Le scrutin qui vient de se dérouler met un terme à une période ouverte par la signature des accords de Matignon puis par celui de Nouméa.
Son résultat nous oblige.
La succession de face-à-face référendaires a été source de divisions qui doivent être effacées au plus vite. Aussi, le résultat de ce scrutin ne doit pas être perçu comme un aboutissement mais comme le point de départ d’une relation renouvelée entre la France et les populations calédoniennes. L’enjeu est désormais de faire de la Nouvelle-Calédonie une terre de concorde et de progrès, enracinée dans son environnement Pacifique, respectueuse de ses identités plurielles, sûre de ses potentialités économiques.
Je souhaite ardemment qu’à la suite des échéances électorales nationales, l’ensemble des forces politiques calédoniennes se retrouvent pour conjuguer les aspirations de tous les Calédoniens. Le Sénat, Chambre des territoires, est prêt à accompagner ce processus.
Ce 12 décembre n’est pas un jour de victoire ou de défaite ; c’est un rendez-vous pris avec l’histoire.
Maxime PEREZ
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