La commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, présidée par M. Jean-Pierre RAFFARIN (Les Républicains - Vienne), a fixé un programme de travail 2017 destiné à préparer la prochaine programmation militaire. Les rapports d’information, qui seront publiés d’ici juin, porteront sur :

- "Les drones dans les forces armées" : Les drones, déjà indispensables pour les armées, le seront toujours davantage dans les années à venir, dans les airs, sur la terre et en mer. Ce rapport mettra en lumière les enjeux opérationnels, éthiques, mais aussi économiques et de souveraineté, conduisant à prôner la mise en place d’une véritable stratégie militaire et industrielle des drones à l’échelle française et européenne.
Co-présidents : MM. Cédric Perrin (Les Républicains - Territoire de Belfort) et Gilbert Roger (Socialiste et Républicain - Seine-Saint-Denis) ; Membres : MM. Jean-Marie Bockel (Union des Démocrates et Indépendants–UC - Haut-Rhin) et Raymond Vall (Rassemblement Démocratique et Social Européen - Gers)

- "La modernisation de la dissuasion nucléaire": Est-il légitime à l’heure des restrictions budgétaires d’engager les importants crédits que requiert la modernisation de la dissuasion nucléaire ? Qu’apporte-t-elle à la sécurité de notre pays, quand la première menace semble être le terrorisme ? Répondre sans tabou à ces questions est le but de ce rapport d’information, alors que la France devra faire face, dans les années à venir, à un nouveau cycle de renouvellement de ses moyens nucléaires.
Co-présidents : MM. Xavier Pintat (Les Républicains - Gironde) et Jeanny Lorgeoux (Socialiste et Républicain - Loir-et-Cher) ; Membres : M. André Trillard (Les Républicains - Loire-Atlantique), M. Pascal Allizard (Les Républicains - Calvados) et Mme Michelle Demessine (groupe communiste, républicain et citoyen - Nord)

- "Vers les 2% du PIB pour la défense": L’irruption du terrorisme sur notre sol est une rupture stratégique qui aura des effets de long terme. Le durcissement des menaces intérieures et extérieures impose de rehausser les ressources consacrées à la défense, alors que la demande de sécurité constitue une priorité forte pour les citoyens. Pourquoi viser 2% du PIB pour la défense ? Ce chiffre, introduit par le Sénat comme un objectif àatteindre dès la loi de programmation militaire de décembre 2013, est aussi un engagement des 28 États membres de l’Otan, en septembre 2014, au sommet de Newport. Que recouvre-t-il exactement ? L’objet de ce rapport est d’expliquer en quoi « 2% du PIB » sont un socle indispensable – et un minimum – pour la sécurité et la défense nationales.

Co-rapporteurs : MM Jean-Pierre Raffarin (Les Républicains - Vienne) et Daniel Reiner (Socialiste et Républicain - Meurthe-et-Moselle)

Jean-Christian LABIALLE
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