B. UNE AUGMENTATION DES CRÉDITS QUI PROFITE ESSENTIELLEMENT AUX DÉPENSES D'INTERVENTION
A la
différence de l'exercice 2001 où l'accroissement des moyens du
ministère de la culture avait été équitablement
réparti entre les dépenses ordinaires et les dépenses
d'investissement, l'effort dégagé en 2002
bénéficiera essentiellement aux premières, et plus
particulièrement aux dépenses d'intervention.
Les
dépenses ordinaires
inscrites au titre III (moyens des
services) et au titre IV (interventions publiques) s'établissent
pour 2002 à
2
066,29 millions d'euros
(
13
553,97
millions de francs), contre 1 987,1 millions
d'euros (13 034,5 millions de francs) en 2001, en progression de
3,99 %
, soit un rythme supérieur à celui
enregistré en 2001 (2,7 %).
Les
dépenses d'investissement
inscrites au titre V
(investissements exécutés par l'Etat) et au titre VI (subventions
d'investissement accordées par l'Etat) s'élèvent en
crédits de paiement à
535,98 millions d'euros
(
3 515,80
millions de francs), contre 562,07 millions d'euros
(3 686,94 millions de francs) en 2001, soit
une diminution de
4,6 %.
Le tableau ci-contre retrace l'évolution par titre des crédits du
ministère de la culture entre la loi de finances initiale pour 2001 et
le projet de loi de finances pour 2002.
EVOLUTION DU BUDGET DE LA CULTURE ENTRE 2001 ET 2002
en millions d'euros
(en millions de francs)