La chute de Kaboul le 15 août dernier a marqué le retour au pouvoir des talibans en Afghanistan et plongé toutes les femmes afghanes dans une profonde détresse en sonnant le glas de droits progressivement retrouvés depuis vingt ans.
La délégation aux droits des femmes du Sénat exprime sa profonde inquiétude quant au sort des femmes afghanes, premières cibles des talibans, et en appelle à la mobilisation de la communauté européenne et internationale pour protéger celles qui sont condamnées à revivre les heures les plus noires de l’histoire récente de leur pays, avec l’application stricte de la charia par le pouvoir taliban.
Pour Annick Billon, présidente de la délégation aux droits des femmes, "alors même que les droits des femmes se sont trouvés fragilisés partout dans le monde en raison de la crise sanitaire, les femmes afghanes pourraient ne plus avoir le droit d’étudier, de travailler, ni parfois même de vivre. Notre devoir est de tout faire pour les protéger et de condamner le piétinement par les talibans des droits fondamentaux de toutes les femmes et les filles d’Afghanistan".
La délégation aux droits des femmes estime donc qu’une vigilance de tous les instants s’impose pour toutes ces femmes aujourd’hui en danger de mort.
La délégation aux droits des femmes est chargée d'informer le Sénat de la politique suivie par le Gouvernement au regard de ses conséquences sur les droits des femmes et sur l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, et assure, en ce domaine, le suivi de l'application des lois. Elle peut également être saisie sur un projet ou une proposition de loi. La délégation est présidée par Annick Billon (Union Centriste - Vendée). Les travaux et l’actualité de la délégation : |
Juliette ELIE
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