B. LA DÉLÉGATION À L'INFORMATION ET À LA COMMUNICATION DE LA DÉFENSE (DICOD)
A
compter du mois de juillet 1998, la délégation à
l'information et à la communication de la Défense (DICOD) a
remplacé le service d'information et de relations publiques des
armées (SIRPA).
La direction en a été confiée à un civil, qui a
rang de directeur d'administration centrale, qui exerce en outre les fonctions
de porte-parole du ministère et qui est assisté d'un
délégué-adjoint issu pour sa part des rangs militaires.
Le
décret du 27 juillet 1998
portant création de la DICOD
précise ses attributions et indique notamment que l'action des
différents organismes d'information et de communication placés
sous l'autorité du chef de l'état-major des armées, du
délégué général pour l'armement, des chefs
d'état-major des trois armées et du directeur
général de la gendarmerie doit s'inscrire dans le cadre de la
politique générale définie par la DICOD.
Il précise également que
"lorsque, pour faire face à
une situation de crise, l'emploi opérationnel des forces est
envisagé ou décidé, l'information relative à cet
emploi est centralisée et conduite, selon les directives du ministre de
la défense, par la DICOD. Dans le cadre de ces directives, le chef
d'état-major des armées conçoit et conduit la
communication de l'ensemble de la chaîne opérationnelle et donne
des instructions à la DICOD"
.
Pour 2000, le
budget de la DICOD est en augmentation de 13,8 millions
de francs (+ 18,5 %)
et s'élèvera à 74,3 millions de
francs répartis comme suit :
- crédits de fonctionnement : 57,2 millions de francs (+
9,6 millions de francs), cette forte augmentation étant uniquement
due au regroupement sous la responsabilité de la DICOD de crédits
auparavant gérés par chaque armée pour les publications
militaires.
- équipement : 15,1 millions de francs (+ 5,1 millions de francs)
- infrastructure : 2 millions de francs (- 3 millions de francs).
Alors qu'en 1997 et 1998, l'effort avait été porté sur le
lancement de la construction du centre de consultation multimédias de
l'établissement cinématographique et photographique des
armées (ECPA), dont le gros oeuvre est désormais achevé,
une augmentation des crédits d'équipement doit désormais
permettre l'achat des matériels techniques nécessaires à
cette médiathèque.