Jean-Pierre BEL se félicite de l’adoption par le Sénat du projet de loi d’avenir de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt après six jours de débats riches et passionnés en séance et un objectif partagé par tous : produire mieux et plus.
Avec ce projet de loi, il s’agit de réconcilier les enjeux de compétitivité et de durabilité auxquels ce secteur majeur de l’économie française et de nos territoires est confronté depuis une dizaine d’années en créant notamment les groupements d’intérêt économique, et environnemental, un outil souple et innovant qui permettra aux agriculteurs, aux collectivités territoriales et à d’autres acteurs locaux de s’associer pour mener ensemble des projets agro-écologiques répondant à une problématique territoriale clairement identifiée.
Il s’agit aussi de mieux former et de mieux accompagner les jeunes dans leur démarche d’installation et d’accès au foncier car ils sont prêts à innover, à porter le changement et à tisser des liens plus forts avec les territoires et avec les consommateurs qui sont de plus en plus exigeants.
Pour le Président du Sénat, en dépit des crises traversées par certaines filières et régions et de restructurations douloureuses, il n’y a pas de fatalisme, l’agriculture reste clairement un secteur d’avenir. C’est même l'un des secteurs où notre pays porte haut sa différence, en matière de qualité et de diversité des productions, d’innovation et d’ancrage territorial.
Le Sénat a adopté plus de deux cents amendements qui permettent d’améliorer l’efficacité et l’équilibre des différents dispositifs proposés par le gouvernement et qui concernent notamment le bail environnemental, les SAFER, le contrôle des structures, les relations commerciales, la contractualisation, les organisations de producteurs, l’enseignement agricole, le redressement productif de la filière bois, la chasse ainsi que le pilotage de la politique agricole des Outre-mer.
Julie Rivollier
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