La remontée de l’activité opérationnelle aux normes d'activité de l'OTAN a été repoussée à 2025. Cela veut dire que nos soldats ne sont pas assez entrainés par rapport aux standards internationaux, et qu’ils ne le seront pas avant au mieux 2025.
Le rapport prend acte de la priorité donnée à l’entretien programmé du matériel, mais interroge le niveau de crédits nécessaires. "Les crédits consacrés à l’entretien programmé du matériel, l’EPM, devraient s’établir à 4,4 Md€ par an. Nous n’y sommes pas : ce sont 900 millions d’euros qui manquent au cours des trois premières années d’exécution de la LPM" a indiqué Olivier CIGOLOTTI (Union centriste – Haute-Loire), co-rapporteur.
Michelle GRÉAUME (Communiste Républicain, Citoyen et Écologiste - Nord) s’est demandé si "les services de soutien, durement éprouvés par les attritions budgétaires des précédentes périodes de programmation sont bien en mesure de maintenir le haut niveau d’engagement attendu dans un contexte de durcissement des conflits et de haute intensité sanitaire".
La discussion du projet de loi d’actualisation de la loi de programmation militaire, fermement souhaitée par la commission, sera l’occasion d’un rendez-vous de transparence sur ces sujets sensibles. Christian CAMBON (Les Républicains - Val-de-Marne), président de la commission, déclare : "nous ne devons pas être mis devant le fait accompli, face à des arbitrages opaques sur lesquels les parlementaires n’auraient aucun droit de regard."
L’Essentiel du rapport (PDF - 575 Ko)
La commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées est présidée par M. Christian Cambon (Les Républicains, Val‑de‑Marne), les rapporteurs du programme 178 "Préparation et emploi des forces" sont M. Olivier Cigolotti (Union centriste – Haute-Loire) et Mme Michelle Gréaume (Communiste Républicain, Citoyen et Écologiste - Nord). |
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Jean-Christian LABIALLE
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