Le Président du Sénat, Jean-Pierre Bel, prend acte des résultats modestes de la Conférence des Nations-Unies sur le climat à Durban. Il regrette qu’elle n’ait pas abouti à un accord plus ambitieux.
La gravité de la crise économique actuelle ne doit pas détourner l’attention de la crise climatique. Les deux phénomènes traduisent une même forme de dérèglement systémique et appellent en réponse une meilleure régulation. Il ne suffit pas de faire confiance aux annonces des uns et des autres pour parvenir à une stratégie cohérente.
L’Union européenne a su défendre à Durban l’exigence d’un accord global contraignant. La France et ses partenaires doivent poursuivre dans cette voie, en associant à cette démarche les pays pauvres les plus vulnérables au changement climatique. La création du Fonds vert, destiné à soutenir les efforts des pays en développement, constitue un premier pas en ce sens. Les pays en grande difficulté climatique doivent recevoir une attention particulière.
Alors que les experts peinent à s’entendre, les peuples et leurs Parlements nationaux doivent être associés à une négociation qui met en jeu notre avenir commun.
A l’approche du Sommet de Rio+20, le Sénat entend rester plus que jamais mobilisé pour que l’économie verte devienne une réalité. C’est la raison pour laquelle Jean-Pierre Bel a souhaité, dans le cadre de la rénovation engagée depuis son élection, la création d’une commission du développement durable et de l’aménagement du territoire.
El Guerrab M’jid
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