de la compensation de
l'abattement de 16 %.- Bilan de l'application du nouveau dispositif et voies et
moyens d'une réforme de la dotation de compensation de la taxe
professionnelle. -
Rapport déposé le : 01/06/1994
Commentaire : Le rapport
dont le dépôt était prévu le 2 avril 1994 a
été déposé le 01 juin 1994.
Art. 95 : :/Réforme des conditions d'attribution de l'allocation aux
adultes handicapés : évaluation des incidences et
conséquences du nouveau dispositif sur la situation financière
des départements. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : La publication de ce
rapport doit intervenir 6 mois au plus après la parution du
décret n°94-379 appliquant le I de l'article 95; ce décret
étant paru en mai 1994, le rapport devra être remis avant la
fin de l'année 1994.
Art. 104 : Anciens combattants et victimes de la guerre.- Rapport sur les
conséquences de la suppression du traitement afférent à la
médaille militaire -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Le traitement
afférent à la médaille militaire ayant été
rétabli (Décret 95-1263 du 30 novembre 1995) le rapport
demandé a perdu son objet et ne sera donc pas publié
Loi n° 93-1436 du 31/12/1993
Art. 38 : Rapport au Parlement sur l'application des dispositions de la
loi(à déposer par le Gouvernement avant le 30 avril 1995) -
Rapport déposé le : 30/06/1995 Bilan de la reforme de la
D.G.F. en 1994
Commentaire : rapport au parlement
et en 1995
Loi n° 94-6 du 04/01/1994
Art. 16 : Rapport au Parlement sur les modalités de tenue du livre de
police à laquelle sont astreints les fabricants et marchands d'ouvrages
en métaux précieux (à déposer par le Gouvernement
avant le 1er juillet 1994) -
Rapport déposé le : 12/08/1994 sur les modalités
d'assouplissement de l'obligation de
Commentaire : Voir J.O. des
Débats de l'Assemblée nationale n° 73 AN (C.R.) du 4
tenue du registre de police par les fabricants et marchands de
métaux précieux, prévu par
octobre 1994
l'article 537 du code général des impôts.
(séance
du 3 octobre 1994
)
Loi n° 94-66 du 24/01/1994
Art. 3 : Rapport présentant une projection quinquennale du budget de
l'Etat. -
Rapport déposé le : 01/09/1995
Commentaire : Ce texte est
paru dans le rapport économique et financier pour le PLF 1996.
Loi n° 94-99 du 05/02/1994
Art. 15 : Rapport au Parlement retraçant l'ensemble des actions
engagées en faveur de la Polynésie française : à
déposer à l'issue de la cinquième année
d'exécution de la présente loi -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Le rapport devra
être déposé en 1999.
Loi n° 94-679 du 08/08/1994
Art. 20 : Clarification de la situation patrimoniale de l'Etat : rapport du
Gouvernement sur les informations collectées au près des
entreprises inscrites au répertoire national des entreprises
contrôlées majoritairement par l'Etat/Rapport au Parlement
présentant chaque année le compte consolidé des
entreprises contrôlées par l'Etat -
Rapport déposé le : 01/11/1995 situation économique et
financière du secteur public
Commentaire : Modification du a) du I de
l'article 164 de l'ordonnance n° 58-1374 du 30 décembre
1958 portant loi de finances pour 1959. 2 rapports au Parlement
Rapport déposé le : 01/11/1996 situation économique et
financière du secteur public
Commentaire : Le texte de l'article 20
prévoyait la publication de deux rapports; le premier rassemblant
toutes les informations collectées auprès des entreprises
contrôlées majoritairement par l'Etat et le second faisant le
point, annuellement, sur l'évolution du secteur public. A ce jour, il
semblerait que seul le second soit paru
.
Rapport déposé le : 10/12/1997 situation économique et
financière du secteur public
Rapport déposé le : 01/10/1999 Situation économique et
financière du secteur public en
Loi n° 94-1162 du 29/12/1994
Art. 18 : Simulation de différents dispositifs de réduction du
coût du plafonnement des cotisations de taxe professionnelle en fonction
de la valeur ajoutée -
Rapport déposé le : 01/10/1995
Art. 20 : complète l'article 54 de la loi de finances pour 1994
(n° 93-1352 du 30 décembre 1993)/Perception de la taxe
professionnelle au profit d'un groupement de communes : mécanismes de
compensation. -
Rapport déposé le : 25/11/1996 Bilan de l'application du
dispositif de calcul de la
compensation versée en contrepartie de
l'abattement de 16% appliquée en taxe
Art. 83 : Rapport au Parlement sur les opérations
bénéficiant de la garantie de l'Etat. -
Rapport déposé le : 12/03/1996 décrivant les
opérations bénéficiant de la garantie de
Commentaire :
annexe au projet
de loi de finances initial 1996
Rapport
déposé le : 06/11/1998 rapport décrivant les
opérations bénéficiant de la
garantie de l'Etat
(Exercices 1996 à 1998)
Art. 84 : Rapport retraçant les évolutions des participations
de l'Etat dans les entreprises publiques. -
Rapport déposé le : 12/03/1996
Commentaire : Ce rapport
doit normalement paraître
en tant que "jaune
budgétaire"
annexé au PLF
Loi n° 95-857 du 27/07/1995
Art. 16 : Etat récapitulatif de l'effort de l'Etat en faveur des
régions. -
Rapport déposé le : 01/10/1995 Etat des actions conduites en
France depuis 1989 avec
Commentaire : Publication en annexe de la loi de
finances pour 1996
.
le financement des fonds structurels communautaires
Rapport déposé le : 01/10/1995 Etat des crédits
affectés à l'effort public
Commentaire : Publication en
annexe de la loi de finances pour 1996. Ce document est joint à
celui prévu à l'article 132 de la loi de finances pour 1992.
L'article 16 complète l'article 32 de la loi
Art. 17 : Réduction des écarts de ressources entre les
collectivités territoriales. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : L'article 17 complète l'article 68 de la loi 95-115.
La publication est prévue pour la loi finances pour 1998.
Art. 30 : Présentation d'un rapport du Gouvernement sur la situation
financière des régimes bénéficiaires de la CSG -
Rapport déposé le : 01/02/1996
Commentaire : La rapport
devait paraître au 31 décembre 1995 ; par ailleurs, son
contenu est très
Art. 33 : contribution de lEtat au financement de la sécurité
sociale. -
Rapport déposé le : 01/10/1996 Contribution de l'état
au financement de la sécurité
Commentaire : La
périodicité de ce rapport est annuelle. L'article 33 de cette loi
a été modifié par l'article 19 de la loi n°
96-608 portant règlement définitif du budget pour 1994.
Loi n° 95-1346 du 30/12/1995
Art. 16 : Aménagement des modalités de calcul du plafonnement et
du dégrèvement de la taxe professionnelle en fonction de la
valeur ajoutée. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Bilan du dispositif et
réformes éventuelles. Voir également l'instruction
du 12 novembre 1996, 6 E-7-96, BOI n° 221 du 20 novembre 1996
Art. 20 : modification des tarifs des TIPP et TICGN et aménagement
redevance de soutien
aux hydrocarbures -
Rapport déposé le : 30/10/1996 rapport sur l'évolution
des tarifs de la TIPP et de la
Commentaire : Ce rapport a été
déposé
le 30 octobre 1996 avec un retard de 4
mois
TICGN et sur l'aménagement de la redevance de soutien aux
hydrocarbures.R
sur la date prévue
(30-06-1996)
Art. 84 : Assujettissement à la taxe professionnelle des
activités de production de graines, semences et plants effectuée
par l'intermédiaire de tiers -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Présentation avant
le dépôt du PLF 97. Bilan du dispositif. Voir
également l'instruction du 15 juillet 1996, 6 E-3-96, BOI n° 140 du
24 juillet 1996.
Art. 93 : Evolution de la perception en France de la TVA en provenance des
autres pays de l'union européenne ; nouvelles procédures de
contrôle et coopération administrative en matière de TVA -
Rapport déposé le : 01/06/1996 sur l'évolution de la
TVA depuis la mise en place du
Commentaire : Rapport au Parlement à
remettre avant le 30 juin 1996
marché unique
Art. 99 : Répartition des coûts et dépenses
budgétaires de la direction générale de l'aviation civile
-
Rapport déposé le : 01/10/1996 Répartition des
coûts et dépenses budgétaires de la
Commentaire :
Rapport annuel. Etat récapitulatif
direction
générale de l'aviation civile
Art. 106 : Effort financier en faveur des PME. -
Rapport déposé le : 01/11/1996 Rapport sur l'effort financier
de l'Etat en faveur E des
Commentaire : Ce document est un jaune
budgétaire.
Art. 112 : Suivi des commissions consultatives placées auprès
du Premier Ministre ou des ministres. -
Rapport déposé le : 01/11/1996 Liste des commissions et
instances consultatives placées
Commentaire : Ce document est un
jaune budgétaire. Le document remis en 1996
auprès du
premier ministre ou des ministres.
sera complété en 1997 pour
la loi de finances pour 1998
Rapport déposé le :
01/10/1997 Liste des commissions et instances consultatives
Commentaire :
Jaune budgétaire
placées auprès du premier
ministre ou des ministres
Loi n° 96-314 du 12/04/1996
Art. 34 : Remise au Parlement d'un rapport du gouvernement sur l'application
des articles de référence, avant le 2 octobre 1996. -
Rapport déposé le : 01/12/1996
Art. 35 : Remise au Parlement d'un rapport du Gouvernement sur les
conditions de prévention du surendettement des ménages, avant le
2 octobre 1996 -
Rapport déposé le : 01/11/1996 Prévention du
surendettement des ménages et crédits à
Commentaire :
Rapport au Parlement
la consommation
Art. 77 : présentation d'un rapport du Gouvernement au Parlement
avant le 30 septembre 1996 sur le recouvrement des cotisations dues aux
régimes bénéficiaires de la CSSS -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Le retard de parution est
du à la nécessité de consulter les régimes
intéressés.
Art. 78 : présentation d'un rapport du Gouvernement au Parlement
avant le 30 octobre 1997 sur les conditions d'application de la CSSS -
Aucun rapport déposé
Commentaire : La publication est
prévue pour le 30-10-1997.
Art. 88 : Création d'une commission de la transparence de l'assurance
catastrophe naturelle -
Rapport déposé le : 01/06/1996 Rapport du Gouvernement au
Parlement sur la gestion
Commentaire : Ce rapport applique également
des dispositions prévues à l'article 83
du régime
d'indemnisation des victimes de catastrophes naturelles de
la loi n°
95-101sur l'environnement mais ne répond pas à toutes les
préoccupations du présent article
Rapport déposé le : 01/08/1997 La gestion du régime
légal d'indemnisation des victimes
de catastrophes naturelles
Loi n° 96-559 du 24/06/1996
Art. 11 : Dépôt d'un rapport du Gouvernement au Parlement avant le
31 décembre 1996 -
Aucun rapport déposé
Loi n° 96-597 du 02/07/1996
Art. 101 : Remise d'un rapport du Gouvernement au Parlement avant le 31
décembre 1998 sur l'application de la présente loi -
Aucun rapport déposé
Loi n° 96-607 du 05/07/1996
Art. 3 : Bilan de l'application de la présente loi, avant le 30 juin
1998 - Le nouveau dispositif fiscal en faveur des investissements lourds
institué par l'article 77 de la loi n° 98-546 du 2 juillet 1998
portant DDOEF fait tomber la nécessité du dépôt de
ce rapport
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport au Parlement
Loi n° 96-608 du 05/07/1996
Art. 18 : Produit des impositions affectées à des organismes de
sécurité sociale. -
Rapport déposé le : 01/10/1996 Rapport sur l'évolution
du produit des impositions
Commentaire : Jaune budgétaire
déposé à l'occasion du PLF pour 1997
.
affectées à des organismes de sécurité sociale.
Rapport déposé le : 01/10/1997 Produit des impositions
affectées à des organismes de
Commentaire : Jaune
budgétaire
sécurité sociale
Loi n° 96-1143 du 26/12/1996
Art. 5 : Bilan intermédiaire d'application de la loi -
Rapport déposé le : 01/06/1999
Commentaire : Avant le 1er
juillet 1999 Rapport au Parlement
Loi n° 96-1181 du 30/12/1996
Art. 17 : Réduction du taux de TVA applicable aux travaux de
construction de logements locatifs sociaux -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Conséquences du
présent article sur la construction de logements locatifs et
situation financière des organismes d'HLM. Rapport au Parlement avant
le 31 décembre 1997
Art. 79 : Publication d'un "jaune budgétaire" sur l'utilisation des
crédits budgétaires concourant à l'action audiovisuelle
extérieure -
Rapport déposé le : 01/10/1997 Bilan de l'action audiovisuelle
extérieure de la France
Commentaire : Annexe au projet de loi de
finances Jaune budgétaire
Art. 84 : Rapport au Parlement sur le traitement des réductions
d'impôt . -
Rapport déposé le : 01/12/1997
Commentaire : Rapport
annuel au Parlement
Art. 98 : Conséquences d'un abaissement à 3,5% du taux du
plafonnement de la TP applicable aux entreprises dont le CA est compris entre
140 et 500 MF -
Rapport déposé le : 01/01/1998
Commentaire : Rapport au
Parlement avant le 31/05/1997
Art. 106 : Rapport sur les effets économiques de la taxe sur les
salaires. Voie et moyen d'une suppression progressive de cet impôt -
Rapport déposé le : 01/12/1997
Commentaire : Rapport au
Parlement avant le 1er octobre 1997
Art. 117 : Modalités de calcul de la puissance fiscale des
véhicules automobiles -
Rapport déposé le : 01/02/1998 modalités actuelles du
calcul de la puissance fiscale des
Commentaire : Ce rapport était
attendu avant le 30 juin 1997.
véhicules automobiles et leur
impact sur les recettes de la taxe sur les véhicules de
sociétés, de la taxe différentielle et de la taxe sur les
certificats d'immatriculation ainsi
que sur les conditions d'une
modification de ces règles de calcul
Art. 124 : Programme de maîtrise des pollutions d'origine agricole et
son incidence sur le budget de l'Etat -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport au Parlement
avant le 30 juin 1997
Art. 134 : Fusion des barèmes de l'aide personnalisée au
logement . -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport annuel
Loi n° 97-277 du 25/03/1997
Art. 18 : remise d'un rapport d'activité au Président de la
République et au Parlement sur le fonctionnement de la commission de
contrôle des fonds d'épargne retraite crée à
l'article 17. -
Aucun rapport déposé
Loi n° 97-1026 du 10/11/1997
Art. 6 : Possibilité pour les collectivités locales de contracter
des emprunts sur les ressources CODEVI -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport au Parlement avant
le 31 mars 1999
Loi n° 97-1269 du 30/12/1997
Art. 18 : Aménagement du régime d'aide fiscale de
l'investissement outre-mer. -
Rapport déposé le : 01/11/1998 Bilan de l'application du
dispositif de défiscalisation des
Commentaire : Bilan complet
investissements outre-mer
Art. 23 : Institution d'une taxe sur certaines dépenses de
publicité. -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Le rapport
présentera l'évolution et la répartition des
dépenses de publicité et sera
déposé avant
le 30 juin 2000.
Art. 99 : Bilan de l'application du crédit d'impôt recherche -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Le rapport retracera cinq
ans d'application du crédit d'impôt et sera
déposé avant le 30 juin 1998.
Art. 105 : Commission nationale du débat public -
Rapport déposé le : 01/10/1998
Commentaire : Le rapport
retracera le rôle et l'évolution de la commission et sera
remis pour le 1er septembre 1998.
Art. 113 : Budget coordonné de l'enseignement supérieur -
Rapport déposé le : 01/10/1998
Commentaire : Il s'agit de
retracer les efforts de l'Etat en matière d'enseignement
supérieur. L'état sera annexé au projet de loi de finances
et sera dénommé "budget coordonné de l'enseignement
supérieur".
Loi n° 98-546 du 02/07/1998
Art. 43 : Garantie de prêts en faveur du logement locatif à
Mayotte. Dépôt d'un rapport du Gouvernement avant le 1er janvier
1999 -
Aucun rapport déposé
Loi n° 98-1266 du 30/12/1998
Art. 7 : Extension du régime fiscal des micro-entreprises -
Rapport déposé le : 15/09/1999 sur l'extension du
régime fiscal des micro-entreprises
Commentaire : Avant le 15
septembre 1999
Art. 22 : Réactivation de la commission mixte créée par
la loi du 13 mai 1991 portant statut de la collectivité territoriale de
Corse -
Rapport déposé le : 01/10/1999 Propositions de la commission
mixte en matière de
Commentaire : Prévu pour le
01/10/1999
régime fiscal spécifique applicable en Corse
et dispositions destinées à faciliter la sortie
Art. 35 : Application de la directive communautaire n° 92/77 du 19
octobre 1992 et le passage au régime définitif de TVA -
Rapport déposé le : 20/10/1999 sur l'application en France et
en Europe des taux de
Commentaire : Avant le 1er octobre 1999
TVA
et état des négociations sur les propositions relatives au
régime définitif de TVA
Art. 44 : Réforme de la taxe professionnelle -
Rapport déposé le : 12/10/1999
Commentaire : Rapport
annuel avant le 1er octobre, évaluation des résultats pour
l'emploi de cette réforme
Art. 87 : Rapport, avant le 1er octobre 1999, du Gouvernement au Parlement
relatif aux réductions d'impôt en matière d'impôt sur
le revenu -
Aucun rapport déposé
Art. 96 : Avantages fiscaux en faveur des bailleurs privés pour les
locations de logements de caractère intermédiaire -
Aucun rapport déposé
: Commentaire :Avant le 15
septembre 2004, bilan de l'application de cet article : analyse des effets
sur l'investissement immobilier locatif et bilan fiscal.
Art. 100 : Rapport au Parlement sur les fonds départementaux de la
taxe professionnelle -
Rapport déposé le : 01/01/2000 Les fonds départementaux
de péréquation de la taxe
Commentaire : Dépôt
prévu avant le 1er octobre 1999
professionnelle
Art. 109 : Modalités d'exercice du contrôle fiscal en
matière d'impôts locaux -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Avant le 31 juillet 1999,
rapport sur les modalités d'exercice du contrôle fiscal
Art. 117 : Dépôt d'un rapport annexé au projet de loi de
finances sur les pensions de retraite -
Aucun rapport déposé
Commentaire : "Jaune budgétaire"
tous les deux ans
Loi n° 98-1267 du 30/12/1998
Art. 44 : Augmentation de la quote-part de la France au FMI et allocation
exceptionnelle de droits de tirage spéciaux -
Rapport déposé le : 30/06/1999
Commentaire : Le rapport
annuel, déposé avant le 30 juin, devra présenter: -
L'activité du FMI, - L'activité de la Banque mondiale, - Les
décisions adoptées par le FMI et la Banque mondiale, - Les
opérations financières réalisées entre la France et
le FMI et la Banque mondiale
Rapport déposé le : 01/07/2000 Rapport 2000
Loi n° 99-532 du 25/06/1999
Art. 6 : Affectation des résultats des caisses d'épargne et de
prévoyance -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Annexe au rapport annuel
de la Caisse nationale des caisses d'épargne et de
prévoyance, détaillant les projets d'économie locale et
sociale financés par les caisses d'épargne et de
prévoyance
Art. 38 : Création d'un Haut Conseil du secteur financier public et
semi-public -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Présentation au
Parlement, tous les 2 ans, d'un rapport sur les propositions utiles du
Haut Conseil du secteur financier public et semi-public
Art. 69 : Présentation d'un rapport au Parlement sur la mise en place
d'un mécanisme
de garantie pour les mutuelles et les institutions
de prévoyance -
Aucun rapport déposé
Art. 73 : Rapport au Parlement sur l'application du mécanisme de
garantie des cautions -
Aucun rapport déposé
Loi n° 99-1172 du 30/12/1999
Art. 28 : Présentation d'un rapport sur la réforme de la taxe
d'habitation -
Rapport déposé le : 01/05/2000 Rapport sur la réforme
de la taxe d'habitation
Commentaire : Avant le 30 avril 2000, rapport
analysant diverses modalités de réforme de la taxe
Art. 88 : Dépôt d'un rapport au Parlement sur la redevance des
appareils récepteurs de télévision (Assiette,
recouvrement, contrôle et exonérations) -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Dépôt
prévu avant le 30 juin 2000
Art. 89 : Dépôt d'un rapport au Parlement sur la concurrence
fiscale internationale et l'évaluation de l'instauration de
prélèvements sur les mouvements de capitaux -
Rapport déposé le : 15/08/2000 présenté au
Parlement en application du présent article
Commentaire :
Dépôt prévu avant le 15 juin 2000
Loi n° 99-1173 du 30/12/1999
Art. 40 : Répartition des crédits des fonds départementaux
de péréquation de la taxe professionnelle -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Avant le 1er juillet 2000,
rapport analysant la mise en oeuvre de diverses réformes des fonds
départementaux de péréquation de la taxe
professionnelle
Loi n° 2000-656 du 13/07/2000
Art. 40 : Amélioration de l'information du Parlement sur les relations
financières ente l'Etat et la sécurité sociale -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Jaune budgétaire
Commission des lois
Loi
n° 89-462 du 06/07/1989
Art. 16 : rapport sur l'évolution des loyers -
Rapport déposé le : 07/08/1995
Commentaire :
dépôt "tous les deux ans lors de la seconde session ordinaire"
juin 95, juin 97 Rapport du gouvernement au parlement
Rapport déposé le : 01/06/1997 rapport sur l'évolution
des loyers
Loi n° 89-1014 du 31/12/1989
Art. 17 : rapport du conseil national des assurances relatif aux assurances -
Rapport déposé le : 09/12/1994
Commentaire : Rapport du
Conseil national des assurances au Président de la
République et au parlement : dépôt annuel
Loi n° 90-55 du 15/01/1990
Art. 1 : Bilan de l'action de la commission nationale des comptes de campagne
et des financements politiques -
Rapport déposé le : 17/05/1995
Commentaire : Rapport au
Parlement : dépôt sur le bureau des assemblées "dans
l'année qui suit des élections générales auxquelles
sont applicables les dispositions de l'article L. 52-4"
Art. 26 bis : Rapport d'activité de la Commission nationale des
comptes de campagne et des financements politiques contenant des
"éléments sur l'application des lois et règlements
applicables au financement de la vie politique" - inséré par la
loi
n° 93-122 du 29-1-1993 relative à la prévention de la
corruption et à la transparence de la vie économique et des
procédures publiques, art8.
Rapport déposé le : 17/05/1995
Commentaire : Rapport
annuel au Gouvernement et au Parlement (cf. supra, art. 1, art. L. 52-18 du
code électoral)
Loi n° 91-647 du 10/07/1991
Art. 78 : Rapport sur l'application de la loi -
Rapport déposé le : 07/10/1993
Commentaire : Rapport du
gouvernement au parlement : bilan de l'application de la loi sur l'aide
juridique, ce rapport devait être déposé avant le 1er
juillet 1993
Rapport déposé le : 04/10/1995
Commentaire :
dépôt avant le 1er juillet 1995 Rapport du gouvernement au
parlement
Loi n° 91-1382 du 30/12/1991
Art. 26 : rapport sur l'application de la loi -
Rapport déposé le : 25/05/1994
Commentaire : Rapport du
gouvernement au parlement : dépôt "avant le 1er juin "
1994
Loi n° 91-1383 du 31/12/1991
Art. 28 : Rapport relatif aux conditions d'application de la loi -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport du gouvernement au
parlement : dépôt du rapport : annuel
Loi n° 92-125 du 06/02/1992
Art. 8 : rapport sur la déconcentration -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport du gouvernement au
parlement : dépôt "avant le 31 décembre 1992"
Art. 126 : Dotation de développement rural -
Rapport déposé le : 30/06/1995
Commentaire :
dépôt en 1995 Rapport du gouvernement au parlement
Loi n° 92-190 du 26/02/1992
Art. 4 : Rapport sur les obligations des transporteurs en matière de
contrôle des documents de police des étrangers -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport du gouvernement au
parlement : dépôt "avant le 1er juin 1993, ainsi qu'un an
après l'entrée en vigueur de la convention de Schengen"
Loi n° 93-122 du 29/01/1993
Art. 8 : Rapport d'activité de la Commission nationale des comptes de
campagne et des financements politiques contenant des "éléments
sur l'application des lois et règlements applicables au financement de
la vie politique" -
Rapport déposé le : 17/05/1995
Commentaire : Rapport au
Gouvernement et au Parlement
Art. 29 : rapport sur les conditions d'application du chapitre relatif
à la transparence des prestations de publicité -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport du gouvernement au
parlement : dépôt avant le 1er septembre 1996
Loi n° 93-1027 du 24/08/1993
Art. 39 : Rapport d'évaluation des dépenses
supplémentaires liées aux modifications des conditions
d'affiliation à la sécurité sociale -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport au Parlement :
dépôt "avant le 31 décembre 1994"
Art. 51 : Rapport sur la politique d'immigration -
Aucun rapport déposé
Commentaire : Rapport au Parlement :
dépôt "lors de la seconde session ordinaire"
Loi n° 95-9 du 06/01/1995
Art. 5 : Révision de la carte judiciaire -
Rapport déposé le : 21/03/1996
Commentaire :
"Orientations" du Gouvernement : présentation au Parlement avant le
31-12-95
Art. 6 : Régulation budgétaire du budget de la justice -
Aucun rapport déposé
Rapport déposé le : 17/10/1995 Rapport sur l'exécution
de la loi de programme n° 95-9
Commentaire : Rapport du Gouvernement
sur l'exécution de la loi : présentation au
du 6 janvier
1995
Parlement "pour chacune des années 1995 à 1999 et avant
l'ouverture de la première session ordinaire"
Rapport déposé le : 17/12/1996
Commentaire : Rapport du
Gouvernement sur l'exécution de la loi : présentation au
Parlement "pour chacune des années 1995 à 1999 et avant
l'ouverture de la première session ordinaire"
Rapport déposé le : 04/12/1997 Rapport du Gouvernement sur
l'exécution de la loi de
Commentaire : Rapport du Gouvernement sur
l'exécution de la loi
programme n° 95-9 du 6 janvier 1995
Loi n° 95-64 du 19/01/1995
Art. 2 : Bilan des trois premières années d'application de
l'article 1er -
Rapport déposé le : 11/03/1998 relatif au bilan des
dispositions concernant le
Commentaire : Rapport du Gouvernement :
présentation au Parlement "avant le 1er
recrutement des magistrats
exerçant à titre temporaire
mars 1998"
Loi n° 95-73 du 21/01/1995
Art. 32 : Compte rendu du Gouvernement au Parlement sur l'exécution de
la loi -
Rapport déposé le : 30/09/1997 sur l'exécution de la
loi n° 95-73 du 21 janvier 1995
Commentaire : "Compte rendu" du
Gouvernement : dépôt sur le bureau de
d'orientation et
de programmation relative à la sécurité
l'Assemblée nationale et du Sénat "chaque année, avant le
début de la première session ordinaire"
Loi n° 96-604 du 05/07/1996
Art. 61 : nombre d'agréments, de pupilles de l'Etat et d'adoptions -
Aucun rapport déposé
Commentaire : présentation au
Parlement d'un rapport tous les trois ans Rapport du Gouvernement
Loi n° 98-349 du 11/05/1998
Art. 45 : Rapport annuel au Parlement -
Rapport déposé le : 01/12/1999 "Les titres de séjour
des étrangers en France".
Loi n° 99-505 du 18/06/1999
Art. 1 : Obligation de suivre une formation spécifique en cas
d'infraction grave -
Aucun rapport déposé
Loi n° 2000-196 du 06/03/2000
Art. 5 : Bilan de son activité -
Aucun rapport déposé
Commentaire : rapport annuel remis au
Président de la République et au Parlement lors de la
journée nationale des droits de l'enfant
Loi n° 2000-321 du 12/04/2000
Art. 34 : Rapport sur l'évaluation globale du statut social de
l'ensemble des personnels sous contrat travaillant à l'étranger -
Rapport à présenter dans le délai d'un an après la
publication de la présente loi
Aucun rapport déposé
Loi n° 2000-493 du 06/06/2000
Art. 15 : Un rapport est présenté chaque année au
Parlement sur les actions entreprises en faveur de la parité politique -
Aucun rapport déposé
Art. 16 : Un rapport d'évaluation de la présente loi est
présenté au Parlement en 2002 puis tous les 3 ans -
Aucun rapport déposé
Loi n° 2000-494 du 06/06/2000
Art. 12 : Rapport annuel sur les conditions d'exercice et les résultats
de l'activité de la Commission nationale de déontologie -
Aucun rapport déposé
Loi n° 2000-516 du 15/06/2000
Art. 141 : Rapport sur le bilan de la 1ère année
d'expérimentation du dispositif prévu à l'article 14 afin
d'élargir l'enregistrement aux majeurs - Rapport qui doit être
présenté pour le 15 juin 2002
Aucun rapport déposé
1
On rappellera que les lois portant
approbation de traités et conventions, qui ne nécessitent, en
règle générale, aucune mesure d'application, ne sont pas
retenues. Pour mémoire, 61 de ces lois ont été
adoptées au cours de l'année parlementaire 1999-2000 (contre 40
en 1998-1999 et 50 en 1997-1998).
2
Précision d'ordre purement méthodologique : la
loi constitutionnelle réduisant le mandat présidentiel à 5
ans, adoptée par référendum en septembre 2000, a
été promulguée le 2 octobre et n'est donc pas
décomptée dans les statistiques de l'année parlementaire
1999-2000.
3
Hors demandes de rapport.
4
Le délai d'application d'une loi est obtenu par calcul de
la moyenne des délais d'application des différentes dispositions
prévues pour l'application de cette loi et expressément
prévues par celle-ci (à l'exclusion des demandes de rapports).
5
Hors les lois d'application directe, bien entendu.
6
Ce sont les lois suivantes :
- organisation d'activités physiques et sportives (n° 99-1124
du 28 décembre 1999) ;
- répartition des dotations de l'Etat aux collectivités locales
(n° 99-1126 du 28 décembre 1999) ;
- réduction
du temps de travail (n° 2000-37 du 19 janvier 2000) ;
- service public de l'électricité (n° 2000-108 du 10
février 2000) ;
- parité (n° 2000-493 du 6 juin 2000) ;
- organisation et promotion des activités physiques et sportives
(n° 2000-627 du 6 juillet 2000) ;
- sécurité
dépôt et collecte de fonds (n° 2000-646 du 10 juillet
2000) ;
- chasse (n° 2000-628 du 26 juillet 2000)
(Non compris les lois de finances, annuelle et rectificatives, et la loi de
financement de la sécurité sociale, dont les conditions
particulières d'examen par le Parlement résultent de la
Constitution et non d'une déclaration d'urgence par le gouvernement).
7
Loi votée après déclaration d'urgence.
8
L'article 11 du projet de loi de modernisation sociale (AN,
onzième législature, n° 2415) abroge cette loi Thomas.
En fait, l'abrogation a été décidée par
l'Assemblée nationale le 26 octobre 2000, lors de l'examen du
projet de loi de financement de la sécurité sociale (amendement
n° 150). La commission des finances indique que le 14 octobre 1999,
le Sénat a adopté une proposition de loi concernant les plans
d'épargne retraite, sur laquelle elle avait rapporté pour avis.
Cette proposition de loi n'a, pour l'instant, pas été inscrite
à l'ordre du jour réservé de l'Assemblée nationale.
9
Réponse à la question écrite du 2
décembre 1999 de M. Michel Dreyfus-Schmidt
10
Loi n° 2000-121 du 16 février 2000 modifiant
l'article 6 ter de l'ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958
relative au fonctionnement des assemblées parlementaires.
11
A comparer avec, parmi les mesures prévoyant la
publication de textes d'application, un pourcentage de
14 %
pour
les amendements du Sénat (contre 46 % pour les projets de loi,
34 % pour les amendements de l'Assemblée nationale et 6 % pour
les amendements du gouvernement).
12
Allocution de M. le Président du Sénat, 25 juin
1999.
13
En laissant de côté les lois d'application directe
et celles devenues sans objet
.
.
14
D'une part parce que la Commission, ayant
précédemment approuvé la suppression progressive de ces
aides, peut s'étonner d'être ensuite sollicitée pour
approuver leur pérennisation, d'autre part parce qu'elle est
réticente à approuver le principe d'aides à la formation
pouvant bénéficier à celle de joueurs professionnels.
15
Avis sur le projet de loi de finances pour 2000,
présenté par M. Louis Boyer (Sénat, n° 93,
session ordinaire de 1999-2000) (tome II, Santé), pp. 31-34
(" Décrets d'application de la loi du 1
er
juillet 1998
relative au renforcement de la veille sanitaire et du contrôle de la
sécurité sanitaire des produits destinés à
l'homme " - mise à jour au 10 septembre 1999 ; loi issue des
travaux de MM. les sénateurs Charles Descours et Claude
Huriet).