4. Le nécessaire maintien des MI-SE
En l'absence de toute perspective de réforme des aides sociales étudiantes à court terme, votre commission se félicite que le système de surveillance en collèges et lycées, assuré par des étudiants d'origine le plus souvent modeste, soit maintenu, les MI-SE apportant une valeur ajoutée aux élèves du secondaire en terme d'image, d'orientation et de conseil.
Elle rappellera à cet égard que si le tiers des étudiants bénéficient d'une aide directe, ils sont aussi 30 % à exercer une activité salariée pour financer leurs études, et ce au détriment de leur réussite universitaire.
La fonction de MI-SE, qui permet globalement, quoiqu'on en dise, de concilier la poursuite d'études avec des horaires de surveillance définis en commun entre les intéressés et les établissements scolaires, doit être conservée tant qu'une réforme des aides étudiantes ne sera pas intervenue.
Votre commission ne peut donc que se féliciter des assurances données par le ministre lors de son audition concernant le maintien du dispositif : le recrutement des MI-SE devrait être désormais déconcentré au niveau des rectorats et des chefs d'établissement ; leur expérience professionnelle sera prise en compte dans le cadre de la validation des acquis, ce qui devrait leur permettre d'améliorer leurs chances de réussite au DEUG ; enfin, les MI-SE et les nouveaux assistants d'éducations sont complémentaires, même si ces derniers sont appelés à monter en puissance dans le dispositif de surveillance, s'ils assument leur fonction de manière satisfaisante.