Le Président du Sénat, M. Jean-Pierre Bel, découvre avec étonnement la déclaration du Président de l’Assemblée nationale assimilant les conséquences d’une victoire du candidat de la gauche aux prochaines élections présidentielles à une situation de guerre.
Il appelle son homologue de l’Assemblée nationale à plus de retenue dans les propos car il y a des mots qui sont lourds de signification et que l’on se doit de ne pas employer dans un débat républicain.
La gauche n’a pas de leçon de patriotisme à recevoir de la droite et ne considère pas que l’exercice de la démocratie puisse mettre en péril la paix civile.
Ce dérapage verbal est le signe manifeste du désarroi exprimé par l’un des plus hauts responsables de la majorité nationale devant l’échec de Nicolas Sarkozy et l’aspiration des Français au changement à l’occasion des prochaines échéances électorales.
M’jid EL GUERRAB
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