Nos compatriotes de Nouvelle-Calédonie se sont une nouvelle fois prononcés en faveur du maintien de leur appartenance à la République.
La participation exceptionnelle à ce scrutin le rend indiscutable et confirme, après le référendum de 2018, une relative stabilité des grands équilibres entre indépendantistes et non-indépendantistes.
La période qui s’ouvre aujourd’hui est d’une importance capitale, car c’est la dernière phase des accords signés à Nouméa en 1998. Il incombe aux partenaires de ces accords de faire prévaloir sans tarder la volonté de dessiner le nouveau chemin vers un destin commun, sous peine d’effacer les acquis historiques des trois décennies écoulées.
S’il est indispensable de réunir les acteurs politiques calédoniens, Gérard Larcher, président du Sénat, invite l’État, partie prenante des accords de Nouméa, à s’engager pleinement et rapidement dans cette nouvelle étape déterminante. Il est seul en mesure de surmonter les antagonismes engendrés par ces référendums successifs en facilitant, par un dialogue actif et des initiatives fortes, la définition d’horizons susceptibles de faire consensus et permettant à tous les Calédoniens, au-delà de leurs origines et de leurs convictions, de se retrouver et de bâtir ensemble leur avenir.
Nathalie BAHIER
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