La décision prise par le Président de la République de maintenir à leur niveau les moyens budgétaires alloués à la défense est la décision responsable d’un homme d’Etat. Cette décision avait reçu l’appui quasi unanime des forces politiques du Sénat qui s’étaient prononcées pour l’établissement d’un seuil minimal de 1,5 % du PIB consacré à la défense.
Face à une logique purement comptable, le Président de la République a su faire prévaloir l’intérêt supérieur de la Nation. Cette décision de bon sens permet de maintenir ce qui constitue les fondations de notre sécurité, de notre indépendance et donc de notre prospérité.
Cette décision, qui stoppe le mouvement de dégradation de notre outil militaire, qui reste, selon les termes de la commission du Sénat, à un niveau « juste insuffisant », doit nous permettre à présent de préparer l’avenir de nos forces armées et de notre défense nationale et collective. Cet avenir s’inscrit, à terme, dans une mutualisation et un partage réussis des efforts et des capacités de défense au niveau européen et à celui de l’OTAN. La réussite du sommet européen de décembre 2013 est à présent un objectif prioritaire.
La commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées va désormais faire porter son effort et sa vigilance sur la mise en œuvre de la volonté du Président de la République dans la loi de programmation militaire et dans les lois de finances en ne perdant pas de vue la nécessité d’une trajectoire donnant à la France les moyens de maintenir ses emplois et son influence.
Sophie de Maistre
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