Comment sont identifiées les priorités d’action en santé environnementale et quels moyens sont alloués à leur mise en œuvre ? Quels acteurs interviennent aux différentes échelles et comment travaillent-ils ensemble pour préserver et améliorer la santé face aux expositions environnementales ?

Ce sont les questions auxquelles les rapporteurs Bernard Jomier (apparenté Socialiste et républicain – Paris) et Florence Lassarade (Les Républicains – Gironde) répondront dans le cadre de leurs travaux, en commençant par entendre plusieurs médecins experts en santé environnementale ainsi que des associations.

Alors que, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ un quart du fardeau des maladies est causé par des facteurs environnementaux modifiables, la politique de santé environnementale apparaît encore trop fragmentée et dépourvue de moyens d’action efficaces.

Les rapporteurs entendent donc évaluer, d’une part, la façon dont sont définis les axes prioritaires de la politique de santé environnementale : "il faudra s’assurer que les besoins sont correctement identifiés", indique Florence Lassarade.

Ils apprécieront, d’autre part, la gouvernance en matière de santé environnementale aux niveaux national et local pour définir, mettre en œuvre et évaluer les objectifs fixés : "afin d’améliorer l’efficacité de cette politique publique, nous  regarderons si l’articulation entre agences sanitaires, administrations de l’État et collectivités territoriales est satisfaisante", précise Bernard Jomier.

La restitution des travaux est prévue en début d’année 2021.

La commission des affaires sociales est présidée par M. Alain Milon (Les Républicains – Vaucluse).

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Juliette Elie
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